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Suisse Romande

Drame de Bex: le Tribunal cantonal confirme l'acquittement du policier

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Dans le drame de Bex (VD), la Cour d'appel pénal du Tribunal cantonal a donné raison aux juges de première instance. Le policier est à nouveau acquitté (archives). (© Keystone/CHRISTIAN MERZ)

Le Tribunal cantonal a confirmé jeudi l'acquittement du policier qui avait abattu Hervé, un jeune Congolais armé d'un couteau, lors d'une intervention à Bex (VD) en 2016. La Cour d'appel pénale a aussi estimé que l'agent avait agi en état de légitime défense.

Le président du tribunal Marc Pellet a rejeté l'appel, arguant que la réaction du policier avait "respecté le principe de proportionnalité" au vu de la "menace grave et très concrète" ainsi que de la "proximité immédiate" entre Hervé et le policier. Les juges de première instance ont correctement appliqué la loi, a-t-il affirmé jeudi après-midi lors de la lecture du jugement.

Le policier, alors caporal, a subi "une attaque illicite et actuelle susceptible d'attenter à son intégrité physique ou à sa vie", a-t-il poursuivi. Rien ne permet de relativiser la dangerosité de l'attaque, selon lui. Le meurtre ne peut donc pas être retenu.

A la sortie du tribunal, l'avocat de la partie plaignante, Ludovic Tirelli, a aussitôt annoncé qu'il recourra auprès du Tribunal fédéral (TF). L'enquête doit aller jusqu'au bout avec un tribunal qui se déplace sur les lieux du drame pour procéder à une inspection locale et une reconstitution des faits sur place, a-t-il dit en substance. Du côté de la défense, l'avocate Odile Pelet s'est dite "contente et soulagée" de la confirmation en appel pour son client.

Reconstitution des faits refusée

En première instance le 31 mars dernier, la Cour criminelle du Tribunal d'arrondissement de l'Est vaudois avait suivi le réquisitoire du Ministère public, qui avait demandé lors du procès l'abandon des charges et donc l'acquittement. En Suisse, le meurtre est un chef d'accusation passible de cinq ans de prison au moins.

Jeudi matin, l'avocat de la famille d'Hervé s'était vu refuser une reconstitution des faits sur place, dans la cage d'escalier de l'immeuble où a eu lieu le drame, des auditions de témoins supplémentaires et des compléments d'expertises.

"J'ai le sentiment que la justice n'a pas fait son travail jusqu'au bout pour établir la vérité des faits", a-t-il affirmé. "Le procès a été balayé en un jour et demi, or il fallait au moins se rendre sur place pour établir les faits".

Dans un état second

Pour rappel, les faits remontent au dimanche soir 6 novembre 2016. Une patrouille de police avait été alertée en raison d'un grabuge dans un immeuble de Bex. Sur place, Hervé, père de famille de 27 ans, avait défoncé une porte et réveillé un voisin, faisant mine de l'égorger avec un couteau à pain avant de le laisser tranquille.

Arrivés sur place, cinq policiers avaient essayé de calmer Hervé, drogué et dans un état second, avant que celui-ci s'en prenne à un des agents en lui courant après avec le couteau à la main. Puis il s'était dirigé vers le caporal, aujourd'hui âgé de 52 ans, le menaçant avec le couteau. Le policier avait dégaîné et tiré trois coups de feu, atteignant la victime à la cuisse et au thorax.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Un plan d'action cantonal pour accélérer la protection des sols

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Les conseillers d'Etat Vassilis Venizelos (à gauche) et Valérie Dittli (à droite) ont assuré que leurs départements - respectivement de l'environnement et de l'agriculture - travailleront main dans la main pour le premier plan d'action cantonal pour les sols vaudois. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Vaud se dote d'un plan d'action pour protéger et valoriser ses sols afin de garantir à long terme leurs fonctions essentielles. Il a fixé huit grands objectifs stratégiques à l'horizon 2050, avec une première phase entre 2025 et 2030 reposant sur 80 actions concrètes.

"L'utilisation actuelle des sols, leur imperméabilisation par la construction, les pollutions et leur compaction par des engins contribuent à leur dégradation, ce qui compromet les services essentiels qu'ils rendent à la société", constate le gouvernement.

"En inscrivant la question de la préservation des sols au centre des politiques publiques, le Conseil d’Etat concrétise ainsi une mesure emblématique du Plan climat vaudois afin d'accroître les capacités d'adaptation et de résilience du territoire", indique-t-il jeudi.

La mise en oeuvre de ce plan s'accompagne d'une demande de crédit d'investissement total de six millions de francs au Grand Conseil, réparti en deux objets, l'un de 4,7 millions pour les mesures environnementales et l'autre de 1,3 million pour les mesures agricoles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Humour: un théâtre éphémère à Lausanne-Bellerive

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Thomas Wiesel sera l'un des humoristes romands à fouler les planches du nouveau Pavillon Naftule à Lausanne (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Un nouveau théâtre éphémère, dédié à l'humour et à l'improvisation, s'installera de novembre à février sur la place Bellerive à Lausanne. Le Pavillon Naftule - du nom de Pierre Naftule, ancienne figure de l'humour romand -, accueillera plus de 130 représentations.

Ce pavillon disposera d'une grande salle (450 sièges) et d'un foyer (200 places en disposition "café-théâtre"). Il a été imaginé à la suite des travaux de rénovation du Centre culturel des Terreaux, qui a forcé la Revue de Lausanne à se trouver un nouveau site.

"Après examen des salles existantes, la production du spectacle a dû se rendre à l'évidence: ce lieu n'existait pas. Alors pourquoi ne pas le créer ?", relève dans son communiqué le Jokers Comedy, à l'origine de ce nouveau théâtre.

Affiche alléchante

Dès le 13 novembre, les organisateurs promettent une "programmation dantesque" avec plus de 130 représentations, dont des spectacles et projets inédits. Parmi eux figure "Bonne année?", un spectacle de Thomas Wiesel qui sera joué seulement au Pavillon.

La Revue de Lausanne, dont le thème cette année sera la presse romande, y prendra aussi ses quartiers. Blaise Bersinger, Benjamin Décosterd, Nathalie Devantay, Nathanaël Rochet, Julie Conti ou encore Marie-Thérèse Porchet seront aussi à l'affiche.

A noter aussi que des représentations pour le jeune public (magie et improvisation) seront programmées chaque mercredi après-midi.

Le Jokers Comedy ajoute que son Pavillon emprunte le nom de Pierre Naftule, décédé en 2022, "mais aussi ses grands principes: la qualité comme seul critère de programmation, l'accueil du public et le confort des artistes comme priorités." La structure de 1200 m2 sera ainsi insonorisée et chauffée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Le Vendée? "Un aboutissement" pour Justine Mettraux

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Justine Mettraux se prépare depuis 2 ans pour le Vendée Globe (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Trois marins suisses prendont part au prochain Vendée Globe, dont le départ est prévu le 10 novembre aux Sables-d'Olonne. Parmi eux une femme, l'ambitieuse Justine Mettraux.

La Genevoise se prépare depuis deux ans à une course qui fait rêver tout en inspirant le respect. C'est dans son fief de Lorient qu'elle accueille Keystone-ATS, à deux mois de vivre son premier Vendée Globe, course autour du monde en solitaire, sans escale ni assistance. "Je me sens plutôt bien, glisse-t-elle d'emblée. On sort du chantier estival, on recommence tout juste à naviguer."

"On se rend compte que cela prend du temps de maintenir le niveau de fiabilité du bateau", l'Imoca TeamWork (ex-Charal), racheté à Jémémie Bayou en 2022. "On doit notamment valider les voiles du Vendée. C'est bien de solutionner les petits problèmes maintenant, avant de se concentrer sur la performance", souligne-t-elle.

"Il n'y a pas encore de gros stress. L'été sert à mettre le bateau au point, on fait des ateliers qui prennent du temps", explique Justine Mettraux, qui a repris l'entraînement fin août en compagnie d'une quinzaine de skippers préparant le Vendée Globe. Elle devra être installée aux Sables-d'Olonne au plus tard le 18 octobre.

"Un aboutissement"

Que représente le Vendée Globe à ses yeux? "C'est un aboutissement. C'est une des plus grandes compétitions dans la course au large en solitaire", répond la Genevoise de 38 ans. "J'ai la chance de me préparer dans de bonnes conditions, avec un bon bateau, de bons partenaires et une super équipe", se réjouit-elle.

"C'est super de pouvoir aborder un premier Vendée en espérant être compétitive", ajoute celle qui avait notamment terminé 4e de la Transat Jacques Vabre, transatlantique en double, au côté de Bertrand Delesne en 2017.

Cette compétitivité a évidemment un prix. "Pour toute la campagne, de 2022 à 2025, il faut compter environ 6 millions d'euros soit 2 millions par an. Les salaires constituent une grande partie: on est une dizaine à travailler sur le bateau. Il y a l'amortissement du bateau, les assurances, le matériel", précise-t-elle.

Quel résultat la satisferait? "Un top 10 serait satisfaisant. Mais c'est dur de tout anticiper, même si on a bien pu se préparer", souffle-t-elle. "Il y a des nouveaux bateaux qu'on ne connaît pas, il y a forcément une grosse concurrence, et il y a évidemment les impondérables", rappelle-t-elle.

"C'est difficile de se projeter pour un Vendée, il y a tellement d'aléas. On sait que tous les marins ne vont pas terminer la course, peut-être que ce sera mon cas. Il faut admettre qu'un abandon peut toujours se produire. On part pour deux mois et demi, pas pour deux semaines comme on en a l'habitude", lâche-t-elle.

Si elle vise le top 10, Justine Mettraux espère aussi remporter le classement helvétique. Oliver Heer étant peu ambitieux, c'est entre elle et Alan Roura (31 ans), 17e du dernier Vendée Globe, que cela se jouera. "La plupart du temps j'ai fini devant lui lorsque nous avons été opposés", rigole-t-elle.

Un travail minutieux

Une épreuve de deux mois et demi nécessite forcément une préparation minutieuse à tous les niveaux. Justine Mettraux travaille beaucoup sur le plan physique, aussi en dehors du bateau. La gestion du sommeil est également importante, même si "je n'a pas fait récemment de travail spécifique sur le sommeil. Mais j'ai amélioré l'ergonomie du bateau pour mieux pouvoir m'y reposer", précise-t-elle.

La Genevoise travaille aussi avec une nutritionniste. "Elle m'aide à mieux me nourrir à terre et aussi à préparer mon ravitaillement afin que j'aie tous les apports nécessaires, qu'il fasse chaud ou froid. Elle m'aide aussi à varier, c'est mieux lorsqu'on passe plus de 80 jours en mer", s'amuse-t-elle.

La préparation mentale est également primordiale pour une épreuve aussi longue dans la durée. "Je travaille avec le même psychologue du sport depuis une douzaine d'années. On a fait récemment un travail plus spécifique: il est venu à Lorient avec l'équipe, pour mieux voir ce dont j'aurais besoin pendant la course."

La navigatrice, qui emporte toujours avec elle un petit oeuf porte-bonheur, est en tout cas extrêmement détendue: "J'essaie de rester relax, j'apprécie que mon équipe le soit. Il y a beaucoup d'engagement physique, il faut être concentré, mais il faut agir dans le calme." Le calme avant la tempête...? Réponse dès le 10 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'art du survivalisme se prépare à la fin du monde au mudac

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Le nouvelle exposition du mudac "We will survive. Le mouvement Prepper" est à voir jusqu'au 9 février 2025 à Lausanne. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le mudac à Lausanne s'interroge sur la fin du monde. Sa nouvelle exposition "We Will Survive" plonge dans le monde des "preppers" en explorant comment ces néo-survivalistes se tournent vers le design pour se préparer à un avenir incertain et assurer leur survie.

"Il s'agit d'une réflexion collective sur la capacité des objets et du design à contribuer à la survie et à la protection contre les désastres, à partir de l'examen du phénomène du mouvement des preppers", expliquent les responsables du Musée cantonal de design et d'arts appliqués contemporains (mudac) à Plateforme 10. "Elle nous incite aussi à nous demander dans quelle mesure nous sommes - ou devrions toutes et tous devenir - des preppers", ajoutent-ils.

Comment survivre à une catastrophe naturelle ou à une situation d'urgence? Comment se préparer à la vie après l'apocalypse? Que faire si tous nos systèmes s'effondrent? Telles sont quelques-unes des questions que se posent les preppers (terme anglais dérivé de "to be prepared", soit "être préparé"), ces individus survivalistes qui pensent que la fin du monde est inévitable et imminente.

"On est parti de la fascination pour les objets de design des preppers, des objets souvent très bien dessinés, très fonctionnels et étonnamment beau. Avec cette question aussi: pourquoi achètent-ils tels ou tels objets en particulier", raconte à Keystone-ATS Jolanthe Kugler, conservatrice en chef du musée.

Plus de 400 oeuvres

"Alors que la plupart d'entre nous se contentent d'espérer que rien de trop catastrophique ne se produise, les preppers, eux, passent à l'action. Leur stratégie de survie leur donne le sentiment de contrôler l'incontrôlable: ils se préparent activement à la fin du monde tel que nous le connaissons. Mais ce n'est pas tout: ils se préparent également à établir un nouvel ordre mondial par la suite", résument les commissaires de l'exposition.

Articulée en trois sections - Menaces existentielles et évaluation des risques, Préparation gouvernementale, Préparation individuelle -, elle examine les fondements des croyances des preppers et leur façon de se préparer à cette apocalypse supposée.

L'exposition comprend plus de 400 ½uvres, dont des maquettes d'architecture, des photos, des dessins et des magazines ainsi que des archives vidéo et des extraits de films sur des mondes apocalyptiques ou postapocalyptiques fantasmés. Des objets de design spéculatif et plus de 300 types de produits populaires conçus par la communauté des preppers sont également à découvrir.

Certaines nouvelles ½uvres ont été conçues spécifiquement pour l'exposition, par des designers, cinéastes, photographes et artistes, tels que AATB, Reed Kram, Tapio Snellman, Studio Folder et Charles Negre. Elle comprend des ½uvres de l'atelier Van Lieshout, Erwan & Ronan Bouroullec, Julian Charrière, Dunne & Raby, Martí Guixé, Simo Heikkilä, Fabien Roy, Tapio Wirkkala et Martin Szekely, ainsi que des installations créées spécialement pour l'occasion.

Archives du design romand

"We Will Survive. Le mouvement prepper" est à voir dès vendredi et jusqu'au 9 février 2025. Aux mêmes dates, le mudac propose une deuxième exposition, consacrée au design romand. Conçu comme un projet de réflexion sur le long terme, les "Archives du Design Romand" visent à produire, si possible d'ici cinq ans, le premier ouvrage d'une série dédiée aux formes du design en Suisse romande.

"Pour saisir l'émergence et l'évolution du design, pour développer les méthodologies nécessaires", le mudac donne la parole aux acteurs concernés: designers, historiens et journalistes participeront à des conférences, interviews et tables rondes, échelonnées au fil des mois de l'exposition qui retrace l'histoire du design romand.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Intrigues au TPF: la récusation de la Cour d'appel est confirmée

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La décision du Tribunal fédéral s'inscrit dans le cadre des intrigues qui ont secoué le Tribunal pénal fédéral il y a quelques années (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI)

Le Tribunal fédéral confirme la récusation de la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral réclamée par la juge Andrea Blum. En revanche, il rejette la demande de cette dernière tendant à étendre cette mesure à la Cour des plaintes.

Dans un arrêt publié mercredi, le Tribunal fédéral rejette le recours d'Andrea Blum contre la décision de la Cour d'appel extraordinaire composée de trois juges cantonaux. A fin novembre 2023, cette instance ad hoc a ordonné aux 14 juges ordinaires et suppléants de la Cour d'appel de se récuser. Elle a refusé en revanche d'étendre la mesure à 7 magistrats de la Cour des plaintes et aux greffiers des deux chambres.

Pour le Tribunal fédéral, il ne se justifie pas d'aller plus loin. Andrea Blum n'est pas parvenue à établir une perméabilité suffisante entre les deux cours pour motiver une extension de la récusation.

Cette décision s'inscrit dans le cadre du conflit opposant la juge Blum, aujourd'hui vice-présidente de la Cour d'appel, à la Commission administrative du Tribunal fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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