La Suisse compte son premier cas de coronavirus au Tessin. A Genève, une séance d’information sur le COVID-19 a eu lieu ce mardi à l’Université. Ils étaient 400 étudiants et collaborateurs environ à venir écouter les médecins à l’Uni Dufour.
Deux épidémiologistes ont détaillé les origines du COVID-19, son mode de contamination mais aussi les mesures de prudence à observer.
Un seul cas en Suisse
La Suisse ne compte qu’un seul cas de coronavirus pour l’instant, mais le virus sévit en Italie où il a provoqué la mort de 7 personnes. Une situation qui inquiète à Genève. Quels sont les symptômes et quand faut-il consulter ? Ecoutez le médecin cantonal, Professeur Jacques-André Romand au micro de Judith Monfrini.
Transmission par voie aérienne
La transmission se fait par voie aérienne, à 1 mètre, 1 mètre 50 de la personne infectées. Se laver les mains au savon reste une bonne protection. Quelles sont les consignes à respecter? Le détail avec le Pr Jacques-André Romand.
Le médecin cantonal indique qu’il faut éviter d’aller dans les hôpitaux pour ne pas propager la maladie.
Toux et fièvre
Selon le Professeur Laurent Keiser, Chef du Centre des maladies virales émergentes, la maladie provoque de la fièvre, de la toux mais donne rarement le nez qui coule. Une personne sans symptôme ne peut pas donner la maladie, rappelle le Pr Jacques-André Romand.
Transmission du virus et mortalité
Les personnes âgées et les personnes fragiles sont plus exposées. La transmission de la maladie se ferait dans les premières heures suivant les symptômes. Un mouchage adapté, et un lavage régulier des mains réduit la transmissibilité de la maladie. Le taux de mortalité dépend du nombre de cas effectif, or il n’est pas connu selon le médecin cantonal.
Le taux de transmission serait en moyenne de 2,4 personnes, selon les responsables du Centre des maladies virales émergentes. C’est une moyenne mais certains individus seraient des « superspraders », des super-contaminateurs, soit des personnes qui transmettent davantage la maladie aux autres.
Ces derniers jours, les services des HUG ont été submergés par des demandes de gens revenant de Milan. L’hôpital rappelle que le dépistage ne se fait que sur les personnes qui présentent des symptômes