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Le DIP assouplit les conditions de passage au degré supérieur

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Le DIP assouplit les conditions de passage au degré supérieur pour les élèves genevois en raison du Covid-19. L’année est validée et le passage va s’appuyer sur le travail en classe effectué jusqu’au 13 mars. Des dérogations pourront néanmoins être accordée et l'assiduité de l'élève sera aussi prise en compte.

Le Département de l’instruction publique a assoupli les possibilités de dérogations pour passer au degré supérieur. Deux critères vont compter dans les décisions des directions et des professeurs : le pronostic de réussite de l’année suivante est favorable et l’élève a montré une assiduité tout au long de l’année ainsi que dès le 11 mai en classe. Les explications de la Conseillère d'Etat chargée de l'instruction publique.

Anne Emery-TorracintaConseillère d'Etat chargée de l'instruction publique

Dérogations possibles

Pour l’école primaire, le deuxième trimestre par chance s’est arrêté le 13 mars, a expliqué la Conseillère d’Etat chargée de l’instruction publique, Anne Emery-Torracinta.

Pour les élèves se trouvant en 8ème HARMOS, soit en dernière année primaire, l’octroi d’un coup de pouce aux élèves  par les professeurs est autorisé dans certaines conditions pour le passage au Cycle d’orientation. Des possibilités dérogatoires sont accordées sur une marge de 2 dixièmes de points pour les différents degrés R1, R2 et R3. Les explications de la Conseillère d'Etat Anne Emery Torracinta.

Anne Emery-TorracintaConseillère d'Etat chargée de l'instruction publique

Par exemple, pour aller en R3 l'élève doit avoir une moyenne de 14 et au moins la note de 4 dans toutes les disciplines. Mais s’il a un 3,9 ou un 3,8 en français I ou II, une dérogation lui sera accordée de même que s'il a une moyenne de 13,8 ou 13,9. Son professeur pourra le laisser passer en R3, par dérogation.

De même au cycle d’orientation, la dérogation pour le passage d'une année à l'autre ou d'un degré à l'autre se fera sur la base des deux premiers trimestres et sur un ou deux dixièmes de battement.

Secondaire II

Pour le Secondaire II, la situation est différente puisque l’année compte deux semestres et le premier se termine en janvier. L’année est calculée sur la base du premier semestre et c’est la direction qui va trancher en fonction des résultats obtenus au deuxième semestre mais seulement s'ils sont favorables. Ces résultats vont compter pour une éventuelle dérogation de passage à l’année suivante. Les explications de Anne Emery-Torracinta.

Anne Emery-TorracintaConseillère d'Etat chargée de l'instruction publique

Année jouée?

Ce qui voudrait dire que l'année est jouée ? Est-ce encore utile d’aller à l’école? Non, l'année n'est pas jouée, selon la Conseillère d'Etat. Les élèves seront aussi jugés sur leur degré d'assiduité. Ils ont avantage à bien travailler, que ce soit actuellement lors des cours à distance et en ligne mais aussi dès le 11 mai, car les enseignants vont les préparer pour l’année suivante. "Il s’agit de péjorer le moins possible le parcours des élèves", a déclaré la Conseillère d’Etat.

Examens de maturité

Pour les examens de maturité et les certificats fédéraux de capacité, la décision dépend du Conseil fédéral. Actuellement une grande consultation a lieu au sein des cantons (notamment la Conférence des directeurs cantonaux de l'instruction publique - CDIP). Le Conseil fédéral va trancher au plus tard au tout début mai, selon Anne Emery-Torracinta. Dans tous les cas, les examens vont porter sur ce qui a été fait avant le 13 mars.

Rappel des bases à la rentrée

Le premier mois de la rentrée en septembre 2020, un rappel des bases de la scolarité sera fait dans tous les degrés. Anne Emery-Torracinta

Anne Emery-TorracintaConseillère d'Etat chargée de l'instruction publique

Retour à l'école le 11 mai

Le DIP attend les directives de la Confédération pour le retour en classe, notamment les mesures de distanciation sociale. "Tous les élèves ne retourneront peut-être pas à l'école", a déclaré la Conseillère d'Etat.

 

 

 

 

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Genève

SeaCleaners présente son nouveau bateau de dépollution à Genève

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L'association SeaCleaners a développé un bateau de dépollution polyvalent capable de collecter des déchets flottants. Un premier modèle de cette embarcation innovante est actif à Bali en Indonésie où la pollution plastique est alarmante (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/MADE NAGI)

L'association SeaCleaners a présenté jeudi à Genève le nouveau modèle de son bateau de dépollution polyvalent. Construit en Bretagne, ce Modula 8.2, qui va être envoyé en Malaisie, peut nettoyer une surface de 15'000 m2 par heure.

"Le bateau doit son nom à la raie Mobula qui filtre l'eau pour se nourrir", explique Antoine Iché, coordinateur projet aux opérations chez SeaCleaners. Une fois la bouche ouverte à l'avant du bateau, deux bras concentrateurs ratissent sur une largeur de 4 mètres, aspirant les déchets flottant jusqu'à 40 cm de profondeur.

Une vieille bouée qui dérive le long de la Plage des Eaux-Vives est ainsi engloutie pour cette première sortie de démonstration du Modula 8.2 hors Bretagne. Les déchets finissent dans un panier au milieu du bateau. Cette nasse est ensuite levée et vidée sur place pour un premier tri. Jusqu'à 2,3 tonnes de déchets peuvent être stockés sur le bateau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les baux associatifs augmentent le risque de favoritisme

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A Genève, la Cour des comptes a examiné la conformité dans l'attribution des logements de trois immeubles d'une fondation de droit public et gérés par des associations, un héritage des squats des années 1990 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la Cour des comptes estime que les baux associatifs augmentent le risque de favoritisme dans l'attribution de logements subventionnés. Examinant le cas de trois immeubles d'une fondation de droit public, elle constate un manque de transparence quant à la situation des habitants.

La Cour des comptes a été informée par un citoyen d'un potentiel dysfonctionnement dans le processus d'attribution des logements subventionnés HBM de trois immeubles de la Fondation Camille Martin, a-t-elle indiqué jeudi lors de la publication de son audit de conformité. Deux d'entre eux sont situés à la rue de Montbrillant et le troisième, à la rue de Lausanne.

Dans la continuité des squats des années 1990, ces immeubles sont gérés par des associations, mais aucun bail n'a été signé avec la fondation, faute d'avoir trouvé un accord. Leur contrat est tacite du fait du paiement du loyer. De fait, les habitants des 53 logements ne sont pas des locataires directs de la fondation, mais des sous-locataires des associations.

Contrôles lacunaires

Cette situation nuit au contrôle légal des conditions HBM par l'office cantonal du logement. Jusqu'en octobre 2023, la plupart des sous-locataires n'avaient pas rempli le formulaire ad hoc. Or sept d'entre eux sont en situation de sous-occupation et cinq autres ne sont pas soumis à une surtaxe malgré leurs revenus. Seul l'office peut agir auprès d'eux, la fondation n'ayant aucun pouvoir.

La Cour des comptes constate encore que les associations ne respectent pas le processus d'attribution HBM, car elles n'ont pas accès à la base de données regroupant les demandeurs de logements subventionnés et ne peuvent pas exiger des éléments permettant de déterminer le revenu des candidats. Le risque de cooptation est grand.

Si le Département du territoire, auquel est rattaché l'office du logement, accepte de s'assurer que l'attribution des logements est conforme, il veut laisser les associations décider qui habite dans les immeubles. Invoquant l'héritage des squats, il refuse de mettre fin au bail associatif, comme le recommande la cour, et admet un contrôle imparfait de l'occupation des logements.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Swisscom écope d'une amende de 18,4 millions pour la fibre

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Swisscom devra développer son réseau de fibre optique de manière à ce que des tiers puissent utiliser cette infrastructure et avoir mis en conformité ou désactivé d'ici fin 2025 les raccordements effectués au préalable selon ses propres préférences (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Comco a infligé une amende de 18,4 millions de francs à Swisscom, dans le cadre de la procédure autour du développement du réseau de fibre optique du géant bleu. L'opérateur a entravé l'accès de ses concurrents audit réseau, violant ainsi le droit des cartels.

La modification en 2020 des modalités de construction du réseau empêchait en effet l'accès direct des concurrents, limitant les possibilités pour ces derniers à la seule distribution de services Swisscom sous leur propre marque, détaille jeudi la Commission de la concurrence (Comco).

L'amende est assortie d'une injonction faite à Swisscom de développer à l'avenir son réseau de fibre optique de manière à ce que des tiers puissent utiliser cette infrastructure, garantissant ainsi la diversité de l'offre en matière d'accès à l'internet filaire en Suisse. L'opérateur historique devra aussi d'ici fin 2025 avoir mis en conformité ou désactivé les raccordements effectués au préalable selon ses propres préférences.

La décision peut faire l'objet d'un recours devant le Tribunal administratif fédéral. S'il se réserve le droit de porter l'affaire en plus haute instance, Swisscom rappelle aussi dans une prise de position s'être engagé à l'automne 2022 déjà à poursuivre le développement de son réseau conformément aux directives de la Comco, ainsi qu'à mettre en conformité ses installations existantes.

L'amende demeure sans effet sur les perspectives à court terme du groupe, des provisions ayant été constituées pour cette éventualité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Anglo American cible d'une offre de rachat par BHP

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Anglo American a annoncé en début d'année son intention de supprimer des milliers d'emplois dans son activité platine en Afrique du Sud (archives). (© KEYSTONE/EPA/BHP BILLITON)

Le groupe minier britannique Anglo American s'envolait de plus de 12% jeudi en début de séance à Londres. L'entreprise a auparavait fait part d'une proposition de rachat "non sollicitée" de son concurrent australien BHP.

Anglo American était en hausse de 12,83% à 2488 pence jeudi vers 09h15.

La société anglo-australienne BHP, dont le siège est en Australie, affiche une valorisation boursière d'environ 148 milliards de dollars, Celle d'Anglo American, firme établie à Londres, atteint près de 36 milliards de dollars.

L'opération pourrait donc déboucher sur l'une des plus importantes transactions dans ce secteur depuis des années.

"Le conseil d'administration examine actuellement cette proposition avec ses conseillers", a indiqué Anglo American dans un communiqué, ajoutant qu'"il n'y a aucune certitude qu'une offre sera faite, ni quant aux conditions dans lesquelles une telle offre pourrait être faite".

"Dans l'attente d'autres annonces, les actionnaires d'Anglo American ne doivent prendre aucune mesure", selon le géant britannique qui n'a pas communiqué le montant de cette offre "non sollicitée" devant être formulée avant la date limite du 22 mai.

La proposition de BHP impliquerait une cession par Anglo American de ses activités de production de platine et de minerai de fer en Afrique du Sud.

Le géant anglo-australien, l'une des plus grandes entreprises minières au monde, a récemment connu une chute de son bénéfice suite à la baisse des cours mondiaux du nickel et à des compensations versées à la suite d'une catastrophe minière survenue en 2015 au Brésil.

Anglo American a annoncé en début d'année son intention de supprimer des milliers d'emplois dans son activité platine en Afrique du Sud.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Politique

Vaud s'engage en faveur de la parité dans le sport associatif

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L'Etat de Vaud et le Département de la présidente du gouvernement Christelle Luisier comptent agir activement en faveur de la parité dans le sport associatif (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

L'Etat de Vaud veut agir en faveur de la parité dans le sport associatif sur son territoire. Le Département des institutions, du territoire et du sport (DITS) va proposer une formation gratuite spécifiquement destinée aux femmes. Ce cursus, décliné en quatre modules, a été pensé pour fournir ou compléter les outils à disposition pour rejoindre ou poursuivre leur engagement dans les clubs.

"Les chiffres actuels sont clairs, les femmes sont sous-représentées dans les clubs sportifs et plus précisément au sein de leurs comités. Alors que seules 34% de femmes sont actives dans les comités de clubs sportifs vaudois, on estime à 300 le nombre de présidentes manquantes dans les clubs vaudois pour atteindre la parité", explique jeudi le gouvernement dans un communiqué.

En janvier 2023, la Confédération a inscrit une obligation pour les organisations sportives nationales d'atteindre une proportion d'au moins 40% de femmes dans leurs organes dirigeants. "Bien que cette prescription ne concerne pas les clubs de sport locaux, l'Etat de Vaud souhaite poursuivre l'effort au niveau cantonal en accompagnant les clubs vers une meilleure parité", souligne-t-il.

Dès septembre prochain

Les formations destinées spécifiquement aux femmes auront lieu en septembre prochain, indique le Canton. "Elles ont été pensées pour que les femmes puissent consolider leur légitimité en tant que dirigeante au sein d'un comité et en conduite d'une équipe de bénévoles", ajoute-t-il. Projet-pilote, ce cursus gratuit sera assuré par le Centre d'éducation permanente (CEP) et a pour but de réunir 40 dirigeantes ou futures dirigeantes du sport vaudois.

"Plusieurs études montrent que les femmes arrêtent souvent leur activité sportive dès l'adolescence. Nous souhaitons les encourager à trouver leur place et les soutenir à prendre des responsabilités au sein des structures de sport associatif. Il est nécessaire que les femmes puissent pratiquer le sport de leur choix et se sentir légitimes pour prendre la direction d'un club", affirme Christelle Luisier, présidente du Conseil d'Etat, citée dans le communiqué.

Campagne de sensibilisation

En parallèle, une campagne de sensibilisation est menée dès avril 2024 et vise à inciter les filles et femmes à s'engager au sein des clubs sportifs, tout en sensibilisant tous les membres de clubs sportifs au manque de représentativité des femmes dans leurs structures.

Pour incarner la pratique féminine du sport, trois ambassadrices de choix ont accepté de prêter leurs images et partager leurs expériences en la personne des dirigeantes sportives Leeloo Granger (tir à l’arc), Thaïs Brana (natation) et Sarah Bréchet (football). Enfin, une boîte à outils mise en ligne sera à disposition des organes intéressés à relayer le message de parité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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