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Port du masque imposé dans tous les espaces publics clos de Suisse

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Face à la 2e vague d'infections au Covid-19, la Suisse rend le masque obligatoire dans tous les espaces publics clos. Les réunions publiques spontanées sont limitées à 15 personnes, ont annoncé dimanche a présidente de la Confédération Simonetta Somm (©KEYSTONE/MARCEL BIERI)

Le port du masque sera obligatoire dans tous les espaces publics clos de Suisse dès lundi pour lutter contre le coronavirus, a annoncé le Conseil fédéral dimanche. Les réunions publiques spontanées sont limitées à 15 personnes et le télétravail est recommandé.

Le Conseil fédéral réagit à la forte hausse des infections constatées ces derniers jours. La Suisse comptait 3105 nouveaux cas vendredi contre 1487 une semaine auparavant.

Suite à la demande des cantons et après avoir tenu une séance extraordinaire dimanche, le Conseil fédéral impose le port du masque sur les quais et dans les gares, mais aussi dans les aéroports ou aux arrêts de bus. Tous les espaces publics clos sont concernés.

Lors d'une conférence de presse, le gouvernement a précisé que l'obligation vaut par exemple dans les magasins, les banques, les musées, les restaurants, les discothèques, les églises ou les vestiaires des salles de sport. Idem pour les parties de l'administration publique accessibles au public. Dans les écoles, les crèches et les zones d'entraînement des fitness, le port du masque n'est obligatoire que s'il fait partie du concept de protection desdits établissements.

Dans la modification de l'ordonnance, le Conseil fédéral précise que "toute infraction à l’obligation de porter un masque est passible d’une amende jusqu’à 10'000 francs", en vertu de la loi sur les épidémies. Les infractions "par négligence" sont punissables d’une amende pouvant aller jusqu’à 5000 francs.

Les autorités cantonales se chargent d’évaluer l’infraction. Un propriétaire de magasin peut par exemple décider s’il souhaite procéder à une dénonciation. La police est elle tenue de communiquer aux autorités de poursuite toute infraction présumée à l’obligation du port du masque.

"Eviter les réunions de famille"

Le ministre de la santé Alain Berset a lancé un appel urgent à reporter les fêtes de famille "à des temps meilleurs". Pour les événements privés qui réunissent plus de 15 personnes, les convives ne peuvent boire ou manger qu'assis. Une fois debout, le port du masque devient obligatoire. Les données personnelles doivent être récoltées.

Les événements privés de plus de 100 personnes doivent avoir un concept de protection similaire à celui des événements publics et ils ne peuvent être organisés que dans des installations accessibles au public.

Le Conseil fédéral n'entend pas empêcher la vie économique et sociale, mais appelle à la prudence. La grande différence par rapport au printemps est que, actuellement, aucune entreprise ne doit fermer ses portes. Mais "chaque jour compte", a averti la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga.

Maximum 15 personnes

Les rassemblements spontanés de plus de 15 personnes sont interdits dans les lieux publics, sur les sentiers et dans les parcs. Ceci afin d'empêcher que les événements privés ne se déplacent dans l'espace public.

Les événements organisés dans l'espace public, tels que rassemblements politiques ou manifestations, sont toujours autorisés. Mais uniquement avec des mesures de protection appropriées.

Pas de changement concernant les manifestations publiques comme les concerts. Seule nouveauté: pour les lieux où des secteurs sont délimités, comme dans les discothèques, leur taille est réduite de 300 à 100 personnes.

Consommation assise

Dans les restaurants, les bars ou les boîtes de nuit, boire ou manger ne sera possible qu'en position assise, à l'intérieur comme à l'extérieur.

Dans son ordonnance, le gouvernement recommande en outre à nouveau le télétravail. "C'est un élément important pour limiter le déplacement de personnes aux heures de pointes", a précisé Alain Berset. Simonetta Sommaruga a elle souligné qu'il est important que les employeurs de ceux qui ne peuvent travailler depuis chez eux les protègent.

"La deuxième vague est là"

Le nombre d'hospitalisations a commencé à augmenter et les effets des infections d'aujourd'hui se verront dans deux à quatre semaines, a précisé Alain Berset. "La deuxième vague est là, plus tôt et plus forte que prévu, mais nous y sommes préparés", a-t-il déclaré.

Le ministre de la santé juge la situation inquiétante, il ne faut toutefois "pas avoir peur mais du respect devant cette évolution". ll faudra l'aide de la population pour ne pas avoir à prendre des mesures "plus drastiques". "C'est un test pour l'ensemble de notre société."

Le Conseil fédéral a par ailleurs rappelé que les cantons peuvent imposer des règles plus strictes. Ce sont aussi les cantons qui sont en charge du traçage des contacts, mais la Confédération peut leur apporter son aide en cas de besoin.

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Culture

Le procès Broulis/ex-Tamedia a repris mercredi à Lausanne

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Le journaliste pour le Tages-Anzeiger (au centre) et ses deux avocats à leur arrivée au Tribubal de Montbenon à Lausanne. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

La justice vaudoise a commencé mercredi à se pencher à nouveau sur la plainte civile pour atteinte à la personnalité portée par l'ancien conseiller d'Etat Pascal Broulis contre un journaliste du Tages-Anzeiger. Le politicien exige le retrait d'articles incriminés.

Plusieurs tentatives de conciliation ayant échoué, le procès devait entrer dans le vif du sujet, à savoir le contenu de neuf articles sur onze publiés dans le grand quotidien zurichois sur la situation fiscale et des voyages en Russie de l'ex-ministre des finances vaudois.

Cinq ans après le dépôt de l'action civile par l'actuel conseiller aux Etats (VD/PLR), le Tribunal d'arrondissement de Lausanne a procédé dans la matinée aux interrogatoires du politicien et du journaliste du "Tagi" ainsi qu'à l'audition de six témoins - journalistes, anciens rédacteurs en chef, ex-médiateur, juriste et fonctionnaire. Les plaidoiries des avocats, elles, étaient prévues cet après-midi.

S'agissant des articles ciblés, M. Broulis s'estime victime d'une campagne de dénigrement. L'auteur de ces papiers, à charge selon le point de vue du sénateur, est le correspondant en Suisse romande du "Tagi", qui, lui, s'en défend.

"Compromis, illusoire"

Cette procédure civile a été engagée contre l'ex-groupe Tamedia (aujourd'hui TX Group), le journaliste et l'ancienne rédactrice en chef du média zurichois. Une conciliation entre les deux parties n'avait pas abouti en avril 2019. La plainte avait été déposée ensuite en septembre de la même année. Une deuxième tentative de conciliation avait encore échoué après une audience en décembre 2021.

Le juge a de nouveau demandé mercredi si une éventuelle conciliation n'était pas envisageable. "Cela paraît très compromis", a répondu l'avocat du journaliste Me Kevin Guillet. "Illusoire", a dit celui du politicien, Me Alexandre Curchod.

Leur interrogatoire n'a rien apporté de nouveau et de très intéressant. Tout au plus, M. Broulis a évoqué sa grande curiosité pour la géographie, l'histoire et la culture de la Russie, et le journaliste a affirmé n'avoir "jamais voulu se venger" contre l'ex-ministre des finances, en lien aux "critiques" du Conseil d'Etat vaudois sur les choix économiques et les restructurations à l'époque chez Tamedia.

"Strictement privés"

Témoin, l'organisateur des voyages en Russie, ayant défrayé la chronique quant à leur prise en charge financière et posé la question des conflits d'intérêts, Eric Hoesli, a rappelé que ces voyages étaient "strictement privés". Et que leurs "frais nécessaires et prévisibles étaient répartis entre chaque participant et payés à l'avance".

L'ancien rédacteur en chef de l'Hebdo et du Temps, ex-directeur des publications romandes de Tamedia et grand connaisseur de la Russie, a aussi souligné qu'il était le seul organisateur et responsable de ces voyages. Il a aussi affirmé que plusieurs articles concernés étaient "truffés d'inexactitudes et d'erreurs de faits" et contenaient parfois même des informations "complètement farfelues".

Pascal Broulis espère obtenir la suppression des articles incriminés d'internet - y compris des archives et des réseaux sociaux - et le versement d'un franc symbolique à titre de réparation du tort moral. Il demande aussi le versement d'une somme correspondant au bénéfice réalisé par Tamedia avec la publication de ces articles, une somme qui devra être estimée par le Tribunal.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Nestlé investit dans l'alimentation pour animaux au Mexique

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L'usine mexicaine de Purina représentera le plus grand site de production d'aliments pour animaux en Amérique latine (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le groupe alimentaire Nestlé va investir 200 millions de francs pour renforcer sa production d'aliments pour animaux de compagnie au Mexique. Le géant veveysan va ajouter de nouvelles lignes de production à son usine de Silao, au centre du pays.

Ces investissements feront de l'usine le plus grand site de production d'aliments pour animaux en Amérique latine, a affirmé le groupe vaudois dans un communiqué. Jusqu'à 94 emplois viendront s'ajouter aux 600 salariés actuels grâce à ce projet.

Nestlé a également acquis un terrain adjacent de 48 hectares pour de futurs projets d'expansion.

Le Mexique représente le plus important marché de Purina en Amérique latine, totalisant 45% des ventes dans la région de la filiale dédiée aux aliments pour animaux de compagnie, et il est le quatrième au niveau mondial.

Ce pays "joue un rôle fondamental pour nos activités en Amérique latine, servant de marché clé et de pôle stratégique pour Nestlé", a souligné Laurent Freixe, directeur général de la région Amérique latine.

Ces dix dernières années, Nestlé a investi 700 millions de francs dans l'usine de Silao.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Politique

Ursula Eggenberger assure l'intérim à la Chancellerie fédérale

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Ursula Eggenberger dirige la section Communication de la Chancellerie fédérale depuis 2011 (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Suite à la mort subite vendredi du porte-parole du Conseil fédéral, André Simonazzi, le Conseil fédéral a nommé mercredi Ursula Eggenberger vice-chancelière ad intérim. Elle était le bras droit de M. Simonazzi.

Le vice-chancelier et porte-parole du Conseil fédéral était investi d’une fonction clef. Il assurait la coordination de la communication gouvernementale, la planification et la direction des conférences de presse du Conseil fédéral et le fonctionnement de la Chancellerie fédérale.

Le poste sera rapidement mis au concours. La personne nommée pourra entrer en fonction au courant du second semestre 2024. Mme Eggenberger assura la transition et reprendra sa fonction actuelle de cheffe de la communication de la Chancellerie fédérale au terme de son intérim.

Une cérémonie d’adieu sera célébrée en hommage à M. Simonazzi en présence du Conseil fédéral le vendredi 24 mai à Berne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Ursula Eggenberger assure l'intérim à la Chancellerie fédérale

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Ursula Eggenberger dirige la section Communication de la Chancellerie fédérale depuis 2011 (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Suite à la mort subite vendredi du porte-parole du Conseil fédéral, André Simonazzi, le Conseil fédéral a nommé mercredi Ursula Eggenberger vice-chancelière ad intérim. Elle était le bras droit de M. Simonazzi.

Le vice-chancelier et porte-parole du Conseil fédéral était investi d’une fonction clef. Il assurait la coordination de la communication gouvernementale, la planification et la direction des conférences de presse du Conseil fédéral et le fonctionnement de la Chancellerie fédérale.

Le poste sera rapidement mis au concours. La personne nommée pourra entrer en fonction au courant du second semestre 2024. Mme Eggenberger assura la transition et reprendra sa fonction actuelle de cheffe de la communication de la Chancellerie fédérale au terme de son intérim.

Une cérémonie d’adieu sera célébrée en hommage à M. Simonazzi en présence du Conseil fédéral le vendredi 24 mai à Berne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Vaud: erreur vert'libérale dans la documentation électorale

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La documentation de vote envoyée aux électeurs contient une erreur (Image prétexte). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le matériel électoral vaudois pour le scrutin fédéral du 9 juin contient une erreur dans son résumé des recommandations de vote des Vert'libéraux. Il n'est plus possible de corriger le document qui est envoyé ces jours aux électeurs.

Les Vert'libéraux vaudois expliquent s'être trompés lors de la transmission de leurs positions à la Chancellerie vaudoise. "Le OUI est imprimé sur la ligne de l'initiative "Maximum 10% du revenu pour les primes d’assurance-maladie" au lieu du NON voté par l'assemblée générale", annonce mercredi le parti dans un communiqué.

"Nous avons commis, hélas, cette erreur. Trois petites lettres ne sont pas justes", a expliqué Claire Richard, présidente du parti. Celle-ci se souvient que ses membres étaient relativement partagés lors du vote en assemblée, avec 28 non, 20 oui et 1 abstention.

Le parti présente ses excuses à ses membres, partenaires et électeurs. Concernant les votations du 9 juin, il rappelle qu'il est "pleinement investi" pour soutenir la loi sur l'approvisionnement en électricité, qui est "essentielle pour garantir un avenir énergétique durable et sûr".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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