Rejoignez-nous

Actualité

Mövenpick Hotels racheté par Accor

Publié

,

le

Les hôtels Mövenpick passent en mains françaises. Ils ont été rachetés par le groupe Accor pour 560 millions de francs.

Pressentie depuis quelques jours, la transaction a été confirmée lundi par Mövenpick Holding dans un communiqué. L'opération, soumise à l'approbation des autorités de la concurrence, doit être finalisée dans la seconde moitié de l'année, a précisé la société zougoise.

Le secteur hôtelier de Mövenpick a été lancé en 1973, dans le but de diversifier un groupe alors actif dans la restauration. Il emploie aujourd'hui plus de 16'000 collaborateurs, répartis dans 84 hôtels et 27 pays. Et il ne compte pas en rester là, sachant que 42 nouveaux établissements seront ouverts d'ici 2021.

"L'intégration dans AccorHotels va permettre à Mövenpick Hotels & Resorts de poursuivre sa longue histoire et d'accélérer sa croissance", a assuré la holding basée à Baar (ZG). Pour y parvenir, la chaîne va bénéficier de la force de frappe du groupe français, à commencer par ses canaux de distribution et son programme de fidélité.

Acquisitions dans le luxe

Même si la marque Mövenpick perdure, le groupe continue, lui, de perdre de la substance. Cela avait déjà été le cas en 2003 lorsqu'il avait vendu ses célèbres glaces à Nestlé. Désormais, la holding zougoise ne chapeaute plus que trois secteurs d'activité: Fine Foods (alimentation), Vins et Marché international (restoroutes et restaurants d'aéroports).

A l'inverse, AccorHotels n'en finit plus de grandir. "Avec l'acquisition de Mövenpick, nous consolidons notre leadership sur le marché européen et accélérerons encore notre développement sur les marchés émergents, notamment au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie-Pacifique", s'est réjoui Sébastien Bazin, patron de la multinationale française, cité dans un communiqué.

Pour se diversifier et mieux résister à la concurrence des plates-formes en ligne, AccorHotels a multiplié les acquisitions ces derniers mois. Il a surtout investi dans le haut de gamme, segment dans lequel il exploite notamment la marque zurichoise Swissôtel.

Pour mener à bien cette stratégie et acquérir de nouveaux hôtels, le géant français a cédé, fin avril, 55% d'AccorInvest, l'entité regroupant ses activités immobilières, à un groupe d'investisseurs comprenant des fonds souverains saoudien et singapourien. Cela lui a permis de bénéficier d'un apport de liquidités brut de 4,4 milliards d'euros (5,2 milliards de francs).

Leadership européen

Sur ce montant, 560 millions de francs en numéraire ont d'ores et déjà été consacrés à l'acquisition des hôtels Mövenpick. L'ouverture du capital d'AccorInvest doit permettre "de saisir des opportunités tactiques pour renforcer nos positions, consolider notre leadership et démultiplier notre croissance", a relevé Sébastien Bazin.

Sis à Issy-les-Moulineaux, en périphérie parisienne, le géant hôtelier français regroupe plus de 4300 établissements dans 100 pays, avec des enseignes bien connues comme Novotel, Ibis, Sofitel ou Mercure. Le leader européen du secteur a dégagé en 2017 un bénéfice net de 441 millions d'euros, en forte hausse de 66% sur un an.

(Source ATS - Photo archives ©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

Sanctions contre la Chine: la Suisse ne suit pas l'UE

Publié

le

Berne ne suit pas les sanctions de l'UE. Le Conseil fédéral s'est décidé après une pesée d'intérêts. (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

La Suisse n'a pas repris certaines sanctions de l'Union européenne contre la Chine, une décision qui date de décembre dernier. Le Conseil fédéral avait toutefois décidé de ne pas la communiquer publiquement.

Le 9 décembre 2022, le Conseil fédéral a décidé, sur la base d'une pesée des intérêts fondée sur différents critères de politique extérieure et juridiques, de ne pas reprendre les sanctions thématiques contre la Chine existant alors, a indiqué dimanche à Keystone-ATS le Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR), confirmant un article de la "NZZ am Sonntag".

La décision de décembre 2022 n'a pas été communiquée car diverses questions juridiques concernant une éventuelle reprise ultérieure d'autres sanctions thématiques n'avaient pas encore été résolues. Ces questions n'ont d'ailleurs encore toujours pas été résolues de manière définitive.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

La danse orientale à l'honneur à Lausanne

Publié

le

La danse orientale tient son festival à Lausanne, avec notamment des démonstrations de derviche tourneur (photo d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/ERDEM SAHIN)

Lausanne accueille de vendredi à dimanche une nouvelle édition du Festival international des danses d'Orient. Environ 80 artistes sont attendus au casino de Montbenon pour diverses représentations, mais aussi pour des stages et conférences.

Le clou du festival est programmé samedi avec une soirée de gala, où l'ensemble des artistes se produiront dans une vingtaine de tableaux. Parmi les invités de marque figure notamment la danseuse ukrainienne, Natasha Korotkina, "mondialement connue grâce à ses apparitions dans plusieurs Talent Shows européens", indiquent les organisateurs.

L'événement prône la découverte et réitère sa formule participative. Des initiations sont ainsi prévues, à l'image d'une masterclass de danse Tanoura (derviche tourneur). Des workshops thématiques, techniques et chorégraphiques auront aussi lieu à l'Académie de danses d'Orient de Lausanne, poursuit le communiqué.

Le festival a été lancé en 2010. Après dix éditions à Fribourg et deux ans d'absence due au Covid, il s'était installé l'an dernier à Lausanne. La manifestation vise à célébrer "toutes les richesses des pays du monde oriental: du Maghreb à l'Inde, en passant par le berceau égyptien ou les cultures du Golfe Persique."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Karl’s kühne Gassenschau dit au revoir à St-Triphon (VD)

Publié

le

Karl’s kühne Gassenschau a présenté durant tout l'été son spectacle "Silo 8" dans les carrières de St-Triphon (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Karl’s kühne Gassenschau tire un bilan "très positif" de sa dernière saison dans les carrières de St-Triphon (VD). Près de 75'000 spectateurs ont afflué pour voir une nouvelle version du spectacle "Silo 8". La troupe ignore quand elle pourra revenir en Suisse romande.

Un centre de données doit voir le jour sur le site de la carrière des Andonces, à St-Triphon. Le projet ayant pris du retard, Karl’s kühne Gassenschau a pu s'y produire cette année encore. Désormais, la troupe ignore quand elle pourra revenir en Suisse romande: "cette question n'a pour le moment pas de réponse", indique-t-elle dimanche.

L'an prochain, une nouvelle pièce intitulée "Reception" sera jouée en Suisse alémanique, dès le mois de juin à Dietikon (ZH). Les travaux d'aménagement pour ce spectacle aquatique sont en cours.

Souvenir lumineux

Dans le Chablais vaudois, la troupe alémanique explique qu'elle gardera "un lumineux souvenir de ces belles soirées" passées sur le site: "au revoir St-Triphon et merci pour tout". Elle tire sa révérence avec "Silo 8", qui aura attiré, résultats alémaniques et romands confondus, plus de 575'000 personnes au total depuis 2006.

Le spectacle, qui mêle poésie et cascades, emmenait le spectateur dans une maison de retraite un peu spéciale où la directrice veut contraindre ses pensionnaires à déposer leurs souvenirs personnels à la réception. Mais cela ne se passe pas comme elle le souhaite et les aînés se rebellent.

A St-Triphon, une cinquantaine de personnes de la région se sont relayées pour prêter main forte à l'équipe de Karl’s kühne Gassenschau, pour le nettoyage, le stationnement ou l'accueil, précise le communiqué. En 2023, 72 représentations ont eu lieu.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Plus de 25 brasseries artisanales attendues au Geneva Beer Festival

Publié

le

Les bières artisanales, à l'instar de celles de la Brasserie du Virage ici à l'image, seront à l'honneur au Geneva Beer Festival qui aura lieu du 13 au 14 octobre au Pavillon Sicli (archives) (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

La 4e édition du Geneva Beer Festival aura lieu vendredi 13 et samedi 14 octobre au Pavillon Sicli dans le quartier des Acacias, à Genève. Plus de 25 brasseries artisanales sont attendues pour ce rendez-vous des amateurs de bonnes mousses.

"La Gueuzerie Tilquin, une pointure dans le monde brassicole, fera le déplacement de Belgique", relèvent les organisateurs qui attendent près de 10'000 personnes sur deux jours. Il y aura aussi des Danois spécialisés dans les bières houblonnées à fermentation haute. Les brasseries locales seront de la partie. Le public pourra s'initier à la fabrication de bières lors d'ateliers pratiques.

Le lien entre le vin et la bière sera à l'honneur. En effet, plusieurs brasseries utilisent des méthodes de fermentation mixtes en se servant de fûts de chêne des domaines viticoles. Une dizaine de vignerons-encaveurs genevois seront présents pour présenter des vins naturels, bio ou en biodynamie.

genevabeerfestival.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Les cantons refusent de céder les hôpitaux à la Confédération

Publié

le

Lukas Engelberger s'oppose à l'idée lancée par Santésuisse mercredi (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La Conférence des directeurs cantonaux de la santé (CDS) ne veut pas céder la gestion des hôpitaux à la Confédération. Celle-ci est bien loin du quotidien des soins, déclare son président Lukas Engelberger.

La Confédération devrait mettre en place des structures et acquérir les connaissances nécessaires, poursuit M. Engelberger dimanche dans le SonntagsBlick. Elle devrait également payer les traitements hospitaliers stationnaires, dont les cantons assument actuellement plus de la moitié des coûts.

Les cantons doivent améliorer leur planification et collaborer plus étroitement, concède toutefois le président de la CDS. Et le nombre d'hôpitaux, à plusieurs reprises critiqué, n'est pas déterminant, estime-t-il. Ce qui compte, c'est l'efficacité de leur organisation.

Un nombre "supérieur à la moyenne" de traitements médicaux a par exemple été constaté dans les cantons de Bâle-Ville et Bâle-Campagne où une planification hospitalière commune est appliquée. La CDS a tenté de limiter les mandats de prestations, certaines mesures ayant été portées devant les tribunaux. "La Confédération serait confrontée à ce même type d'expérience si elle reprenait la planification hospitalière", assure. M. Engelberger.

Le président de la faîtière des assureurs Santésuisse Martin Landolt a lancé l'idée mercredi de confier la planification hospitalière, dont les cantons sont chargés, à la Confédération. Les conflits d'intérêts auxquels seraient confrontés les cantons les empêcheraient, à ses yeux, de procéder efficacement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture