La présidente élue de la Confédération Simonetta Sommaruga et le président du Conseil des Etats Hans Stöckli ont été fêtés jeudi à Bienne. Après un volet officiel à la Maison du peuple, les deux magistrats socialistes bernois ont rencontré la population.
"La ville de Bienne est le modèle du vivre ensemble", a déclaré la présidente de la Confédération en faisant allusion à la diversité et à la mixité de la cité bilingue. Simonetta Sommaruga s'adressait à plusieurs centaines de personnes massées à la Place du Ring, au coeur de la vieille ville.
La population biennoise s'est entretenue avec la présidente de la Confédération, avec le président du Conseil des Etats Hans Stöckli et avec de nombreux élus fédéraux qui avaient fait le déplacement pour participer à ces festivités organisées par le canton de Berne en l'honneur de ses deux représentants.
"Mon coeur continue de battre pour Bienne, pour le Jura bernois et pour le Seeland", a lancé à la foule le président du Conseil des Etats et maire de Bienne durant 20 ans. "Bienne reste ma partie", a ajouté Hans Stöckli sous les acclamations. Du vin chaud, du thé et de la raclette ont été offerts au public à cette occasion.
Appel aux jeunes
Les festivités avaient débuté à la Maison du peuple, emblème de la classe ouvrière au début du siècle dernier. Devant un parterre d'invités, Hans Stöckli a souligné que l'un de ses objectifs était d'inciter les jeunes à davantage participer à la vie politique. "Ils doivent s'engager en politique pour défendre notre système".
Dans un discours empreint d'humour, l'ancien maire de Bienne a expliqué qu'il voulait que le Conseil des Etats reste une chambre de réflexion dynamique. Quant à Simonetta Sommaruga, qui n'a pas caché sa passion pour la musique classique, elle a estimé que la politique était là pour tous et et devait être l'affaire de tous.
La fête présidentielle se poursuivra avec le banquet au Gurten, le sommet qui surplombe la ville de Berne.
La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a été élue le 11 décembre par l'Assemblée fédérale à la présidence de la Confédération pour l'année prochaine. La cheffe du Département de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication avait obtenu 186 voix sur 200 bulletins valables.
Le Conseil des Etats avait élu Hans Stöckli à sa présidence le 2 décembre. L'ancien maire de Bienne avait recueilli 39 voix sur 41 bulletins valables.
La forêt sera en fête samedi à Sauvabelin, sur les hauts de Lausanne. Au menu de cette 11e édition d'Arbracadabra, des démonstrations de débardage à cheval, des ateliers forestiers et nature, des contes et des concerts.
La manifestation a pour thème le rôle des forêts dans la protection du climat. Des professionnels de la forêt, des associations et des artistes participeront à cette journée, organisée par la ville de Lausanne en partenariat avec l'association Arbracadabra.
Une place de choix sera réservée à la filière forestière et aux métiers de la forêt. Des stands informeront sur l'actualité du plan canopée, qui vise à rafraîchir la ville, et le projet 123... Nature, qui cherche à dresser un état des lieux de la biodiversité.
Des stands de restauration et une buvette seront à la disposition du public, qui est invité à se rendre à la fête à pied ou en transports publics. Une navette est proposée depuis le parking-relais des Avettes (proche de Grand-Vennes), la Sallaz et Sauvabelin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Une quinzaine de personnes, de la coalition Ensemble à gauche, ont manifesté lundi devant l'agence Crédit Suisse, à Genève, au lendemain de l'annonce de son rachat par UBS.
Elles ont dénoncé les actions de la banque et le soutien de la BNS à UBS. "Il faut absolument rétablir un contrôle sur les banques et sur la BNS", a livré la députée au Grand Conseil genevois, Françoise Nyffeler, au micro de Keystone-ATS.
"Si le climat était une banque ils l'auraient déjà sauvés", c'est le slogan scandé par la douzaine de militants de gauche qui ont menée une action devant Crédit Suisse à Bel Air. Ils ont protesté contre le rachat du numéro deux bancaire suisse par l'UBS.
Les manifestants ont déploré l'utilisation d'argent public pour racheter l'établissement bancaire alors qu'ont leur refuse des moyens pour sauver le climat. Téo Frei membre d'Ensemble à Gauche.
Téo Frei
Membre d'Ensemble à Gauche
Téo FreiMembre d'Ensemble à Gauche
Téo FreiMembre d'Ensemble à Gauche
Une motion va être déposée par Ensemble à gauche dans les prochains jours. Celle-ci souhaite que le Conseil d'Etat en tant qu'actionnaire de la BNS, exige de la transparence sur l'utilisation des fonds et plus de contrôle démocratique.
Le PLR veut une nouvelle stratégie pour la place financière helvétique après la reprise de Credit Suisse par UBS. Le parti exige que les autorités fédérales interviennent sur les bonus des dirigeants de la banque aux deux voiles en déconfiture.
La reprise de Credit Suisse par UBS n'est pas une transaction purement commerciale, mais un sauvetage public avec une participation du secteur privé via UBS, a estimé lundi le président du PLR Thierry Burkart lors d'un point de presse. Si l'action était nécessaire pour éviter un effet domino, ce qui s'est passé est une "honte pour la Suisse", a-t-il réitéré.
La Suisse a besoin d'une nouvelle stratégie pour sa place financière afin de limiter les risques d'une méga-banque pour l'économie nationale. "Une UBS, avec un total de bilan de 1,5 billion de francs, est trop grande pour la Suisse", prévient le parti. Il exige qu'UBS se sépare des activités suisses rentables du CS ou les gère de manière indépendante sous une autre forme.
Le PLR demande aussi des comptes aux anciens dirigeants de la banque: il invoque l'article 10a de la loi sur les banques pour que les autorités interdisent à Credit Suisse de verser un bonus à ses managers cette année ou réclament le remboursement de bonus aux ex-dirigeants. "La mauvaise gestion flagrante des managers hautement rémunérés est à blâmer pour le sauvetage de Credit Suisse", a justifié le président du parti.
Faille dans la réglementation
Ce qui est problématique, c'est que les mécanismes préparés depuis des années n'ont pas marché, a encore souligné Thierry Burkart. C'est pourquoi le parti veut une remise à plat globale pour permettre aussi de vérifier l'efficacité de la réglementation, s'en prenant en particulier à la responsabilité de l'ancien ministre des finances, Ueli Maurer. "Nous aurions pu réagir plus tôt sur l'un ou l'autre front", a complété M. Burkart.
"L'échec du CS montre que la réglementation existante n'était pas efficace dans le cas d’espèce. Il faut également déterminer si la FINMA a fait son travail. La loi doit être évaluée et, le cas échéant, révisée, revendique le PLR dans un communiqué.
Session extraordinaire
Comme le PS et les Verts, le PLR appelle lui aussi de ses voeux une session extraordinaire du Parlement. Celle-ci devra déterminer la nécessité d'une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur les responsabilités dans la débâcle du numéro deux bancaire helvétique.
Evoquant une situation "tragique" pour les collaborateurs de Credit Suisse dans le monde entier, et en particulier des près de 17'000 en Suisse, le PLR demande "à assurer une sécurité dans la planification pour ces personnes". Il attend que la banque communique rapidement et de manière simple et compréhensible les conséquences de la reprise aussi pour ses clients.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Les amateurs de littérature en tout genre ne peuvent pas manquer le rendez-vous annuel incontournable qu’est le Salon du livre de Genève.
Après 3 éditions repensées, à cause de la pandémie, le Salon du livre signe enfin son grand retour dans sa version complète à Palexpo, du 22 au 26 mars prochain ! Venez profiter des premiers jours du printemps, en partageant des moments uniques autour de la lecture. Prenez votre billet ici.
Un événement accessible
Le Salon du livre vous accueille, les portes grandes ouvertes ! Cette manifestation gratuite permet à chacun, quel que soit son âge et ses affinités littéraires, de passer un moment riche en partage et en découverte.
Durant ces 5 jours au cœur de la culture francophone, tous les styles seront représentés. Du roman à l’essai philosophique, en passant par des ouvrages spécialisés, la bande dessinée ou encore les œuvres jeunesse, on est assuré de trouver de quoi éveiller notre intérêt au Salon du livre.
Le Salon du livre, c’est également l’occasion de croiser le chemin d’auteurs de talent, qui sont à la fois déjà bien établis dans le domaine mais aussi fraîchement arrivés.
Comment ? En assistant à des débats, des rencontres uniques et des échanges entre artistes primés, comme ce sera notamment le cas avec les deux hôtes d’honneur de cette édition 2023 : La journaliste et romancière Monica Sabolo et le dessinateur et réalisateur Joann Sfar.
En plus de ces moments particuliers, vous pourrez vous balader à travers les nombreux stands du Salon du livre, découvrir pas moins de 12 expositions et participer à des animations spécialement pensées autour de la lecture.
Ce programme complet sera décliné selon certaines thématiques, qui prendront place sur les diverses scènes du Salon du livre. Ainsi, vous pourrez retrouver Le Forum, Le Boudoir, Les Loges, La scène BD, La scène Suisse, La scène Bien-vivre et Le salon africain.
Le Salon du livre s’articule chaque année autour de préoccupations contemporaines. Pour 2023, ce seront les femmes, la famille et l’écologie qui seront portées à l’attention des visiteurs dans ces différents espaces.
Cette année, le Salon du livre vous propose en plus d’une balade littéraire, un véritable voyage poétique et musical. De quoi profiter d’une véritable parenthèse culturelle !
Une dimension internationale
Bien évidemment, cette mise en avant de la richesse littéraire francophone est accompagnée par la venue de talents suisses, mais pas que ! Des pays tels que la France, la Belgique et le Canada seront également présents, tout comme la communauté africaine.
C'est un beau programme qui vous attend pour cette édition 2023 du Salon du livre alors rendez-vous du 22 au 26 mars à Palexpo !
Une piste noire présentée comme l'une des plus raides au monde a ouvert lundi sur le domaine skiable de Glacier 3000, aux Diablerets. Cette descente de 3 km relie le sommet (3000 m) au col du Pillon (1546 m), via un tunnel de 265 m percé dans la montagne.
Avec une pente maximale à 104% (46°), le Black Wall (mur noir) dépasse la Streif ou le Lauberhorn, les redoutables pistes de ski alpin de Kitzbühel (Autriche) et de Wengen (Alpes bernoises), compare un communiqué de Glacier 3000. Sa préparation a représenté un défi, souligne l'exploitant. Il a fallu stationner une dameuse avec un treuil de 1400m de long dans la paroi au sommet de la pente, afin de pouvoir damer la partie supérieure de la piste.
Le nouveau tracé se trouve sur le secteur de Pierres Pointes, déjà utilisé pour le ski de 1963 à 1999. Ce versant était alors desservi par une télécabine, démantelée lors du renouvellement des installations.
La réalisation du tunnel - qui est équipé d'un tapis de ski pour l'intérieur - a pris six mois. Dans le but de limiter le recours à l'hélicoptère, l'essentiel du matériel a été acheminé à l'aide des remontées mécaniques existantes et d'un téléphérique de chantier installé pour l'occasion, indique le communiqué.
Garantir la compétitivité
Glacier 3000 dispose désormais de trois grandes pistes de plus de 1000 m de dénivelé: Combe d'Audon (7 km), Red Run (8 km) et Black Wall. "Toutes les trois se situent sur des versants nord, avec un départ à plus de 3000 m d'altitude, garantissant un enneigement naturel cinq mois par année", relève l'entreprise.
Il s'agit de garantir une "offre compétitive" dans un contexte marqué par le réchauffement climatique et la raréfaction de la neige. La société rappelle ainsi que l'exploitation du secteur du glacier de Tsanfleuron, sur le domaine de Glacier 3000, est incertaine pour les prochaines décennies en raison de la fonte des glaces.
Les amateurs de glisse pourront s'essayer à la nouvelle piste jusqu'au 7 mai prochain, date qui marquera la fin de la saison de ski. Le Black Wall aurait initialement dû être inauguré le 9 février dernier, mais les conditions météorologiques en avaient décidé autrement.
Une partie de la station supérieure de Glacier 3000 a été ravagée par un incendie en septembre dernier. Le restaurant dessiné par l'architecte tessinois Mario Botta au 4e étage ainsi que le self-service du 3e étage ont été détruits, mais le téléphérique est resté intact et les installations ont pu ouvrir le 12 novembre, avec une offre de restauration adaptée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats