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Actualité

Les cantons en charge du traçage des chaînes de contamination

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Le traçage des chaînes de contamination du nouveau coronavirus est actuellement possible, selon Alain Berset. (©KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le traçage des chaînes de contamination du nouveau coronavirus incombe aux cantons, assure samedi dans la presse le conseiller fédéral Alain Berset. Selon lui, la loi sur les épidémies leur donne la compétence en la matière.

Les cantons sont en train de mettre sur pied le traçage, ajoute le ministre suisse de l'intérieur, interrogé par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia. Il faut à tout prix empêcher la perte du contrôle des chaînes d'infection, ajoute-t-il.

Le suivi des chaînes d'infection est actuellement possible en raison du faible nombre de personnes nouvellement contaminées, explique le socialiste fribourgeois. Mais, selon lui, la question est de savoir ce qui va se passer plus tard, avec l'assouplissement des mesures de confinement, notamment en automne, quand une deuxième vague de contamination menace d'arriver. "Les cantons doivent s'y préparer maintenant".

Chef du groupe Covid-19 inquiet

Matthias Egger, chef du groupe de travail Covid-19 de la Confédération helvétique, observe quant à lui avec une certaine inquiétude les nombreux assouplissements des restrictions prévus la semaine prochaine. Ses craintes portent notamment sur le non-respect des règles en vigueur.

"Il y a un risque d'une nouvelle hausse des cas de coronavirus", a-t-il déclaré vendredi soir à la radio et télévion alémanique SRF. "Respectez les règles", a-t-il lancé à destination des Suisses. "Ce n'est pas encore fini".

Pour M. Egger, l'augmentation des tests effectués dans la population, la recherche des contacts des personnes contaminées et la nouvelle application qui permettra de le faire sont très importantes. "Plus tôt l'application sera disponible, le mieux se sera", a-t-il ajouté. Son lancement n'est pas prévu avant juin au plus tôt, le temps que le Parlement fédéral se prononce.

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Sport

Young Boys: deux ans de plus pour Loris Benito

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Loris Benito: deux ans de plus avec YB. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Loris Benito a prolongé son contrat avec les Young Boys jusqu’au 30 juin 2027. Il courait jusqu’à la fin de la présente saison.

Blessé depuis le début de l’année au genou mais très proche d’un retour en première équipe après trois apparitions avec les M21, le défenseur international de 32 ans s'est imposé l'an dernier comme l'un des atouts maîtres des Young Boys, Son nouveau positionnement en défense centrale avait procuré une plus grande assise à l'équipe.

Loris Benito a porté une première fois les couleurs bernoises de 2015 à 2019 avant de revenir au club à l’été 2022. Il a gagné quatre titres de champion et une Coupe de Suisse avec les Young Boys.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La RTS devra économiser 10 millions de francs en 2025

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La Radio Télévision Suisse devra économiser 10 millions de francs en 2025. Elle envisage de supprimer 55 postes (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Radio Télévision Suisse (RTS) devra économiser 10 millions de francs en 2025. Elle envisage de supprimer 55 postes équivalents temps plein, a-t-elle annoncé jeudi. En cause: la hausse des prix et une baisse continue des recettes commerciales.

La part de redevance perçue par la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR) étant insuffisante, le groupe doit économiser 50 millions l'an prochain. La RTS veut tout faire pour limiter l'impact sur le personnel et va "miser autant que possible sur les fluctuations naturelles", relève son directeur Pascal Crittin, cité dans le communiqué.

Le nombre de licenciements devrait ainsi être inférieur à 30 sur les 1800 collaborateurs que compte l'entreprise. D'importantes économies sont prévues au niveau des modes de production, avec notamment une simplification de la réalisation d'émissions et la suppression de celles qui ne sont pas prioritaires. Toutes les mesures ont été mises en consultation auprès du personnel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pétrole: la faible croissance de la demande plombe les prix

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Le ralentissement de l'économie chinoise pèse sur le prix du baril de l'or noir (archives). (© KEYSTONE/AP The Greeley Tribune/ALEX MCINTYRE)

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la baisse jeudi sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2024, sous l'effet du ralentissement de l'économie chinoise, et pointe un prix du baril au plus bas depuis près de trois ans.

La demande mondiale de pétrole devrait croître de 900'000 barils par jour en 2024, soit 70'000 barils par jour de moins que prévu par l'AIE dans son précédent rapport mensuel.

L'AIE n'a cessé de revoir ses prévisions à la baisse cette année: début 2024, l'agence tablait sur une croissance de 1,2 million de barils par jour (mb/j), soit 300'000 b/j de plus qu'aujourd'hui.

La demande totale cette année ne devrait pas dépasser les 103 mb/j, estime l'organisation basée à Paris, qui observe qu'au premier semestre, la demande de pétrole n'a augmenté que de 800'000 barils par jour, soit la hausse "la plus faible depuis 2020".

Ce manque de vigueur s'explique principalement par l'atonie de l'économie chinoise, dont la demande de pétrole a chuté en juillet de 280'000 barils par jour par rapport à juillet 2023.

Mais "en dehors de la Chine, la demande de pétrole est au mieux timide", explique l'AIE, soulignant que "la croissance a également commencé à fléchir dans les marchés émergents".

Le déclin rapide de la croissance de la demande de pétrole a entraîné une forte baisse des prix du baril. Le prix du baril de Brent est passé mardi sous les 70 dollars pour la première fois depuis décembre 2021, soit "20 dollars de moins qu'en avril 2024", note l'AIE.

L'offre, de son côté, reste robuste, et a crû de 80'000 b/j, à 103,5 mb/j en août, les tensions politiques en Libye et des maintenances en Norvège et au Kazakhstan ayant été compensées par "des flux plus importants en provenance du Guyana et du Brésil", analyse l'AIE. Sur l'année, la croissance est de 1,4 mb/j par rapport au mois d'août de l'année précédente.

Pour 2025, l'Agence internationale de l'énergie mise à nouveau sur une croissance de la demande mondiale de pétrole "modérée", à 950'000 b/j, et estime que l'offre devrait croître plus vigoureusement, prévoyant une hausse de 2,1 mb/j.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

OIT: plus de la moitié de la population a une couverture sociale

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L'Organisation internationale du travail (OIT) dirigée par Gilbert Houngbo demande un soutien international pour garantir davantage de protection sociale dans tous les pays (archives). (© KEYSTONE/PIERRE ALBOUY)

Plus de la moitié de la population mondiale, près de 53%, est désormais protégée par de la couverture sociale, une première. Mais les habitants des pays pauvres sont toujours largement exclus, déplore l'Organisation internationale du travail (OIT) à Genève.

En moins de dix ans, la part de la population couverte a pris dix points de pourcentage, selon le rapport mondial sur la protection sociale dans le monde publié jeudi. "C'est une amélioration significative", a affirmé à la presse la sous-directrice générale Mia Seppo.

Mais 3,8 milliards de personnes manquent toujours de couverture. Dans les 20 pays les plus vulnérables face à la crise climatique, 91,3% des habitants ne s'appuient sur aucune protection sociale, soit plus de 350 millions de personnes.

Ce chiffre atteint même 2,1 milliards dans les 50 Etats les plus menacés. Dans le monde, plus de trois quarts des enfants n'ont toujours pas obtenu de couverture adaptée, alors qu'ils sont très exposés aux effets du changement climatique.

Les femmes sont elles moins protégées que les hommes. La part atteint 50,1% chez elles contre 54,6% chez les seconds. "La protection sociale universelle est en tête de liste des outils dont nous disposons pour nous aider à faire en sorte que la crise climatique n'aggrave pas les inégalités et l'exclusion", estime le directeur général de l'OIT Gilbert Houngbo.

Parmi les possibilités, le rapport mentionne la sécurité des revenus et l'accès aux soins. L'organisation ajoute que la protection sociale peut aider les entreprises et les travailleurs pendant le passage à l'économie verte, de même qu'à garantir des emplois décents.

Anticiper les prochaines menaces

Mais les lacunes sur la couverture sociale et le manque d'investissements empêchent les pays de tirer le meilleur de cet instrument, ajoute-t-elle. En moyenne, ceux-ci attribuent 12,9% de leur Produit intérieur brut (PIB) à la protection sociale, hors santé. Le chiffre varie toutefois de 0,8% dans les pays pauvres à 16% dans les pays riches.

L'OIT demande aux autorités d'établir une approche de protection sociale qui anticipe les prochaines menaces, notamment climatiques. Les Etats moins aisés ont besoin de près de 309 milliards de dollars supplémentaires par an, soit environ 53% de leur PIB, pour garantir une couverture sociale minimale.

"Aucun pays ne peut faire face au changement climatique sans protection sociale", affirme une autre responsable de l'OIT. L'organisation demande davantage de financement pour lutter contre le réchauffement, l'application du fonds des "pertes et dommages" climatiques pour les pays en développement et une fiscalité progressive.

Parmi les pistes figure le désinvestissement des fonds de pensions des énergies non renouvelables. Les enveloppes de ceux-ci dans les pays riches atteignent 53'000 milliards de dollars. L'organisation mentionne aussi les compensations pour les salaires perdus en cas de températures élevées. Elle appelle la communauté internationale à soutenir tous ces efforts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Des chercheurs font tomber des blocs de béton au Weissfluhjoch

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Au total, les chercheurs ont poussé 30 blocs de béton en bas de la pente. (© SLF/Jochen Bettzieche)

Dans un but scientifique, des chercheurs font rouler d'énormes blocs de béton sur la pente du Weissfluhjoch, près de Davos (GR). Ils collectent ainsi des données pour un modèle informatique qui doit simuler des chutes de pierres.

Le modèle prédit jusqu'où une pierre peut descendre dans la vallée après s'être détachée quelque part, indique jeudi l'Institut pour l'étude de la neige et des avalanches (SLF), basé à Davos. Ces modèles informatiques sont notamment utilisés par les géologues et les autorités pour établir des cartes des dangers.

Ces données aident donc à déterminer où et comment il est possible de construire pour garantir une protection contre les chutes de pierres et où des ouvrages de protection sont nécessaires pour les infrastructures existantes.

Capteurs et caméras

Avec cet essai, les spécialistes réunis autour de Joël Borner, spécialiste des chutes de pierres au SLF, veulent découvrir comment les pierres et les blocs tombent sur un sol rugueux, comment ils se déplacent et comment ils sont déviés par des obstacles. Des essais similaires avaient déjà été réalisés auparavant sur d'autres types de sol.

Pour ce faire, ils ont équipé de capteurs des blocs de béton pesant entre 45 et 200 kilos. Ils peuvent ainsi mesurer diverses données, notamment l'accélération et la vitesse de rotation des blocs. De plus, une caméra enregistre leur trajet exact. Pour les rendre plus visibles, les blocs ont été peints en orange vif.

Les essais ne sont pas sans danger, écrit le SLF. En effet, un sentier de randonnée reliant le col de la Strela au Weissfluhjoch passe sur le coteau et des personnes s'y promènent à pied ou en VTT. C'est pourquoi un groupe de volontaires participe aux essais afin de bloquer le chemin peu avant chaque jet de pierres.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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