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Actualité

Le retour du double nom de famille

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Les Suisses qui se marient pourraient à nouveau pouvoir opter pour un double nom de famille. A l'instar de son homologue, la commission des affaires juridiques du Conseil des Etats a de justesse donné suite à une initiative parlementaire qui veut revenir à la pratique abrogée en 2013.

La décision est tombée par 6 voix contre 5, grâce à la voix prépondérante du président Beat Rieder (PDC/VS). La commission est favorable à un régime libéral en matière de droit du nom, indiquent mercredi les services du Parlement.

Si la courte majorité salue un projet visant à étendre les possibilités offertes aux personnes concernées, certains membres estiment que le nouveau droit du nom n'est pas en vigueur depuis assez longtemps pour mesurer ses répercussions sociales. Il est donc trop tôt pour une nouvelle révision.

Un choix

Depuis 2013, deux possibilités sont offertes aux fiancés. Lors du mariage, ils peuvent garder leur nom de célibataire ou choisir l'un des deux comme nom de famille commun.

L'option offerte aux couples mariés de porter officiellement un double nom sans trait d'union - comme Susanne Leutenegger Oberholzer - a disparu. Mais Karin Keller-Sutter peut continuer de se faire appeler ainsi car il s'agit d'un nom d'usage sans valeur juridique.

Les enfants portent quant à eux le nom de famille commun ou, si chaque parent a gardé son nom de célibataire, le patronyme défini par les époux lors de leur mariage. Les parents peuvent toutefois changer d'avis et choisir le nom de l'autre conjoint dans un délai d'un an à compter de la naissance de leur premier enfant.

La disparition du double nom a plusieurs fois été critiquée, à droite comme à gauche. Dans 90% des cas, la femme prend le nom du mari. La nouvelle réglementation ne permet pas d'atteindre le but voulu d'égalité, estime l'auteur du texte, l'ancien conseiller national Luzi Stamm (UDC/AG).

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Economie

Le "halving" est là, les créations de bitcoins vont ralentir

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Le 4e "halving" du bitcoin est achevé (archives). (© KEYSTONE/dpa/Hannes P Albert)

Événement récurrent très attendu, le "halving", soit la réduction de moitié de la récompense perçue par les "mineurs" qui contribuent à la création de bitcoins, s'est produit vendredi. C'était la quatrième réduction depuis le lancement de la monnaie numérique.

"Le 4e 'halving' du bitcoin est achevé", a indiqué la première plateforme d'échange mondiale de cryptomonnaies, Binance, sur le réseau social X (ex-Twitter). "Le compte à rebours a été réinitialisé. Rendez-vous en 2028".

Plusieurs autres sites de conversion de cryptomonnaies tels Coinbase, Crypto.com ou HTX ont confirmé, également sur X, que le seuil avait été franchi.

La génération de bitcoin fonctionne par "blocs", qui contiennent chacun des informations sur les transactions réalisées dans cette monnaie. Ces blocs sont "minés", c'est-à-dire créés par des acteurs privés qui réalisent des calculs très complexes et sont récompensés en bitcoins.

Depuis le lancement du jeton numérique en 2009, la récompense en bitcoins est réduit de moitié (half en anglais) une fois une certaine quantité de cette devise numérique créée. Tous les 210'000 blocs "minés" ou créés, se produit le "halving".

Récompense à 3,125 bitcoins

Au rythme d'un bloc miné toutes les environ 10 minutes, le "halving" se produit environ tous les quatre ans. Fixée depuis le précédent "halving" de mai 2020 à 6,25 bitcoins par bloc créé, la récompense octroyée à un "mineur" est tombée vendredi à 3,125 bitcoins.

L'objectif du "halving" est de contrôler le rythme d'émission de bitcoins, dont la quantité totale a été définie à 21 millions d'unités par son mystérieux créateur (ou créateurs), répondant au pseudonyme de Satoshi Nakamoto. Ce niveau maximum devrait être atteint d'ici à 2040. Plus de 19 millions de bitcoins sont déjà en circulation.

"En ralentissant la vitesse à laquelle les nouveaux bitcoins sont créés, le 'halving' contribue à maintenir la rareté et potentiellement à augmenter la valeur de cette cryptomonnaie, en supposant que la demande reste stable ou augmente", détaille Matthew Weller, analyste chez Forex.com, dans une note publiée en amont de l'événement.

Depuis le début de l'année, le bitcoin a pris plus de 50%, touchant le mois dernier un record absolu à 73'797 dollars. Vendredi, le cours du bitcoin n'a pas réagi au "halving", ce que beaucoup d'analystes avaient anticipé, faisant valoir que le prix de la monnaie intégrait déjà l'événement depuis des semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Ce sont souvent les jeunes qui se convertissent à l'islam en Suisse

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Selon les statistiques fédérales, 400'000 personnes revendiquent une appartenance à l'islam en Suisse, toutes tendances confondues (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les personnes se convertissant à l'islam en Suisse sont souvent des jeunes, parfois des mineurs, relève Federico Biasca, chercheur au Centre suisse islam et société de l'université de Fribourg. Il estime la part des convertis à l'islam entre 2 et 3%.

C'est une estimation sommaire faite à partir du nombre de personnes qui se revendiquent de l'islam et qui ne sont pas issues de l'immigration, ajoute dans un entretien diffusé samedi par La Liberté M. Biasca, qui a mené des entretiens avec quinze associations musulmanes de Suisse romande et du Tessin pour son étude. "On ne dispose pas de chiffres statistiques précis".

Selon les statistiques fédérales, 400'000 personnes revendiquent une appartenance à l'islam en Suisse, toutes tendances confondues. "Certains convertis sont déjà en contact avec des musulmans dans leur entourage et d'autres font une recherche plus personnelle, parfois après un voyage dans un pays majoritairement musulman ou après avoir lu des textes", explique le chercheur.

Prévenir les radicalisations

M. Biasca ne s'attendait pas une telle proportion de mineurs convertis à l'islam. "Les responsables des associations musulmanes sont eux-mêmes surpris" par les conversions de mineurs et "ne savent pas toujours comment gérer ce phénomène", ajoute-t-il.

Les conversions de jeunes sont plutôt des arrivées spontanées que dues au prosélytisme, constate-t-il. "Généralement, les jeunes qui frappent à la porte d'une mosquée ont déjà l'idée de se convertir", relève l'expert. "Ils veulent légitimer leur foi en fréquentant une association".

Pour M. Biasca, les associations musulmanes ont un rôle à jouer pour prévenir les radicalisations. "On sait que les néo-convertis sont particulièrement présents dans les groupes radicaux, par exemple via les réseaux sociaux", note-t-il. Mais ces "dérives [...] restent ultraminoritaires".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Financement des centrales atomiques: pas de demande de Paris

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Pour Albert Rösti, il vaut mieux que la Suisse investisse de l'argent dans sa propre production d'électricité que de financer des centrales atomiques en France (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La France, qui veut faire participer financièrement la Suisse à la construction de ses nouvelles centrales atomiques, n'a pas encore fait part de ses intentions à Berne, selon le ministre suisse de l'énergie Albert Rösti. "Il n'y a pas de demande officielle de Paris".

Au début avril, un représentant du ministère français des affaires étrangères, cité par la NZZ am Sonntag, avait déclaré "qu'il est opportun que les pays qui ne veulent pas de nouvelles centrales nucléaires chez eux, mais qui importent volontiers de l'électricité nucléaire de France, participent aux coûts de construction des nouvelles centrales nucléaires prévues en France". La phrase avait été prononcée à la fin mars dans le cadre d'un voyage de presse à Paris et se référait explicitement à la Suisse.

"Chaque pays doit apporter sa contribution à l'approvisionnement énergétique en Europe, la Suisse le fait très bien avec ses centrales à accumulation", répond Albert Rösti dans un entretien publié samedi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia. "Mais chaque pays doit aussi assurer l'approvisionnement de sa propre population. C'est pourquoi nous ferions mieux d'investir notre argent dans notre propre production d'électricité".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

National League: Zurich doit réagir devant son public

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Simon Hrubec doit plaider coupable sur le 3-2 du LHC jeudi (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Acte III de la finale des play-off se disputera ce samedi. Sur leur glace, les Zurich Lions tenteront de reprendre la main après leur défaite 4-2 de jeudi à Lausanne.

Après neuf victoires de rang, Zurich a concédé son premier revers dans ces séries finales. Saura-t-il rebondir face à un adversaire qui veut croire que le scénario de la demi-finale contre Fribourg-Gottéron se reproduira ? Les Vaudois avaient perdu le premier match de la série avant d'aligner quatre succès lors des quatre rencontres suivantes...

La pression est en tout cas dans le camp zurichois. Et notamment sur les épaules du gardien Simon Hrubec, impressionnant dans ses neuf premières sorties dans ces play-off, mais pas à son avantage sur le but décisif jeudi, le 3-2, inscrit par Damien Riat après une longue passe de Robin Kovacs. En face, Connor Hughes a en revanche prouvé une nouvelle fois qu'il pouvait tenir la baraque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Servette FC: une réaction impérative

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René Weiler et le Servette FC jouent gros ce samedi face aux Grasshoppers. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les quatre équipes romandes seront en lice ce samedi lors de l’ultime journée du troisième tour. Battu lors de ses quatre derniers matches, le Servette FC se doit de réagir.

A 18.00, les Grenat reçoivent les Grasshoppers qui ont également perdu leurs quatre dernières rencontres. A huit jours de sa demi-finale de Coupe de Suisse à Winterthour, la formation de René Weiler joue gros. Un tout autre résultat qu’une victoire contre l’équipe qui est sans doute la plus faible de la Super League aujourd’hui serait vécu comme un véritable camouflet.

Troisième désormais du classement, les Grenat accusent deux points de retard sur le FC Lugano. Les Tessinois reçoivent le Lausanne-Sport à 20.30 dans une rencontre qui promet. Elle opposera, en effet, deux équipes en pleine forme. Face à des Lausannois qui joueront sans pression dans la mesure où leur maintien ne fait désormais plus aucun doute, le FC Lugano n’aura sans doute pas la tâche facile. Mais depuis deux mois, Mattia Croci Torti et ses joueurs marchent littéralement sur l’eau.

Enfin le derby entre Yverdon et Stade Lausanne-Ouchy revêt un enjeu capital. Le SLO doit impérativement le gagner pour conserver une chance d’échapper à la relégation directe. A sept points des Grasshoppers, il lui faut réduire l’écart avant les cinq rencontres du tour de relégation. A – 7, la situation sera désespérée. À – 4, elle pourra encontre être renversée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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