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St-Gall interdit à son tour la burqa

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Pour les partisans de l'interdiction à St-Gall, "il appartient à notre culture et nos valeurs de pouvoir se regarder mutuellement et non dissimulé dans les yeux" (archives). (©KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

St-Gall devient le deuxième canton, après le Tessin, à interdire la burqa. Les votants ont clairement approuvé dimanche par 66,65% une loi rendant punissable toute personne se dissimulant le visage dans l'espace public, pour autant que cela menace la sécurité.

Les citoyens ont confirmé la modification de la loi sur les contraventions que le parlement a approuvé de justesse en novembre dernier par 57 voix contre 55. La participation s'est élevée à 35,82%.

L'UDC et le PDC soutenaient la loi. Le PLR et la gauche la combattaient. Les sections jeunes des socialistes, des Verts et des Vert'libéraux avaient saisi le référendum.

Pour les partisans de l'interdiction,"il appartient à notre culture et nos valeurs de pouvoir se regarder mutuellement et non dissimulé dans les yeux", pouvait-on lire dans la brochure de votation. Un argument qui vise directement les femmes portant la burqa ou le niqab.

Le Conseil d'Etat s'est opposé au texte, faisant valoir en vain qu'une telle interdiction touchait à des droits fondamentaux sans qu'il n'y ait pour autant un intérêt public. Mandaté via une motion d'élaborer une base légale sur la dissimulation du visage dans l'espace public, il avait proposé une interdiction lors de contacts avec les autorités. Une idée rejetée par les députés pour qui elle n'allait pas assez loin.

Les opposants dénonçaient par ailleurs une loi inutile, puisqu'il n'y a pratiquement pas de femmes portant la burqa à St-Gall. Le canton disposait en outre déjà d'une interdiction de se dissimuler le visage pour les rassemblements soumis à autorisation et autres manifestations sportives.

Fans de foot touchés

St-Gall devient ainsi le deuxième canton à interdire la burqa. Au Tessin, une telle interdiction est en vigueur depuis deux ans.

Le texte tessinois interdit toute dissimulation du visage dans l'espace public à quelques exceptions près, comme des raisons de sécurité ou encore des manifestations religieuses ou traditionnelles. Selon un bilan paru cet été, les premiers touchés par cette loi sont les fans de football. Les cas de femmes en burqa amendées se comptent sur les doigts de la main.

Initiative fédérale

Le thème est aussi d'actualité à l'échelle nationale. L'initiative "Oui à l'interdiction de se dissimuler le visage", lancée par le Comité d'Egerkingen, a formellement abouti en octobre dernier. Le texte anti-burqa prévoit que personne ne devrait avoir le droit de dissimuler son visage dans l'espace public en Suisse.

Le Conseil fédéral s'oppose à une interdiction de la burqa au niveau fédéral et rejette cette initiative. Celle-ci s'attaque à une pratique qui reste marginale et empiète sur l'autonomie des cantons.

En juin, le gouvernement a mis en consultation un projet plus souple. Il entend punir celui qui contraint une femme à se dissimuler le visage, tout en renforçant l'obligation d'enlever son voile dans certaines situations comme lorsqu'une identification visuelle est nécessaire.

Les cantons désireux d'aller plus loin seraient autorisés à le faire. L'initiative et le contre-projet pourraient passer en votation en 2019. Au niveau cantonal, Zurich, Soleure ou Glaris ont refusé une telle interdiction.

Source ATS

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Economie

Reprise du Credit Suisse par UBS: majorité de Suisses sceptiques

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La part des personnes interrogées qui se sont dites très d'accord avec la reprise de Credit Suisse par UBS est faible, à 5%. Pour 11% des sondés, l'accord n'est pas ou pas encore évaluable. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Une majorité de la population suisse est sceptique concernant la reprise du Credit Suisse (CS) par UBS, montre un sondage commandé par la SSR. 54% des personnes interrogées sont plutôt pas ou pas du tout d'accord avec la solution choisie.

Dans ce sondage publié vendredi par l'institut de recherche gfs.berne, 30% des personnes interrogées déclarent être plutôt d'accord avec cette solution. La part de celles qui se sont dites très d'accord est faible, à 5%. Pour 11% des sondés, l'accord n'est pas ou pas encore évaluable.

La part des insatisfaits est la plus élevée parmi les électeurs des Verts et de l'UDC, avec respectivement 62 et 61%. Parmi les partisans du PS, 53% ont déclaré n'être certainement pas ou plutôt pas d'accord avec la reprise.

Majorité de satisfaits seulement au PLR

Le soutien est plus important parmi la base des Vert'libéraux, du Centre et du PLR. 48% de l'électorat des Vert'libéraux s'est toutefois déclaré certainement ou plutôt contre la reprise, alors que 44% sont très ou plutôt d'accord. Les sympathisants du Centre sont eux 50% à la considérer positivement. Il n'y a que chez les électeurs du PLR que la solution choisie trouve une majorité, à 55%.

Chez les personnes non affiliées à un parti, le scepticisme l'emporte à 53%, contre 22% de satisfaits. C'est aussi dans ce groupe que la proportion d'indécis est la plus élevée (25%).

Nationalisation pas un tabou

S'agissant des alternatives possibles, 40% des sondés considèrent une nationalisation temporaire du CS comme une meilleure solution. 32% préfèrent une reprise par UBS, 16% considèrent les deux solutions comme équivalentes. 12% ne se prononcent pas.

Le soutien à une reprise de Credit Suisse par l'Etat est comparativement élevé, non seulement à gauche mais aussi au sein de la base de l'UDC, constatent les auteurs de l'étude. 46% des sondés du PS auraient préféré cette solution, contre 44% à l'UDC et 42% chez les Verts.

Interrogées sur leurs émotions face à la chute de CS, 66% des personnes interrogées se disent en colère. Si ce sentiment est le plus fort à gauche, il est majoritairement partagé dans tous les camps politiques, tout comme le sentiment d'insécurité.

Ce ressenti se reflète également dans les revendications politiques des participants à l'enquête: 96% estiment que les responsables de la stratégie de Credit Suisse devraient être tenus pour responsables.

La "nouvelle" UBS doit être divisée

Les interventions dans la structure de la grande banque fusionnée recueillent également une nette majorité. 79% des personnes interrogées sont d'avis que l'UBS est trop grande après la reprise, et qu'elle doit être divisée.

Le Parlement avait rejeté une séparation légale des activités classiques de la banque d'investissement suite à la crise financière de 2008. La gauche et l'UDC s'étaient alors engagées en faveur de ce projet.

Une majorité de 58% des personnes interrogées demandent que les activités suisses de Credit Suisse soient maintenues sous l'ancien nom.

Perte d'emploi

La perte d'emplois est le point qui inquiète le plus les sondés. 83% s'attendent à d'importantes suppressions de postes en Suisse. 73% estiment que la réputation de l'économie suisse dans son ensemble en souffrira.

D'un autre côté, exactement la moitié des personnes interrogées s'attendent à ce que la place économique se remette rapidement des turbulences. 38% seulement s'attendent à ce qu'UBS soit affaiblie par la reprise.

Pour ce sondage en ligne, gfs.berne a interrogé 14'191 personnes entre mardi et jeudi. Les réponses ont été pondérées en fonction de variables sociodémographiques, de l'affiliation à un parti et du niveau de formation des personnes interrogées de manière à être représentatives de l'ensemble de la population. La marge d'erreur est de +/- 4,4 points de pourcentage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Reprise du Credit Suisse par UBS: majorité de Suisses sceptiques

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La part des personnes interrogées qui se sont dites très d'accord avec la reprise de Credit Suisse par UBS est faible, à 5%. Pour 11% des sondés, l'accord n'est pas ou pas encore évaluable. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Une majorité de la population suisse est sceptique concernant la reprise du Credit Suisse (CS) par UBS, montre un sondage commandé par la SSR. 54% des personnes interrogées sont plutôt pas ou pas du tout d'accord avec la solution choisie.

Dans ce sondage publié vendredi par l'institut de recherche gfs.berne, 30% des personnes interrogées déclarent être plutôt d'accord avec cette solution. La part de celles qui se sont dites très d'accord est faible, à 5%. Pour 11% des sondés, l'accord n'est pas ou pas encore évaluable.

La part des insatisfaits est la plus élevée parmi les électeurs des Verts et de l'UDC, avec respectivement 62 et 61%. Parmi les partisans du PS, 53% ont déclaré n'être certainement pas ou plutôt pas d'accord avec la reprise. Le soutien est plus important parmi la base des Vert'libéraux, du Centre et du PLR.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les bases sont posées pour la construction d'une nouvelle prison

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Vétuste et chroniquement surpeuplée, la prison de Champ-Dollon ne répond plus aux normes de détention (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil genevois a voté vendredi le projet de loi qui définit la planification pénitentiaire du canton. Ce texte pose les jalons pour la construction d'une nouvelle prison afin de remplacer le vétuste établissement de Champ-Dollon qui ne répond plus aux normes.

Le projet de loi du Conseil d'Etat a été accepté par 57 voix contre 39. Il s'agit d'une loi cadre qui fixe les orientations en matière de détention. Le canton devra disposer "d’espaces de privation de liberté en qualité et quantité suffisantes, conformes aux standards nationaux et internationaux".

La loi qui a été adoptée devra être complétée par d'autres projets de loi pour débloquer des crédits d'études et de construction. Selon les chiffres présentés dans le rapport accompagnant le projet de loi, la planification dote le canton de plus de 1120 places, soit 300 de plus par rapport à la situation actuelle.

Mauro Poggia, conseiller d'Etat en charge de la sécurité, avait annoncé l'été dernier sa volonté de détruire Champ-Dollon pour reconstruire dans le même périmètre un nouveau site pénitentiaire de plusieurs bâtiments d’ici à 2030. Le dernier mot reviendra donc au Grand Conseil.

Ce projet de loi cadre avait été concocté suite à l'échec du projet de prison des Dardelles devant le Grand Conseil en automne 2020. Vendredi, tous les partis se sont accordés sur le fait que les conditions de détention à Champ-Dollon étaient indignes. Mais la gauche aurait voulu que des alternatives soient étudiées plutôt que de se lancer dans la construction de nouveaux établissements.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Credit Suisse: pétition pour interrompre les licenciements

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L'Association suisse des employés de banques (Aseb) a lancé une pétition pour demander une interruption des licenciements au Credit Suisse jusqu'à fin 2023. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'Association suisse des employés de banques (Aseb) lance une pétition pour une interruption des licenciements au Credit Suisse jusqu'à fin 2023, après l'annonce du rachat par UBS.

Les directions des deux grandes banques ne peuvent pas licencier des collaborateurs de manière précipitée et sans considération, a exigé l'Aseb dans un communiqué publié vendredi.

L'incertitude est grande, en particulier pour les quelque 17'000 collaborateurs de Credit Suisse dans la Confédération, mais aussi parmi les employés d'UBS. Les deux banques et le Conseil fédéral ont le devoir d'éviter des coupes claires et de sauver le plus possible d'emplois.

Il convient de cesser les licenciements chez Credit Suisse et UBS jusqu'à la fin de cette année, jusqu'à ce que tous les plans d'UBS pour l'avenir soient sur la table et qu'il soit clair de quelle façon ils seront mis en oeuvre, a exigé l'association.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

La police cantonale met en garde contre de "faux banquiers"

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La police vaudoise appelle à la plus grande prudence face à l'arnaque dite du "faux banquier" (archives). (© Keystone/CHRISTIAN BEUTLER)

La police vaudoise constate une recrudescence des vols à l'astuce de type "faux banquiers". Les escrocs n'hésitent pas à commettre leurs méfaits à l'encontre de personnes âgées, avertit-elle vendredi dans un communiqué. Depuis octobre 2022, le préjudice se monte à environ 70'000 francs.

"Si ce phénomène est bien connu des services de police, le modus operandi des auteurs peut varier et devient toujours plus inventif", note la police cantonale. Elle appelle à la plus grande prudence.

Les aînés sont la principale cible de ces personnes malintentionnées, qui n'hésitent pas à se faire passer pour un conseiller bancaire auprès de leur victime par téléphone, insiste la police. Il leur explique ensuite qu'il y a une anomalie avec leur compte et que des retraits frauduleux ont été effectués, et qu'il faut donc procéder au changement de la carte bancaire.

Durant l'appel, le code de la carte est demandé. Le soi-disant "conseiller" explique également à la victime que la banque va envoyer un employé pour récupérer la carte à son domicile. Une fois en possession de cette dernière ainsi que du code NIP, les malfrats procèdent à des retraits frauduleux auprès de bancomats.

La police recommande de ne jamais remettre des informations bancaires par téléphone ou physiquement à un inconnu ni code NIP de sa carte bancaire et encore moins sa carte bancaire.

Faux neveu / faux policier

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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