Le Centre d'imagerie Jacques Dubochet a été officiellement présenté lundi après-midi à Lausanne. Fruit d'un partenariat entre l'EPFL ainsi que les Universités de Lausanne et Genève, il accueille depuis peu des chercheurs en cryo-microscopie électronique.
Cette technique, qui a valu à Jacques Dubochet son Prix Nobel de chimie en 2017, permet d'observer des molécules en 3D sans les altérer. Elle consiste à refroidir un échantillon puis à l'analyser avec un microscope à très haute résolution. Cette méthode a révolutionné la recherche dans de nombreux domaines, notamment en médecine dans la lutte contre le cancer ou les maladies neurologiques.
"Vous ne pouvez pas imaginer ce qu'un vieux bonhomme comme moi ressent avec l'ouverture d'un tel centre", a déclaré lundi Jacques Dubochet lors de la présentation à Lausanne du "Dubochet Center for Imaging" (DCI). Le Morgien de 79 ans est brièvement revenu sur son parcours, de sa "mauvaise scolarité" à ses travaux ayant permis d'ouvrir "une nouvelle avenue" dans le monde de la recherche.
Le DCI dispose d'une unité au sein de l'Université de Genève, dans le bâtiment des Sciences II, et d'une autre à Lausanne. Dans la capitale vaudoise, où se trouvent les principaux microscopes, les chercheurs occupent actuellement un local du bâtiment du Cubotron sur le campus de Dorigny. Il est ensuite prévu de les déplacer dans une nouvelle annexe du Genopode (dès 2023) puis, de manière définitive, dans le futur bâtiment des sciences de la vie (dès 2026).
Avec la création du Centre Dubochet, "il est clair que de nouvelles découvertes importantes sont à venir", a indiqué Frédéric Herman, le recteur de l'Université de Lausanne. Vice-rectrice de l'Université de Genève, Brigitte Galliot a, elle, estimé que la cryo-microscopie électronique allait atteindre "de nouveaux sommets".
Traitement contre le Covid
Pour Martin Vetterli, président de l'EPFL, le Centre Dubochet sera "l'un des meilleurs du monde" dans son domaine. Il s'est également réjoui de ce "très bel exemple de collaboration sur l'Arc lémanique", dont l'attractivité va encore augmenter en matière de recherches.
Martin Vetterli a ajouté que si les attentes du monde scientifique étaient importantes, il y avait aussi "énormément d'intérêt" du côté de l'industrie. Il a mentionné les grands groupes pharmaceutiques, citant en exemple de futurs traitements contre le Covid-19.
Robbie Loewith, l'un des professeurs responsables du centre, a en effet rappelé que c'est grâce à la cryo-microscopie électronique que des chercheurs avaient pu modéliser la partie du coronavirus qui s'attache aux cellules, des pointes appelées protéines de spicule.
La volonté de créer un Centre Dubochet est aussi "une décision politique stratégique", a souligné la conseillère d'Etat Cesla Amarelle. Elle a rappelé le soutien du canton de Vaud, via notamment le vote de différents crédits pour offrir des locaux adéquats au DCI.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le Nutri-Score a été réévalué. A partir du 1er avril, certains produits transformés vont changer de catégories.
Vous avez peut-être pris l’habitude de le consulter avant d'acheter un produit alimentaire.
Le Nutri-Score va changer à partir du 1er avril prochain. Ce système de notation classe la qualité nutritive des aliments avec des lettres, de A à E et avec des couleurs, de vert foncé à rouge.
En clair, il permet d’identifier rapidement si un produit est bon ou pas pour notre santé. L'algorithme de ce Nutri-Score a donc été recalculé et par conséquent, des produits qui contiennent du sucre, du sel ou des édulcorants seront davantage pénalisés. C’est pourquoi le Coca Zéro va passer par exemple de B à D.
Le détails de ces changements avec Tania Lehmann, la directrice de Fourchette Verte Genève:
Tania Lehmann
Directrice de Fourchette Verte Genève
Tania LehmannDirectrice de Fourchette Verte Genève
Tania LehmannDirectrice de Fourchette Verte Genève
Des changements qui étaient donc nécessaires car certains produits étaient bien notés, alors qu’ils ne le méritaient pas.
Tania Lehmann
Directrice de Fourchette Verte Genève
Tania LehmannDirectrice de Fourchette Verte Genève
Tania LehmannDirectrice de Fourchette Verte Genève
Si le Nutri-Score peut-être un bon indicateur, il faut continuer à lire la liste des ingrédients des produits transformés et garder une certaine forme de bon sens:
Tania Lehmann
Directrice de Fourchette Verte Genève
Tania LehmannDirectrice de Fourchette Verte Genève
Tania LehmannDirectrice de Fourchette Verte Genève
Les huiles changent aussi de catégories. Par exemple l’huile d'olive ou de colza, réputées pour être bonne pour la santé, vont passer de la catégorie C à B.
Rappelons que le Nutri-Score est un système européen et n’est pas obligatoire. Et qu’il devrait continuer à évoluer.
Pour en savoir plus, l'interview de Tania Lehmann en intégralité est à retrouver ci-dessous:
Tania Lehmann
Directrice de Fourchette Verte Genève
Tania LehmannDirectrice de Fourchette Verte Genève
Tania LehmannDirectrice de Fourchette Verte Genève
Comment fabrique-t-on un costume pour la scène? Vous le découvrirez ce week-end lors des Journées Européennes des Métiers d’Art. Visite dans les coulisses du Grand Théâtre de Genève.
Découvrir les métiers de calligraphe, de graveur ou de décorateur de théâtre.
Voici l'objectif des JEMA, les Journées Européennes des Métiers d’Art qui commencent ce vendredi. Chaque ville a son programme. A Genève, des ateliers sont proposés au Pavillon Sicli ou directement chez certains artisans ainsi que des parcours culturels dans de grandes institutions. C’est le cas du Grand Théâtre qui ouvre ses coulisses au public, vous pourrez voir entre autres comment on fabrique des costumes. Rendez-vous dans son bâtiment rue Sainte-Clotilde.
Reportage:
Reportage
JEMA: le Grand Théâtre ouvre ses coulisses
Reportage JEMA: le Grand Théâtre ouvre ses coulisses
Reportage JEMA: le Grand Théâtre ouvre ses coulisses
Ces métiers attirent-ils les nouvelles générations? Sandra Delpierre, cheffe des ateliers de costumes:
Sandra Delpierre
Cheffe des ateliers de costumes
Sandra DelpierreCheffe des ateliers de costumes
Sandra DelpierreCheffe des ateliers de costumes
Il est aussi possible de visiter les ateliers perruques, accessoires et chapeaux, cuir ou décors.
Ce week-end, la grand-messe du chocolat Festichoc revient à Versoix. Rencontre avec un chocolatier qui ira pour la première fois.
Il va faire son tout premier Festichoc: Othmane Khoris a posé ses valises à Genève tout récemment.
Ce jeune pâtissier est prometteur, il a été désigné par le Gault&Millau "Pâtissier de l’année 2023", rien de ça.
Originaire de Paris, il a travaillé avec des pointures de son domaine comme Yannick Alléno, il a aussi exercé dans sept pays différents. Après un séjour à Gstaad, à l’hôtel Alpina, Othmane Khoris a ouvert son laboratoire et une boulangerie "La Manufacture" à Plan-les-Ouates. Un autre projet doit voir le jour début avril rue du Rhône. Un lieu hybride entre une pâtisserie de luxe et un restaurant gastronomique où l'on pourra y manger des menus entiers de desserts.
Othmane Khoris aime travailler des produits européens, voire locaux et s’approprier des desserts que tout le monde connaît comme la panna cotta ou le riz au lait.
Concernant la partie chocolat, il est accompagné par son chocolatier: Mathieu Davoine, qui sera lui aussi présent à Versoix.
Comment s’est faite cette rencontre avec Festichoc?:
Othmane Khoris
Pâtissier
Othmane KhorisPâtissier
Othmane KhorisPâtissier
Pour son premier rendez-vous à Festichoc, l’équipe d'Othmane Khoris est dans les starting-blocks:
Othmane Khoris
Pâtissier
Othmane KhorisPâtissier
Othmane KhorisPâtissier
En tout cas le jeune pâtissier ne manque pas d’ambition et son prix Gault&Millau lui permet de voir grand:
Othmane Khoris
Pâtissier
Othmane KhorisPâtissier
Othmane KhorisPâtissier
Toutes les infos sur Festichoc sont à retrouver ici.
Parrainer un mouton ou une chèvre et du même coup soutenir l'agriculture de montagne, c'est possible en Valais jusqu'à la fin mars. Le projet est porté par la plateforme de soutien EdelAlp qui remporte déjà un franc succès avec le parrainage de vaches d'Hérens.
Ils sont dix. Six moutons et quatre chèvres. Leurs bobines craquantes et des bribes de leurs histoires figurent sur le site Internet dédié aux actions d'EdelAlp.
On y découvre, par exemple, Petit, un Roux du Valais, une race de mouton particulièrement rare. "Un mâle castré, grand et robuste, mais à ma naissance en février 2019, j'étais si petit que cela m'a valu mon nom! Je tiens une place très spéciale au sein de ma famille, car je prends systématiquement la tête du troupeau, guidant nos déplacements à pied." peut-on lire sur le site.
Même succès pour Flinge, une agnelle "friande de câlins" et pour l'agneau Zelda, né prématurément, privé de mère et encore en vie grâce "aux bons soins" du berger Damien. Quant aux chèvres Gaspar et Mookie, la première ayant perdu un oeil lors d'un éboulement, elles espèrent encore quelques parrains. Inséparables, elles ont été nourries au biberon et ont passé les premiers mois de leur vie dans le salon de la famille Jeannerat, propriétaire de la bergerie.
Brebis laitières et tontes
Parrainer aussi Elsa, Flocon, Chief ou encore Bruno coûte 240 francs. Sur cette somme, l'éleveur perçoit 110 francs.
"Nous utilisons cette aide pour des projets, comme celui d'intégrer des brebis laitières dans notre troupeau. Elle sert aussi à tondre nos moutons une seconde fois dans l'année pour pouvoir offrir la laine à l’association Woolis dont le but est de valoriser et promouvoir la laine valaisanne", détaille Claire Jeannerat.
Avec son mari, ils sont à la tête d'un cheptel de 400 moutons, 120 chèvres, six chevaux et trois vaches, sans oublier les chiens de protection de troupeaux. Claire s'occupe plutôt des chèvres, Damien des moutons.
Fête de la transhumance
En contrepartie de leur don, les parrains et marraines reçoivent un certificat et une photo de leurs filleuls, ainsi qu'un cadeau de remerciement d'une valeur de 50 francs. Ils sont aussi invités à rencontrer les bergers et leurs animaux et à participer à des événements, comme la transhumance, pratiquée par les Jeannerat et leurs trois enfants.
Le reste de la somme sert à couvrir la mise en place du concept par EdelAlp. Cette plateforme, créée en 2022 par des étudiants de la Business Team Academy de la HES-SO Valais-Walllis, est gérée depuis l'an dernier par les ex-étudiants Camille Besse et Samuel Balet.
Ma reine de l'été, 3e saison
L'action de parrainage "Ma Bergerie" sera évaluée à la fin de la saison. "Si le succès est au rendez-vous, elle sera reconduite l'an prochain et étendue à d'autres bergeries", précise Samuel Balet.
EdelAlp a déjà rencontré un beau succès avec "Ma reine de l'été", lancée en 2022, et qui permet de parrainer des vaches de la race d'Hérens. La troisième saison est d'ailleurs en préparation et sera lancée en mai avec en vedette quelque 650 vaches sur huit alpages.
Thibault Marchand, chef au restaurant Le Zingue à Orbe
Top Chef, l’émission phare de cuisine de M6 revient dès ce mercredi soir. Rencontre un Vaudois d’adoption qui a participé à cette 15e saison.
Les amoureux de la gastronomie attendent ce rendez-vous depuis un an: le retour de Top Chef!
L’émission culinaire de M6 accueille parmi ses nouveaux candidats, deux Suisses cette année.
Pierre-Pascal Clément, Fribourgeois et sous-chef à Zurich, et Thibault Marchand. Ce dernier est français, il vit en Suisse depuis huit ans. Originaire de la région parisienne, ce jeune chef de 31 ans est passé par Genève, au Président Wilson et au Richemond. Il a travaillé au bout du lac avec un certain Danny Khezzar, finaliste de la dernière édition de Top Chef.
Thibault tombe dans la marmite de la cuisine à 14 ans. Il passe par des établissements prestigieux comme la Grand Cascade à Boulogne (une étoile au guide Michelin), le Crillon, le Raphaël, puis il part deux ans dans le sud de la France pour travailler avec Ronan Kervarrec.
Pour arriver à percer dans ce milieu exigeant, Thibault avait une bonne dose de motivation et du culot:
Thibault Marchand
Candidat vaudois à Top Chef
Thibault MarchandCandidat vaudois à Top Chef
Thibault MarchandCandidat vaudois à Top Chef
Aujourd’hui, Thibault est chef au restaurant Le Zingue à Orbe.
Même s’il a été bercé par l’émission de M6, il n’a jamais pensé y participer un jour:
Thibault Marchand
Candidat vaudois à Top Chef
Thibault MarchandCandidat vaudois à Top Chef
Thibault MarchandCandidat vaudois à Top Chef
Petit précision: la femme de Thibault est elle aussi cuisinière. Mais elle n’a pas été sélectionnée.
Thibault doit garder le secret sur son parcours dans l’aventure Top Chef, mais il peut tout de même dire ce que cette expérience lui a apporté:
Thibault Marchand
Candidat vaudois à Top Chef
Thibault MarchandCandidat vaudois à Top Chef
Thibault MarchandCandidat vaudois à Top Chef
Son rêve ultime est de décrocher sa propre étoile:
Thibault Marchand
Candidat vaudois à Top Chef
Thibault MarchandCandidat vaudois à Top Chef
Thibault MarchandCandidat vaudois à Top Chef
Pour en savoir plus, retrouvez l'interview de Thibault Marchand en intégralité ci-dessous: