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Le Parlement approuve le budget 2023, déficitaire de 230 millions

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Le premier budget de l'Etat de Vaud de la nouvelle ministre des finances Valérie Dittli a été accepté par le Grand Conseil, non sans de très longs débats (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Après cinq séances du Grand Conseil et de très longs débats, le budget 2023 du Canton de Vaud est enfin sous toit. Les députés ont largement approuvé mardi la version du Conseil d'Etat, à deux modifications près, tout en écartant une quinzaine d'amendements.

Le budget de l'Etat de Vaud prévoit l'an prochain un déficit de quelque 230 millions de francs, avec des charges brutes s'élevant à plus de 11 milliards de francs. Celles-ci sont en hausse de 3,7% par rapport au budget 2022 et les revenus en hausse de 3,4%. En matière d'investissements, le canton veut engager 1,07 milliard, un record.

Lors du vote final, ce budget 2023 a été approuvé par 111 députés, contre quatre refus et 27 abstentions. La majorité absolue était nécessaire. Les refus et abstentions sont surtout venus de la gauche de l'hémicycle.

"C'est un budget avec un équilibre très fragile", a réaffirmé la ministre des finances Valérie Dittli, qui défendait son premier budget après l'ère Pascal Broulis. Elle a remercié le Parlement pour le "débat intense et nourri". La présidente du gouvernement, Christelle Luisier, a, elle, souligné que le choix des députés était celui "d'une prudence raisonnée mais d'une ambition forte".

Environ 100 mio en plus écartés

Le débat budgétaire au Grand Conseil aura été particulièrement long, nécessitant cinq séances depuis l'entrée en matière le 6 décembre dernier jusqu'au vote final mardi. Les discussions se sont encore allongées d'une heure environ dans la discussion finale précédant le vote, alors que les partis avaient fait part de leurs conclusions, avant tout sur des positions de principe.

Les nombreuses critiques lors de l'entrée en matière, du deuxième et du troisième débat, avaient été formulées dans une quinzaine d'amendements, dont une douzaine de la gauche radicale.

Ces derniers visaient à attribuer des sommes supplémentaires notamment pour le pouvoir d'achat des personnes fragilisées, les institutions socio-éducatives, les crèches, les étudiants (indexation des bourses), la santé (renforts de personnel, aide alimentaire, soins à domicile, etc), la culture (aides aux artistes) ou encore les transports publics (prix réduits pour les personnes au revenu modeste).

Les montants supplémentaires souhaités par le groupe Ensemble à Gauche et POP (EP) s'élevaient à quelque 100 millions de francs au total. Ils ont tous été refusés, souvent assez largement, sauf un.

Deux coups de pouce acceptés

Au terme du troisième débat, les députés ont en effet accepté d'ajouter trois millions de francs au budget de la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ). L'amendement de l'élue EP Joëlle Minacci demande d'améliorer le système vaudois de protection de l'enfance, qui a souffert de lacunes ces dernières années.

L'argent supplémentaire doit permettre d'augmenter le nombre de places dans les institutions socio-éducatives et de renforcer le personnel. Ce coup de pouce a été accepté à deux voix près.

Autre amendement accepté, en deuxième débat et à une voix près: l'octroi de 10 millions de francs de subventions aux ménages, destinées à l'assainissement énergétique des bâtiments. Cette somme sera prélevée sur le fonds cantonal sur l'énergie, donc sans incidence sur le budget de fonctionnement. Il s'agissait d'une proposition du Vert Pierre Zwahlen et du Vert'libéral Jean-François Chapuisat.

En revanche, lors du deuxième débat, le plénum a refusé un amendement du socialiste Jean Tschopp demandant que la prime unique "vie chère" de 0,8% d'augmentation, versée aux employés de l'Etat de la classe 1 à 10, soit étendue au personnel du parapublic (EMS, soins à domicile, domaine socio-éducatif, etc).

Dans le cadre de l'examen du budget, les députés avaient également refusé une proposition socialiste visant à accorder des déductions fiscales aux bénéficiaires d'un subside pour l'assurance-maladie. Elle a été faite par Julien Eggenberger dans le cadre de la hausse prévue des déductions fiscales pour les primes dans la modification de la loi d'impôts directs cantonaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

"Visions du Réel": le cinéma documentaire est sorti de son ghetto

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Emilie Bujès, la directrice artistique du Festival du film documentaire "Visions du Réel" à Nyon, a dévoilé la programmation de la prochaine édition, qui se tiendra du 21 au 30 avril (archives). (© KEYSTONE/ALEXANDRA WEY)

Le festival "Visions du Réel", qui se tient du 21 au 30 avril à Nyon, projettera les deux documentaires qui ont gagné à la dernière Mostra de Venise et à la Berlinale. Des films puissants qui prennent le pouls de l'époque.

Le cinéma documentaire est sorti de son ghetto et a rejoint les grands festivals internationaux. A la dernière Berlinale en février, le documentaire sur la psychiatrie du réalisateur français Nicolas Philibert "Sur l'Adamant" a gagné l'Ours d'Or.

A la Mostra de Venise, un documentaire sur la crise des opiacés "All the Beauty and the Bloodshed" de la réalisatrice américaine Laura Poitras s'est vu décerner le Lion d'Or. Il s'agit d'un voyage à travers la vie de la photographe Nan Goldin, connue pour ses clichés du New York underground, des malades du sida et de la crise des opiacés.

Donner de l'élan pour aller en salle

Les deux films seront visibles à Visions du Réel avant leur lancement en salles, "une façon de leur donner de l'élan en travaillant avec les cinémas, dont on connaît les difficultés", a relevé Emilie Bujès, la directrice artistique du festival lors d'une rencontre à Lausanne avec Keystone-ATS.

"Laura Poitras ne pourra pas être là, mais participera à un débat en ligne le soir de la diffusion du film, le premier dimanche du festival". Quant à "Sur l'Adament", il sera projeté - gratuitement et sur réservation - en préouverture du festival le jeudi 20 avril.

Même si Visions du Réel soutient le retour dans les salles, le festival reste sur une formule partiellement hybrique. Les amateurs de documentaires pourront voir une partie des films en ligne après leur diffusion dans une des six salles du festival, via un abonnement au coût modique.

Au total, le festival va présenter 163 films, dont 82 premières mondiales (films jamais diffusés), onze premières internationales (déjà diffusés uniquement dans le pays de production), deux premières européennes, et 26 premières suisses.

Un choix parmi 3000 films

L'équipe de programmateurs a fait son choix parmi les 3000 films, où 46 pays sont représentés au final, souvent avec le soutien de la Direction du développement et de la coopération (DDC). La parité a également été respectée avec 50% des films réalisés par des hommes et 50% par des femmes.

Pour permettre aux cinéphiles de se retrouver dans cette offre généreuse, le festival propose des parcours, regroupés autour de thèmes comme Affaires de famille, Deus ex machina, Planète en surchauffe, Hostilités et Emancipation.

Côté suisse, 37 (co)productions helvétiques sont proposées dans les sections du festival, dont trois en Compétition internationale (longs métrages): "While the Green Grass Grows" du réalisateur helvetico-canadien Peter Mettler tourné dans la campagne appenzelloise, "Pure Unknown" de Valentina Cicogna et Mattia Colombo, consacré à l'enterrement des migrants noyés en mer et "Antier noche" d'Alberto Martin Menacho, qui dépeint un petit village espagnol, dont la population décline.

Une section est uniquement dédiée aux (co)productions suisses, la Compétition nationale (longs et moyens longs métrages) avec 12 films, dont 11 premières mondiales et une première internationale. Parmi eux, trois films alémaniques: "Chagrin Valley" de Nathalie Berger sur un établissement destiné aux personnes atteintes de démence, un ciné-poème "Floating Islands" de Nicolas Humbert et Simone Fürbringer ainsi que "Ruäch" d'Andreas Müller et Simon Guy Fässler, consacrés aux Yéniches.

Côté romand

Du côté romand (en co-production), "Full Tank" de Benjamin Bucher et Julia Bünter, qui raconte l'histoire d'un entrepreneur fortuné, rêvant de participer au 24 Heures du Man. Il est coproduit par le Lausannois Jean-Stéphane Bron, un des trois cinéastes invités d'honneur de cette 54e édition, aux côtés de l'Argentine Lucrecia Martel et de l'Italienne Alice Rohrwacher.

On peut encore citer le nouveau film d'Emanuelle Tille "The Wonder Way". La réalisatrice embarque le spectateur dans un voyage à travers des territoires insolites. Et "Le fils du chasseur", tourné en Valais par Juliette Riccaboni, dans lequel un jeune essaie de se rapprocher de son père.

Un documentaire pour la reine du disco

L’iconique Reine du disco n'est pas oubliée avec le documentaire flamboyant "Love to Love You, Donna Summer", raconté par sa fille Brooklyn Sudano et le réalisateur oscarisé Roger Ross Williams, tandis que Matthieu Rytz, cinéaste nyonnais, viendra dévoiler "Deep Rising", sur l'exploitation minière en eaux profondes, après son lancement au festival du film indépendant de Sundance aux Etats-Unis, créé par Robert Redford.

Dans la section Compétition internationale moyens et courts métrages, on peut signaler "2720" sur une sortie de prison de Basil Da Cunha, dont les films ont été présentés à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes. Sans oublier Guillaume Brac, "une star" du cinéma indépendant français avec "Un pincement au coeur", le conte d'un été révolu.

Difficile d'imaginer un festival à Nyon sans hommage aux monstres sacrés du cinéma suisse disparus l'an dernier: Visions du Réel projettera "JLG/JLG: Autoportrait de décembre" de Jean-Luc Godard et "Les Hommes du port" d'Alain Tanner.

Enfin, le festival a un pan uniquement destiné aux professionnels - 1300 l'an dernier. Les TV, les festivals mais aussi les plateformes comme Netflix et Mubi ne manqueront pas ce nouveau rendez-vous annuel.

Accueil 28 mars

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Migros: repli du bénéfice en 2022 à cause des hausses de coûts

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En 2022, Migros a été confronté à de nombreuses hausses de coûts, dont 250 millions rien que pour les matières premières, les emballages et l'énergie. Ces hausses de coûts ont été "en grande partie assumée" par le groupe et ont pesé sur la rentabilité. (archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La Fédération des coopératives Migros a essuyé un repli de plus de 30% du bénéfice net en 2022 en raison de la forte hausse des coûts. Il a atteint 459 millions de francs, après 668 millions en 2021, a indiqué le géant orange mardi à Zurich.

Au cours de l'exercice 2022, le détaillant a été confronté à de nombreuses hausses de coûts, dont 250 millions rien que pour les matières premières, les emballages et l'énergie. Ces hausses de coûts ont été "en grande partie assumées" par le groupe et ont par conséquent pesé sur la rentabilité, a précisé Migros.

Le résultat opérationnel (Ebit) s'est établi à 628 millions, après 800 millions en 2021.

Malgré une situation difficile sur le front des coûts, le groupe demeure solidement capitalisé. Les capitaux propres (issus des activités commerciales et industrielles) ont connu une hausse de 1,8% à 21,52 milliards de francs.

Rebond après la pandémie

Migros avait déjà dévoilé une partie de ses résultats fin janvier, dont le chiffre d'affaires, qui a dépassé pour la première fois la barre des 30 milliards de francs et a été confirmé à 30,14 milliards, en hausse de 4,2% sur un an.

Le rétablissement dans plusieurs segments touchés par la pandémie, notamment dans les voyages, les loisirs et la restauration, ainsi que la croissance poursuivie dans le commerce en ligne ont soutenu cette croissance. A l'inverse, le commerce de détail a essuyé un léger repli, de 0,3%, dans le contexte d'une normalisation après deux exercices précédemment marqués par la pandémie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

L'audit sur le prêt fédéral blanchit la direction d'Axpo

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L'audit effectué par Deloitte Suisse n'a pas révélé de lacune de la part de la direction du fournisseur d'électricité Axpo dans le cadre de la demande d'une ligne de crédit de quatre milliards de francs auprès de la Confédération. (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Dévoilé lundi, l'audit effectué par Deloitte Suisse n'a pas révélé de lacune de la part de la direction de l'énergéticien Axpo dans le cadre de la demande d'une ligne de crédit de 4 milliards de francs auprès de la Confédération. Axpo n'a pas utilisé ces fonds.

Selon le rapport de Deloitte, demandé lors de l'assemblée générale extraordinaire du 20 décembre dernier et dont les actionnaires ont pris connaissance lundi, la demande de crédit intervenue dans le cadre de la crise énergétique a été effectuée de manière "professionnelle".

Elle a été motivée par un important besoin de liquidités en vue d'assurer la production d'électricité suisse face à des mouvements de prix exceptionnellement forts, relève le document publié par Axpo.

Deloitte Suisse met toutefois en exergue un "potentiel d'amélioration", poursuit le communiqué. Axpo entend examiner les propositions à ce titre et les mettre en ½uvre sous une forme appropriée. Les améliorations visées ne sont cependant pas détaillées.

Autres propositions acceptées

En parallèle à la prise de connaissance du rapport de Deloitte Suisse, les actionnaires d'Axpo ont approuvé toutes les propositions du conseil d'administration. Sur la base des conclusions de l'audit, ils ont ainsi notamment donné décharge à la direction.

L'examen mené par Deloitte s'ajoute à celui demandé par le conseil d'administration d'Axpo et réalisé par la société de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC). Celle-ci s'était tout particulièrement penché sur la gestion des risques du groupe énergétique et plus particulièrement les processus qui ont conduit à la demande de la ligne de crédit auprès de la Confédération.

Comme Axpo l'avait annoncé début décembre, les experts sont arrivés à la conclusion que le groupe énergétique avait géré les risques du marché l'an dernier de manière "appropriée et selon les normes usuelles de la branche".

Demandée par les cantons de Zurich - plus gros actionnaire d'Axpo avec les Forces motrices du canton de Zurich (EKZ) - et d'Argovie, la décision de procéder à un audit supplémentaire avait été acceptée à l'unanimité. Le catalogue de questions élaboré n'avait pas été dévoilé pour des raisons de protection des données.

Fin avril, le Conseil fédéral, inquiet d'un éventuel black-out, a proposé un mécanisme de sauvetage. Doté de 10 milliards de francs, il permet de fournir rapidement aux trois fournisseurs principaux Alpiq, Axpo et BKW des liquidités sous la forme de prêt.

Axpo a ainsi obtenu un crédit de quatre milliards de francs dans ce cadre. Au vu des énormes fluctuations de prix sur les marchés de l'énergie, l'aide demandée en urgence devait empêcher que le plus grand groupe énergétique suisse ne devienne insolvable et n'entraîne d'autres entreprises dans sa chute.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Genève Aéroport fait décoller ses résultats en 2022

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Le nombre de passagers passant par l'aéroport de Genève a plus que doublé en 2022, avec plus de 14 millions de voyageurs. Un résultat qui reste inférieur aux 17,9 millions enregistrés en 2019. (archives) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'aéroport de Genève a effacé sa perte sur l'exercice 2022. Le nombre de passagers doublé et la progression des mouvements aériens ont notamment porté les résultats de l'entreprise vers le bénéfice.

Au 31 décembre, Genève Aéroport affichait un bénéfice net de 46,3 millions de francs contre une perte de 88,9 millions en 2021, rapporte un communiqué mardi.

Le chiffre d'affaires a doublé à 423,1 millions. Les revenus aéronautiques ont suivi la même courbe (+130,7%), favorisés par la reprise du trafic aérien et par les redevances aéronautiques haussées le 1er juillet 2021 sur une année pleine, à 4,45 francs par passagers.

Les recettes non-aéronautiques, provenant des commerces, parkings et loyers, ont augmenté de 72,5%.

L'exploitant du tarmac de Cointrin avait publié mi-janvier les chiffres relatifs à sa fréquentation. Le nombre de passagers a plus que doublé (+137,8%) en 2022, avec plus de 14 millions de voyageurs. Ce résultat reste inférieur aux 17,9 millions enregistrés en 2019.

Réductions d'effectifs

Le total des atterrissages et décollages a atteint plus de 160'000 mouvements, une augmentation de 64,4% par rapport à 2021, mais 12,3% de moins qu'en 2019. Du côté de l'aviation d'affaires, la progression est de 16%.

La reprise du trafic aérien a entraîné des dépenses d'exploitation à hauteur de 264,7 millions. Au cours de l'année, l'aéroport a réduit ses effectifs, passant de 998 postes équivalents plein temps à 972. Les charges ont augmenté de 19,9 millions.

L'entreprise a mené 140 projets contre 75 l'exercice précédent, pour un investissement d'environ 60 millions.

Easyjet arrive en tête des compagnies aériennes opérant au sein de l'aéroport avec une part de marché de 49,6%, toujours loin devant Swiss à 11,5% et British Airways avec 4,7%. Les trois destinations les plus fréquentées sont Londres, Paris et Porto. Au total, 146 destinations sont désormais accessibles depuis Genève, contre 139 précédemment.

Genève Aéroport a retrouvé l'intégralité de son réseau long-courrier avec le retour d'Air China en février de l'exercice en cours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Nouveau record des brevets suisses en 2022

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Le groupe pharmaceutique Roche a déposé 650 demandes de brevets l'année dernière, suivi par ABB (419) et Nestlé (410). (archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les demandes de brevets suisses ont continué de progresser l'année dernière en dépit des incertitudes mondiales. Le secteur des technologies médicales reste le plus actif dans le domaine.

En 2022, les demandes de protection de propriété intellectuelle déposées par les entreprises et instituts suisses auprès de l'Organisation européenne des brevets (OEB) ont augmenté de 5,9%, soit 9008 demandes, rapporte mardi un communiqué.

Le pourcentage de hausse dépasse le record de 2021 et se situe au-dessus de la croissance moyenne mondiale (+2,5%) et européenne (+0,1%), étaie l'institut basé à Munich.

Les dispositifs médicaux ont été les plus actifs, avec 34,6% de plus qu'auparavant, et devancent cette année encore les biens de consommations qui enregistrent une progression de 12,9%. Malgré un recul de 1,2%, les technologies de mesures remportent la troisième place.

Vaud en leader

Par entreprises, le groupe pharmaceutique Roche a déposé 650 demandes de brevets, suivi par ABB (419) et Nestlé (410).

Au niveau cantonal, Vaud a enregistré 1179 demandes, en hausse de 2,5%, suivi par Zurich avec 1119 demandes (+8,2%) et Bâle-Ville (1011, chiffre stable).

"La Suisse est à nouveau le pays qui dépose le plus de demandes par habitant", a souligné l'institut, selon lequel cet indicateur prouve que l'activité d'innovation est restée robuste en 2022 malgré le contexte économique et géopolitique difficile.

Au niveau mondial, l'OEB a enregistré au total 193'460 demandes de brevets déposées, en hausse de 2,5%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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