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Redevance radio/TV - La redevance sera 30 francs moins chère dès 2021

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KEYSTONE/Christian Beutler

La redevance radio/TV baissera dès 2021. Les ménages paieront 335 francs par an, au lieu de 365 francs actuellement, a décidé jeudi le Conseil fédéral. Des allégements sont aussi prévus pour l'économie. Les médias bénéficieront d'un soutien plus important.

Le nombre de ménages assujettis a augmenté plus fortement que prévu. Le Conseil fédéral peut donc abaisser les tarifs.

La facture pour les ménages collectifs, dont les établissements médico-sociaux ou les foyers d'étudiants, s'élèvera à 670 francs au lieu de 730 francs. Les personnes qui touchent des prestations complémentaires à l'AVS/AI seront toujours exonérées de la redevance.

Allégements pour l'économie

Par ailleurs, 93% des entreprises assujetties paieront moins. La remise totale pour les entreprises se monte à 53,5 millions. Le Conseil fédéral a prévu 18 tranches tarifaires.

Celles dont le chiffre d'affaires annuel est inférieur à 500'000 francs demeurent exonérées. Pour celles qui réalisent un chiffre d'affaires compris entre 500'000 francs et 749'999 francs, la facture sera de 160 francs, soit 205 francs de moins qu'actuellement.

Seules les grandes entreprises affichant un chiffre d'affaires supérieur à un milliard de francs paieront davantage. La nouvelle structure tarifaire tient compte de la recommandation du Tribunal administratif fédéral (TAF) sur la redevance des entreprises pour la radio et la télévision. La part payée par les entreprises représente 11,7% de la redevance, précise le gouvernement.

Aide pour les médias

Le Conseil fédéral a aussi revu la quote-part allouée à la SSR. Celle-ci sera augmentée de 50 millions de francs, pour un total de 1,25 milliard. Cette somme permettra de compenser en partie la baisse des recettes publicitaires. La SSR s'attend à un recul des recettes globales et devra réaliser des mesures d'économie supplémentaires.

Les radios et les télévisions privées titulaires d'une concession donnant droit à une quote-part perçoivent, comme aujourd'hui, 6% du produit de la redevance. Grâce à des recettes légèrement supérieures, elles disposeront de davantage de moyens.

La quote-part couvrira 80% des coûts d'exploitation au maximum, contre 70% actuellement. Les radios devront ainsi couvrir seules 20% des charges par des recettes commerciales ou autres.

L'agence de presse Keystone-SDA-ATS, voit également son soutien renouvelé et augmenté. Le plafond passe de 2 à 4 millions de francs. Le Conseil fédéral veut ainsi lui permettre de réagir à des développements majeurs du marché.

Réexamen en 2022

L'ancienne redevance de réception avait été remplacée par la redevance radio/TV en 2019. Le Conseil fédéral avait déjà réduit la facture de 451 francs à 365 francs. Le Département fédéral de la communication procédera à un réexamen des tarifs de la redevance en 2022.

En raison de la crise du coronavirus, il faut s'attendre à des pertes sur débiteurs plus élevées en 2020 et 2021, aussi bien pour la redevance des ménages que pour la redevance des entreprises. Ces pertes seront financées par une réduction des excédents.

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International

Un rapport indépendant conclut que l’AMA a bien géré l’affaire

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Eric Cottier a rendu son rapport final concernant la gestion par l'AMA de l'affaire des nageurs chinois (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'Agence mondiale antidopage (AMA) n'a pas favorisé la Chine dans l'affaire des 23 nageurs chinois contrôlés positifs mais non sanctionnés avant les Jeux de Tokyo en 2021.

Eric Cottier, procureur indépendant missionné par l'instance, le confirme dans un rapport publié jeudi mais observe que les règles pourraient être renforcées.

"Les informations contenues dans le dossier montrent que l'AMA a fait son travail de manière autonome, indépendante et professionnelle, et qu'il n'y a pas de preuve du contraire", a déclaré le procureur vaudois Eric Cottier, cité dans un communiqué de l'AMA.

Son rapport provisoire, publié le 9 juillet, à deux semaines de l'ouverture des JO de Paris (26 juillet - 11 août), portait déjà les mêmes conclusions.

Dans la tourmente après les révélations de la chaîne allemande ARD et du New York Times en avril, l'AMA répète depuis le début qu'elle n'a commis aucune faute en ne sanctionnant pas ces nageurs contrôlés positifs à la trimétazidine avant les JO de Tokyo en 2021, acceptant l'argument des autorités chinoises d'une "contamination alimentaire" dans un hôtel.

"Des leçons à tirer"

Les règles antidopage et les procédures administratives de l'AMA pourraient toutefois être renforcées, note cependant le rapport final, et il y a "certainement des leçons à tirer de cette situation", a reconnu le Suisse Olivier Niggli, directeur général de l'agence internationale.

Le rapport recommande par exemple d'améliorer les lignes directrices internes de l'AMA pour la gestion des cas de dopage, de mieux communiquer sur les cas présumés avec les agences nationales antidopage et les athlètes, et d'optimiser une base de données appelée ADAMS pour alerter les responsables en cas de retard dans l'analyse des tests.

Le gendarme mondial de l'antidopage a indiqué jeudi qu'un groupe de travail avait été mis sur pied pour soumettre des recommandations en décembre. Ce rapport final exonère donc l'AMA dans cette affaire alors que l'Usada, l'agence antidopage des Etats-Unis, l'accuse depuis le début de l'avoir étouffée.

Le président de l'AMA, Witold Bańka, a déclaré jeudi que le cas des 23 nageurs chinois illustrait la "difficulté inhérente de traiter les cas de contamination présumée".

Un défi

Les laboratoires sont désormais capables de détecter des traces infimes de substances interdites, a-t-il expliqué, ce qui pose à l'AMA le défi de "distinguer entre les cas de contamination réelle (accidentelle) et les tricheurs qui ont les ressources suffisantes pour fabriquer une défense fondée sur la contamination".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Mécontent, Musk qualifie le gouvernement australien de "fasciste"

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Elon Musk, le patron de X, a vivement critiqué le gouvernement australien. (© KEYSTONE/AP Invision/JORDAN STRAUSS)

Le milliardaire Elon Musk, patron du réseau social X, a qualifié jeudi soir le gouvernement australien de "fasciste", mécontent d'un projet de loi destiné à sanctionner les plateformes qui ne luttent pas contre la désinformation.

"Fascistes", a écrit en un seul mot sur Elon Musk sur X, commentant une publication sur le projet de loi présenté jeudi par le gouvernement australien.

Le texte prévoit notamment d'infliger aux géants de la technologie des amendes pouvant aller jusqu'à 5% de leur chiffre d'affaires annuel en cas de non-respect de leurs obligations en la matière.

En avril, Elon Musk avait annoncé que X ferait appel d'une injonction, émise par la justice australienne et demandée par le régulateur australien eSafety, de retirer de la plateforme tous les contenus liés à l'agression d'un évêque d'une église assyrienne dans la banlieue de Sydney.

Julie Inman Grant, commissaire d'eSafety et ancienne employée de Twitter, ancien nom de X, a déclaré que le rachat du réseau par Elon Musk coïncidait avec une augmentation de la "toxicité et de la haine" sur la plateforme.

La justice australienne a finalement décidé de lever l'injonction en mai, une décision que Elon Musk a célébrée comme une victoire de la liberté d'expression.

Le milliardaire s'est également récemment heurté à la justice au Brésil, où le juge de la Cour suprême du Brésil Alexandre de Moraes a ordonné début septembre "la suspension immédiate" de X sur tout le territoire en l'absence de représentant légal du réseau dans le pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Sport

Un nouveau piège pour le FC Sion ?

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Ne pas se prendre les pieds dans le tapis ce soir à Zurich: tel est le mot d'ordre pour Kevin Bua et les Sédunois. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Deux équipes romandes de Super League sont en lice ce vendredi en 16es de la Coupe de Suisse. Le FC Sion se déplace à Zurich pour y affronter YF Juventus. Yverdon jouera pour sa part à Emmen.

Contraint d’aller jusqu’aux tirs au but au tour précédent à Delémont, le FC Sion espère vivre une soirée plus paisible face à une autre formation de Promotion League. Nouvelle recrue du club, le Russe Anton Miranchuk ne sera pas du voyage.

Yverdon affrontera, pour sa part, une équipe de 2e ligue inter. Eliminés l’an dernier au 1er tour par Rapperswil-Jona, les Vaudois rêvent sans doute de réussir un parcours aussi brillant qu’il y a trois ans qui les avait menés jusqu’en demi-finales.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La Corée du Nord montre une installation d'uranium enrichi

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Kim Jong Un a appelé à un renforcement des capacités d'enrichissement d'uranium en Corée du Nord (© KEYSTONE/AP KCNA via KNS)

La Corée du Nord a publié pour la première fois vendredi des images de ses installations d'enrichissement d'uranium, à l'occasion d'une visite de Kim Jong Un qui a appelé à un renforcement des capacités d'enrichissement du pays.

Le dirigeant nord-coréen "a souligné la nécessité d'augmenter encore le nombre de centrifugeuses afin d'accroître de manière exponentielle les armes nucléaires d'autodéfense", a rapporté un média d'Etat, en publiant des images de Kim Jong Un en train d'inspecter des rangées de ces appareils destinés à l'enrichissement d'uranium.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Jeux vidéo: Microsoft supprime 650 postes chez Xbox et Activision

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Microsoft va licencier 650 employés de sa branche de jeux vidéo. (© KEYSTONE/AP/KAMIL ZIHNIOGLU)

Microsoft va licencier 650 employés de sa branche de jeux vidéo, après avoir déjà remercié 1900 personnes en janvier dernier, conséquence directe du rachat coûteux d'Activision Blizzard, l'éditeur de titres à succès tels que Call of Duty et Candy Crush.

"Dans le cadre de la restructuration de nos équipes après l'acquisition (...), nous avons pris la décision de supprimer environ 650 postes dans l'ensemble de Microsoft Gaming - principalement des fonctions administratives - afin d'organiser nos activités en vue d'une réussite à long terme", a déclaré jeudi Phil Spencer, le patron des jeux vidéo du groupe informatique, dans une lettre aux employés consultée par l'AFP.

Il a admis que cette nouvelle est "difficile à entendre", puis ajoute que ces changements vont permettre d'assurer une "croissance future durable" et précise qu'aucun jeu ou nouveau produit ne sera annulé et aucun studio fermé. Microsoft n'a pas répondu à une sollicitation de l'AFP.

"Les licenciements impitoyables de ce type sont devenus trop fréquents", a réagi Samuel Cooper, un producteur du jeu World of Warcraft des studios Blizzard, et membre du syndicat CWA.

Dans un communiqué de cette organisation, il se dit "solidaire de tous ceux qui ont perdu leur emploi aujourd'hui" et encourage tous les travailleurs des jeux vidéo à se syndicaliser.

"Nous aurions pu espérer qu'une entreprise comme Microsoft, qui a réalisé 88 milliards de dollars de bénéfice net l'année dernière, puisse +réussir sur le long terme+ sans détruire les moyens de subsistance de 650 de nos collègues", a-t-il continué.

Microsoft a finalisé en octobre dernier l'acquisition d'Activision Blizzard pour 69 milliards de dollars. En mai, le groupe américain a fermé quatre studios de l'éditeur Bethesda, qu'il avait racheté en 2020.

Le CWA, qui revendique plus de 6000 membres dans les secteurs peu syndiqués des technologies et des jeux vidéo, condamne aussi les suppressions d'emploi chez Sony et ses filiales.

"L'insensibilité de l'ancien président de Sony Computer Entertainment Europe, Chris Deering, qui a récemment suggéré que les travailleurs licenciés dans le secteur des jeux vidéo devraient +aller à la plage pendant un an+, montre à quel point de nombreux dirigeants sont à l'abri de l'impact de leurs décisions sur leurs employés", s'est indigné le syndicat.

Lors d'une interview sur le podcast "My Perfect Console", Chris Deering a suggéré que les personnes subitement au chômage aillent vivre dans un endroit pas cher près d'une plage ou encore "conduisent un Uber" jusqu'à ce que le marché de l'emploi s'améliore.

La branche PlayStation du géant japonais a annoncé fin février le licenciement de 900 personnes, soit 8% de ses effectifs mondiaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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