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Procédure contre Marie Garnier classée

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La conseillère d'Etat fribourgeoise Marie Garnier avait été acculée à la démission le 8 novembre 2017 (archives). (©KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le Ministère public fribourgeois rend une ordonnance de classement à l'encontre de Marie Garnier, dans l'affaire dite de la Préfecture de la Sarine. Les Verts fribourgeois saluent une décision qui blanchit leur ancienne conseillère d'Etat.

Le procureur général Fabien Gasser a ouvert en juin 2017 une instruction pénale contre inconnu pour violation du secret de fonction. La démarche faisait suite notamment à la transmission en mars 2017 d'un courrier du Conseil d'Etat aux médias, en l'occurrence la RTS, a rappelé mercredi le Ministère public.

Fabien Gasser s'étant récusé, Pierre Aubert, procureur général du canton de Neuchâtel, a été nommé en novembre dernier procureur extraordinaire pour reprendre les investigations. Ensuite, le 13 février, une procédure pénale avait été ouverte contre Marie Garnier pour violation du secret de fonction.

L'ordonnance de classement ouverte à l'encontre de l'ancienne conseillère d'Etat a été arrêtée mardi. Elle reconnaît à Marie Garnier que la divulgation à la presse d'un rapport touchant au fonctionnement de la préfecture était conforme à la "sauvegarde d'intérêts légitimes". Les frais de procédure ont été mis à la charge de l'Etat de Fribourg.

Le Ministère public a en outre classé la procédure ouverte contre inconnu. Il se réserve toutefois la possibilité de la reprendre en cas de survenance de faits nouveaux.

Jusqu'à la démission

L'affaire a fait grand bruit en 2017 dans le canton de Fribourg, et au-delà, autour de Marie Garnier, élue au Conseil d'Etat en 2011. D'abord qualifiée de bisbille, elle pris de l'ampleur au fil des mois pour finir par emporter la cheffe de la Direction des institutions, de l’agriculture et des forêts (DIAF).

L'affaire ayant conduit à la démission de Marie Garnier est partie de tensions entre des employées de la préfecture de la Sarine, sur fond de surcharge de travail. Des problèmes relationnels ont aussi joué dans le développement des faits.

Conflit Garnier-Ridoré

Plusieurs personnes ont démissionné. Marie Garnier a alors demandé des audits pour améliorer la gestion de la préfecture de la Sarine. La gestion du préfet Carl-Alex Ridoré était notamment mise en cause. Ce dernier a lui évoqué des problèmes de "mobbing" au sein de son équipe.

Mais le préfet était en désaccord avec la DIAF sur la manière de dénouer le conflit. Carl-Alex Ridoré s'est alors tourné vers le Conseil d'Etat pour demander la récusation de sa ministre de tutelle. L'exécutif n'est pas entré en matière et a exigé de lui un retour à la normale dans sa préfecture.

Les révélations dans la presse et le ping-pong de réactions ont achevé de donner une tournure politique sulfureuse à l'affaire, avec le dénouement que l'on sait.

Verts satisfaits

Les Verts ont réagi en saluant le classement de la procédure ouverte contre Marie Garnier. "Jamais les Verts n'ont douté qu'une fois extraite des mains du monde politico-judiciaire fribourgeois, la procédure retrouverait le statut qui aurait toujours dû être le sien, celui d'une non affaire", selon leur communiqué.

A leurs yeux, Marie Garnier ressort totalement blanchie de l'ordonnance de classement. "C'est la victoire de l'honnêteté et de la défense de l'intérêt public", se réjouit le parti cantonal.

Récusation

Accusée d'avoir violé le secret de fonction en transmettant à la presse des documents concernant la Préfecture de la Sarine, Marie Garnier a été acculée à la démission le 8 novembre 2017. Six jours plus tard, le Grand Conseil a accepté de justesse la levée d'immunité de la conseillère d'Etat écologiste.

Au lendemain de l'annonce de la démission de Marie Garnier, il est apparu que le procureur entretenait une relation avec la vice-chancelière de l'Etat de Fribourg. L'avocat de la conseillère d'Etat a alors estimé que la vice-chancelière était susceptible d'avoir assisté à des séances du gouvernement traitant de l'affaire.

Le procureur Fabien Gasser a finalement demandé au Tribunal cantonal d'être dessaisi du cas, requête acceptée. En revanche, la demande émanant de Marie Garnier a été rejetée. La ministre et son avocat espéraient pouvoir faire annuler tous les actes de procédure conduits par Fabien Gasser, car il aurait dû obligatoirement se récuser dès le début de l'enquête.

L'élection complémentaire pour trouver un successeur à Marie Garnier s'est déroulée le 25 mars 2018. Le PLR Didier Castella l'a emporté au 2e tour au détriment de la socialiste Valérie Piller Carrard.

Source: ATS

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Economie

Piratage massif chez Adecco: un procès hors normes débute à Lyon

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L'indélicatesse d'un ancien stagiaire d'Adecco avait notamment permis à un réseau de cybercriminels de ponctionner les comptes de dizaines de milliers d'intérimaires. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Plus de 72'000 victimes et des millions d'euros envolés: un procès hors norme s'est ouvert lundi à Lyon, où de jeunes hackeurs et de petits escrocs sont jugés pour un piratage massif des données d'Adecco et de multiples arnaques en ligne.

Quatorze prévenus, du simple stagiaire au petit génie de l'informatique, doivent notamment répondre d'"escroquerie en bande organisée" et encourent jusqu'à dix ans de prison. Cinq d'entre eux ne se sont pas présentés devant le tribunal correctionnel.

Timothée Lhomond, 22 ans, considéré comme le cerveau du groupe, est le seul placé en détention provisoire. "J'ai envie de tourner la page, j'étais immature quand j'ai commis ces faits", déclare depuis le box le jeune homme à l'air timide, vêtu d'un simple T-shirt blanc et d'un jean.

"Je suis en train de grandir au milieu de criminels", poursuit-il, en demandant sa remise en liberté.

Evoquant un "risque évident de fuite" et des menaces sur des témoins, la procureure Amélie Djaoudo demande au tribunal de rejeter cette requête, obtenant gain de cause.

Dans la salle d'audience, mais aussi dans deux amphithéâtres universitaires voisins où les débats sont retransmis en direct et sur une webradio, des dizaines d'avocats écoutent ces premiers échanges.

Particuliers, banques, compagnies d'assurance et jusqu'à la Caisse des dépôts et consignation (CDC): plus de 2400 victimes se sont en effet constituées parties civiles dans ce dossier tentaculaire.

"Trop tard"

"C'est une escroquerie hors normes commise (...) par des escrocs très organisés", souligne Xavier Vahramian, avocat de la branche française du géant suisse de l'emploi par intérim Adecco, avant de s'installer aux côtés de ses confrères.

La branche française du groupe, basée à Villeurbanne, près de Lyon, a déposé plainte en novembre 2022 après avoir réalisé que sa base de données avait été siphonnée.

"Adecco est une des victimes" et il n'y a pas eu de "faille de sécurité", assure Me Vahramian. L'affaire a débuté parce qu'un "salarié, d'abord stagiaire mais CDD au moment du vol des données, avait des codes pour faire son travail" et les a vendus à des cybercriminels.

En juin 2022, ce jeune homme, alors âgé de 19 ans et alternant dans une agence du Doubs a livré son mot de passe et son identifiant à un interlocuteur sur le darkweb, en échange d'une promesse de 15'000 euros qu'il ne touchera jamais.

"Il s'est rendu compte trop tard de l'ampleur de ce qu'il a fait", selon son avocate Me Carine Monzat. "Et maintenant il va falloir indemniser" les victimes qui réclament déjà plus de 6 millions d'euros, dit-elle.

Avec ses données, les hackeurs ont en effet multiplié les prélèvements, de 49,85 euros, juste sous le seuil des autorisations préalables, sur les comptes de 32'649 intérimaires, soit un préjudice de 1,6 million d'euros.

Ils ont aussi utilisé les données personnelles des intérimaires pour créer de faux documents et monter des escroqueries en ligne.

"Nos Russes à nous"

L'enquête montre vite que les pirates n'en sont pas à leur coup d'essai. Fausses demandes de subventions dans le cadre du dispositif MaPrimeRénov, Chèques vacances, Pass Culture, assurance-vie... ils ont multiplié les arnaques bien avant de s'en prendre à Adecco. Même la Caisse des dépôts a payé plus de 1,9 million d'euros à de fausses sociétés de formation professionnelle montées par ce réseau.

Autour de lui, Timothée Lhomond, qui a débuté ses méfaits dès ses 17 ans, a constitué une bande hétéroclite, avec cinq ou six très jeunes hackeurs jamais condamnés, et des délinquants au casier judiciaire chargé.

D'après les enquêteurs, il dispose de "capacités intellectuelles élevées", mais est mû par "une escalade addictive" à "la recherches de failles" informatiques.

"Cette bande, ce sont nos Russes à nous", relève à l'AFP Me Mouna Taoufik, avocate d'un couple de victimes, dont une employée d'Adecco: "C'est une des premières fois que des données sont volées en France et revendue sur le darknet. D'habitude, les escrocs sur internet en France achètent des bases de données sur le darknet où les Russes sont les maîtres absolus".

Le procès doit durer deux semaines.

Deux complices présumés, mineurs ont moment des faits, seront jugés de leur côté devant le tribunal pour enfants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

La Bundesbank alerte sur les risques d'un choc pétrolier

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Le patron de la Bundesbank perçoit le risque d'une flambée du cours du pétrole, alimentée par les échanges d'hostilités entre Israël et l'Iran. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Le président de la Banque fédérale d'Allemagne, Joachim Nagel, a mis en garde lundi contre les risques d'un choc pétrolier lié au conflit entre Israël et l'Iran, invitant à ne pas relâcher la politique monétaire en zone euro, malgré une inflation revenue à 2%.

Les conséquences des attaques entre les deux pays, qui se sont intensifiées ce week-end, "restent incertaines" alors qu'un conflit prolongé "pourrait provoquer une forte hausse du pétrole" et "bouleverser nos prévisions" d'inflation et de croissance, a déclaré M. Nagel dans un discours prononcé à Francfort.

Les prix du pétrole évoluaient en légère baisse lundi en début de matinée, après une flambée jusqu'à 13% vendredi, lors des premières frappes israéliennes sur l'Iran.

En mai, l'inflation dans la zone euro est tombée à 1,9%, selon la première estimation d'Eurostat, confortant la BCE dans sa décision de baisser en juin ses taux pour la huitième fois en un an.

L'institut a également abaissé ses prévisions d'inflation pour 2025 (2,0%) et 2026 (1,6%), précisément en raison du recul des prix de l'énergie et par ailleurs d'un euro plus fort.

Or, les risques accrus qui planent en cas d'escalade durable au Moyen-Orient, s'ajoutant aux tensions commerciales pas encore résolues avec les Etats-Unis, rendent "impératif" pour la Banque centrale européenne de rester "flexible", sans s'engager "ni sur une nouvelle baisse des taux, ni sur une pause prolongée", selon M. Nagel, un "faucon" connu pour sa ligne monétaire orthodoxe.

En juin, la BCE a ramené son principal taux de dépôt à 2,0%, un niveau qui n'est plus jugé comme restrictif, après un pic de 4,0% en 2023 pour juguler la flambée des prix dans le sillage de la guerre russe en Ukraine.

Si la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a réaffirmé que chaque décision sur les taux serait prise "réunion par réunion", selon l'évolution des données, elle a aussi évoqué la "fin d'un cycle monétaire" et les experts s'attendent à une pause dans les baisse de taux lors de la prochaine réunion de l'institution fin juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Médecin syrien condamné à perpétuité pour crimes contre l'humanité

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Photo publiée par Human Rights Watch en 2013 d'un instrument de torture abandonné sur le sol d'un bâtiment de la sécurité d'Etat à Raqqa, en Syrie. (© KEYSTONE/AP Human Rights Watch/BRYAN DENTON)

Un médecin syrien, accusé de tortures d'opposants au régime de Bachar al-Assad, a été condamné à la prison à vie lundi par la justice allemande. Cela après un procès fleuve de plus de trois ans à Francfort.

Arrivé en Allemagne en 2015, où il a exercé comme chirurgien orthopédique jusqu'à son arrestation en 2020 après avoir été reconnu par d'autres réfugiés syriens, Alaa Moussa avait exercé en Syrie dans des hôpitaux militaires de Damas et de Homs.

Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups.

"Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad" aux manifestations des opposants.

Dénonçant "une violation massive des droits humains" par l'accusé, le juge a souligné que le verdict était aussi une façon de montrer "que la souffrance des victimes n'est pas oubliée".

Damas a tenté de peser sur la procédure

"Outre les difficultés inhérentes à un délai de 12 ans, le régime syrien a tenté jusqu'à sa chute (en décembre 2024, ndlr) d'exercer une influence sur la procédure" allemande, a-t-il poursuivi, évoquant des menaces sur des proches des témoins.

Peine de sûreté

Etant donné la gravité des faits, la condamnation à la perpétuité d'Alaa Moussa a été assortie d'une peine de sûreté pour une durée non encore définie (qui sera décidée au bout de quinze ans d'incarcération).

Témoins et anciennes victimes

Lors de son procès commencé le 19 janvier 2022, entouré de hautes mesures de sécurité, Alaa Moussa avait été confronté à plus d'une cinquantaine de témoins et d'anciennes victimes.

Certains avaient témoigné masqués et beaucoup avaient fait état de menaces et d'intimidation à l'encontre de leur famille restée au pays alors que l'ombre des services secrets syriens planait sur les audiences.

Une situation qui s'est détendue après la chute, durant le procès, du dictateur Bachar al-Assad, renversé en décembre 2024 et désormais réfugié en Russie.

Parmi les témoins, un ancien lieutenant d'Alep, âgé aujourd'hui d'une quarantaine d'années, emprisonné après avoir refusé de tirer sur des manifestants en novembre 2011. Il avait affirmé avoir vu Alaa Moussa infliger des injections à des malades allongés sur le sol, qui sont décédés peu après, dans l'hôpital militaire où il sévissait.

Compétence universelle

"Aucun tortionnaire, quel que soit le lieu où il a commis son crime, ne peut être certain d'échapper à la justice. Il devra toujours s'attendre à être puni pour ses actes", a asséné le juge Christoph Koller lors de son verdict.

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle.

Il y a deux semaines, la justice allemande avait ainsi condamné à la prison à vie un ancien chef d'une milice syrienne soutenant l'ex-président Bachar al-Assad, reconnu coupable notamment de meurtre, d'actes de torture et de séquestration entre 2012 et 2014.

Lors du premier procès au monde sur des exactions du régime de Bachar al-Assad tenu en Allemagne, Anwar Raslan, un ex-gradé des services de renseignement syriens, avait été condamné en janvier 2022 à la prison à vie pour le meurtre de 27 prisonniers et des faits de torture sur au moins 4000 autres, en 2011 et 2012, dans la prison Al-Khatib.

Autres procès en France et en Suède

Des procès sur les crimes commis en Syrie ont également eu lieu ailleurs en Europe, notamment en France et en Suède.

Le conflit en Syrie, déclenché par des protestations pacifiques violemment réprimées en 2011, a fait plus d'un demi-million de morts, déplacé des millions de personnes et ravagé l'économie et les infrastructures du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Droits de douane: l'économie suisse à la merci d'un effet boomerang

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Conséquence attendue du refroidissement de la croissance mondiale, le taux de chômage en Suisse pourrait prendre l'ascenseur entre 2025 et 2026. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'économie helvétique s'apprête à affronter un effet retour du mouvement d'anticipation qui avait dopé au premier trimestre ses exportations vers les Etats-Unis, dans l'attente alors des droits de douane promis par le président américain Donald Trump.

Les nuages s'amoncellent tout particulièrement sur les perspectives pour 2026.

Le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) modère lundi son anticipation de croissance du produit intérieur brut (PIB) d'une dizaine de points de base pour 2025 à 1,3% et d'une quarantaine de points de base pour 2026 à 1,2%, hors évènements sportifs.

Le phénomène reste sans effet sur les projections du centre d'études conjoncturelles KOF pour l'année en cours, mais amène aussi les spécialistes zurichois a sabrer sensiblement leurs prévisions pour la suivante. Le PIB reste ainsi attendu à +1,4% pour 2025, mais passe à +1,5% pour 2026, contre 1,9% au dernier pointage, indique le KOF dans sa publication saisonnière.

"La guerre commerciale internationale s'avère plus intense encore qu'envisagé au printemps et vient perturber plus profondément encore les estimations conjoncturelles," expliquent les auteurs de l'édition estivale des prévisions conjoncturelles du KOF.

Pas d'embellie dans l'immédiat

La demande intérieure doit jouer un rôle stabilisateur, entre redressement de l'activité de construction et soutien d'un faible taux d'inflation aux dépenses de consommation des ménages, envisage le Seco. Le poids du conflit commercial se fera par contre sentir sur les exportations tout au long de 2025 et une relance de la croissance mondiale - synonyme d'appel d'air pour les exportations helvétiques - n'est attendu que dans le courant de l'année prochaine.

Le Seco relève sa prévision de taux de chômage à 2,9% en moyenne sur 2025 et 3,2% sur 2026, contre 2,8% pour chacune de ces deux périodes précédemment.

Le scénario privilégié tant par les experts académiques que par les économistes fédéraux se base sur l'hypothèse de droits de douane forfaitaires de 10% sur la plupart des importations au pays de l'oncle Sam, mais épargnant notamment les produits pharmaceutiques, tout au long de la période couverte.

Face à l'inconstance de la politique économie et commerciale mondiale, le Seco a brossé deux scénarios alternatifs. Le plus favorable des deux, comprenant une rapide détente dans les relations commerciales internationales ainsi que des plans de relance d'envergure, déboucherait sur une accélération de la croissance helvétique. Mais même dans le cas d'un emballement des droits de douane, les experts écartent l'idée d'une récession en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

L'indice des prix à la production et à l'importation recule en mai

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Les prix des produits importés - hors droits de douane - ont une nouvelle fois reculé de manière plus marquée que ceux des produits manufacturés en Suisse. (archive) (© KEYSTONE/URS JAUDAS)

L'indice des prix à la production et à l'importation (PPI) a reculé de 0,5% en mai en Suisse par rapport au mois précédent, atteignant 106,4 points.

Les prix des produits pétroliers ont particulièrement diminué, alors que les produits pharmaceutiques et chimiques sont devenus plus chers.

Sur un an, le niveau des prix de l'offre totale des produits du pays et des produits importés a baissé de 0,7%, informe lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué.

Le recul de l'indice des prix à la production par rapport au mois précédent s'explique principalement par le fléchissement des prix de l'électricité pour les gros consommateurs et des produits pétroliers, tout comme celui des métaux non ferreux et de la ferraille. Les prix des produits pharmaceutiques et des produits chimiques ont par contre augmenté.

En ce qui concerne les prix à l'importation, l'OFS constate également des baisses de prix par rapport à avril, notamment pour les produits pétroliers, les hydrocarbures ainsi que les métaux non ferreux et les produits en métaux non ferreux. Les prix des produits en caoutchouc et en plastique ont également enregistré un repli, alors que ceux des ordinateurs ont augmenté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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