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Le virus passé en revue par la presse dominicale suisse

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Le coronavirus se taille la part du lion dans la presse dominicale. Voici les principales informations publiées par dans les pages des quatre journaux helvétiques ce matin:

SONNTAGSBLICK: Le Conseil fédéral peut mettre à disposition jusqu'à 8000 soldats pour soutenir les cantons dans la lutte contre le coronavirus. Et ils ont besoin de ce soutien: l'armée a reçu jusqu'à présent plus de 100 demandes de toute la Suisse, indique le chef de l'armée Thomas Süssli dans une interview avec le SonntagsBlick. Les premières missions de l'armée ont eu lieu au Tessin, puis dans d'autres cantons. Ce ne sont pas seulement les cantons qui font appel aux soldats, le Corps des gardes-frontières a également déposé une demande. Selon M. Süssli, environ 3000 soldats seront prêts à être déployés la semaine prochaine ou celle d'après, prenant aussi le risque de contracter le nouveau coronavirus.

SONNTAGSBLICK: Un problème d'approvisionnement en oxygène comprimé pourrait menacer les unités de soins intensifs. Il y a des signes d'une ruée sur les fournisseurs, indique Hans Michael Kellner, directeur de la société de gaz Messer à Lenzbug (AG) et président de l'Association suisse des gaz industriels dans une interview avec le SonntagsBlick. L'augmentation rapide de la demande pourrait devenir un problème, surtout parce que les bouteilles d'oxygène se font rares. Dans certains endroits, elles sont stockées par crainte d'une pénurie. Les bouteilles en acier sont généralement remplacées régulièrement, ce qui permet de fournir constamment de l'oxygène neuf. Mais si elles sont stockées, elles ne peuvent pas être remplies à nouveau. Une solution pourrait être d'assouplir les réglementations. Actuellement, seules les bouteilles spécialement conçues à cet effet peuvent être remplies d'oxygène médical.

LE MATIN DIMANCHE/SONNTAGSBLICK: L'aspect social de la crise du coronavirus ne doit pas être oublié, plaident les Verts dans un papier de position qu'ils publieront lundi, rapporte le Matin Dimanche. Le parti veut des mesures concrètes pas seulement pour l'économie, mais pour toutes celles et ceux qui sont au front, notamment les infirmiers et les vendeurs. A court terme, les Verts demandent une meilleure protection des travailleurs et un maintien du paiement des salaires, même pour ceux qui ne peuvent pas travailler. "Il s'agit aussi de venir en aide aux familles qui souffrent de violences domestiques ou d'enfants nécessitant un accompagnement spécialisé. Cette crise, c'est un fait, creuse encore les inégalités existantes", souligne la conseillère nationale Léonore Porchet (VD), citée dans l'article. Une fermeture des écoles pour une longue durée serait "problématique, surtout pour les enfants de familles socialement plus faibles", relève pour sa part la spécialiste en science de l'éducation Margrit Stamm dans une interview au SonntagsBlick. Et d'appeler les écoles à ne pas oublier cet aspect social, car elles ont une importante fonction sociale et de soins pour ces enfants et leur apportent un soutien. "A la maison, ces enfants sont souvent laissés à eux-mêmes parce que leurs deux parents travaillent en équipe", note-t-elle. Ils sont souvent débordés et désorientés, surtout lorsqu'on leur confie des tâches d'apprentissage. Ce n'est pas suffisant que les enseignants parlent aux enfants une fois par jour, estime Mme Stamm. Des gymnasiens pourraient accompagner individuellement les élèves plus jeunes dans leur apprentissage, suggère-t-elle.

NZZ AM SONNTAG: Désormais jusqu'à 7000 tests pour le coronavirus peuvent être effectués quotidiennement en Suisse, rapporte la NZZ am Sonntag. Elle se base sur des informations de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Au total, 50'000 échantillons ont été testés en Suisse jusqu'à vendredi, écrit l'OFSP. Le goulet d'étranglement initial des capacités de tests a été atténué. La Suisse a aujourd'hui l'un des taux de tests les plus élevés au monde: c'est la Corée du Sud qui a testé le plus de personnes avec un taux de 6150 tests par million d'habitants. La Suisse en a effectué 5800 par million d'habitants, l'Italie 3450.

LE MATIN DIMANCHE: La crise va "donner un coup d'accélérateur aux technologies numériques" et incitera notamment à améliorer les accès internet à distance, estime le président de l'Association suisse des banquiers Jörg Gasser dans une interview avec le Matin Dimanche. Cette incitation viendra du fait qu'"on se rend compte que la moitié du pays travaille depuis chez soi et que nous sommes une économie de services". Interrogé sur le risque systémique posé par la pandémie pour les banques, M. Gasser note qu'il dépendra de la durée de la crise. Il relève toutefois que "les banques sont très bien capitalisées aujourd'hui et beaucoup plus solides que lors de la crise financière de 2008". Les finances de la Confédération sont en outre saines, ce qui lui permet de soutenir l'économie. M. Gasser rappelle également que l'Autorité de surveillance des marchés, la FINMA, vient d'indiquer que "les banques étaient opérationnellement et financièrement bien armées face à la crise", qui met surtout l'économie et en particulier les PME sous pression.

LE MATIN DIMANCHE: Les cybercriminels tentent de profiter du coronavirus. La Centrale d'enregistrement et d'analyse pour la sûreté de l'information (MELANI) a enregistré jusqu'à présent 163 domaines malicieux en relation avec le coronavirus, rapporte le Matin Dimanche. Le week-end dernier, les autorités suisses avaient mis en garde contre des cybercriminels qui usurpaient via des emails l'identité de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) pour tenter d'installer des logiciels malveillants. Selon MELANI, pour le moment, ses recommandations "semblent fonctionner, puisque peu d'ordinateurs ont été infectés".

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Culture

Nouvelle offre nocturne du Léman Express lancée en musique

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Le "Night Express" du Léman Express proposera une scène musicale à bord samedi soir pour annoncer l'extension de l'offre nocturne du train transfrontalier (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Léman Express annonce l'extension de son offre nocturne en musique. Samedi soir aux petites heures du dimanche matin, un espace en milieu du train sera transformé en scène avec la participation d'artistes transfrontaliers tels que Braises de Velours, Sampaio et Cora.

Le "Night Express" effectuera trois allers-retours entre Annemasse (F) et Coppet (VD) samedi dès 20h35 jusqu'à dimanche à 02h25, ont indiqué mercredi la société Lémanis et Antigel, organisateur du festival culturel éponyme. Il desservira tous les arrêts habituels du canton de Genève selon l'horaire régulier. La consommation d'alcool sera interdite à bord, et une deuxième rame sans musique sera disponible.

Alors que 32% des passagers utilisent le train transfrontalier pour leurs loisirs, cet "évènement musical unique" vise à montrer que le train est un moyen de transport sûr pour les noctambules. A partir du changement d'horaire de dimanche, la ligne L4 sera prolongée jusqu'à Annemasse au milieu de la nuit durant la semaine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Sarkozy sort son "Journal d'un prisonnier" et le dédicace à Paris

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L'ancien président français Nicolas Sarkozy a dédicacé son livre "Journal d'un prisonnier" mercredi à Paris. (© KEYSTONE/AP/Michel Euler)

Bain de foule et longue file d'attente: Nicolas Sarkozy a dédicacé mercredi dans une librairie parisienne son "Journal d'un prisonnier", qui raconte ses trois semaines de détention après sa condamnation dans le procès libyen, un livre publié le matin même chez Fayard.

L'ancien président de la République est arrivé vers 15h30 à la librairie Lamartine, dans le huppé XVIe arrondissement, prenant un rapide bain de foule avant d'entrer à l'intérieur de l'établissement, protégé par un important cordon policier, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Nicolas, Nicolas !", ont scandé des admirateurs. "Ta place est en prison" ont a contrario crié deux militantes Femen, rapidement interpellées par la police, selon des images diffusées par plusieurs journalistes sur les réseaux sociaux.

L'ouvrage de 216 pages, édité par une maison d'édition contrôlée par l'homme d'affaires conservateur Vincent Bolloré, est paru exactement un mois après la remise en liberté sous contrôle judiciaire le 10 novembre de l'ex-chef de l'Etat, qui avait été écroué le 21 octobre à la prison parisienne de la Santé.

"Si heureux de reprendre le chemin des routes de France pour aller à la rencontre de mes lecteurs", a écrit Nicolas Sarkozy la semaine dernière sur son compte X, ajoutant: "Cela me réjouit tant!" Le contenu du livre a été dévoilé dès le week-end dernier dans plusieurs médias et consulté par l'AFP.

Évoquant l'"enfer" carcéral, Nicolas Sarkozy raconte s'être agenouillé pour prier au premier jour de son incarcération, après sa condamnation le 25 septembre à cinq ans de prison avec mandat de dépôt assorti d'une exécution provisoire pour association de malfaiteurs.

"Je priais pour avoir la force de porter la croix de cette injustice", poursuit-il en se disant de nouveau "innocent" de toute infraction, et en décrivant ses discussions dominicales avec l'aumônier de la prison.

Bons et mauvais points

Nicolas Sarkozy distribue bons points et piques acerbes à des personnalités politiques. Il rapporte un échange téléphonique avec Marine Le Pen après sa condamnation. À la chef de file des députés RN, qui lui demande s'il s'associerait à un éventuel "front républicain", il répond: "Non, et de surcroît je l'assumerai en prenant le moment venu une position publique sur le sujet."

Il salue la fidélité de Sébastien Chenu, ancien élu UMP devenu député RN, notant qu'"il était résolu à m'adresser un courrier de soutien chaque semaine".

A l'inverse, il égratigne sa propre famille politique, pointant le manque d'engagement public du président du parti LR Bruno Retailleau, qui l'"appela régulièrement, mais n'en fit publiquement pas davantage".

Emmanuel Macron n'est pas épargné, sa dissolution étant jugée comme un "caprice qui faisait autant de mal à la France qu'à son auteur". Il étrille encore l'ancienne candidate PS à l'Elysée Ségolène Royal, qui selon lui ne comprend pas toujours "le sens de ce qu'elle dit. Cela la sauve de la honte".

Sur le plan judiciaire, il livre une analyse critique inhabituelle de sa défense historique. "Mon amitié avec Thierry Herzog (son ancien conseil, NDLR) m'avait aveuglé sur la possibilité qui était la sienne d'embrasser un dossier qui avait pris une telle ampleur", écrit l'auteur, des propos très critiqués par des avocats pénalistes sur les réseaux sociaux.

"Affligées"

Nicolas Sarkozy a été condamné pour avoir laissé ses deux plus proches collaborateurs, Brice Hortefeux et Claude Guéant, démarcher en vue d'un financement de sa campagne présidentielle de 2007 un haut dignitaire libyen, Abdallah Senoussi, alors que celui-ci était sous le coup d'une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité pour l'attentat du DC-10 (170 personnes tuées le 19 septembre 1989). En contrepartie, ils lui auraient laissé miroiter un examen de sa situation judiciaire.

Un passage du livre est d'ailleurs consacré à l'audition des proches de victimes de l'attentat du DC-10, parties civiles au procès libyen, qu'il qualifie de "moments les plus émouvants" tout en se disant "affecté par la violence de certains propos à (son) endroit".

Ces lignes ont provoqué l'indignation du collectif "Les Filles du DC-10". "Une fois encore, Nicolas Sarkozy inverse les rôles, faisant croire qu'il serait la véritable victime", a réagi dans un communiqué ce groupe de filles, mères et soeurs de morts dans l'attentat, "affligées". L'ancien chef de l'État sera jugé à nouveau dans ce dossier du 16 mars au 3 juin par la cour d'appel de Paris.

Tous les prévenus y comparaîtront libres, la cour d'appel ayant libéré mercredi sous contrôle judiciaire Alexandre Djouhri, dernier incarcéré dans ce dossier. Nicolas Sarkozy est par ailleurs définitivement condamné dans deux autres affaires, celle dite des écoutes de l'Elysée et Bygmalion.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse Romande

Budget vaudois: coupes maintenues pour les hôpitaux régionaux

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Le Grand Conseil vaudois est toujours plongé dans sa première lecture du projet de budget de l'Etat 2026. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Grand Conseil vaudois a poursuivi mercredi ses discussions sur le projet de budget cantonal 2026. Comme la veille, la gauche a échoué à faire passer de nombreuses propositions de modifications, notamment la suppression des coupes pour les hôpitaux régionaux.

Les députés ont repris en début d'après-midi la suite de la première lecture du projet de budget (1er débat), avec plus de trois heures de discussions sur le budget de fonctionnement du Département de la santé et de l'action sociale (DSAS) de Rebecca Ruiz, déjà entamées mardi.

Un des gros sujets du jour était les coupes budgétaires prévues pour les hôpitaux régionaux et notamment les pôles santé. Après avoir annoncé des mesures d'économie à hauteur de 20 millions de francs, le Conseil d'Etat les a revues à la baisse lors de la présentation du budget 2026, à savoir une réduction à cinq millions de francs.

La gauche a voulu supprimer ces cinq millions. Mais elle n'a pas réussi à faire passer son amendement, refusé par 76 non (PLR, UDC et Vert'libéraux) contre 58 oui (PS, Vert-e-s, EP).

EMS: coupes réduites de moitié

L'autre sujet emblématique du côté sanitaire était l'effort à la contribution de crise des Etablissements médico-sociaux (EMS). Les coupes budgétaires prévues par le gouvernement étaient de quelque 14 millions. La Commission des finances (Cofin) a, elle, proposé de les réduire de moitié, à 7 millions. Un amendement socialiste a été déposé pour ramener ce chiffre à zéro. Il a été refusé par la droite.

En revanche, la réduction de 50% de la contribution aux EMS (7 millions et non 14) a été acceptée grâce au ralliement des Vert'libéraux avec la gauche.

La droite a, par contre, fait bloc et refusé de biffer les coupes dans le programme cantonal InvestPro visant à lutter contre la pénurie du personnel de la santé et à répondre à l'initiative "Pour des soins infirmiers forts". Elle a dit non à la proposition de réinscrire + 4,3 millions de francs au budget (2,8 millions pour la formation et -1,5 million pour la revalorisation de la CCT-SAN).

Les soins à domicile n'ont pas pu éviter, non plus, des mesures d'économie. La gauche n'a pas réussi à faire passer la suppression de 5,5 millions de francs de coupes.

Subsides assurance-maladie

Autre refus grâce au bloc PLR-UDC-Vert'libéraux: de renoncer à ce que les personnes au bénéfice de subsides pour l'assurance-maladie (plafonnement des primes à 10% du salaire) participent à l'effort d'économies à hauteur de 18,4 millions, à travers trois mesures, dont un délai de carence allongé d'un mois pour les primo-demande.

Un sujet aura au moins fait l'unanimité mercredi après-midi: la sous-estimation de la participation des communes à la cohésion sociale (principe de sincérité budgétaire). Elle a été revue à la hausse de 18,4 millions de francs.

Pour rappel, le projet initial du budget du Conseil d'Etat prévoit un déficit de 331 millions de francs, lequel intègre 305 millions de mesures d'économies. Ce budget sera encore adapté au terme des débats au Grand Conseil.

Ceux-ci se poursuivent mercredi soir, avec encore trois départements à passer en revue, et peut-être une demande de deuxième débat immédiate, puis à nouveau la semaine prochaine pour deux journées. Les députés ont jusqu'au mercredi 17 décembre minuit pour adopter le budget 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Nouvelle levée du secret judiciaire dans l'affaire Epstein

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Le Congrès américain a récemment adopté un texte devant permettre la plus grande transparence dans l'affaire liée à Jeffrey Epstein (archives) (© KEYSTONE/EPA/LUKE JOHNSON)

Pour la troisième fois en quelques jours, un juge fédéral américain a ordonné mercredi la levée du secret sur des documents judiciaires relatifs à l'affaire du criminel sexuel Jeffrey Epstein. Cette dernière ne cesse d'empoisonner la vie politique du pays.

La décision du juge de New York Richard Berman concerne les détails de la procédure lancée contre le financier new-yorkais en juillet 2019, la plus grave le concernant, notamment pour des faits d'exploitation sexuelle de mineurs. Celle-ci n'était pas allée à son terme en raison du suicide de l'intéressé en prison, en août de la même année.

Mardi, un autre juge fédéral de New York avait demandé la levée du secret judiciaire, cette fois dans la procédure contre Ghislaine Maxwell, complice de Jeffrey Epstein. Même chose la semaine dernière de la part d'un juge de Floride, concernant les documents d'un premier procès Epstein en 2008.

Ces trois décisions de rendre public des témoignages recueillis par un grand jury, dont la confidentialité est normalement extrêmement protégée aux Etats-Unis, se basent sur l'adoption récente d'une loi destinée à assurer la plus grande transparence dans ce dossier.

Adopté par Trump et le Congrès

Ce texte fait obligation au ministère de la Justice de rendre publics d'ici le 19 décembre l'intégralité des documents non classifiés en sa possession sur le financier new-yorkais, Ghislaine Maxwell, qui purge une peine de vingt ans de prison, et toutes les personnes impliquées dans les procédures judiciaires.

Ce texte a été adopté par le Congrès et promulgué par le président Donald Trump, qui au départ s'y opposait vigoureusement. Rien ne dit toutefois que ces nouveaux documents contiendront de nouvelles révélations. Et si le délai a été fixé au 19 décembre, on ignore encore quand exactement, et de quelle façon le ministère de la Justice va rendre tous ces documents publics.

La mort de Jeffrey Epstein, retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019 avant un autre procès pour crimes sexuels, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour étouffer un scandale éclaboussant des personnalités de premier plan.

Donald Trump, qui pendant des mois a promis à sa base des révélations fracassantes sur ce dossier, a déçu ses partisans en les sommant de tourner la page, qualifiant désormais l'affaire de "canular" instrumentalisé par ses adversaires démocrates.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Les Vert-e-s déposent leur initiative solaire

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Les Vert-e-s ont déposé leur initiative mercredi à la Chancellerie fédérale à Berne. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les Vert-e-s ont déposé mercredi leur initiative solaire. Selon le parti, le texte est muni de 134'000 signatures. Il demande que toute nouvelle construction ou rénovation soit systématiquement accompagnée d'une installation solaire. Des exceptions seraient possibles.

"L’initiative est la solution pour protéger à la fois le climat et la nature. Elle donne un coup d’accélérateur au tournant énergétique, au lieu de retourner dans les années '80 avec du nucléaire hors de prix et dangereux", a souligné la présidente des Vert-e-s Lisa Mazzone, citée dans le communiqué.

Pour les Vert-e-s, l’initiative populaire "pour un approvisionnement sûr en énergies renouvelables (initiative sur le solaire)" est plus importante que jamais, notamment parce que le Conseil fédéral remet en question d'importants instruments d'encouragement. Le parti voit aussi son texte comme "la suite logique" de l'acceptation de l'objectif de neutralité carbone d'ici 2050.

Selon l'initiative "Pour un approvisionnement sûr en énergies renouvelables (initiative sur le solaire)", l'obligation de poser des panneaux photovoltaïques sur les nouvelles constructions ou les transformations importantes entrerait en vigueur une année après l'acceptation du texte par le peuple et les cantons. Pour les constructions et installations existantes, des panneaux solaires seraient obligatoires dans un délai de 15 ans.

La Confédération pourrait soutenir ce processus financièrement. Des exceptions seraient possibles, par exemple pour les bâtiments classés, pour des cas de rigueur, ou lorsque l'installation provoquerait des coûts disproportionnés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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