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Parents déboutés après un suicide aux HUG

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La victime avait été admise aux urgences des HUG en août 2014 (archives). (©KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les parents d'une fille qui s'était donné la mort en 2014 aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) ont été déboutés devant le Tribunal fédéral. La Cour de droit pénal, qui siégeait en audience publique mercredi, a jugé leur recours irrecevable.

Dans un premier temps, le Tribunal fédéral a souligné que les parents de la victime, en leur qualité de proches, auraient dû être reconnus comme parties par la justice genevoise. C'est donc à tort que cette dernière a refusé de prendre en compte leur recours contre la décision de classement de la procédure pénale ouverte par le Ministère public.

En revanche, les juges ont estimé, à une majorité de quatre contre un, que le recours de droit pénal devant le Tribunal fédéral était irrecevable. En effet, les recourants, en tant que proches, ne peuvent pas faire valoir des conclusions civiles dans le cadre de l'action pénale contre le personnel des HUG. Ce dernier, en tant que collectivité de droit public, est seul responsable du dommage causé par ses employés.

Situation insatisfaisante

Lors de la délibération, le juge minoritaire a souligné que la législation actuelle aboutissait à une solution insatisfaisante, qui crée une inégalité de traitement entre le personnel des hôpitaux publics et privés. Ce alors que le paysage hospitalier est en pleine mutation avec un glissement marqué vers le privé. Selon lui, il est temps d'abandonner une jurisprudence qui n'est plus en accord avec le contexte.

La majorité, en revanche, a insisté sur le fait que le législateur a eu l'occasion à plusieurs reprises de modifier la législation, ce qu'il n'a pas fait. En outre, une initiative parlementaire visant à supprimer cette inégalité a été déposée en 2012 par le conseiller d'Etat genevois Mauro Poggia alors qu'il siégeait au Conseil national.

Or ce texte est toujours pendant. Le président de la cour a répété sa compréhension à l'égard des recourants. "Mais le moment est très mal choisi pour renverser une jurisprudence établie depuis 40 ans. Le législateur a eu l'occasion à plusieurs reprises de réviser la loi, mais il ne l'a pas fait".

Genève paiera

Maigre consolation pour les parents, la cour a décidé de statuer sans frais et de leur allouer une indemnité de 3000 francs à la charge de l'Etat de Genève, "qui s'est fourvoyé" dans la motivation du rejet de leur recours.

En août 2014, la jeune fille, âgée de 22 ans, s'était jetée d'une fenêtre de l'unité d'intervention et de thérapie brève des HUG. L'enquête avait révélé qu'elle a profité de l'ouverture par une infirmière d'une porte sécurisée pour se faufiler sans être vue jusqu'à la cage d'escalier.

La victime avait été hospitalisée en urgence deux jours auparavant après une brusque crise d'agressivité contre sa mère. Les médecins n'avaient pas détecté de tendance suicidaire. (arrêt 6B_307/2019)

Source: ATS

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Suisse

Aucun joueur ne devine la bonne combinaison de l'Euro Millions

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130 millions de francs seront en jeu lors du prochain tirage de l'Euro Millions vendredi. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 27, 29, 32, 33 et 47, ainsi que les étoiles 2 et 8.

Lors du prochain tirage vendredi, 130 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

SAM Massagno rejoint Fribourg en finale

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Mission accomplie pour SAM Massagno ! (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La finale des play-off opposera bien dès samedi Fribourg Olympic à SAM Massagno. Les Tessinois ont obtenu leur qualification lors de l'acte IV contre Union Neuchâtel.

A la Riveraine devant 1285 spectateurs, SAM Massagno s'est imposé 74-65. L'avantage de 7 points (20-13) acquis à l'issue du premier quarter a été déterminant dans ce succès. Malgré l'appui de leur public, les Neuchâtelois n'avaient pas les armes pour forcer l'adversaire à un cinquième match décisif. L'absence du topscorer Dalan Ancrum, suspendu, a bien trop pesé comme le 3 sur 18 à 3 points pour qu'une autre issue soit possible.

L'acte I de la finale aura lieu au Tessin

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Réduction de primes: le Conseil des Etats opte pour un compromis

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Certains cantons devront contribuer davantage à la réduction des primes maladie (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La plupart des cantons devront augmenter leur contribution à la réduction des primes maladie. Le Conseil des Etats est finalement entré en matière mardi par 24 voix contre 16 sur le contre-projet indirect à l'initiative du PS "Maximum 10% du revenu pour les primes".

Le Conseil fédéral a concocté un contre-projet en réponse à l'initiative populaire du PS qui demande qu'aucun assuré ne doive payer plus de 10% de son revenu pour les primes d'assurance maladie. Le projet gouvernemental rappelle les cantons à leurs responsabilités.

Après un premier refus d'entrer en matière, le Conseil des Etats accepte de définir des exigences minimales à l'intention des cantons. Au vu de la forte augmentation des primes (6,6% cette année) qui pèsent sur le budget des ménages, l'initiative populaire a de bonnes chances en votation populaire.

Mais elle n'est pas finançable, ont relevé plusieurs sénateurs. Le Conseil des Etats a donc repris le projet gouvernemental en le revoyant à la baisse pour réduire la facture des cantons. Les débats se poursuivent sur le détail.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Demandes d'informations ininterrompues sur les sectes

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Un quart des demandes adressées l'an dernier à Infosekta concernait les Témoins de Jéhova (archives). (© KEYSTONE/PETER LAUTH)

Le service suisse de conseil sur les sectes Infosekta a reçu 3000 demandes l'an dernier. Les deux tiers concernaient des groupes religieux, des mouvances ésotériques et issues du développement psychologique personnel.

Le besoin d'informations ne faiblit pas, a indiqué Infosetka dans son rapport annuel publié mardi. Un quart des demandes étaient liées aux Témoins de Jéhova. La plupart des autres groupes mentionnés sont peu connus.

L'un des plus cités se dénomme Komaja, "la communauté des éclairés" du gourou croate Makaja. Arrivé en Suisse en 1987, le gourou vit désormais en Istrie, région croate proche de Venise, dans son centre "Cherry Blossom".

Sexe et méthode spirituelle

Il prône le sexe pour "se libérer des vieux schémas" et surmonter son ego, souvent aux dépens de ses adeptes. Son enseignement s'intitule "Le sentiment amoureux comme méthode spirituelle". Des témoins relatent dans le rapport annuel d'Infosekta comment Makaja les a convaincues d'avoir des relations sexuelles. Le nombre d'adeptes est évalué entre 100 et 200 personnes.

Parmi les demandes adressées à Infosekta, 76% provenaient de personnes privées et 24% de représentantes et représentants d'institutions.

Groupes d'entraide efficaces

Le service suisse de conseil sur les sectes souligne l'efficacité des groupes d'entraide pour parvenir à quitter une secte. Celui destiné aux anciens Témoins de Jéhova existe depuis cinq ans et a fait ses preuves.

Infosekta a été fondé en 1990 en tant qu'association, sous l'égide des services sociaux de la ville de Zurich. Il est financé par des fonds privés, par des communes, des communautés religieuses, des entreprises et des institutions étatiques. L'association revendique s'appuyer sur des spécialistes du droit, de la psychologie, de la sociologie, de la psychiatrie, du travail social, de la formation des adultes, des sciences religieuses et des médias.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Actualité

VIDEO - Un projet pilote en Valais pour soulager les urgences

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Un projet pilote dans le Valais central pour soulager les urgences (archives).

Des équipes mobiles d’urgence sociale (EMUS) seront mises sur pied, cet automne, via un projet pilote dans le Valais central. Le détail avec Benjamin Smadja et Elsa Duperray.

Les personnes en situation d’urgence sociale pourront être prises en charge par une équipe spécifique, intégrant des professionnels des domaines social et sanitaire.

Afin d’accompagner les victimes de violences domestiques, les personnes rencontrant des difficultés de santé non vitales (chute à domicile, alcoolisation aiguë, etc.) ou encore les personnes sans solution de logement, un projet pilote sera lancé cet automne dans la région Sion-Sierre et dans les vallées latérales.

Il doit notamment permettre de soulager les intervenants "feux bleus", comme les patrouilles de police et les ambulances, ainsi que les urgences hospitalières. "Et ce tout en garantissant une prise en charge adaptée pour les personnes en situation de détresse sociale", précise le Département de la santé, des affaires sociales et de la culture dans un communiqué, ce mardi.

Sur les week-ends

Les équipes EMUS seront pilotées et activées par la centrale 144. L’Organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS) régule déjà les appels d’urgence sanitaire et sera à même de déterminer les besoins précis d’un patient pour activer la meilleure prise en charge possible, pour ce dernier. Ce projet assurera une intervention de 19h00 à 07h00 durant les nuits de vendredi, samedi et dimanche, ainsi que les jours fériés.

Les équipes EMUS collaboreront avec le réseau sociosanitaire existant en Valais. Les binômes, composés d’un intervenant social et d’un intervenant sanitaire, pourront ainsi orienter les personnes rencontrées vers les institutions compétentes, mais aussi soutenir ces dernières dans la gestion de situations complexes. Ces équipes pourront également jouer un rôle préventif, afin d’identifier des problématiques sociales récurrentes en Valais.

L'expérience vaudoise

Afin d’assurer l’efficacité de ce projet, le canton du Valais peut compter sur l’expérience d’Unisanté, qui gère depuis plusieurs années une équipe mobile d’urgence sociale, dans le canton de Vaud.

Un bilan de ce projet pilote sera effectué après deux ans d’activité, afin de déterminer l’efficacité du dispositif et son éventuelle extension au reste du canton.

InfoKids à Genève

L'application InfoKids est destinée aux parents dont les enfants nécessitent une consultation médicale au Service d'Accueil et Urgences Pédiatriques (SAUP) des HUG. InfoKids offre les services suivants : Conseils sur l'attitude à adopter face aux symptômes présentés par l'enfant

Avec ATS

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