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Politique

Le Parlement approuve le budget 2024, déficitaire de 249 millions

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La conseillère d'Etat vaudoise Valerie Dittli peut avoir le sourire: après 2023, son deuxième budget, pour 2024, a été accepté mardi par le Grand Conseil (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Après seulement trois séances du Grand Conseil mais non sans de vifs débats, le budget 2024 du Canton de Vaud est sous toit. Les députés ont largement approuvé mardi la version du Conseil d'Etat à une petite exception près, écartant une douzaine de modifications.

Le budget 2024 table sur un déficit de 249 millions de francs. Il comprend une baisse d'impôt pour les personnes physiques et des montants pour indexer le salaire de l'administration cantonale et du parapublic. Le total des charges brutes s'élève à 11,627 milliards de francs, en hausse de 4,9% par rapport au budget 2023.

Lors du vote final, il a été approuvé par 110 députés, contre sept refus et 21 abstentions. La majorité absolue était nécessaire. Les refus sont venus de la gauche radicale (EP) et les abstentions de quelques parlementaires UDC et socialistes.

"C'est le meilleur équilibre trouvé" pour notre canton, a déclaré la ministre des finances Valérie Dittli. "Le Conseil d'Etat a voulu maintenir la stabilité et préserver les équilibres", a-t-elle insisté. Pour l'après 2024, qui s'annonce plus "complexe et compliqué", la ministre a prôné "la recherche de l'efficience au sein de l'Etat et la maîtrise de la croissance des charges".

Débat moins fleuve que prévu

Les discussions budgétaires au Grand Conseil auront été moins longues que potentiellement envisagées, ne nécessitant finalement que trois séances et deux débats depuis l'entrée en matière mardi dernier jusqu'au vote final ce mardi. La séance de mercredi passé aura été la plus animée à la suite de deux propositions surprises de l'UDC.

Les nombreuses critiques lors de l'entrée en matière, surtout de l'UDC et de la gauche radicale, ont été formulées dans une douzaine d'amendements, dont une dizaine du groupe Ensemble à Gauche et POP (EP) pour un supplément budgétaire total souhaité de près de 150 millions de francs. Mais à l'issue du premier débat, les députés ont écarté toutes ces modifications.

Celles de l'UDC visaient à ne pas accorder une indexation salariale à tous les employés des secteurs publics et parapublics, mais uniquement à ceux qui présentent les revenus les plus modestes. Ces propositions avaient mis le feu aux poudres dans l'hémicycle, engendrant de très vifs échanges, avant d'être nettement refusées.

EP revient à la charge

Mardi en deuxième débat, seuls trois amendements d'EP ont été redéposés par Hadrien Buclin, également rapporteur de minorité de la Commission des finances. Renforcement budgétaire du CHUV (15 millions de francs), aide médicale à Gaza (passée de 500'000 à 200'000 francs) et indexation du forfait pour les requérants d'asile (950'000 francs), ils ont à nouveau été rejetés.

Au final, seul un amendement de la Commission des finances, mais sans impact financier sur le budget, aura été accepté en lien avec la répartition des charges du Conseil de la magistrature.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Mobilité

Le National maintient 1,15 milliard pour alléger la dette des CFF

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Les CFF ont enregistré de grosses pertes durant la pandémie de Covid-19 (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Confédération doit verser 1,15 milliard de francs aux CFF pour compenser les pertes subies durant la crise du Covid-19. Le National a maintenu lundi sa première décision alors que le Conseil des Etats n'a pas confirmé ce montant.

Par 97 voix contre 92, les députés ont confirmé le versement de 1,15 milliard de francs. Le PLR et l'UDC proposaient 600 millions. Pour Martin Candinas (Centre/GR), "les CFF ont besoin d'être en bonne santé financière pour être forts". Il s'agit de garder le cap et ne pas faire dérailler les CFF.

Le montant correspond aux pertes du trafic grandes lignes que les CFF ont subies durant la pandémie, a rappelé Jon Pult (PS/GR). La majorité s’est ralliée à la version du Conseil fédéral.

Cet apport unique en capital correspond au mandat que lui a donné le Parlement, a rappelé la cheffe du Département fédéral des finances Karin Keller Sutter. Ce versement unique permettra de réduire l’endettement net de la compagnie.

Le Conseil des Etats doit à nouveau se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Budget: le Conseil fédéral veut s'appuyer sur une large base

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"Nous voulons informer sur le processus prévu, mais ne donnerons pas d'informations sur le contenu des discussions à ce stade", a indiqué la présidente de la Confédération lors d'une conférence de presse à Berne avec sa collègue des finances Karin Keller-Sutter. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le Conseil fédéral souhaite prendre des décisions d'économies pour stabiliser le budget de la Confédération en s'appuyant sur une large base, a déclaré lundi Viola Amherd devant les médias. Elle s'exprimait après les deux premières tables rondes prévues sur le sujet.

Après qu'un groupe d'experts a présenté jeudi un rapport contenant plus de 60 mesures pour alléger le budget de la Confédération, ces tables rondes étaient destinées l'une aux partenaires sociaux, l'autre aux partis. Plusieurs ministres y ont participé.

"Nous voulons informer sur le processus prévu, mais ne donnerons pas d'informations sur le contenu des discussions à ce stade", a précisé la présidente de la Confédération lors d'une conférence de presse à Berne avec sa collègue des finances Karin Keller-Sutter.

"C'est confidentiel", a répondu Mme Amherd à une question. "Tout le monde doit pouvoir s'exprimer librement".

Une troisième discussion avec les représentants des cantons doit avoir lieu mardi. Le Conseil fédéral prendra ensuite des décisions et mettra un projet en consultation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Des armes à sous-munitions utilisées par quatre pays depuis 2023

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Les responsables de l'Observatoire des armes à sous-munitions sont inquiets de la décision lituanienne de se retirer de la Convention d'interdiction de cet armement. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Quatre pays, la Russie, l'Ukraine, la Birmanie et la Syrie, ont utilisé depuis 2023 des armes à sous-munitions. Sans surprise, l'Ukraine a fait face au plus grand nombre de victimes pour la seconde année consécutive, affirme un rapport publié lundi à Genève.

Aucun des pays en cause n'est l'un des 112 Etats parties à la Convention d'interdiction. Les civils constituaient 93% des 219 victimes l'année dernière identifiées dans neuf pays et les enfants près de la moitié des tués et des blessés, affirme l'Observatoire des armes à sous-munitions.

En Ukraine, plus de 1000 personnes ont été tuées ou blessées par cet armement depuis le début de la guerre il y a deux ans. Les restes d'armes à sous-munitions affectent davantage de terres agricoles que les mines antipersonnel et les mines antivéhicules réunies.

Au total, 28 pays ou territoires sont contaminés ou pourraient l'être. Parmi eux figurent dix Etats parties à la Convention. L'année dernière, moins de terres ont été dépolluées par rapport à l'année précédente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'ONU appelle le monde à "se réveiller" sur les droits humains

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk est notamment inquiet de la situation en Ukraine et au Soudan. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk appelle à "se réveiller" face à la "nouvelle normalité" inquiétante sur les droits humains. Lundi à Genève, il a aussi estimé que le monde ne pouvait "laisser continuer" la guerre au Soudan.

"Nous pouvons soit continuer sur notre voie actuelle, une dangereuse nouvelle normalité", a affirmé l'Autrichien au début de cinq semaines de travaux du Conseil des droits de l'homme de l'ONU. "Ou nous pouvons nous réveiller et changer les choses pour le meilleur, pour l'humanité et pour la planète", a ajouté celui qui est à mi-mandat.

Et de dénoncer les affrontements militaires qui se multiplient, la désinformation, le changement climatique qui affecte les plus vulnérables, les attaques contre le multilatéralisme ou les nombreuses violations. "Cela ne peut être le monde que nous voulons", selon lui.

Le Conseil a observé une minute de silence après le décès de l'ambassadrice péruvienne à l'ONU à Genève Ana Cecilia Gervasi. Celle-ci avait auparavant été ministre des Affaires étrangères.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'Equateur teste une centrale flottante face à la crise énergétique

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Le navire-centrale de Karpowership peut produire 100 mégawatts d'électricité (archives). (© KEYSTONE/EPA/NABIL MOUNZER)

L'Equateur a commencé dimanche à tester une centrale électrique flottante, pouvant produire 100 mégawatts d'électricité, a indiqué Rafael Quintero, le vice-ministre de l'électricité et des énergies renouvelables. Le pays connaît une grave crise énergétique.

"Après cette période de test, qui ne devrait pas durer plus de deux jours, nous aurons deux autres jours de fonctionnement expérimental au cours desquels 100 mégawatts devraient être distribués de manière régulière et entrer ensuite en fonctionnement commercial", a-t-il déclaré.

Le secteur de l'électricité est en état d'urgence depuis le mois d'août en Equateur en raison d'une sécheresse prolongée, de réservoirs hydroélectriques à leur minimum et de la vétusté de ses infrastructures.

Le navire-centrale, de la société turque Karpowership, un fournisseur d'électricité d'urgence également présent dans plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, est arrivé en Equateur en août et est ancré dans le fleuve Guayas à Guayaquil (sud-ouest).

Pannes électriques de 13 heures

"Nous allons faire fonctionner près de 1200 mégawatts dans les prochains mois" pour couvrir le déficit énergétique du pays, a ajouté le ministre depuis Guayaquil.

En avril, l'Equateur a connu des pannes d'électricité pouvant durer jusqu'à 13 heures, les réservoirs de plusieurs centrales hydroélectriques étant au plus bas. A la mi-juin, le pays a connu une panne généralisée causée par la défaillance d'une ligne de transmission.

Samedi, une "erreur humaine", selon M. Quintero, a provoqué une panne d'électricité d'environ quatre heures dans plus d'une dizaine de provinces.

Le vice-ministre a également appelé les industries et les entreprises disposant de centrales électriques à éviter d'utiliser l'électricité produite par le système national.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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