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Le CHUV va lutter contre les attitudes sexistes

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Une représentante de l’association des étudiantes en médecine Clash et Pierre-François Leyvraz, directeur général du CHUV, pour lancer la campagne de sensibilisation contre les comportements sexistes. (©KEYSTONE/ADRIEN PERRITAZ)

Le CHUV ne veut plus de comportements sexistes envers les étudiantes en médecine et les médecins en formation. Une antenne téléphonique est mise à disposition pour écouter les victimes de ces pratiques "intolérables".

"J'ai été absolument sidéré" en apprenant que de tels agissements se produisaient au Centre hospitalier universitaire vaudois, a déclaré lundi Pierre-François Leyvraz, patron du CHUV. Il présentait la campagne ciblée que lance l'institution à la suite de l'enquête menée par Clash.

Que ça change

Deux représentantes du collectif ont détaillé leur démarche. Clash a envoyé en avril un questionnaire en ligne à quelque 800 collègues étudiants en médecine. Sur les 185 réponses, 60 témoignages ont été recueillis faisant état de comportements sexistes et de harcèlements.

Propos blessants, attouchements, dénigrements, avances: il y a un climat général sexiste envers les étudiantes en médecine et les médecins stagiaires contre lequel il faut lutter, ont souligné les représentantes de Clash. "Notre but, ce n'est pas la vendetta ou de faire tomber des têtes", mais il faut que ça change.

Vraie souffrance

Dès lundi, une antenne téléphonique est ouverte (au numéro 079 556 34 94). Elle permettra de dialoguer avec des étudiants spécialement formés sur ces enjeux. Des professionnels de l'Espace collaborateurs prendront ensuite le relais si nécessaire.

Sur le prospectus de la campagne de sensibilisation, Clash a donné un exemple de propos tenus à une stagiaire médecin: "Si vous n'êtes pas déjà enceinte, je peux y remédier". Un cas parmi trop d'autres, ont dénoncé les représentantes du collectif qui parlent de vocations gâchées à cause de ces comportements "maltraitants".

Inadmissible

Pour la campagne et les affiches qui seront placardées dans l'hôpital, le CHUV a dû sélectionner des exemples qui ne choqueraient pas les visiteurs ou les familles de passage. Il y a des propos "extrêmement crus et complètement inadmissibles", a relevé Pierre-François Leyvraz.

Il faut du "respect" envers ces futures collègues dont l'institution hospitalière a besoin. Le milieu et l'apprentissage peuvent être durs, a reconnu le directeur général. Il s'est rappelé s'être fait chasser d'un bloc opératoire lorsque, stagiaire, il portait des cheveux longs qui sortaient du bonnet de protection. "On ne veut pas de filles ici", lui avait lancé le responsable.

Prise de conscience

Vice-doyen de la Faculté de biologie et de médecine, Manuel Pascual a souligné qu'il fallait appliquer "une tolérance zéro" face à ces comportements sexistes. Surtout que cette période devrait être celle de l'épanouissement pour les stagiaires.

Il faut un changement de culture grâce à cette campagne de sensibilisation. Une prise de conscience et des excuses de la part de personnes qui ne se rendent peut-être pas compte de leur attitude, ont noté les différents intervenants.

Processus en place

Pour le reste, le CHUV reçoit environ une dizaine de dénonciations par année. Elles déclenchent un processus qui peut mener jusqu'au licenciement avec effet immédiat, a indiqué Antonio Racciatti, directeur de ressources humaines.

Antenne téléphonique au CHUV: 079 556 34 94

Source ATS

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Suisse

Aldi rappelle des mousses au chocolat pour cause de salmonelle

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Aldi a rappelé deux sortes de mousses au chocolat en raison d'une suspicion de salmonelle. (© Aldi)

Le détaillant Aldi a rappelé deux sortes de mousses au chocolat en raison d'une suspicion de salmonelle. Les produits étaient disponibles depuis mercredi dernier dans les rayons de certaines filiales Aldi.

Les produits concernés par ce rappel sont la mousse au chocolat classique avec des dates de péremption du 2 au 6 octobre ainsi que la mousse au chocolat au lait avec des dates de péremption du 2, 5 et 6 octobre, a indiqué Aldi lundi. La vente a déjà été suspendue et les clients se verront rembourser le prix d'achat, même sans présenter un justificatif d'achat.

Avec Keystone-ATS

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Suisse

A 34 ans, ce chef est le cuisinier de l'année 2024 selon Gault&Millau

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Silvio Germann, 34 ans, est chef et copropriétaire du Mammertsberg à Freidorf (TG). (© Gault Millau/PD)

Silvio Germann, du restaurant Mammertsberg à Freidorf (TG), est distingué "cuisinier de l'année 2024" par le Gault&Millau Suisse. L'adresse gastronomique est classée 18 points sur 20.

Silvio Germann, 34 ans, est chef et copropriétaire du Mammertsberg, face à la gare de Freidorf. Le Lucernois a repris les lieux en octobre 2022, avec pour prestigieux partenaire Andreas Caminada. Le restaurant se niche dans une bâtisse centenaire et compte une douzaine de tables.

Six cuisiniers mieux notés

Dans l'édition 2024 du guide, six chefs décrochent 19 points : Tanja Grandits ("Stucki", Bâle), Peter Knogl ("Cheval Blanc", Bâle), Franck Giovannini ("Restaurant de l'Hôtel de ville", Crissier, VD), Andreas Caminada ("Schloss Schauenstein", Fürstenau, GR), Philippe Chevrier ("Domaine de Châteauvieux", Satigny, GE) et Heiko Nieder ("The Dolder Grand", Zurich). Ils ont ainsi défendu leur standing cette année encore.

Pour la première fois, Gault&Millau décerne la distinction du chef "vert" de l'année. Celle-ci récompense Paolo Casanova, de la "Chesa Stüva Colani" à Madulain (GR), pour son engagement à cuisiner de manière durable, à s'approvisionner auprès de producteurs régionaux et pour la qualité de ses plats végétariens.

Nombre record

Le guide rend aussi hommage à la relève: Pascal Steffen ("Roots", Bâle, 18 points), Markus Stöckle ("Rosi" Zurich, 17 points), Ilario Colombo Zefinetti ("Du Théâtre", Monthey (VS), 17 points), Federico Palladino ("Osteria Enoteca Cuntitt", Castel San Pietro (TI), 16 points).

Les découvertes de l'année sont Paul Cabayé & Stéphanie Zosso ("Glacier", Grindelwald (BE), 16 points), Grégory Halgand ("Hôtel de Ville", Ollon (VD), 15 points) ainsi Piero Roncoroni ("Osteria del Centro", Comano TI, 15 points).

Au total, 880 restaurants, 100 hôtels gastronomiques et les 150 meilleurs vignerons de Suisse figurent dans le Gault&Millau 2024, un nombre record. 107 chefs montent en grade, 41 perdent un point.

Avec Keystone-ATS

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Politique

Les sénateurs sont favorables à la nouvelle loi sur le CO2

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Signataire de l'Accord de Paris sur le climat, la Suisse doit réduire ses émissions de CO2 de moitié d'ici 2030 par rapport à 1990 (archives). (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

La Suisse doit avoir une nouvelle politique climatique pour les années 2025 à 2030. Le Conseil des Etats n'a pas fini lundi l'examen de la nouvelle loi sur le CO2, mais il a pour l'instant largement suivi le projet gouvernemental. Aucune nouvelle taxe n'est prévue.

Signataire de l'Accord de Paris, la Suisse doit réduire ses émissions de moitié par rapport à 1990. Il faut une loi claire pour ce faire, des moyens pour financer les instruments, a estimé Damian Müller (PLR/LU) pour la commission.

Le projet s'appuie sur l'actuelle loi sur le CO2 que le Parlement a prolongée jusqu'en 2024. Le gouvernement a prévu un financement de 4,1 milliards pour les cinq ans. Cet argent provient de la taxe sur le CO2 déjà perçue sur les combustibles à 120 francs par tonne de CO2.

Le Conseil fédéral renonce à de nouvelles taxes. Il a appris sa leçon, a souligné le ministre de l'environnement Albert Rösti, faisant référence à l'échec de la précédente version en votation il y a plus de deux ans.

Réduction des émissions en Suisse

Dans son projet, le Conseil fédéral prévoit de réaliser environ deux tiers de la réduction des émissions en Suisse et le tiers restant à l'étranger. De peu, par 22 voix contre 20 et une abstention, Othmar Reichmuth (Centre/SZ) a échoué à fixer à 75% le pourcentage des mesures prises en Suisse. Selon lui, cela aurait servi l'économie suisse, via la promotion d'idées "innovantes" et de nouvelles technologies et méthodes.

Pour sa part, Lisa Mazzone (Vert-e-s/GE) ne voulait pas que la Confédération puisse acquérir des attestations internationales pour atteindre les objectifs. Si la Suisse ne réduit pas assez ses émissions à l'interne d'ici 2030, elle devra le faire plus drastiquement par la suite, selon elle. Seule la gauche a entendu la Genevoise.

En matière de mobilité, concernant les nouvelles voitures de tourisme dès 2030, le gouvernement prévoit que leurs émissions de CO2 ne dépassent pas 45% au maximum de la valeur de base déterminante de 2021. Au grand dam de la gauche et de quelques centristes, la Chambre des cantons a soutenu ce taux, souhaitant une réglementation analogue à celle de l'UE. Les propositions d'abaisser ce pourcentage à 25% et de fixer un objectif de 0% d'émissions dès 2035 ont été balayées.

Les sénateurs ont par ailleurs accepté de reconduire l'obligation de compensation pour les importateurs de carburants, qui expire fin 2024, et de faire passer à 90% la part maximale des émissions de CO2 à compenser. Les importateurs doivent pouvoir répercuter les coûts de compensation sur les consommateurs sous forme de supplément de prix, mais pas plus de cinq centimes par litre d'essence ou de diesel, comme c'est le cas actuellement, a précisé le Conseil des Etats.

Transport aérien

Dans le transport aérien, les carburants renouvelables doivent être utilisés. Un taux de mélange doit être instauré, et des projets-pilotes en la matière encouragés jusqu'en 2029. En outre, les émissions de CO2 doivent figurer sur les billets d'avion, ont tacitement décidé les sénateurs.

Par 23 voix contre 13 et 5 abstentions, la gauche a échoué à introduire une taxe d'incitation sur les vols en avion d'affaires et en jet privé. Ce n'est pas à la société dans son ensemble à payer pour une minorité qui utilise de tels jets, a estimé Mme Mazzone.

Cela ne représente que 1% des émissions de l'aviation, a opposé M. Müller. Cela demanderait un grand effort administratif, a ajouté Albert Rösti. Quelques centristes se sont abstenus lors du vote.

Le Conseil des Etats continuera à examiner la nouvelle loi sur le CO2 jeudi après-midi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un débat "interdit" organisé à Morges

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Une vingtaine de jeunes ont participé lundi à un débat "interdit" à Morges. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Une vingtaine de jeunes se sont réunis lundi après-midi sur le site de formation de Marcelin à Morges (VD), en protestation à l'interdiction des débats dans les écoles du canton. A l'invitation de la Grève du climat Vaud, ils ont organisé un débat à l'extérieur, devant la cafétéria du campus.

"On nous empêche d'avoir accès à une information de qualité et une construction d'esprits critiques", a dénoncé la Grève du climat dans un communiqué. Le mouvement avait invité les sections jeunesses des partis de gauche et quelques collectifs.

Assis par terre, les jeunes ont débattu de thèmes d'actualité. Parmi les personnes présentes figuraient notamment Mathilde Marendaz, députée d'Ensemble à Gauche, et Angela Zimmermann, candidate des jeunes Vert-e-s au Conseil des Etats.

Pour mémoire, le ministre vaudois de l'enseignement, Frédéric Borloz, souhaite que les débats politiques dans les lieux de formation soient interdits au cours des dix semaines précédant une élection. Cette décision a été vivement critiquée à gauche et portée devant la Cour constitutionnelle vaudoise. Celle-ci doit encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lausanne Méditerranées revient avec une édition consacrée au Liban

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Le Théâtre Vidy-Lausanne s’associe à la 4e édition de Lausanne Méditerranées dédiée au Liban. Début octobre, il accueillera notamment cinq jours durant des artistes performeurs et musiciens du pays du Cèdre. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La 4e édition de Lausanne Méditerranées met à l’honneur le Liban. Dès samedi et jusqu'au 8 octobre, plus de 40 propositions attendent le public, du théâtre à la danse, en passant par la musique, le cinéma, la littérature et la photo. A l'agenda également, des soirées festives, des conférences, des ateliers et des rencontres.

Après le Maghreb, la Grèce et l’Albanie, Lausanne Méditerranées consacre cette nouvelle édition à un pays qui "fascine depuis toujours par son incroyable diversité", relève la Ville dans un communiqué. Il interroge aussi par sa complexité et les crises traversées depuis la guerre civile (1975-1990) et plus récemment l’explosion du port de Beyrouth.

Lausanne Méditerranées souhaite mettre en lumière la capacité remarquable des Libanais d’affronter les soubresauts de l’époque et la créativité foisonnante qui émane de ce petit territoire. Les associations libanaises présentes à Lausanne sont au coeur de la programmation. L'objectif est le mélange des publics, la promotion d’expressions culturelles multiples et de projets participatifs.

De nombreuses institutions culturelles se sont associées à la manifestation, à l'instar du Théâtre Vidy-Lausanne, des Docks, Pyxis, de la Maison de la culture et de l’innovation numérique ou encore de la Cinémathèque suisse.

Pour cette édition 2023, Lausanne Méditerranées propose en préambule des ateliers et des activités pour partir à la découverte de la culture libanaise dans plusieurs centres socioculturels de la ville ainsi qu’à la bibliothèque jeunesse. Contes, cuisine, danse orientale, films: le programme prévu jusqu'au 7 octobre a déjà débuté mercredi dernier.

www.lausanne.ch/lausannemediterrannées

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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