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sacs plastique gratuits: c'est bientôt fini

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La mesure touche absolument tous les formats de commerce de détail du groupe Coop, comme les pharmacies Coop Vitality par exemple (archives). (©KEYSTONE/GAETAN BALLY)

D'ici fin 2020, les sacs plastique gratuits disparaîtront du commerce de détail suisse. Avec cette mesure, les distributeurs mettent en oeuvre un accord de branche signé en 2016 et visant à réduire la consommation de sacs jetables à usage unique.

Chez Coop et Migros, la mesure entre déjà en vigueur au 1er janvier prochain. Toutes les succursales et marchés spécialisés sont concernés. Les sacs plastique resteront à disposition, même dans les enseignes non alimentaires, mais il faudra les payer, indique Coop dans un communiqué mercredi. Le produit de leur vente sera reversé au Fonds Coop pour le développement durable.

Le groupe va aussi continuer ses efforts pour élaborer des solutions écologiques, comme des sacs faits à base de matériaux recyclés ou de cellulose. Chez Migros, l'obligation de paiement ne concernera plus les seuls sacs aux caisses des supermarchés, mais aussi les cabas jusqu'ici gratuits dans les marchés spécialisés et établissements de restauration Migros, annonce le grand distributeur.

L'accord de branche de 2016 visant à réduire l'utilisation de sacs plastique jetables a fait ses preuves, selon les grandes surfaces. A la fin de l'année, cet accord conclu entre Swiss Retail Federation et la Communauté d'intérêt du commerce de détail suisse sera d'ailleurs étendu aux sacs plastique réutilisables et son champ d'application sera élargi au secteur non alimentaire.

Un accord efficace

Depuis 2016, la consommation de "sacs de caisse" a reculé de plus de 85% dans les supermarchés Coop, ce qui permet à l'entreprise d'économiser environ 850 tonnes de plastique neuf par an. Jusqu'ici, la vente des sacs en plastique jetables aux caisses des supermarchés Migros a, elle, entraîné une baisse de 83% de la consommation.

De leur côté, Swiss Retail Federation et la Communauté d'intérêt du commerce de détail suisse pointent pour 2018 une baisse de 86% parmi les quelque 30 entreprises participantes par rapport à 2016, soit 361'212'000 unités. La fin de la distribution gratuite de sacs plastique à toutes les caisses encourage les clients à utiliser les sacs plus d'une fois, et sans restriction de leur liberté de choix.

A noter que là où des sacs plastique s'imposent pour des raisons d'hygiène ou sont utilisés comme emballage primaire dans les ventes ouvertes (comme pour les fruits et légumes), leur fourniture gratuite restera possible. L'accord étendu sera mis en œuvre dans chaque entreprise concernée au plus tard le 31 décembre 2020.

Une somme ouverte

Contacté par Keystone-ATS, la Swiss Retail Federation dit vouloir laisser ouvert le prix des sacs plastique. Les entreprises décideront elles-mêmes des tarifs. L'organisation s'attend toutefois à des prix dans le même ordre qu'aujourd'hui, soit de 20 à 30 centimes par sac, selon Dagmar Jenni, directrice.

Coop n'a pas encore défini de prix, d'après une porte-parole du groupe. Migros évoque pour sa part une fourchette entre 5 et 50 centimes, dépendant de la taille des cabas.

Firmes suisses épinglées

Cette annonce sur les sacs plastique gratuits survient le jour même où l'organisation environnementale Greenpeace a publié les résultats d'une campagne mondiale de collecte volontaire de déchets plastique. Au total, 484 opérations de nettoyage ont eu lieu simultanément dans 51 pays. Sur les 476'423 emballages à usage unique et déchets en plastique récupérés, 43% appartenaient à Nestlé ou Coca-Cola.

Sur les rives du lac Léman à Vevey, les bénévoles ont ramassé 1124 objets en plastique en l'espace de deux heures. Nestlé était le deuxième pollueur en importance, avec Coop en tête et Coca-Cola en troisième position. Ils ont également trouvé de nombreux objets provenant des principaux acteurs de la grande distribution comme Migros, Denner ou Lidl Suisse, d'après Greenpeace.

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Suisse

Deux skieurs pris dans une avalanche aux Diablerets

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L'avalanche s'est déclenchée jeudi après-midi dans la région des Diablerets (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Deux randonneurs à skis ont été pris jeudi dans une avalanche au col du Pillon aux Diablerets (VD). Le premier est sain et sauf, tandis que le second a été blessé au bassin et héliporté au CHUV par la REGA. Ses jours ne sont pas en danger.

Ces deux randonneurs, des Néerlandais de 30 et 29 ans, ont été piégés par une avalanche qui s'est déclenchée jeudi vers 15h45, indique vendredi la police vaudoise dans un communiqué. L'un des skieurs a réussi à se sortir indemne de la coulée. L'autre a été projeté contre les arbres en bordure de piste et touché au bassin.

Cet événement a nécessité l'engagement de deux personnes de la colonne de secours des Diablerets, de deux conducteurs de chiens du Secours alpin romand, de deux gendarmes de la patrouille des Mosses et de deux hélicoptères de la REGA.

A la suite des récentes chutes de neige, le degré d'avalanche dans les Alpes vaudoises se situe au niveau 3 (marqué), rappelle la police. Elle souligne que pour limiter les risques, il faut utiliser les itinéraires sécurisés et balisés, se renseigner sur la situation météo et le risque d'avalanche.

Par ailleurs, chaque skieur hors-piste doit emporter avec lui son équipement d'urgence (détecteur de victimes d'avalanche, pelle, sonde et téléphone portable chargé) et s'exercer régulièrement à l'utiliser correctement. La police conseille également de suivre un cours sur les avalanches et/ou se laisse guider par une personne ayant des connaissances sur les avalanches.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le nouveau concept de la fête des mères à l’école de Lully fait des vagues

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Photo d'illustration (KEYSTONE/Martial Trezzini)

A Bernex, la fête des mères à l’école de Lully tourne à la polémique suite à l’annonce d’un nouveau concept mis en place par le personnel de l’établissement scolaire. 

 Le pot de fleurs en poterie ou la carte dessinée que les écoliers réalisent habituellement en classe pour la fête des mères tournent à la polémique politicienne à Bernex. En cause : un nouveau concept de la fête des mères souhaité par le directeur de l’école primaire de Lully.

Dans un courrier adressé jeudi aux parents d’élèves, le chef d’établissement explique que dans un souci d’inclusion et d’égalité homme-femme, le concept de fêtes mères va changer cette année. Ainsi, les enfants prépareront désormais des cadeaux pour les “gens qu’ils aiment” et non plus spécifiquement pour leurs parents. Avec une date fixée au 24 mai.

L'équipe enseignante de l'école de Lully précise dans la lettre avoir pris la décision, "au vu de la mouvance actuelle traitant de l'inclusion des genres et de l'égalité femme/homme, de ne plus fêter exclusivement les mamans durant le mois de mai, mais, de manière plus globale, les gens qu'on aime."

Il n’en fallait pas plus pour que l’UDC Genève ne dénonce aussitôt “la nouvelle mission woke du DIP”, assurant même que la conseillère d’Etat Anne Hiltpold avait déclaré la guerre avec les parents. Inquiétude aussi dans les rangs du MCG qui a déposé une question écrite au Grand Conseil. Sauf que la conseillère d’Etat en charge du DIP parle, elle dans Le Temps, d’une  erreur de la part de la direction de l’école et lui demande de revenir sur sa décision.

 

 

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Genève

Restrictions sur les parcours et les horaires des manifestations

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Photo d'archives (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
A Genève, le Conseil d'Etat a décidé d'agir face à la multiplication des manifestations à caractère politique au centre-ville. Une hausse qui provoque l'exaspération des commerçants. Désormais, il ne sera plus possible de défiler quand on veut et où on veut.

Ces restrictions concernant les parcours et les horaires ont été annoncées par la conseillère d'Etat Carole-Anne Kast sur les ondes de la télévision locale Léman Bleu. L'idée est de faire une pesée entre trois libertés: la liberté d'expression, la liberté de manifester et la liberté de commercer.

Ce changement de cap prendra un peu de temps avant de se concrétiser. Les autorisations déjà délivrées ne sont pas remises en cause. Seules les nouvelles demandes seront soumises au nouveau régime. La manifestation pour Gaza samedi aura ainsi lieu comme prévu, selon le parcours qui a été validé.

Depuis le début de l'année, il existe une hausse importante des demandes des organisateurs de manifestation de faire passer leur cortège d'une rive à l'autre, relève vendredi le porte-parole du département des Institutions et du numérique (DIN) Laurent Paoliello. Les défilés sont presque devenus hebdomadaires.

Ces manifestations génèrent des coûts collatéraux, souligne encore M. Paoliello. Elles bloquent par exemple les transports publics. De leur côté, les commerces du centre-ville se plaignent d'un manque à gagner, surtout lorsque les manifestations ont lieu le samedi, jour de grande affluence pour eux.

Projet de loi

Cette question n'a pas échappé au monde politique. Le PLR Genève a ainsi déposé un projet de loi pour que "les manifestations n'entravent pas les principaux axes de circulation et ne péjorent pas les commerçants". Le parti veut empêcher les défilés d'emprunter les tracés dévolus aux trams et le périmètre du "U Lacustre".

Interrogée par la Tribune de Genève, Clémence Jung, une juriste travaillant pour la campagne de boycott contre Israël BDS dit craindre une violation des libertés d'expression et de manifestation. "Si des refus par principe devaient être signifiés, la justice serait saisie", avertit-elle.

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Suisse

La Suisse est "ouvertement hostile" à la Russie, estime Lavrov

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La Suisse n'est pas adaptée pour organiser un sommet sur l'Ukraine, a déclaré le ministre des Affaires étrangères russe Lavrov dans une interview à des radios russes. (archives) (© KEYSTONE/EPA/MAXIM SHIPENKOV)

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov considère que la Suisse s'est transformée d'un pays neutre en un pays "ouvertement hostile" envers la Russie. Elle n'est donc pas adaptée aux négociations sur le conflit ukrainien.

Le diplomate a fait cette remarque vendredi aux stations de radio russes Sputnik, Komsomolskaya Pravda et Govorit Moskva.

En visite en Chine, le chancelier allemand Olaf Scholz avait affirmé mardi en marge de sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping que Berlin et Pékin souhaitaient "se concerter de manière intensive et positive sur la promotion de l'organisation d'une conférence de haut niveau en Suisse".

Interrogé mercredi sur le fait de savoir si Pékin pousserait Moscou à participer à cette conférence, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, a nuancé ces propos. "De ce que je sais, cette réunion est encore en préparation et il reste encore beaucoup de travail à faire", a-t-il dit.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky estime que la Chine, partenaire clé de la Russie, peut "accélérer" la paix en Ukraine en jouant un "rôle actif" lors de la conférence organisée en Suisse en juin sur cette thématique.

Mais il a prévenu que la priorité devait être de "rétablir le plein respect des objectifs et des principes de la Charte des Nations unies, y compris le respect des principes d'intégrité territoriale". Une manière d'exclure l'abandon de territoires ukrainiens au profit de Moscou.

Non à la "formule de Zelensky"

Pour le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, "la formule de Zelensky doit être rejetée", réplique-t-il dans l'interview publiée vendredi. La Russie respecte la position de la Chine, dont les représentants se sont prononcés en faveur de la convocation d'une conférence acceptable pour la Russie et l'Ukraine, a-t-il déclaré.

"Cela signifie que ce n'est pas avec la 'formule Zelensky' qu'il faut commencer, il faut la mettre de côté tout à fait". Pour M.Lavrov il s'agit de discuter des bases sur lesquelles la Russie est prête à négocier. Il a alors ajouté sa critique à l'adresse de la Suisse, qui n'est selon lui pas adaptée aux négociations sur le conflit.

Pas digne de confiance

En février déjà, M. Lavrov avait déclaré que Berne n'est pas digne de confiance, la tentative de la Suisse de devenir une médiatrice sur l'Ukraine échouera donc. Le diplomate avait fait cette déclaration, rapportée par l'agence russe Tass, lors du forum international sur le Proche-Orient de Valdaï, en Russie.

"Ils (la Suisse ndlr) essaient maintenant de faire pression pour devenir un médiateur sur l'Ukraine; il n'en sortira rien. Ce n'est pas un acteur auquel on peut faire confiance".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Giorgio Armani n'exclut plus une vente de son empire

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"L'indépendance vis-à-vis des grands groupes pourrait encore être une valeur motrice pour le groupe Armani à l'avenir, mais je ne pense pas pouvoir exclure quoi que ce soit", a déclaré Giorgio Armani (archives). (© KEYSTONE/EPA ANSA/DANIEL DAL ZENNARO)

Le maître de la mode italienne Giorgio Armani, 89 ans, qui a toujours défendu farouchement l'indépendance de son groupe de luxe, n'exclut plus une vente ou une entrée en Bourse une fois qu'il ne sera plus aux commandes.

"L'indépendance vis-à-vis des grands groupes pourrait encore être une valeur motrice pour le groupe Armani à l'avenir, mais je ne pense pas pouvoir exclure quoi que ce soit", a déclaré M. Armani dans une interview écrite avec l'agence Bloomberg publiée vendredi.

"Je n'envisage pas pour l'instant un rachat par un grand conglomérat du luxe" mais "je ne veux rien exclure a priori, car ce serait un comportement pas très entrepreneurial", explique-t-il.

Quant à une entrée en Bourse, "nous n'en avons pas encore discuté", mais "c'est une option qui pourrait être envisagée, espérons-le, dans un avenir lointain", commente M. Armani.

"Les grands groupes ont de plus en plus de marques historiques dans leur ligne de mire", déplore toutefois le vétéran de la mode italienne.

Si un rachat "peut assurer la croissance d'une part, cela entraîne d'autre part un inévitable changement de valeurs et des bouleversements importants, y compris pour le style", prévient-il.

Ces vingt dernières années, plusieurs groupes italiens se sont fait racheter par le géant français du luxe LVMH, comme Fendi, Bulgari et Loro Piana. Son rival Kering s'est emparé de Gucci et détient une part de 30% dans Valentino avec une option permettant de monter à 100%.

Interrogé sur sa succession, M. Armani estime que "la meilleure solution serait un groupe de personnes de confiance qui me sont proches et que j'ai choisies".

Giorgio Armani, qui n'a pas d'enfant, a évoqué dans ce contexte les dirigeants de la fondation de son groupe, en particulier Leo Dell'Orco, qui l'a aidé à gérer sa société pendant des années, ainsi que ses nièces Silvana et Roberta Armani et son neveu Andrea Camerana.

"La fondation décidera et gouvernera l'avenir du groupe Armani car ce sont les personnes les plus proches de moi qui sont aux commandes", souligne M. Armani.

Le groupe Armani a enregistré en 2022 un chiffre d'affaires de 2,35 milliards d'euros (2,28 milliards de francs au cours du jour), en hausse de 16,5%, et a vu son bénéfice opérationnel (Ebit) grimper de 30% à 202,5 millions d'euros.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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