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Les Suisses tiennent à leur sapin de Noël

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"Les sapins de Noël au Palais fédéral et dans les bureaux de la conseillère fédérale Doris Leuthard et du conseiller fédéral Ueli Maurer viennent de chez nous", raconte le Bernois Hanspeter Luder, un des 500 agriculteurs et propriétaires forestiers s (©Keystone/PETER KLAUNZER)

Les Suisses tiennent à leur sapin de Noël. Entre 1,2 et 1,4 million d'arbres sont vendus chaque année. Plus de la moitié vient de l'étranger. Le 40 à 45% restant provient de pépinières locales, exploitées par près de 500 agriculteurs et entreprises forestières.

De novembre à fin décembre, cela représente pas moins de 500'000 sapins coupés sur le sol suisse qui viendront trôner dans les salons à travers tout le pays. Le Nordmann est le plus apprécié des Suisses: il représente un arbre vendu sur trois.

On en fait pousser aussi chez nous, mais l'espèce la plus répandue localement est l'épicéa ou sapin rouge (20%). Il est avantageux à l'achat, mais sa conservation est relativement limitée.

En Suisse, 600 hectares sont consacrés aux sapins de Noël. La majeure partie pousse en plein champ et seule une petite partie provient d'éclaircies en forêt ou de parcelles sous des lignes électriques, selon ForêtSuisse, l'association des propriétaires forestiers.

Il faut aussi savoir que les sapins de Noël sont une affaire à long terme pour les producteurs. Les arbres poussent en effet pendant sept à dix ans avant d'être récoltés.

Au Palais fédéral, c'est lui

Quelque 500 agriculteurs et propriétaires forestiers suisses tirent de cette activité des revenus annexes. Parmi eux, Hanspeter Luder, dans le petit village de Bütikofen, près de Berthoud dans le canton de Berne. Du 15 novembre au 27 décembre, son entreprise bat son plein: avec sa partenaire et huit collaborateurs, ils récoltent les sapins pour la période de Noël.

Si cette récolte commence si tôt, c'est parce que de nombreux Suisses installent déjà des sapins de Noël dans leur jardin vers fin novembre mais aussi parce que l'entreprise de M. Luder fournit de nombreux arbres pour des espaces publics communaux ou des entreprises privées.

"Les sapins de Noël au Palais fédéral et dans les bureaux de la conseillère fédérale Doris Leuthard et du conseiller fédéral Ueli Maurer viennent de chez nous", raconte, non sans fierté, Hanspeter Luder à Keystone-ATS.

L'avantage de l'arbre local

Les producteurs suisses ont un avantage certain sur les importateurs, grâce à leur récolte précoce. Car s'agissant des sapins de Noël provenant des grandes cultures au Danemark, en Allemagne ou aux Pays-Bas, les arbres sont d'abord entreposés dans des frigos avant d'être exportés.

Leur écoulement ne commence que rarement avant début décembre. "Cette vente précoce (d'arbres locaux) est une affaire intéressante pour nous", souligne M. Luder.

Chez lui, les trois quarts des arbres poussent en plein champ et un quart en forêt. M. Luder et son équipe plantent 10'000 plants par an. Huit ans plus tard, il peut ainsi récolter 7000 sapins de Noël. Les 3000 autres sont considérés pour deux tiers comme de mauvaise qualité et un tiers morts ou perdus.

M. Luder distribue environ la moitié de ses arbres en vrac à des négociants qui les vendent ensuite sur les étals des marchés. Il tient également son propre stand devant un grand magasin de meubles dans la région de Berne. Il écoule l'autre moitié directement depuis sa ferme.

Bilan carbone neutre

La culture de sapin est généralement réservée à des surfaces où une sylviculture normale n'est pas possible. Pendant les dix ans de croissance, un hectare de culture de sapins de Noël absorbe jusqu'à 145 tonnes de CO2 et produit jusqu'à 105 tonnes d'oxygène.

Et contrairement aux sapins en plastique, les arbres de Noël naturels présentent un bilan carbone neutre: leur combustion ou leur compostage ne libère pas plus de CO2 que les arbres n'en ont transformé durant leur croissance.

Source ATS

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Sport

Winterthour - Zurich reporté, St-Gall - Yverdon aussi

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Le match Winterthour-Zurich a été reporté samedi matin déjà (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La neige joue les trouble-fête sur les pelouses suisses.

En Super League, le match prévu samedi à 20h30 entre Winterthour et Zurich a été reporté samedi matin déjà. La partie St-Gall - Yverdon, programmée dimanche, devra également se disputer à une date ultérieure.

Les chutes de neige persistantes rendaient la Schützenwiese de Winthertour impraticable samedi. La situation était en outre telle au Kybunpark de St-Gall que le report a été annoncé 24 heures avant le coup d'envoi, les Yverdonnois n'ayant ainsi pas eu besoin de se déplacer.

Les dates de rattrapage n'ont pas encore été fixées, elles devraient être communiquée en début de semaine prochaine. Vendredi soir, deux matches de Challenge League avaient déjà été reportés. Le derby argovien prévu dimanche entre Baden et Aarau a en outre déjà été reporté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Conditions hivernales et perturbations en Suisse alémanique

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Paysage samedi à Uetendorf (BE), à 600 m d'altitude. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

L'hiver s'est invité avec trois semaines d'avance en Suisse en cette fin de semaine, essentiellement côté alémanique, avec çà et là de la neige en abondance et des perturbations. Une quarantaine de vols ont dû être annulés à l'aéroport de Zurich.

En montagne, il est tombé par endroits plus de 50 cm de neige fraîche au cours des dernières 24 heures, ont samedi annoncé les services météorologiques. Les Grisons ont été les plus blanchis, avec 70 cm de poudre du côté de Klosters et Bergün et 65 cm à Arosa.

En plaine et dans les Préalpes, il est tombé entre 5 et 25 cm de neige, principalement à l'est et au centre du pays, avec des pics de 48 cm vers Glaris, 30 cm à St-Gall et 26 cm au Zürichberg, juste au-dessus de la métropole zurichoise.

La Suisse romande a été nettement moins concernée, hormis l'Arc jurassien. Il a neigé dans la vallée du Rhône, mais pratiquement aucune perturbation ni accident notable n'ont été signalés. "C'est calme", a indiqué une porte-parole de la police valaisanne à Keystone-ATS.

Zurich et les Grisons sous un manteau blanc

Ce fut plus agité à l'aéroport de Zurich, qui a dû biffer 22 départs et annuler 21 arrivées samedi matin à cause de la neige. Des vols de Swiss vers Berlin et Munich notamment n'ont pas pu avoir lieu. Les destinations de Bruxelles et Londres ont également été affectées. Pourtant, les services de déblayage avaient travaillé toute la nuit, a précisé une porte-parole.

Les opérations de dégivrage et de déblaiement ont entraîné souvent des retards de 20 à 40 minutes pour les vols qui ont pu être maintenus. Alors que le tarmac de Zurich-Kloten a reçu 15 cm de neige, les aéroports de Genève-Cointrin et Bâle-Mulhouse n'ont pas été perturbés. Seuls les vols pour Munich, en raison des nombreuses précipitations sur le tarmac bavarois, ont été annulés.

A Genève comme ailleurs en Suisse, le temps est resté pluvieux ou sec, la neige s'arrêtant sur les sommets alentour. Les 53'000 inscrits à la Course de l'Escalade ont été soulagés.

Même constat au Tessin, où les températures sont restées plutôt clémentes, entre 5 et 10 degrés.

Le danger de coulées de neige a été relevé au niveau 4 (sur une échelle de 5) dans les Grisons et dans une partie du Valais par l'Institut pour l'étude de la neige et des avalanches. Le vent du nord, fort en certains endroits, occasionnait un risque assez important de "déclenchement spontané d'avalanches" vu l'épaisseur du manteau neigeux au-dessus de 2200 m.

Trafic impacté

La neige a entravé le trafic des Chemins de fer rhétiques (RhB). Plusieurs lignes, notamment entre Coire et Arosa, ont été interrompues ou étaient partiellement praticables samedi matin dans les Grisons.

Sur la ligne de l'Albula, la desserte sur le tronçon entre Bergün et Samedan a été empêchée par la chute d'un arbre sur un caténaire. En Basse-Engadine, la chute d'un arbre a également perturbé la circulation des trains entre S-chanf et Zernez.

Le trafic ferroviaire régional a aussi été entravé vers Berne et Lucerne, entre Berne et Thoune et Wolhusen et Schachen (LU) en particulier, à cause là aussi d'arbres sur la voie.

Le trafic routier n'a pas été épargné. Plus de 120 accidents de la circulation ont été enregistrés en 24 heures dans les cantons de Berne et Zurich. De la tôle froissée dans l'immense majorité des cas.

Le risque de crues restait limité au niveau 2 dans l'ensemble, que ce soit pour le Léman, l'Aar en aval du lac de Bienne, l'Arve et dans la Broye. Il était cependant de niveau 3 dans les Préalpes centrales et orientales, a indiqué MétéoSuisse.

Pour dimanche, du soleil est attendu, mais avec des températures souvent négatives ou autour de 0 degré.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sorties

Retour des illuminations de Noël, mais avec mesure

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En Suisse alémaniques aussi, les villes ont retrouvé leur parure de Noël, comme ici sur la Bahnhofstrasse à Zurich. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Après les restrictions dues au risque de pénurie l'an dernier, les illuminations de Noël sont réapparues dans les villes de Suisse. Mais la leçon semble retenue et le souci d'économies d'énergie s'est imposé, a constaté Keystone-ATS dans un tour d'horizon.

Devant les risques de pénurie et la hausse des coûts d'électricité, de nombreuses villes avaient drastiquement réduit voire renoncé à leur éclairage des fêtes de fin d'année l'hiver dernier. Mais afin de "maintenir l'esprit de Noël" qui a "beaucoup manqué à la population l’an dernier", comme le souligne la ville de Martigny, les illuminations scintillent à nouveau dans la plupart des cités.

Le souci de sobriété est cependant partout présent, en particulier par une réduction de la durée ou de la densité du dispositif. Beaucoup de villes éteignent les lumières plus tôt, ou les installent durant moins longtemps. Des initiatives plus originales sont aussi maintenues, comme à Genève.

L'an dernier, la ville du bout du lac avait ainsi fait fonctionner certaines de ces installations à la force des mollets des passants. Ceux-ci sont à nouveau invités à pédaler, notamment pour faire briller des arbres de la Place du Rhône.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Un court déplacement pour le leader

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Le FCZ de Bo Henriksen peut prendre le large en tête de la Super League (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

A nouveau en tête de la Super League, le FC Zurich effectue le court déplacement de la Schützenwiese à Winterthour samedi à 20h30 dans le cadre de la 16e journée.

Les joueurs du coach Bo Henriksen peuvent prendre le large en attendant le choc YB-Servette de dimanche.

Le FCZ, qui a récupéré le sceptre de leader samedi passé en battant Young Boys 3-1, possède deux longueurs d'avance sur les Bernois et les Genevois qui s'affrontent dimanche au Wankdorf. Jonathan Okita et ses équipiers ont le vent en poupe, contrairement à Winterthour qui couche sur une série de trois défaites en championnat.

Les deux matches programmés samedi à 18h verront s'opposer des équipes de bas de classement. La lanterne rouge Stade Lausanne-Ouchy, qui reste également sur trois défaites d'affilée, accueille un FC Bâle qui espère confirmer son regain de forme (deux succès dans ses trois dernières sorties).

Septième avec une marge de huit unités sur Bâle et de neuf sur le SLO, Lausanne-Sport se déplace pour sa part au Letzigrund pour y affronter Grasshopper. Les Vaudois restent sur six matches sans défaite (quatre victoires, deux nuls), alors que GC (10e à 5 points du LS) a perdu trois de ses quatre dernières parties en SL.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Racisme: la future présidente de la CFR ne veut pas "tout changer"

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Ursula Schneider Schüttel a été conseillère nationale de 2012 à 2015, puis de 2017 à 2023 (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La future présidente de la commission fédérale contre le racisme (CFR), Ursula Schneider Schüttel, entend poursuivre les chantiers ouverts par sa prédécesseure après son entrée en fonctions en 2024. "Ce n'est pas mon genre de tout changer", dit-elle.

L'actuelle présidente de la commission, la Genevoise Martine Brunschwig Graf, qui termine son mandat en décembre après douze ans à la tête de la CFR, a effectué un "très bon travail", relève Mme Schneider Schüttel dans un entretien diffusé samedi par La Liberté.

"Nous ne parlions pas colonialisme il y a une dizaine d'années, alors que c'est un sujet prégnant aujourd'hui", ajoute la Fribourgeoise. Mme Brunschwig Graf a également ouvert plusieurs chantiers "en lien avec les jeunes, la pédagogie ou la formation des enseignants".

Fermeté et objectivité

Face au racisme, il faut faire preuve de "fermeté", poursuit Mme Schneider Schüttel, mais aussi "d'objectivité", "par exemple en expliquant clairement quels sont les critères qui permettraient une telle qualification afin d'éviter de coller simplement une étiquette".

Il faut aussi "des pistes pour enclencher un changement", ajoute l'avocate de Morat (FR). "C'est une des seules façons de permettre à la population de percevoir le racisme".

La conseillère nationale socialiste non réélue en octobre ne craint pas de s'attaquer à l'UDC, comme l'a récemment fait la PLR Martine Brunschwig Graf. "Si j'avais peur de tout cela, je n'aurais pas accepté le poste", indique-t-elle. "J'ai toujours cherché à regarder les problématiques par tous les angles afin de rester le plus objective possible. Je continuerai à travailler comme cela".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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