Rejoignez-nous

Actualité

Fin de l'état de situation extraordinaire en Suisse

Publié

,

le

Les cantons vont reprendre un peu d'autonomie. Le Conseil fédéral a décidé mercredi de lever l'état de situation extraordinaire. Dès le 19 juin, la situation sera à nouveau considérée comme particulière.

Lorsque l'état actuel a été décidé mi-mars, la Suisse comptait plus de 1000 infections au Covid-19 par jour. Il y en désormais une dizaine à une vingtaine par jour, s'est réjouie devant la presse la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga.

"C'est réjouissant", a-t-elle commenté. On peut mettre le virus en échec, en respectant les règles d'hygiène et de distance. La population peut s'adapter à une nouvelle normalité. La question n'est plus de savoir si on peut faire quelque chose, mais comment on peut le faire.

Les récoltes de signatures dans l’espace public seront de nouveau possibles à partir du 1er juin, moyennant la mise en oeuvre d’un plan de protection. Un modèle est à la disposition des comités d’initiative et de référendum. La suspension des délais applicables aux initiatives populaires fédérales et aux demandes de référendum au niveau fédéral s’étend jusqu’à la fin du mois de mai.

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Santé

Pour Santésuisse: la hausse des primes se justifie

Publié

le

© Keystone/GAETAN BALLY

Le calcul est simple, estime la faîtière des assureurs santésuisse: des coûts plus élevés entraînent des primes plus élevées. Les coûts des médicaments, les soins, la psychothérapie et la physiothérapie ont particulièrement augmenté en 2023, ce qui justifie la hausse de 8,7% en 2024, estime-t-elle.

Reste qu'aux yeux de la faîtière, des réformes sont indispensables, par exemple la baisse des tarifs des laboratoires et des prix des médicaments au niveau des autres pays européens, ainsi que le recours aux génériques. Ces mesures permettraient d'économiser bien plus d'un milliard de francs, estime santésuisse.

Les prix des analyses de laboratoire sont également trop élevés. Dans ce domaine, la même prestation coûte en Suisse plus de deux fois plus cher que dans les autres pays européens. La faîtière préconise des baisses de 10 à 15%.

De nettes améliorations sont encore nécessaires dans la planification de l'approvisionnement par les cantons auprès des hôpitaux ainsi que pour les médecins.

Avec Keystone-ATS

Continuer la lecture

Genève

Primes d'assurance maladie: 9,1% de hausse l'an prochain à Genève!

Publié

le

(© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La pilule va être particulièrement difficile à avaler pour les genevois : le ministre de la santé Alain Berset a annoncé cet après-midi une hausse de 9,1% des primes maladies pour le canton en 2024.

Les primes maladie 2024 vont augmenter de 8,7% en moyenne (28,70 francs) l'an prochain. La prime moyenne mensuelle atteindra 359,50 francs. Il s'agit de la 3e hausse la plus élevée depuis l'introduction de la Loi sur l'assurance maladie (LAMal) en 1996.

Trois cantons enregistrent des hausses de plus de 10%, sans pour autant enregistrer les primes les plus élevées au final. Il s'agit du Tessin (+10,5%), de Zoug (+10,2%) et d'Argovie (+10,1%).

Les cantons latins connaissent parmi les hausses les plus élevées de Suisse avec plus de 9%. L'augmentation est de 9,9% dans le canton de Vaud (400,80 francs), de 9,8% à Neuchâtel (417,20 francs), de 9,6% à Fribourg (339,40 francs), et de 9,1% à Genève et dans le Jura (388,60 francs pour ce dernier). Le Valais est un peu mieux loti avec une hausse de 8,6% (334,50 francs), tout comme Berne, (+8,3%, 367 francs).

Genève : la prime la plus élevée

Les primes de l'assurance maladie actuelles dans le canton de Genève. Cette infographie a été réalisée de manière automatisée par le robot d'écriture Lena. (KEYSTONE/Lena)

La palme de la prime la plus élevée revient à Genève avec 454, 40 francs, suivi de Bâle-Ville (451,10 francs) et du Tessin (430, 10 francs). Les Appenzellois de Rhodes-Intérieures sont les plus chanceux de Suisse avec une prime moyenne de 246,10 francs. Quelques cantons de Suisse centrale (NW, OW, UR, ZG) connaissent aussi des primes en dessous de 300 francs.

La forte augmentation des coûts est due à des facteurs multiples: le vieillissement démographique, de nouveaux médicaments et traitements ainsi qu’une augmentation des prestations de santé, par exemple les prestations ambulatoires en milieu hospitalier ou en physiothérapie, avance l'Office fédéral de la santé (OFSP) dans un communiqué mardi pour expliquer la hausse de prix.


 

Avec Keystone-ATS

Continuer la lecture

Santé

Primes maladies 2024: Les astuces pour faire baisser la facture

Publié

le

Une facture fictive de primes maladie. (© KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

Avec l'annonce des augmentations de nos primes d'assurance maladie, à suivre en direct ici, Radio Lac vous propose quelques astuces. Envoyez les vôtres par WhatsApp au 079 918 3000.

(© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Comment les assurés peuvent économiser selon les experts

Selon les experts, les ménages suisses peuvent atténuer l'augmentation attendue des primes d'assurance-maladie. Il serait possible d'économiser des centaines de francs par mois.

Si les assurés changent par exemple de prestataire d'assurance maladie et choisissent le modèle d'assurance le plus avantageux, ils peuvent amortir quelque peu le "choc", avertit ainsi par exemple le service suisse de comparaison en ligne Moneyland.ch.

Moneyland ainsi que le service de comparaison Comparis conseillent en outre aux assurés adultes de toujours choisir la franchise la plus élevée (2500 francs) ou la plus basse (300 francs) auprès de leur caisse maladie. "Une franchise qui se situe entre ces deux valeurs n'est pas rentable d'un point de vue financier".

Malgré la flambée des primes et les possibilités d'économie, seul un assuré sur trois change d'assurance maladie, comme le montre un récent sondage de la plateforme de comparaison Hellosafe. Selon ce sondage, la prime moyenne en 2023 pour l'assurance de base était de 377 francs par personne et la franchise moyenne de 1304 francs.

(©KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI))

Résilier en courrier A Plus ou par lettre recommandée

L'annonce ce mardi des primes maladie 2024 fait réfléchir sur l'opportunité de changer d'assurance ou non. Le cas échéant, l'OFSP recommande d'adresser sa lettre de résiliation en recommandé ou en courrier A Plus (suivi électronique des envois).

Les caisses-maladie ont jusqu'au 31 octobre pour informer les assurés des primes qui les attendent en 2023. Qu'il trouve une prime meilleur marché ou qu'il souhaite simplement changer de caisse-maladie, tout assuré est en droit de le faire.

Le délai pour l'annonce du changement auprès de la caisse-maladie est fixé au 30 novembre. L'Office fédéral de la santé publique (OFSP), dans un fascicule, conseille d'effectuer la démarche au plus tard quinze jours avant l'échéance et de s'annoncer dans le même temps auprès de la nouvelle caisse.

Il n'est pas nécessaire d'obtenir une offre de la nouvelle assurance avant de migrer.

L'affiliation à la caisse que l'on quitte ne devient effective qu'au moment où la nouvelle a signifié à l'ancienne que la personne concernée est assurée auprès d'elle sans interruption de sa protection contractuelle.

Une personne assurée ne peut changer de caisse que si elle n'a pas de dettes auprès de celle-ci à la fin de l'année en cours.

En cas de résiliation de l'assurance de base, la caisse-maladie n'a pas le droit d'exiger que l'assuré résilie aussi une éventuelle couverture complémentaire qu'il pourrait aussi avoir auprès d'elle.

Pour les complémentaires, les délais de résiliation diffèrent généralement et sont contenus dans les dispositions générales du contrat.

Le site de calcul des primes de l'OFSP, www.priminfo.ch, permet d'obtenir une vue d'ensemble des offres et des primes des diverses caisses. Et de voir s'il vaut la peine ou non d'en changer.

(© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Soyez prévenu, les primes maladie devraient à nouveau bondir l'an prochain

Le ministre de la santé Alain Berset a annoncé pour la dernière fois de sa carrière le montant des primes d'assurance maladie. Après une hausse de 6,6% cette année, les experts s'attendent à une nouvelle flambée des primes en 2024.

Selon les données de l'association des assureurs-maladie Santésuisse, les coûts de la santé ont augmenté de 7,9% au premier semestre 2023. Les coûts par assuré ont atteint 2240 francs dans l'assurance de base obligatoire, soit une hausse de 6,4% par rapport à l'année précédente. Le fait que l'augmentation par tête soit inférieure à celle des coûts totaux s'explique par la croissance démographique.

Comme les primes sont fixées au niveau cantonal, les augmentations de coûts particulièrement fortes dans les cantons d'Uri (13,3%) et de Berne (10,5%) laissent présager les hausses de primes les plus importantes dans ces cantons. Santésuisse s'attend à une explosion des primes de 8 à 9%.

La directrice de Santésuisse Verena Nold a clairement fait savoir dans des interviews que les assureurs ne pourraient pas éviter des augmentations de primes supérieures à la moyenne en 2024. Selon elle, les caisses maladie ne pourront pas amortir la hausse en raison de la réduction de leurs réserves voulue par le politique.

L'augmentation des coûts de la santé ainsi que la mise en œuvre de l'initiative sur les soins ont contribué à une hausse plus importante des coûts.

Avec Keystone-ATS

Continuer la lecture

Culture

Lausanne accueille la première académie de cascade de Suisse

Publié

le

Pavel Jancik (à droite) a présenté mardi à Lausanne l'ouverture de son académie dédiée aux cascades. (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Lausanne accueille désormais une académie dédiée à la cascade. Première du genre en Suisse, elle va dispenser des cours aux professionnels du cinéma et du théâtre, mais également au grand public.

Présentée mardi à la presse, l'Académie européenne de cascade (AEC) ouvrira officiellement ses portes mercredi 4 octobre sur le site du Palais de Beaulieu, dans un espace de 450 m2. A l'origine du projet figure Pavel Jancik, Tchèque d'origine établi depuis 1980 à Lausanne.

Maître d'armes, le sexagénaire a chorégraphié des combats et mis en scène des cascades dans de nombreux films et pièces de théâtre, travaillant notamment avec des stars mondiales telles que Daniel Craig, Marion Cotillard ou Isabelle Adjani.

L'ouverture de l'AEC vise à combler un manque, les comédiens étant souvent "mal préparés" à réaliser des cascades, explique Pavel Jancik. Ils sont "démunis", "mauvais au moment de jouer leur scène". Ils prennent par ailleurs "trop de risques pour faire des choses qu'ils ne maîtrisent pas", estime-t-il, interrogé par Keystone-ATS.

Dès 12 ans

Le Lausannois d'adoption relève que s'il n'existe pas de tels centres de formation en Suisse, il y en a en France. Mais ceux-ci n'ont pas vocation à former des "généralistes". Et d'affirmer que son AEC permettra d'enseigner différents types de cascade. "En sortant de mon école, on pourra dire: je sais tomber d'un toit, me battre avec une épée ou devenir un homme-torche", assure-t-il.

Outre les professionnels - acteurs mais aussi réalisateurs ou metteurs en scène -, l'AEC s'adresse au grand public, avec des cours à partir de 12 ans. Les personnes en quête d'adrénaline sont les bienvenues, tout comme celles qui cherchent à prendre confiance en elles ou à mieux gérer leur stress, poursuit Pavel Jancik.

Self-défense

A côté de l'enseignement dédié aux chutes et acrobaties, aux combats à mains nues ou encore aux armes blanches et à feu, des formations de self-défense sont aussi proposées. S'y ajoutent des stages pour apprendre à "désamorcer des situations de violence", destinés aux écoles et entreprises, relève encore le fondateur de l'AEC.

Pavel Jancik animera lui-même les cours, épaulé par cinq autres spécialistes des arts martiaux et des scènes de combat.

L'AEC table sur un budget annuel de 250'000 francs pour assurer son fonctionnement. Les travaux d'aménagement à Beaulieu ont été en partie financés par la Loterie romande, la Fondation BCV et le Centre patronal.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

A Grandson, le Repuis fête ses 90 ans

Publié

le

Le Repuis forme des jeunes à une vingtaine de métiers différents (Image prétexte). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le Repuis fête jeudi ses 90 ans au service de l'intégration professionnelle des jeunes. Au fil des décennies, le centre a adapté en permanence ses infrastructures et sa pédagogie. Il forme aujourd'hui quelque 400 apprentis dans plus de 20 métiers sur son campus de Grandson et dans une centaine d'entreprises partenaires en Suisse romande.

La mission du Repuis est d'offrir une formation professionnelle spécialisée à des apprenties et apprentis qui ne peuvent l'acquérir selon le parcours traditionnel. L'objectif étant qu'ils "volent ensuite de leurs propres ailes", explique mardi un communiqué.

Pour marquer ce 90e anniversaire, une exposition de photographies est disséminée sur le campus. Elle permet d'avoir trois regards successifs sur la réalité du Centre de formation professionnelle spécialisée (CFPS): les images du passé, le regard d'un photographe en 2023 et, en levant les yeux, la réalité du jour.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture