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Suisse Romande

Enlevée en 2011 en France, elle est retrouvée à Morges

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La jeune fille disparue et sa mère ont été identifiées lors d'un contrôle routier début mars (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Une jeune fille, qui avait été enlevée par sa mère en France en 2011, a été retrouvée près de Morges (VD). Elle a été identifiée, tout comme sa mère, lors d'un contrôle de circulation.

La mère a été arrêtée le 22 février en vue de son extradition vers la France, indique lundi l'Office fédéral de la justice (OFJ), confirmant à Keystone-ATS une information du quotidien Var-Matin, relayée en Suisse par lematin.ch. La ravisseuse a été placée en détention provisoire à la prison de la Tuilière à Lonay.

De son côté, la jeune fille, aujourd'hui âgée de 16 ans, a été confiée à la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ) du canton de Vaud et placée dans un foyer. Une audience est prévue vendredi devant la Justice de paix du district de Morges pour définir si son placement doit se poursuivre ou non, précise lematin.ch.

Communauté religieuse

Le kidnapping remonte à 2011 dans le village de Carqueiranne, près de Toulon dans le sud de la France. Il a pour cadre un couple en instance de divorce, qui se déchire au sujet de la garde de leur fille, alors âgée de 5 ans. La mère, qui réclamait la garde exclusive, avait fini par enlever son enfant. Toutes deux n'étaient plus réapparues depuis.

Interpol avait émis une fiche de recherche à l'encontre de la mère. Celle-ci a aussi été jugée et condamnée à trois reprises, malgré son absence, par le Tribunal judiciaire de Toulon, rappelle Var-Matin. La fugitive a écopé en tout de six ans de prison pour "non-représentation de mineure", "dénonciation calomnieuse" et "soustraction d'enfant".

Les médias français et suisses reviennent aussi lundi sur le parcours de la mère, une militaire de carrière, et son appartenance à un groupuscule religieux. Interrogé par 24 heures, l'avocat du père évoque un mouvement évangélique fondamentaliste. Il indique que la mère et la fille auraient été abritées durant toutes ces années par des membres vaudois de cette communauté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Florine Jeanrenaud élue à la Municipalité d'Avenches

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La Municipalité d'Avenches est à nouveau au complet (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Florine Jeanrenaud a été élue dimanche à la Municipalité d'Avenches. La socialiste de 44 ans, gestionnaire à la justice de paix remplace le syndic Gaetan Aeby (PLR) qui avait démissionné en avril dernier.

A l'issue du 2e tour de cette élection complémentaire, Florine Jeanrenaud a récolté 395 voix. Elle a devancé ses deux collègues du Conseil communal, Samuel Apothélos (PLR) et Thomas Broillet (Rassemblement avenchois), qui ont respectivement glané 376 et 250 suffrages. Le taux de participation s'est élevé à 33,45 %.

Ce 2e tour a été organisé car aucun des trois candidats n'était parvenu à obtenir la majorité absolue lors du 1er tour du 22 septembre.

Les citoyens d'Avenches retourneront aux urnes le 24 novembre, cette fois-ci pour désigner la personne qui assurera la syndicature.

Pour mémoire, Gaetan Aeby avait annoncé en avril qu'il allait quitter la Municipalité, évoquant un emploi du temps trop chargé. Il siégeait depuis 12 ans au sein de l'exécutif avenchois, dont trois ans comme syndic.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La 23e édition du LUFF se veut "terriblement affriolante"

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Une grande partie des projections auront lieu au casino de Montbenon (image prétexte). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Comme chaque année à la mi-octobre, Lausanne s'apprête à effectuer une plongée dans la culture souterraine. Pour sa 23e édition, le Lausanne Underground Film & Music Festival (LUFF) investira le casino de Montbenon, le Cinéma Bellevaux, l’Auditorium de l'EJMA ou encore la galerie HumuS du 16 au 20 octobre.

"Sans cesse à la recherche de ce qui chatouille au mieux la rétine, jamais dépourvue d’idées pour y parvenir, cette 23e édition, qui s'annonce radieusement haletante et digitalement poignante, nous embarquera en expédition visuelle à dos d'âne, sur un tricycle aux côtés d’une panthère ou à bord d'un Taxi zum Klo, à choix", se réjouissent les organisateurs.

Plus concrètement, pas moins de 89 projections, dont 49 courts et longs métrages en compétition internationale, seront proposés cette année. Quelque 22 performances sonores auront également lieu, ainsi que sept projets pluridisciplinaires, quatre workshops, un vernissage et une radio.

Cinéma

"Fotogenico" de Marcia Romano et Benoît Sabatier ouvrira les feux pour la partie cinématographique. Le film entraînera les spectateurs "dans le Marseille alternatif du point de vue d'un père en quête de réconciliation avec la disparition de sa fille".

Les courts-métrages proposeront quant à eux "des pistes pour décrypter le sensible, le thème de l'anxiété exprimé par des dauphins et des fleurs, des règles de jeu absurdes, ou encore du surréalisme, de l'expérimentation analogique et l'esthétique de Youtube".

Musique On et Off

Le programme musical s'annonce tout aussi décoiffant avec "des stratégies-scènes-techniques artistiques et militantes drastiquement différentes" dans la Salle des Fêtes du mercredi au samedi soir. Parmi les têtes d'affiche, l'Argentine Andrea Pensado, le Kenyan Lord Spikeheart ou encore Radon, le trio zurichois de "dynamic witchcore". A ne pas manquer non plus, le groupe Billy Bao "qui n'écrit pas de chansons et qui laisse les instruments au public".

Le LUFF propose aussi un festival off gratuit et haut en couleur, avec au menu des concerts, mais également un "espace d'expérimentation sonore et d’improvisation collective lors de deux Jam Noise". Un "concert sauvage" pourrait même avoir lieu à l'issue de ces sessions, laissent entendre les organisateurs.

Ateliers

Différents ateliers sont également prévus pour les personnes désireuses d'expérimenter par elles-mêmes. "Exercices d'écoute de notre confusion", "sculpture avec de l'air et ce que l'on croit être vide et invisible", claquettes, ou encore création d'un orgue avec des chutes de tubes en plastique figurent parmi les éléments à choix.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey sur glace

Pat Emond: "Mon optimisme en a pris un coup"

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Patrick Emond ne sait plus trop comment faire pour sortir Fribourg du marasme (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Défait une huitième fois en dix matches de National League, Fribourg n'est pas sorti de la gonfle. L'entraîneur Patrick Emond était pourtant optimiste en arrivant dans la capitale vaudoise.

"Quand ton vestiaire ne va pas, tu le sens, dit le Québécois. Mais là on a des discussions franches pendant la semaine et les gars en voulaient. J'étais très optimiste en venant au match aujourd'hui. Je suis d'ailleurs un éternel optimiste, mais là mon optimisme en a pris un coup."

Le tableau d'affichage est sévère. Battu 6-0 à Lausanne, Fribourg n'a pas su utiliser la victoire 9-3 en Coupe d'Europe mardi. "Il faut croire que non", soupire Patrick Emond lorsqu'on lui demande s'il pensait que ce succès allait débloquer quelque chose. "Au niveau offensif, il y a des occasions mais ce n'est pas ce qui te fait gagner des matches. Quand tu prends le même chemin, tu vas obtenir le même résultat. Dans notre situation, on ouvre le jeu en essayant de marquer et on triche en défense. Ca se passe dans le deuxième et dans le troisième tiers. On sort de notre système de jeu, mais je ne cherche pas d'excuses."

Quand il dit ne pas chercher d'excuses, le Québécois sait bien que sa position est de plus en plus difficile à tenir. "Je vais contrôler ce que je peux contrôler, plaide-t-il. Ca ne se passe pas à mon niveau. On a eu des très bons meetings cette semaine avec les joueurs. Tout le monde est sur la même longueur d'onde. Peut-être que le problème est plus profond que l'entraîneur. Là, je ne suis pas dans une position facile. Mais on essaie de trouver des solutions."

Incapable de marquer, Fribourg ne peut pas espérer faire beaucoup mieux avec une attaque aussi anémique. En face, Lausanne a marqué six buts grâce à six buteurs suisses. Là aussi, le problème à Fribourg est récurrent. Les joueurs au passeport à croix blanche traversent une période de disette impressionnante. "Quand tu restes dans cette spirale négative, c'est très difficile d'en sortir", avance le coach.

Pour ne pas peindre le tableau d'un noir profond, Pat Emond a cherché un peu de couleur: "Si on regarde l'intensité de nos quatre matches à l'extérieur, je pense que ce devait être le meilleur. On ne s'était pas présenté à Langnau ni à Kloten. Et à Berne, tout le monde se souvient du résultat. Là c'est 6-0, mais le score est peut-être sévère par rapport aux intentions de l'équipe."

Membre des leaders de Gottéron, Christoph Bertschy n'a pas cherché d'excuses. "J'ai l'impression que ces temps, on joue comme si c'était un loisir, on ne réalise pas que c'est un job difficile et que chaque jour, on doit amener tout ce qu'on peut", conclut le numéro 28 des Dragons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

EPFL: les prédictions les plus alarmantes sont à prendre au sérieux

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Quel sera le climat de demain? Les prédictions les plus alarmantes sont à prendre au sérieux, répond l'EPFL (photo symbolique). (© Keystone/EPA/AHMED JALIL)

Les prédictions les plus alarmantes sur le dérèglement climatique sont à prendre au sérieux, affirme vendredi l'EPFL en se basant sur une étude de ses scientifiques. Ils ont développé un système de notation des simulations climatiques dans le dernier rapport du GIEC.

Et ses résultats sont sans équivoque: ils montrent que les modèles les plus pessimistes sont plus plausibles qu'on ne l'imaginait. Dans la masse des modèles du système terrestre et de larges ensembles de données, issues d'observations, les climatologues de l'EPFL pointent plus spécifiquement du doigt les modèles qui sont les plus sensibles au carbone, soit un tiers de l'ensemble des modèles.

"Les modèles sensibles au carbone prédisent un réchauffement bien plus important que les estimations que le GIEC considère comme les plus probables. Nous montrons qu'ils sont plausibles et devraient être pris au sérieux", explique Athanasios Nenes, professeur au Laboratoire des processus atmosphériques et de leur impact de l'EPFL et coauteur de l'étude, présentée vendredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le Groupe d'intervention de la police de Lausanne fête ses 40 ans

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Un policier d'élite du Groupe d'intervention de la police de Lausanne (GIPL), avec une arme factice, intervient lors d'un entraînement en commun et grandeur nature dans une discothèque lausannoise. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Groupe d'intervention de la police de Lausanne (GIPL) fête cette année ses 40 ans. Avec 180 à 200 interventions en moyenne par année, ce groupe d'une vingtaine de policiers surentraînés est spécialisé dans les missions dangereuses, comme les arrestations de forcenés, les braquages, les prises d'otages ou les menaces terroristes.

Pour marquer cet anniversaire, le GIPL organisait cette semaine un entraînement en commun grandeur nature avec des membres des groupes d'intervention romands (GIRO), de la Confédération (Tigris), du Tessin (RIS) mais aussi de France (GIGN et RAID) et du Luxembourg (USP). Une cinquantaine de policiers d'élite ont pris part à une simulation de tuerie de masse dans une discothèque à Lausanne et de traque d'un forcené dans la forêt du Chalet-à-Gobet.

L'occasion de revenir sur une unité très spéciale de la police municipale lausannoise, qui préfère de loin l'ombre à la lumière. Le chef du GIPL et son adjoint, qui doivent garder l'anonymat, ont néanmoins accepté de recevoir Keystone-ATS dans le cadre de ce jubilé, dans les locaux de la police lausannoise.

Créé en 1984, le groupe d'intervention est aujourd'hui constitué d'une vingtaine de membres. Cette force spéciale bénéficie d'un arsenal particulier: drones, véhicules, chien d'assaut, matériel spécifique (explosifs, outils hydrauliques, casques, gilets, boucliers et autres protections spéciales). Lorsque la situation l'exige, elle peut également avoir recours à des hélicoptères grâce à un concordat avec l'armée suisse.

Le groupe assure une permanence 24h/24 et 7 jours/7. Il ne donne pas de détails sur son budget.

Interventions en hausse

Le GIPL intervient lors d'arrestations et de missions dangereuses qui peuvent se produire sur le territoire communal. Mais aussi dans toute la Suisse, soit dans la continuité d'un événement, soit dans le cadre d'un appui planifié à un autre groupe d'intervention.

Son champ d'activité se concentre sur les interpellations de personnes suicidaires, armées ou susceptibles de l'être, les transferts de détenus dangereux, des opérations ciblées dans le milieu du trafic de stupéfiants, la traque et maîtrise de forcenés, les braquages, les séquestrations, les prises d'otages et les menaces terroristes.

Les interventions du GIPL sont clairement en augmentation ces dernières décennies. "On est passé de 90 à 100 à une époque à 180 à 200 interventions en moyenne par année aujourd'hui, soit trois à quatre en moyenne par semaine", explique le chef du GPIL.

Les interventions les plus fréquentes concernent le trafic de stupéfiants, notamment lors d'interpellations que ce soit dans un appartement, dans un véhicule ou en pleine rue, ainsi que les individus perturbés ou les forcenés. Les plus rares sont les grosses prises d'otages.

Sélection hyper exigeante

Devenir membre de cette unité spéciale est un véritable parcours du combattant. Le processus s'étale sur près de 20 mois. Les collaborateurs sont d'abord sélectionnés à l'interne de la police municipale, en fonction de leur expérience professionnelle.

"Le travail de policier de base doit être acquis avant de pouvoir postuler", précise le chef. "Le recrutement, la sélection et la formation sont très pointus et exigeants. C'est donc à la fois un choix de vie, une vocation et une passion", souligne-t-il.

L'exigence se situe tant au niveau psychologique que physique. "L'objectif est de choisir des policiers aptes à garder leur sang-froid lors de situations difficiles. Faire partie du GIPL est avant tout un état d'esprit, sachant que la condition physique est une évidence. Il faut une grande lucidité dans la gestion du stress, beaucoup de détermination, une grande capacité de résilience et un immense esprit d'équipe", détaille son chef.

Enfin "badgé" GI confirmé

Après une demi-journée de tests physiques et de tirs, un entretien avec un psychologue et un RH, un jour de tests prérequis GIRO, 48h d'épreuves physiques et mentales sur effets de surprise et, enfin, un stage d'un mois au GIPL, le postulant participe ensuite au cours romand des groupes d'intervention (GIRO) qui dure deux semaines.

S'il est déclaré "apte", il effectue alors 18 mois de stage au sein de l'unité lausannoise pour valider complètement sa formation. Un ultime test symbolique, sous forme d'épreuve individuelle, permet au NGI (nouveau GI) d'être officiellement "badgé" GI confirmé.

Au-delà de la formation de base, il existe ensuite six spécialités au sein du GIPL: cordes (rappel, etc), effractions (portes, fenêtres, etc), médical (premiers secours tactiques), tireurs de longue distance (TS), conducteur de chiens et pilote de drones.

Si les blessures ne sont pas rares, surtout à l'entraînement, il n'y a, en revanche, jamais eu de morts au sein du GIPL en 40 ans d'existence, relèvent encore ses responsables.

A noter aussi que le GIPL et le Détachement d'action rapide et de dissuasion, le DARD cantonal, collaborent depuis 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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