Rejoignez-nous

Actualité

Le Conseil fédéral veut soutenir les médias avec 50 millions

Publié

,

le

(KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

Les médias sont essentiels pour la démocratie. Mais ils sont mis à mal par la diminution des recettes publicitaires. Le Parlement pourra se prononcer sur le train de mesures de 50 millions de francs prévu par le Conseil fédéral pour les soutenir.

Suppression de postes, fusions de rédactions, recul de la diversité médiatique. Le Conseil fédéral souhaite répondre à ce développement critique par trois mesures, indique-t-il mercredi.

Il veut étendre l'aide indirecte à la presse à tous les quotidiens et hebdomadaires en abonnement. Le plafonnement du tirage à 40'000 exemplaires est supprimé. Les titres nationaux pourront dorénavant aussi bénéficier d'un soutien. Une aide est également accordée aux journaux qui font partie d'un groupe dont le tirage global moyen est supérieur à 100'000 exemplaires par édition.

Grâce à ces deux mesures, près de 35 millions d'exemplaires de journaux supplémentaires par année profiteront de l'aide indirecte à la presse.

Pour soutenir aussi les titres à faible tirage, la contribution fédérale passera de 30 millions de francs aujourd'hui à 50 millions de francs. De la sorte, tous les titres soutenus obtiendront un rabais sur la distribution plus élevé par exemplaire.

Cette mesure est mise en œuvre par le biais d'une modification de la loi sur la poste. Le Conseil fédéral procédera aux adaptations nécessaires dans l'ordonnance sur la poste.

Médias en ligne

Les médias en ligne, qui ne reçoivent actuellement aucune aide, ne sont pas oubliés. Une enveloppe de 30 millions de francs par année est mise à disposition pour soutenir la transformation numérique de la branche. Cette somme est prélevée sur les fonds fédéraux.

Un soutien ira aux médias en ligne qui peuvent compter sur les revenus de leur lectorat. Les recettes des abonnements numériques, les pass journaliers, les contenus à la demande et les contributions volontaires du lectorat seront prises en compte.

Les éditeurs sont incités à développer des offres numériques atteignant un public disposé à payer. Comme dans le cas de l'aide indirecte à la presse, le soutien est lié à des conditions formelles: séparation claire entre les contenus rédactionnels et la publicité, orientation vers un large public et reconnaissance de directives sectorielles sur la pratique journalistique.

Le Conseil fédéral a prévu une aide dégressive. Elle diminuera lorsque le chiffre d'affaires augmentera. De cette manière, une aide plus importante est apportée aux offres de médias à orientation régionale. La taille du marché des régions linguistiques sera aussi prise en compte.

Une loi ad hoc sera créée. Celle-ci sera limitée à dix ans.

Soutien à l'agence

Par ailleurs, le gouvernement a prévu un soutien pour les agences nationales de presse, comme Keystone-ATS, les institutions de formation et de perfectionnement ou les organismes d'autorégulation. Ces entités jouent un rôle très important dans le système des médias. Le Conseil fédéral a déjà décidé d'augmenter la part de la redevance radio/TV pour l'agence de 2 à 4 millions par année au maximum.

Le Conseil fédéral veut aussi apporter une aide aux projets informatiques, en soutenant en particulier ceux mis à disposition de toute la branche. Tous les médias en ligne bénéficieraient de ce soutien, indépendamment du modèle commercial, donc aussi les offres gratuites. Il serait ainsi par exemple envisageable de soutenir la création d'une plateforme commune, selon le gouvernement.

La loi sur la radio et la télévision doit être modifiée. Ces mesures générales seront financées à hauteur de 2% au maximum du produit de la redevance de radio-télévision.

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

Partners Group soigne ses actionnaires malgré des gains en repli

Publié

le

Partners Group a bouclé 2022 sur des résultats en baisse marquée, tant sur le plan opérationnel que net. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Partners Group a bouclé 2022 sur des résultats en baisse marquée, tant sur le plan opérationnel que net. Les actionnaires ne s'en verront pas moins proposer un dividende relevé.

Les recettes se sont effritées de 28,8% à 1,87 milliard de francs, essentiellement en raison de l'effondrement de plus de trois quarts des commissions liées à la performance, dont la part est retombée à 14% du total, explique le gestionnaire d'actifs zougois mardi dans un communiqué.

Les charges d'exploitation ont été réduites de près d'un quart (-24%) à 740 millions de francs, débouchant sur un résultat opérationnel (Ebit) de 1,13 milliard, en recul de 31,4%, pour une marge correspondante de 60,5%, en repli de 2,3 points de pourcentage (pp).

Le bénéfice net selon la norme comptable IFRS s'est contracté dans les mêmes proportions, dépassant de justesse le milliard de francs. Les actionnaires ne s'en verront pas moins proposer un dividende de 37 francs par action au titre de l'exercice écoulé, en hausse de 12% par rapport à celui de l'année précédente, ce qui correspond à un ratio de distribution de 95%.

Les chiffres publiés s'inscrivent dans le haut des projections du consensus AWP, à l'exception de l'Ebit, ressorti en dessous des estimations les plus conservatrices. La générosité du groupe envers ses actionnaires en revanche a clairement dépassé les attentes.

Dans la foulée de la publication de ses résultats, la direction de Partners Group a confirmé son objectif de 17 à 22 milliards de dollars de demande de la part de la clientèle pour 2023, ainsi qu'un retour de la part des commissions liées à la performance dans un couloir de 20 à 30% du total des recettes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Genève

Des ateliers pour aider les jeunes à déclarer leurs impôts

Publié

le

À Plan-les-Ouates, un taxateur est présent lors d'ateliers pour aider les jeunes à faire leur déclaration d'impôts.

A Genève, les jeunes sont aidés à remplir leurs premiers déclarations d’impôts grâce à des ateliers organisés dans de nombreuses communes du Canton.

Attention, derniers jours pour remplir sa déclaration d'impôts. Dans le canton de Genève, le délai est fixé au 31 mars. 22 communes Genevoises aident les jeunes dans cette démarche administrative toujours redoutée.

Des ateliers ont été co-organisés avec l'Administration Fiscale Cantonale pendant les mois de février et de mars.

2023 est pour beaucoup de jeunes le cap des 18 ans et donc celui de la déclaration d'impôts. Alors pour passer outre la phobie administrative, cesser de reporter au lendemain les tâches administratives et procéder à sa déclaration d'impôts à Genève, des taxateurs de l'AFC se sont mis à disposition pendant plusieurs heures des jeunes pour répondre aux interrogations des jeunes.

Gratuitement, les 18-25 ans ont pu valider leurs inscriptions aux différents démarches en ligne et être guidés pour effectuer leurs déclarations d'impôts.

Reportage de Léna Ailloud

Une campagne de sensibilisation avait été lancée sur les réseaux sociaux pour encourager les jeunes contribuables à remplir leur déclaration d'impôt. L'objectif est d'éviter une taxation d'office très souvent pénalisante.

À Carouge, Cologny, Perly, Meyrin, Plan-les-Ouates, Troinex ou encore Veyrier, les ateliers ont rencontré un franc succès.

L'administration fiscale cantonale qui rappelle que tout citoyen peut être aidé en ligne ou directement au guichet, rue du Stand.

Continuer la lecture

Suisse

Dominic Stricker: 100 points pour le Graal.

Publié

le

Dominic Stricker prêt pour le top 100 (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Aux portes du top 100 de l'ATP, Dominic Stricker se bat pour obtenir des points et entrer directement dans le tableau de Roland-Garros. Mais pour ça il doit gagner à Bienne.

"Je n'en fais pas une obsession. Mais le sujet est toutefois bien présent dans ma tête." Le cerveau de Dominic Stricker (ATP 118) a fait tous les calculs depuis longtemps. Il lui manque une bonne centaine de points ATP pour figurer dans le tableau principal de Roland-Garros.

Le gaucher tentera de les gagner cette semaine au Challenger de Bienne qui assure justement 100 points ATP à son vainqueur. Tête de série no 1, Dominic Stricker entrera en lice ce mardi face au Kazakh Beibit Zhhukayev (ATP 343). S'il devait échouer à Bienne, il lui resterait une dernière chance la semaine prochaine à Lille.

"Je sais ce qui m'attend, explique-t-il. Je sais que tout le monde peut battre tout le monde dans un Challenger. Je sais aussi que je joue bien depuis le début de l'année. La clé est de le faire en pleine possession de ses moyens." Le Bernois avoue, ainsi, traîner depuis des semaines une inflammation au pied qui l'a notamment diminué il y a dix jours en demi-finale du Challenger de Lugano. Comme son camarade de promotion Leandro Riedi, contraint de déclarer forfait pour les qualifications du Masters 1000 de Miami en raison d'une fracture de fatigue - le diagnostic doit toutefois être affiné -, le physique est peut-être le pire adversaire de Dominic Stricker.

"Je suis prêt à aller plus loin avec Dominic"

Sur le plan du tennis, le champion juniors de Roland-Garros 2020 rallie tous les suffrages. Swiss Tennis a cru très vite en ses capacités pour le soutenir pleinement depuis des années et deux coaches de renom, l'Allemand Dieter Kindlmann et le Suédois Peter Lundgren, lui apportent désormais leur concours. Ancien mentor d'Angelique Kerber, Dieter Kindlmann est son coach principal. Quant à Peter Lundgren, qui a oeuvré on le sait aux côtés de Roger Federer et de Stan Wawrinka, il est à l'essai pour une troisième et dernière semaine. "Je suis prêt à aller plus loin avec Dominic, dit-il. Il frappe à la porte du top 100. Il va d'ailleurs y entrer très prochainement. Il doit très vite nourrir l'ambition de figurer parmi les 50 premiers joueurs mondiaux."

Cette accession dans le top 100 est aujourd'hui une nécessité. Un joueur assure tous ses frais seulement s'il a l'assurance de disputer les quatre tournois du Grand Chelem. Or aujourd'hui, Dominic Stricker doit rétribuer un coach principal et peut-être un pigiste de luxe. Comme pour Roger Federer il y a plus de vingt ans, le temps est venu pour Dominic Stricker de voler de ses propres ailes sans le soutien financier de Swiss Tennis. "Oui, Dominic devient son propre entrepreneur, souligne le responsable du sport d'élite au sein de Swiss Tennis, Alessandro Greco. A lui de rétribuer ses entraîneurs désormais. Mais Swiss Tennis sera toujours à ses côtés pour lui offrir, s'il le désire, des coups de main dans le domaine de l'entraînement physique notamment."

Une réalité assimilée

Le Bernois a assimilé cette réalité économique depuis un certain temps. C'est pourquoi il avait fait le choix en décembre dernier de s'aligner en Arabie saoudite dans une exhibition lucrative qui lui a permis d'assurer ses arrières. "Cette question financière ne me prend pas la tête. Je les ai définies, dit-il avec force. Le tennis demeure ma priorité. Et je veux croire que les apports de Dieter Kindlmann et de Peter Lundgren vont m'aider à passer des paliers." Le premier est connu. Dans un monde idéal, il sera franchi dimanche après la finale du Challenger de Bienne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

Une communication insuffisante pour sauver Credit Suisse

Publié

le

La communication a été insuffisante pour sauver Credit Suisse (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Une panique bancaire ne peut être arrêtée que par un coup d'éclat de la communication, estime un expert étudiant l'influence des facteurs psychologiques sur les places financières. Il critique la stratégie de communication dans la crise ayant emporté Credit Suisse.

Les autorités suisses ont communiqué la semaine dernière de manière "beaucoup trop spécifique", remarque le professeur d'économie à l'université de Bonn, Thorsten Hens, dans un entretien diffusé mardi par la Neue Zuercher Zeitung. L'aide sous forme de liquidités de la Banque nationale suisse n'a de loin pas suffi, ajoute-t-il.

"Un membre du Conseil fédéral ou le président de la Banque nationale suisse aurait dû se lever et dire: Credit Suisse est trop grand pour faire faillite. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour sauver [la banque]. Les dépôts sont en sécurité", souligne le professeur allemand

Une petite phrase aurait suffi, comme l'avait fait Mario Draghi en 2012, pendant la crise de l'euro, précise M. Hens. L'ancien président de la Banque centrale européenne "avait alors déclaré que la BCE ferait tout pour endiguer la crise, 'whatever it takes'. Cela a fonctionné. On parle aujourd'hui de 'l'effet Draghi'".

Réglementation pas à la hauteur

L'expert critique également la loi élaborée après la crise de 2008. "Lorsque le Conseil fédéral et le Parlement ont conçu la loi 'too big to fail', ils ont complètement sous-estimé le fait que les clients et les investisseurs ne seraient pas attentifs aux subtilités juridiques pendant une panique bancaire".

La nouvelle réglementation a bien prévu qu'en cas d'effondrement d'une banque, les autorités sauveraient les activités suisses d'importance systémique et liquideraient ou vendraient la partie internationale, "mais le client d'une banque qui a un compte en Suisse ne fait pas de telles différenciations subtiles. Il retire son argent", constate le professeur.

Selon lui, le Conseil fédéral et le Parlement n'ont pas compris la psychologie des marchés lors de la conception de la loi. "C'était une erreur de supposer que les marchés étaient rationnels en temps de crise".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Contrats informatiques pour la vaccination: manquements à l'OFSP

Publié

le

Contrats informatiques liés à la vaccination contre le Covid: manquements constatés à l'OFSP. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'OFSP se fait épingler par le Contrôle fédéral des finances (CDF) pour des manquements en lien avec l'application informatique sur la vaccination contre le Covid-19. Défaut de transparence des contrats, factures inexpliquées, les négligences sont diverses.

Le CDF a constaté "des manquements et des faiblesses dans le processus d’acquisition et dans le contrôle des contrats et des factures" en lien avec le système de gestion des inscriptions à la vaccination et l'enregistrement des données, révèle l'audit publié lundi.

Parmi les reproches adressés à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), le rapport pointe des factures inexpliquées à hauteur de 2 millions de francs, des conflits d'intérêts et un risque de dépendance vis-à-vis des fournisseurs des prestations, notamment.

L'ensemble des contrats, pour le système lui-même et pour sa maintenance et son développement, portait sur 11,15 millions de francs, auprès de deux fournisseurs.

L'OFSP se défend notamment en invoquant l'urgence qu'il y avait à agir pour suppléer les cantons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture