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Revue de presse du dimanche 23 septembre

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Pierre Maudet fait l'objet de nouvelles accusations ce dimanche.

Le voyage controversé de Pierre Maudet à Abou Dhabi, la restructuration de la SSR et l'espionnage russe en Suisse figurent en bonne place dans la presse dominicale. Voici les principales informations de la matinée:

Le Matin Dimanche/NZZ am Sonntag: Le voyage controversé du conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet à Abou Dhabi soulève aussi des questions au Moyen-Orient, affirme Le Matin Dimanche. Les billets d'avion et de nuits d'hôtel offerts ne seraient pas en cause, mais plutôt "des personnes qu'il y a rencontrées", déclare au journal un diplomate sous couvert d'anonymat. L'une d'elles est le cheikh Hazza bin Zayed Al Nahyan, chef de la sécurité nationale des Emirats arabes unis. Sa priorité n'aurait pas été la sécurité du Grand Prix de formule 1, mais le Yémen, où les Emirats arabes unis combattent les rebelles houthis. L'Etat a développé un système de surveillance sophistiqué avec l'aide d'une entreprise installée en Suisse notamment. Interrogé par Le Matin Dimanche, M. Maudet assure qu'il n'a pas fait de diplomatie parallèle. "J'y allais pour faire de la promotion économique", déclare-t-il.

Mais pour la NZZ am Sonntag, le récit de M. Maudet présente des incohérences. L'élu PLR aurait joué un rôle actif dans l'attribution d'une concession pour la manutention au sol à l'aéroport de Genève. Des documents examinés par le journal indiqueraient que M. Maudet a demandé à un membre du conseil d'administration de s'abstenir lors du vote sur l'attribution. Le conseiller d'Etat explique sa démarche par le fait que cette personne possédait une société qui avait également fait la même demande de concession. Quatre mois après le voyage de M. Maudet à Abou Dhabi, Dnata a obtenu le contrat pour l'assistance au sol à Genève. Dnata fait partie du groupe Emirates, qui appartient à l'Etat emirati.

SSR: vingt millions pour une plate-forme numérique

SonntagsBlick: Une demande d'information sur quatre concernant l'armée suisse vient de la Russie, remarque le SonntagsBlick. Depuis 2012, l'armée suisse a reçu 36 fois du personnel militaire étranger. Neuf de ces visites ont été effectuées par des délégations de Moscou. Suivent le Luxembourg, avec trois visites, l'Italie, le Portugal, le Tadjikistan et les Etats-Unis, tous les quatre avec deux visites. La semaine dernière, trois officiers russes ont contrôlé la police militaire suisse. Ils se sont rendus à son quartier général à Sion, mais aussi à Berne, Payerne, Bière et Sierre, ont inspecté les troupes et vérifié les informations sur les effectifs, ainsi que le nombre et le type des principaux systèmes d'armes. L'armée suisse a justifié ces inspections par l'accord des 57 Etats-membres de l'OSCE. Chaque membre a le droit de demander des vérifications sur le territoire d'un autre membre, a déclaré une porte-parole de l'armée dans le journal. La Suisse est tenue d'accepter trois inspections par an.

Le Matin Dimanche/SonntagsBlick: Après la polémique sur le départ annoncé d'une partie de la SSR de Berne à Zurich et envisagée de Genève à Lausanne, son directeur général Gilles Marchand répond que le service public doit s'adapter. Il promet 20 millions de francs pour l'offre de programme. Cette somme doit notamment permettre de lancer à Berne une nouvelle plate-forme numérique, explique-t-il dans Le Matin Dimanche et le SonntagsBlick. "Il s'agit de développer une sorte de Netflix de service public: proposer tous nos programmes dans toutes les langues, sur une plate-forme organisée non plus par région ou par langue, mais par domaines, par thèmes, avec des sous-titres dans les langues nationales". La SSR veut également augmenter le nombre de séries télévisées qu'elle produit. "On en a trois ou quatre par an actuellement, entre la Suisse romande et la Suisse alémanique. J'aimerais arriver à sept", ajoute-t-il. Le directeur de la SSR annonce encore le développement dans la capitale fédérale d'une nouvelle rédaction multilingue.

Cellule contre le harcèlement sexuel? Un flop!

Le Matin Dimanche: La cellule spécialisée contre le harcèlement sexuel du Palais fédéral fait un flop, selon des recherches du Matin Dimanche. Mis en place le 13 décembre dernier, après l'affaire Yannick Buttet, elle n'aurait pas reçu un seul parlementaire en neuf mois. "Il y a eu quelques prises de contact, mais pas de suivi", indique dans le journal Géraldine Savary (PS/VD), deuxième vice-présidente du Conseil des Etats. La conseillère nationale Lisa Mazzone (Verts/GE), victime de harcèlement et qui s'était engagée à y aller, dit ne pas avoir eu le temps. Elle pointe également le manque d'informations sur l'intranet des parlementaires. "Est-ce qu'ils ont pensé qu'on avait tous noté le numéro (de téléphone, ndlr) directement?", s'interroge la Genevoise. La cellule est composée des présidents, vice-présidents et deuxièmes vice-présidents des deux chambres fédérales.

Zentralschweiz am Sonntag/Ostschweiz am Sonntag: Le modèle de la Confédération helvétique visant à lutter contre la discrimination salariale des femmes présente de graves lacunes, rapportent Zentralschweiz am Sonntag/Ostschweiz am Sonntag. Les femmes gagneraient 7,4% de moins que les hommes pour le même travail, selon le chiffre de référence du bureau fédéral de l'égalité. Or, une étude de l'université de St-Gall met en doute l'ampleur de la discrimination salariale en Suisse. Selon elle, la Confédération a ignoré l'expérience professionnelle, le facteur expliquant le plus la différence salariale. Selon le journal, l'Etat justifie son calcul par le fait que les interruptions de carrière ne sont pas prises en compte dans ses enquêtes menées régulièrement. L'étude de l'Université de St-Gall qualifie cette situation de "peu optimale".

Internet dans les trains

NZZ am Sonntag: Le patron des CFF, Andreas Meyer, annonce dimanche plus de services dans les trains, avec notamment un Internet rapide et gratuit et des réservations de siège comme dans les avions. L'entreprise doit développer des alternatives aux trains bondés, selon lui. Avec plus d'antennes le long du réseau ferroviaire et des amplificateurs dans les wagons, "notre solution offrira une meilleure réception que le Wi-Fi", promet M. Meyer dans la NZZ am Sonntag. La nouvelle technologie sera testée et présentée dans les prochaines semaines. L'accès à Internet sera gratuit pour les trajets de longues distances. M. Meyer se dit ouvert pour le trafic régional.

SonntagsZeitung: Les pompiers prennent trop de temps pour se rendre sur le lieu d'un sinistre dans de nombreuses villes suisses, note la SonntagsZeitung. Selon la Coordination suisse des sapeurs-pompiers (CSSP), ils doivent être sur place dans les dix minutes en cas d'incendie dans les zones à forte densité de population. A Zurich, 48% des maisons ne peuvent pas être atteintes dans ce délai. Pour 11% des bâtiments, le trajet dure même plus de 15 minutes, sans tenir compte du trafic routier. A Lausanne, seuls 73% des immeubles sont accessibles en dix minutes, alors qu'à Bâle et Lucerne, la proportion monte à 85%. Le secrétaire général de la CSSP, Stefan Häusler, explique que de nombreux pompiers ne travaillent plus aujourd'hui au même endroit où ils vivent. Pour beaucoup d'entre eux, il est impossible d'atteindre la caserne en quinze minutes. Le problème est aggravé par la diminution des combattants du feu dans toute la Suisse. Il y en avait 115'000 en 2008. Ils ne sont plus que 85'000 aujourd'hui.

Source ATS

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Genève

Le nouveau concept de la fête des mères à l’école de Lully fait des vagues

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Photo d'illustration (KEYSTONE/Martial Trezzini)

Dans un courrier adressé jeudi aux parents d’élèves, le directeur d’établissement explique que dans un souci d’inclusion, le concept de fêtes mères va changer. Les enfants prépareront désormais des cadeaux pour les gens qu’ils aiment et non plus spécifiquement pour leurs parents. Avec une date fixée au 24 mai, entre la fête des mères le dimanche 12 mai et la fête des pères, le dimanche 2 Juin.

L'équipe enseignante de l'école de Lully précise dans la lettre avoir pris la décision, "au vu de la mouvance actuelle traitant de l'inclusion des genres et de l'égalité femme/homme, de ne plus fêter exclusivement les mamans durant le mais de mai, mais, de manière plus globale, les gens qu'on aime."

L’UDC dénonce aussitôt “la nouvelle mission woke du DIP”. Et d’estimer que la conseillère d’Etat en charge du DIP, Anne Hiltpold, a déclaré la guerre avec les parents. Inquiétude aussi dans les rangs du MCG qui dépose une question écrite au Grand Conseil.

Dans Le Temps, la la conseillère d’Etat Anne Hiltpold s'est rapidement désolidarisée de la décision : «J’estime qu’il s’agit d’une erreur. J’ai demandé à la direction de l’école de revenir sur sa décision afin de maintenir la confection de bricolage pour la fête des mères et la fête des pères, comme le veut la tradition à l’école primaire.»

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Genève

Restrictions sur les parcours et les horaires des manifestations

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Photo d'archives (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
A Genève, le Conseil d'Etat a décidé d'agir face à la multiplication des manifestations à caractère politique au centre-ville. Une hausse qui provoque l'exaspération des commerçants. Désormais, il ne sera plus possible de défiler quand on veut et où on veut.

Ces restrictions concernant les parcours et les horaires ont été annoncées par la conseillère d'Etat Carole-Anne Kast sur les ondes de la télévision locale Léman Bleu. L'idée est de faire une pesée entre trois libertés: la liberté d'expression, la liberté de manifester et la liberté de commercer.

Ce changement de cap prendra un peu de temps avant de se concrétiser. Les autorisations déjà délivrées ne sont pas remises en cause. Seules les nouvelles demandes seront soumises au nouveau régime. La manifestation pour Gaza samedi aura ainsi lieu comme prévu, selon le parcours qui a été validé.

Depuis le début de l'année, il existe une hausse importante des demandes des organisateurs de manifestation de faire passer leur cortège d'une rive à l'autre, relève vendredi le porte-parole du département des Institutions et du numérique (DIN) Laurent Paoliello. Les défilés sont presque devenus hebdomadaires.

Ces manifestations génèrent des coûts collatéraux, souligne encore M. Paoliello. Elles bloquent par exemple les transports publics. De leur côté, les commerces du centre-ville se plaignent d'un manque à gagner, surtout lorsque les manifestations ont lieu le samedi, jour de grande affluence pour eux.

Projet de loi

Cette question n'a pas échappé au monde politique. Le PLR Genève a ainsi déposé un projet de loi pour que "les manifestations n'entravent pas les principaux axes de circulation et ne péjorent pas les commerçants". Le parti veut empêcher les défilés d'emprunter les tracés dévolus aux trams et le périmètre du "U Lacustre".

Interrogée par la Tribune de Genève, Clémence Jung, une juriste travaillant pour la campagne de boycott contre Israël BDS dit craindre une violation des libertés d'expression et de manifestation. "Si des refus par principe devaient être signifiés, la justice serait saisie", avertit-elle.

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Suisse

La Suisse est "ouvertement hostile" à la Russie, estime Lavrov

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La Suisse n'est pas adaptée pour organiser un sommet sur l'Ukraine, a déclaré le ministre des Affaires étrangères russe Lavrov dans une interview à des radios russes. (archives) (© KEYSTONE/EPA/MAXIM SHIPENKOV)

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov considère que la Suisse s'est transformée d'un pays neutre en un pays "ouvertement hostile" envers la Russie. Elle n'est donc pas adaptée aux négociations sur le conflit ukrainien.

Le diplomate a fait cette remarque vendredi aux stations de radio russes Sputnik, Komsomolskaya Pravda et Govorit Moskva.

En visite en Chine, le chancelier allemand Olaf Scholz avait affirmé mardi en marge de sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping que Berlin et Pékin souhaitaient "se concerter de manière intensive et positive sur la promotion de l'organisation d'une conférence de haut niveau en Suisse".

Interrogé mercredi sur le fait de savoir si Pékin pousserait Moscou à participer à cette conférence, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, a nuancé ces propos. "De ce que je sais, cette réunion est encore en préparation et il reste encore beaucoup de travail à faire", a-t-il dit.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky estime que la Chine, partenaire clé de la Russie, peut "accélérer" la paix en Ukraine en jouant un "rôle actif" lors de la conférence organisée en Suisse en juin sur cette thématique.

Mais il a prévenu que la priorité devait être de "rétablir le plein respect des objectifs et des principes de la Charte des Nations unies, y compris le respect des principes d'intégrité territoriale". Une manière d'exclure l'abandon de territoires ukrainiens au profit de Moscou.

Non à la "formule de Zelensky"

Pour le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, "la formule de Zelensky doit être rejetée", réplique-t-il dans l'interview publiée vendredi. La Russie respecte la position de la Chine, dont les représentants se sont prononcés en faveur de la convocation d'une conférence acceptable pour la Russie et l'Ukraine, a-t-il déclaré.

"Cela signifie que ce n'est pas avec la 'formule Zelensky' qu'il faut commencer, il faut la mettre de côté tout à fait". Pour M.Lavrov il s'agit de discuter des bases sur lesquelles la Russie est prête à négocier. Il a alors ajouté sa critique à l'adresse de la Suisse, qui n'est selon lui pas adaptée aux négociations sur le conflit.

Pas digne de confiance

En février déjà, M. Lavrov avait déclaré que Berne n'est pas digne de confiance, la tentative de la Suisse de devenir une médiatrice sur l'Ukraine échouera donc. Le diplomate avait fait cette déclaration, rapportée par l'agence russe Tass, lors du forum international sur le Proche-Orient de Valdaï, en Russie.

"Ils (la Suisse ndlr) essaient maintenant de faire pression pour devenir un médiateur sur l'Ukraine; il n'en sortira rien. Ce n'est pas un acteur auquel on peut faire confiance".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Giorgio Armani n'exclut plus une vente de son empire

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"L'indépendance vis-à-vis des grands groupes pourrait encore être une valeur motrice pour le groupe Armani à l'avenir, mais je ne pense pas pouvoir exclure quoi que ce soit", a déclaré Giorgio Armani (archives). (© KEYSTONE/EPA ANSA/DANIEL DAL ZENNARO)

Le maître de la mode italienne Giorgio Armani, 89 ans, qui a toujours défendu farouchement l'indépendance de son groupe de luxe, n'exclut plus une vente ou une entrée en Bourse une fois qu'il ne sera plus aux commandes.

"L'indépendance vis-à-vis des grands groupes pourrait encore être une valeur motrice pour le groupe Armani à l'avenir, mais je ne pense pas pouvoir exclure quoi que ce soit", a déclaré M. Armani dans une interview écrite avec l'agence Bloomberg publiée vendredi.

"Je n'envisage pas pour l'instant un rachat par un grand conglomérat du luxe" mais "je ne veux rien exclure a priori, car ce serait un comportement pas très entrepreneurial", explique-t-il.

Quant à une entrée en Bourse, "nous n'en avons pas encore discuté", mais "c'est une option qui pourrait être envisagée, espérons-le, dans un avenir lointain", commente M. Armani.

"Les grands groupes ont de plus en plus de marques historiques dans leur ligne de mire", déplore toutefois le vétéran de la mode italienne.

Si un rachat "peut assurer la croissance d'une part, cela entraîne d'autre part un inévitable changement de valeurs et des bouleversements importants, y compris pour le style", prévient-il.

Ces vingt dernières années, plusieurs groupes italiens se sont fait racheter par le géant français du luxe LVMH, comme Fendi, Bulgari et Loro Piana. Son rival Kering s'est emparé de Gucci et détient une part de 30% dans Valentino avec une option permettant de monter à 100%.

Interrogé sur sa succession, M. Armani estime que "la meilleure solution serait un groupe de personnes de confiance qui me sont proches et que j'ai choisies".

Giorgio Armani, qui n'a pas d'enfant, a évoqué dans ce contexte les dirigeants de la fondation de son groupe, en particulier Leo Dell'Orco, qui l'a aidé à gérer sa société pendant des années, ainsi que ses nièces Silvana et Roberta Armani et son neveu Andrea Camerana.

"La fondation décidera et gouvernera l'avenir du groupe Armani car ce sont les personnes les plus proches de moi qui sont aux commandes", souligne M. Armani.

Le groupe Armani a enregistré en 2022 un chiffre d'affaires de 2,35 milliards d'euros (2,28 milliards de francs au cours du jour), en hausse de 16,5%, et a vu son bénéfice opérationnel (Ebit) grimper de 30% à 202,5 millions d'euros.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Politique

Albert Rösti visite la centrale hydroélectrique de Veytaux (VD)

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Albert Rösti (à droite) et Vassilis Venizelos ont visité vendredi matin la centrale hydroélectrique de Veytaux. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le conseiller fédéral Albert Rösti a visité vendredi matin la centrale de pompage-turbinage de Veytaux (VD), au bord du lac Léman. L'occasion pour le ministre de l'énergie de souligner l'importance de l'hydraulique dans la production d'électricité en Suisse.

Alors que la population se prononcera le 9 juin sur la loi sur l'énergie, Albert Rösti a parlé d'une "visite symbolique" pour "montrer l'importance" des centrales hydroélectriques dans le pays. "Parmi les énergies renouvelables, on parle beaucoup du soleil et du vent, mais l'eau reste le plus important, plus de 50% de l'électricité produite en Suisse provenant de l'hydraulique", a-t-il souligné au terme de sa visite.

Le Bernois a rappelé que, dans le domaine des installations hydroélectriques, la loi soumise à votation prévoit la construction de 16 nouvelles centrales, qui bénéficieront de procédures accélérées. "Comme ministre de l'énergie, je suis responsable d'un approvisionnement sûr en électricité. Et aujourd'hui, il faut produire plus. Cela sera possible avec un 'oui' le 9 juin, tandis qu'un refus nous exposerait toujours à des risques de pénurie", a-t-il affirmé.

Vendredi matin à Veytaux, à proximité du château de Chillon, le chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) a passé une petite demi-heure dans la centrale de pompage-turbinage, dont il s'est dit "très impressionné" par la grandeur des installations. Il était notamment accompagné du conseiller d'Etat vaudois Vassilis Venizelos et de la patronne du groupe Alpiq Antje Kanngiesser.

Pompage-turbinage avec l'Hongrin

Sur le site de Veytaux, il existe en fait deux centrales de pompage-turbinage souterraines: la première a été mise en service en 1971, la seconde en 2017. Elles sont exploitées par les Forces Motrices Hongrin-Léman (FMHL), une société détenue par Romande Energie, Alpiq, le Groupe E et la Ville de Lausanne.

Près de 900 m plus haut, au coeur des Préalpes vaudoises, les FMHL possèdent aussi le barrage de l'Hongrin. Ainsi, lorsque la demande en électricité est forte, les FMHL font turbiner les eaux du lac de l'Hongrin. A l'inverse, lorsque l'offre en électricité excède la demande, les eaux du Léman sont pompées dans le lac de l'Hongrin, explique la société sur son site internet.

Elle y précise que les usines de Veytaux I et II peuvent turbiner jusqu'à 56 m3/s. En sens inverse, les pompes peuvent refouler jusqu'à 42 m3/s d'eau du Léman vers l'Hongrin. Les deux centrales représentent une puissance de 480 mégawatts (MW).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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