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Les théâtres peuvent rouvrir le 6 juin, mais peu le feront

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Les théâtres vont pouvoir rouvrir le 6 juin. Mais tous ne le feront pas, annonce d'emblée Thierry Luisier, secrétaire général de la Fédération romande des arts de la scène (FRAS) mercredi à l'issue de la conférence de presse du Conseil fédéral sur la 3e phase de déconfinement. Le mois de juin représente la fin de la saison pour beaucoup d'entre eux.

"Nous sommes ambivalents, a relevé pour sa part Khany Hamdaoui, comédienne et directrice du théâtre Montreux Riviera, sur les ondes de la RTS. Qu'allons-nous présenter puisque les spectacles que nous pouvons proposer ne respectent pas pour la plupart les règles sanitaires? se demande-t-elle.

Avec cette possibilité de réunir 300 personnes dès le 8 juin, des festivals de théâtre en plein air pourraient revenir sur leurs décisions et faire de nouvelles propositions, avance toutefois le secrétaire général. D'autant plus que le Conseil fédéral devrait annoncer un nouvel assouplissement dans 15 jours permettant des rassemblements allant jusqu'à mille personnes.

Avec la fin de l'état d'urgence le 19 juin, la Confédération repasse la main aux cantons. "Les théâtres retrouvent ainsi leurs partenaires habituels, c'est-à-dire les communes et les cantons", a poursuivi le secrétaire général. Il espère toutefois qu'il y aura une coordination entre les cantons pour éviter une trop grande cacophonie.

Si l'on revient dans les salles, celles-ci pourraient être remplies à 25%, selon les recommandations de la branche publiée récemment dans un volumineux document de 54 pages en allemand. Mais en s'inspirant d'autres secteurs comme celui de l'aviation, les théâtres commencent à les imaginer remplies presque jusqu'à 100% avec des spectateurs masqués.

Le problème de la scène reste lui entier: sur celle-ci, les acteurs sont sommés de ne pas se toucher et de rester à deux mètres les uns des autres.

Navigation à vue

Les théâtres naviguent également à vue ne sachant pas avec précision les montants sur lesquels ils peuvent compter pour compenser la fermeture depuis la mi-mars. L'appel de la FRAS lancé lundi a mis en lumière une différence de traitement selon les cantons dans le versement des aides à la culture en lien avec le Covid-19.

Dans ce cadre, les comédiens avec des contrats à durée déterminée et les apprentis ont été admis au chômage partiel grâce aux RHT. Mais un rétropédalage est survenu dans le canton de Vaud où le chômage partiel n'est finalement accordé qu'au prorata de la part non subventionnée. À l'inverse, des théâtres tout aussi subventionnés ont obtenu l'entier des RHT dans le canton de Fribourg, a souligné Thierry Luisier.

De plus, peu d'acteurs culturels ont déjà touché de l'argent du fonds spécial d’indemnisation débloqué par la Confédération, d'un montant de 280 millions de francs. "Difficile de se projeter quand la base financière n'est pas claire", selon le secrétaire général.

Lundi, la FRAS, qui regroupe une cinquantaine de théâtres romands sur un total de 400 en Suisse, a adressé une lettre au conseiller fédéral Alain Berset et à plusieurs conseillers d'Etat romands responsables de la culture. La réouverture des théâtres "doit être accompagnée du maintien des aides sur une période prolongée", plaide-t-elle. Elle demande encore la création d'un plan de soutien "ambitieux" du domaine des arts de la scène tenant compte des répercussions de cette crise sur les trois années à venir".

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Economie

L'AIEP admet des plaintes contre la RTS

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Les deux publications de la RTS ont violé le devoir de diligence journalistique, estime l'AIEP (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Deux publications de la RTS sur les conditions de travail à Radio Cité ont violé le principe de présentation fidèle des événements. C'est ce qu'a jugé jeudi l'Autorité indépendante d’examen des plaintes en matière de radio-télévision (AIEP).

Dans un reportage radio et un article en ligne daté du 31 mai 2022, la RTS évoquait notamment de graves reproches formulés par des collaborateurs de la radio genevoise concernant leurs conditions de travail, ayant mené à des enquêtes de l'office cantonal de l'inspection du travail et de l'Office fédéral de la communication.

La question centrale était de savoir si la radio - respectivement la directrice de la station - avaient été confrontées à tous les reproches et si leur point de vue avait été reflété de manière adéquate. Après un débat controversé, une majorité de la commission a estimé que ce n'était pas le cas.

La rédaction a ainsi violé son devoir de diligence journalistique, estime l'AIEP. Cela a empêché les lecteurs et auditeurs de se forger leur propre opinion sur les reproches formulés.

Plaintes contre la SRF rejetées

L'autorité fédérale a en revanche rejeté deux plaintes contre la SRF. La première concernait un reportage critique sur la promotion d'une offre de l'opérateur Sunrise, dans le cadre du magazine des consommateurs "Kassensturz".

L'entreprise a déposé une plainte contre le reportage, en faisant valoir que des informations essentielles sur l'offre n'avaient pas été mentionnées. L'AIEP a cependant conclu à une petite majorité qu'il n'était pas nécessaire de fournir davantage d'informations afin de garantir la libre formation de l'opinion du public. Le point de vue de Sunrise a été exprimé de manière appropriée.

Une deuxième plainte populaire visait les informations sur le trafic de la SRF, critiquées pour porter presque exclusivement sur le transport routier et en particulier sur les informations sur les embouteillages. Selon les plaignants cela constituerait un déséquilibre dans la couverture médiatique des transports et discriminerait le public sensible à l'environnement et au climat.

L'AIEP a toutefois conclu qu'il n'y avait ni violation du principe de pluralité ni discrimination. Ses membres ont souligné le format particulier des informations routières, qui constituent un service souvent utilisé des automobilistes. Malgré la diffusion régulière de ces émissions, il n'y avait aucune unilatéralité dans la couverture du trafic.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Actualité

Goudron phonoabsorbant : des travaux mais moins de bruit Quai Gustave-Ador

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A Genève, un revêtement phonoabsorbant va être posé au quai Gustave-Ador, le long de la plage des Eaux-Vives du 11 au 21 avril. Il permettra de réduire le bruit du trafic motorisé (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, un revêtement phonoabsorbant va être posé au quai Gustave-Ador, le long de la plage des Eaux-Vives du 11 au 21 avril. Benjamin Smadja et Elsa Duperray vous donnent les détails des travaux... et des bénéfices !

Le tronçon entre la place des Marronniers et celle du Traînant est la dernière portion du quai sur le territoire municipal où un revêtement phonoabsorbant n'a pas encore été mis en place, a indiqué jeudi la Ville de Genève. La mesure va permettre de diminuer le bruit routier sur les voies de circulation qui font partie du U lacustre et qui longent une promenade très fréquentée.

Le trafic sera réduit sur une voie dans chaque direction pendant la durée du chantier qui est calée sur les deux semaines des vacances scolaires de Pâques. Les travaux s'effectueront de manière continue, jour et nuit, du mardi 11 au jeudi 13 et du lundi 17 au mercredi 19 avril. Les autres jours de la semaine seront gardés en réserve.

Des déviations seront mises en place en cas d'afflux important de véhicules, précise la Ville de Genève, qui recommande de privilégier d'autres itinéraires. Les travaux seront reportés à plus tard si les conditions météorologiques sont mauvaises.

Avec ats

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Genève

Le post-partum discuté sans tabou

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KEYSTONE/GAETAN BALLY

Parler du post-partum sans langue de bois: voilà l’objectif de l'événement, organisé par Hashtagviedeparents, et qui se tient ce samedi à Genève. Discussion, table ronde, speed-dating, le but est de fournir des astuces pratiques et des ressources concrètes aux parents pour se préparer et vivre au mieux cette période.

Lorsque l'on vient d'accoucher, de donner la vie à un enfant on ne peut que se sentir bien, heureuse, épanouie. Voilà ce qu'on entend le plus souvent alors que, parfois, la réalité est toute autre : épuisement, stress, anxiété font plus souvent partie de notre quotidien. Le tabou sur le post-partum s'effrite doucement, mais il reste beaucoup à faire pour accompagner les parents. Et c'est justement le but de cet évènement, qui se tient ce samedi: déculpabiliser, libérer la parole, favoriser le partage et faciliter l'accès aux vraies informations. Des professionnels seront présents lors de la discussion, notamment une psychologue en périnatalité, une sage-femme au HUG ainsi qu'un spécialiste en sommeil.

La discussion s'adresse tant aux futurs parents qu'aux parents qui sont en plein post partum et vise bien sûr les mamans mais aussi les papas. Gaëtan Blaser Suarez doula homme et coach périnatal sera d'ailleurs aussi présent. Le ou la doula apporte un soutien émotionnel, affectif et pratique, mais non médical, à une femme enceinte, avant et après l’accouchement. Gaëtan Blaser Suarez propose, lui, des cycles d’ateliers Papa Doula pour tous les futurs pères.

Gaëtan Blaser SuarezDoula et coach périnatal

Gaëtan Blaser Suarez a lancé ces ateliers suite à son expérience personnelle où lui-même a fait face à quelques difficultés à l'arrivée de son premier enfant.

Gaëtan Blaser SuarezDoula et coach périnatal

Selon Gaëtan Blaser Suarez, beaucoup de papas veulent s’impliquer dans la préparation de la naissance mais ont du mal à trouver leur place.

Gaëtan Blaser SuarezDoula et coach périnatal

hashstagviedeparents la parentalité sans tabous c’est donc ce samedi de 10h à 15h Route des Jeunes 59 à Carouge. Plus d'informations ici.

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Politique

Vaud veut réaménager l'aide de transit de Rennaz

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Les gens du voyage manquent de places pour le stationnement de leurs caravanes en Suisse romande (Image prétexte). (© KEYSTONE/DOMINIC STEINMANN)

Le Conseil d'Etat vaudois veut réaménager l'aire de transit de Rennaz dédiée aux gens du voyage. Il sollicite également du Grand Conseil un crédit d'ouvrage pour transformer et agrandir le centre d'entretien des routes et la gendarmerie mobile, installés sur le même site. Le démarrage des travaux est prévu à l'automne 2023.

Construits en 1970, les bâtiments du centre de Rennaz sont devenus vétustes, trop petits et inadaptés aux normes actuelles. L'aire de transit, pour sa part, ne dispose pas d’installations sanitaires, électriques, d’évacuation des eaux ni d’espace pour les déchets.

Le Conseil d'Etat transmet au Grand Conseil une double demande de crédit pour ces projets interdépendants. Le premier montant de 2,2 millions concerne l'aire de transit. Celle-ci reçoit, de mars à novembre, entre 40 et 50 caravanes de gens du voyage, qui peinent souvent à trouver des places de stationnement en Suisse romande.

Gens du voyage français

Lors de la période la plus fréquentée, entre 200 et 250 personnes séjournent sur le site. Les gens du voyage sont constitués de diverses communautés qui ont une culture et des comportements très différents et qui ne se mélangent pas, relève le canton. Alors que les Yéniches sont de nationalité suisse, les communautés qui séjournent à Rennaz sont principalement de nationalité française.

Actuellement, le seul équipement consiste en trois robinets d'eau froide. Pour satisfaire leurs besoins naturels, les gens du voyage utilisent tantôt les installations sanitaires des commerces situés dans la zone industrielle de Villeneuve, tantôt des zones de verdure près des routes, ce qui suscite des tensions avec le voisinage.

Ne peut pas perdurer

En raison de l'absence de grilles d'écoulement, les eaux ménagères se déversent à même le sol et s'infiltrent dans le terrain. "La situation actuelle ne peut pas perdurer", écrit le Conseil d'Etat.

Il est dès lors prévu: d'aménager une surface asphaltée avec marquage de 40 places de caravanes, plus 40 places pour véhicules légers à l'entrée de l'aire de transit; de créer un bloc sanitaire de six WC et de poser des potelets équipés de robinets et de prises électriques; d'installer un dispositif de récolte des eaux usées ainsi que des bennes à déchets et un grillage périphérique.

Fin des travaux en 2028

Le crédit d'ouvrage pour les bâtiments du centre d'entretien des routes et de la gendarmerie mobile de l'Est vaudois s'élève à 19 millions de francs, la Confédération - par l'intermédiaire de l'Office fédéral des routes - versant pour sa part 29,5 millions.

La population a pu prendre connaissance de ces deux projets étroitement liés lors d’une présentation organisée en mai 2022 à l’occasion de la mise à l’enquête publique. La totalité des activités sera assurée sur le site durant les transformations. La fin des travaux est prévue pour le printemps 2028.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Perquisitions dans les cantons dans une affaire de blanchiment

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Suite à une demande d'entraide judiciaire de la Belgique, FedPol a mené des perquisitions dans plusieurs cantons, dans le cadre d'une affaire internationale de blanchiment d'argent (image symbolique). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Des perquisitions ont été menées dans plusieurs cantons dans le cadre d'une affaire internationale de blanchiment. Cinq hommes ont été arrêtés, selon les autorités belges. Ils auraient blanchi de l'argent provenant du trafic de drogue et encaissé 9,5 millions d'euros.

Les perquisitions ont eu lieu la semaine dernière, indique jeudi l'Office fédéral de la police (FedPol). Des descentes de police ont également eu lieu simultanément dans plusieurs endroits en Belgique et en Grande-Bretagne, précise le parquet d'Anvers.

Les cinq hommes arrêtés sont âgés de 33 à 51 ans. L'un d'entre eux a été libéré sous caution. Aucun individu n'a été arrêté en Suisse, a précisé FedPol à Keystone-ATS.

Lors des perquisitions, environ 700'000 euros (698'000 francs) ont été découverts, de même qu'une machine à compter l'argent, une machine d'emballage sous vide, plusieurs montres de luxe, ainsi que des armes et des téléphones portables. Les enquêteurs ont également saisi dix véhicules.

Les investigations ont été lancées en 2020, après que les enquêteurs ont découvert qu'un Belge de 46 ans blanchissait d'importantes sommes d'argent provenant de l'importation de cocaïne. Pour ce faire, il aurait eu recours à plusieurs de ses propres sociétés, ainsi qu'un réseau de coaccusés.

Selon le parquet d'Anvers, l'homme investissait dans des cargaisons sur des bateaux dans lesquelles la cocaïne était dissimulée. Il aurait également blanchi l'argent de multinationales du secteur pétrolier grâce à un système de faux contrats et de fausses factures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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