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Suisse

CHUV: une appli pour prévenir la consommation d'alcool des jeunes

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Nommée "Smaart", l'application pour smartphone évalue la consommation des utilisateurs et leur signale si cette dernière présente des risques pour la santé (image d'illustration). (© Keystone/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Une application pour smartphone afin de prévenir et limiter la consommation d'alcool des jeunes a été créée par le Service de médecine des addictions du CHUV à Lausanne. Son efficacité est démontrée par une étude publiée jeudi dans le "British Medical Journal".

"La consommation d'alcool est l'une des principales causes de morbidité et de mortalité chez les jeunes, or une consommation à risque est fréquente chez les étudiants. En vue d'intervenir de façon précoce, le Service de médecine des addictions du Département de psychiatrie du CHUV innove et crée une application gratuite pour smartphones", indique le CHUV dans un communiqué.

Nommée "Smaart", l'application a été développée avec la participation d'étudiants de l'Université de Lausanne (UNIL), de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), de l'EHL Hospitality Business School et de la Haute Ecole de Santé Vaud (HESAV). Elle évalue la consommation des utilisateurs et leur signale si cette dernière présente des risques pour la santé.

Près de 1800 jeunes testés

L'efficacité de Smaart a été évaluée auprès de 1770 étudiants de ces hautes écoles. Deux mesures ont été examinées: le volume total d'alcool consommé et le nombre de jours de consommation excessive, à savoir quatre verres ou plus dans la même journée pour les femmes et cinq verres ou plus pour les hommes, explique le CHUV.

Les résultats démontrent que cette application a permis de limiter la consommation d'alcool pendant les douze mois de l'étude (du 26 avril 2021 au 30 mai 2022). Tant une diminution du nombre de boissons alcoolisées consommées par semaine qu'une baisse du nombre de jours de consommation excessive ont été observée.

Cette étude, menée par le Service de médecine des addictions et financée par le Fonds national suisse (FNS), est l'une des premières à montrer l'efficacité d'une application de prévention sélective pour la consommation d'alcool à risque, affirme le CHUV.

Principe d'autoévaluation

En plus de fournir des informations sur l'alcool, Smaart permet "d'initier une réflexion sur sa consommation en monitorant cette dernière et son évolution au fil du temps, en la comparant à celles de personnes du même âge en Suisse, en évaluant les risques pour sa santé et en se fixant des limites à ne pas dépasser", ajoute-t-on.

"Ce qui est intéressant avec cet outil digital, c'est qu'il propose une autoévaluation de sa prise de risques en dehors du cadre d'une consultation", souligne le professeur Nicolas Bertholet, médecin adjoint au Service de médecine des addictions du CHUV et premier auteur de l'étude.

"Il permet de diffuser un message de prévention à un large groupe de jeunes adultes, dont des personnes qui n'auraient pas forcément envie de parler de leur consommation d'alcool à quelqu’un, que ce soit un proche ou un professionnel", complète-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Regain de fréquentation en août dans l'hôtellerie

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Les hôteliers helvétiques ont profité d'un regain de fréquentation. (archive) (© KEYSTONE/LUKAS LEHMANN)

Les hôteliers helvétiques ont profité d'un regain de fréquentation de 3,5% en août sur un an, selon une estimation expérimentale de l'Office fédéral de la statistique (OFS) diffusée lundi..

Le nombre de nuitées réglées par la clientèle helvétique a augmenté de 3,3%, quand les réservations en provenance de l'étranger ont enflé de 3,7%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Politique

2,5 milliards de dépenses en moins pour l'AVS, dit la Confédération

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Le directeur de l'OFAS Stéphane Rossini avait annoncé en août des erreurs sur les calculs des dépenses de l'AVS. Lundi, l'office publie de nouveaux chiffres (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'ancien modèle utilisé par la Confédération pour l'AVS surestimait les dépenses. L'Office fédéral des assurances sociales (OFAS) tablait sur une erreur de 4 milliards de francs pour 2033. L'écart entre l'ancien et le nouveau modèle est désormais de 2,5 milliards.

En mai 2024, l'OFAS a découvert que le programme de calcul des perspectives financières de l'AVS comportait deux formules mathématiques qui conduisaient à une estimation anormalement élevée des dépenses de l'AVS sur le long terme.

L'OFAS a depuis développé deux nouveaux modèles de calcul. Il a aussi chargé deux instituts externes, KOF-ETH et Demografik, de proposer leurs propres projections indépendantes des dépenses de l'AVS en utilisant des données accessibles au public.

Désormais, l'OFAS estime les dépenses à environ 69 milliards de francs en 2033, annonce-t-il lundi dans un communiqué. Ce résultat se situe à mi-chemin entre les deux estimations externes: selon les hypothèses retenues, KOF-ETH chiffre les dépenses de 2033 entre 70 et 72 milliards de francs et Demographik, entre 68 et 70 milliards de francs.

Les perspectives financières publiées à l'occasion de la consultation sur le financement de la 13e rente de vieillesse prévoyaient des dépenses d'environ 71,5 milliards de francs en 2033.

Ecart de 2,5 milliards

Les écarts entre les nouvelles et les anciennes projections sont donc légèrement inférieurs à ce qui avait été estimé début août, écrit l'OFAS. Ainsi, l'écart entre l’ancien et le nouveau modèle est de 2,5 milliards de francs, toujours pour 2033. L'OFAS avait initialement dit que la surestimation des dépenses atteindrait 4 milliards de francs en 2033.

L'erreur de l'OFAS a suscité des critiques virulentes de l'ensemble de l'échiquier politique. Les Vert-e-s ont déposé un recours au Tribunal fédéral pour annuler la votation sur AVS21, qui avait ancré l'âge de la retraite pour les femmes à 65 ans. La victoire du "oui" avait été très serrée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'or brille de plus belle dans l'attente de la Fed

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Le prix de l'or a atteint un nouveau plus haut historique. (archive) (© KEYSTONE/DPA/SVEN HOPPE)

Le prix de l'or a atteint lundi matin un nouveau plus haut historique, stimulé par un dollar plus faible et dans l'attente d'une baisse des taux directeurs par la Réserve fédérale américaine (Fed) cette semaine.

Après avoir plafonné à 2589,68 dollars l'once dans la matinée, le cours du métal précieux évoluait à 2586,72 dollars à 10h20.

"Les investisseurs parient de plus en plus sur une baisse de 50 points de base de la Fed", selon l'outil de suivi FedWatch du groupe CME. Un avis partagé par le directeur des investissements d'UBS Global Wealth Management, Mark Haefele, qui souligne le potentiel de répercussion sur la Réserve fédérale des données sur les ventes au détail et à la production industrielle attendues mardi.

Pour Ipek Ozkardeskaya de Swissquote, une baisse de 25 points serait plus appropriée pour entamer une baisse des taux de la Fed. "Le produit intérieur brut (PIB) américain a crû de 3% au deuxième trimestre et les prévisions de la Fed d'Atlanta suggèrent que la croissance du troisième trimestre sera supérieure à 2%." Aussi, le marché du travail américain se refroidit, mais ne semble pas alarmant, selon elle.

L'or bénéficiait également de la décision de la Banque centrale européenne (BCE) d'abaisser son principal taux directeur la semaine dernière, reflétant la confiance croissante des décideurs politiques, expliquent quant à eux les analystes de Trading Economics.

"Si la Chine n'a pas augmenté ses réserves d'or ces derniers temps, l'Inde a en revanche augmenté ses importations de plus de 400% par rapport à l'année précédente", a souligné CMC Markets. "Cette poussée de la demande a alimenté les spéculations selon lesquelles le prix du métal jaune pourrait atteindre la barre des 3000 dollars l'once si la Fed entamait un cycle de baisse des taux plus important."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Les aigles royaux deviennent meilleurs en vol au fil des ans

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Les chercheurs ont montré que lors de leurs premiers vols après avoir quitté le nid parental, les oiseaux se limitent aux environs des crêtes de montagne, où les conditions thermiques sont bien prévisibles. (© KEYSTONE/TI-PRESS/GABRIELE PUTZU)

Les aigles royaux perfectionnent leur vol avec l'âge. Ils apprennent à mieux utiliser les courants aériens, indique une nouvelle étude. Leur espace vital est ainsi multiplié par plus de 2000 en l'espace de trois ans.

Les jeunes aigles doivent continuer à affiner des comportements même innés au cours de leur vie, écrit la Station ornithologique suisse de Sempach (LU) dans un communiqué publié lundi. L'étude a été publiée dans la revue spécialisée "eLife".

Les aigles royaux volent grâce aux thermiques: ils utilisent les courants d'air ascendants pour parcourir de grandes distances avec relativement peu d'énergie. Dans l'étude, les chercheurs ont montré que lors de leurs premiers vols après avoir quitté le nid parental, les oiseaux se limitent aux environs des crêtes de montagne.

Là, les conditions thermiques sont bien prévisibles: le vent est dévié vers le haut et l'air s'élève. En grandissant, les aigles royaux s'aventurent ensuite dans des régions de plus en plus plates, où les thermiques sont moins prévisibles et plus difficiles à trouver.

55 jeunes aigles observés

Les résultats de cette étude sont précieux pour les efforts de protection, écrivent les chercheurs. Ils pourraient en effet contribuer à identifier les zones où les activités humaines pourraient entrer en conflit avec les comportements naturels des aigles.

Pour leurs travaux, les chercheurs de l'Institut Max Planck de biologie comportementale de Constance, de la Station ornithologique suisse de Sempach et de l'Université de Vienne ont équipé 55 jeunes aigles royaux de récepteurs GPS. Pendant une période allant jusqu'à trois ans, ils ont enregistré les itinéraires de vol des oiseaux depuis des nids en Suisse, en Italie, en Allemagne, en Slovénie et en Autriche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Plus de 46 millions d'entrées dans les bibliothèques de Suisse

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Les bibliothèques de Suisse attirent un vaste public (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les bibliothèques publiques de Suisse ont enregistré l'an dernier 46,3 millions d'entrées, soit 7,4 millions de plus qu'en 2022. Le nombre total d'utilisateurs actifs est quant à lui resté stable, à 1,7 million, indique lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

La Suisse totalise 1498 bibliothèques, un nombre en légère hausse par rapport à l'année précédente (1484), précise l'OFS. En moyenne, le pays compte 16,7 bibliothèques pour 100'000 habitants. C'est plus que d'autres institutions culturelles comme les musées ou les cinémas.

En 2023, les bibliothèques ont prêté un peu plus de 40 millions de livres et autres médias physiques, un chiffre stable par rapport à l'année précédente. Et elles ont à nouveau attiré beaucoup de monde: l'OFS a dénombré plus de 79'000 manifestations organisées, contre près de 70'000 un an plus tôt.

Au total, 8607 collaborateurs salariés, pour un total de 4337 équivalents plein temps (EPT), travaillaient dans les bibliothèques helvétiques. S'y ajoutaient 2339 bénévoles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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