Les dépenses de l'aide sociale ont augmenté de 1,3% en 2018 par rapport à l'année précédente. La Confédération, les cantons et les communes ont payé 8,4 milliards de francs pour ces prestations. A Genève, la moyenne par habitant représente 650 francs.
Chaque bénéficiaire a touché en moyenne 10'379 francs, détaille l'Office fédéral de la statistique mardi dans un communiqué. Cette somme s'inscrit en hausse de 2,4% par rapport à 2017. Les dépenses par bénéficiaire s'étaient accrues de 1,6% en 2017 et de 1,7% en 2016.
Les chiffres diffèrent selon les cantons: les prestations par bénéficiaire les plus élevées sont perçues à Bâle-Ville et dans les cantons de Vaud, Zurich, Berne et Soleure, où les bénéficiaires reçoivent entre 11'421 et 11'881 francs par an. Le montant moyen le plus bas est versé en Appenzell Rhodes-Intérieures (4648 francs), devant Fribourg et Obwald (plus de 6000 francs).
Les prestations complémentaires absorbent 46,2 % des 8,4 milliards de francs, l'aide sociale économique 34%, les allocations familiales un peu moins de 11%, les avances sur pensions alimentaires 5% et les allocations de logement 3,4%. La hausse la plus marquée en termes absolus concerne les dépenses pour les prestations complémentaires. En un an, elles ont augmenté de 105 millions de francs (+2,1%).
L'aide sociale économique correspond à l'aide sociale au sens strict. Elle ne tient pas compte des bénéficiaires d'une prestation complémentaire à l'AVS/AI, ni de diverses aides à la famille, au logement et aux chômeurs.
Moins de bénéficiaires
Le nombre de bénéficiaires a aussi légèrement diminué. Après des années records entre 2014 et 2016 durant lesquelles environ 9,6% de la population bénéficiait de l'aide sociale au sens large, ce taux a baissé de 0,1 point de pourcentage au cours des deux années suivantes (9,5%).
Les dépenses ont légèrement diminué pour l'asile et les réfugiés. Dans ces deux domaines les coûts ont augmenté de manière continue entre 2008 et 2017, passant de 330 à 988 millions de francs. En 2018, ils ont baissé de 2,5% à 961,7 millions, une première en dix ans.
Genève et Bâle-Ville, cantons les plus généreux
Avec 2,8 milliards de francs, les dépenses d'aide sociale économique sont restées pratiquement au niveau de l'année précédente (+0,3%). En 2018, 331 francs par habitant étaient dus au titre de l'aide sociale au sens strict.
La charge varie considérablement d'un canton à l'autre. A Genève, elle s'élève à 650 francs par habitant et à Bâle-Ville, 736 francs. De l'autre côté du spectre, elle est la moins coûteuse pour les habitants d'Appenzell Rhodes-Intérieures, qui dépensent 46 francs par personne.
Les frappes aériennes américaines menées jeudi au Nigeria visaient des militants du groupe Etat islamique venus du Sahel pour collaborer avec le groupe jihadiste local Lakurawa et des gangs de "bandits", a affirmé samedi à l'AFP un porte-parole du président nigérian.
"L'EI a trouvé le moyen de passer par le Sahel pour aller aider les Lakurawa et les bandits en leur fournissant des équipements et en leur dispensant des formations", a déclaré Daniel Bwala, porte-parole du président Bola Tinubu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Un cochon a bloqué l'autoroute A13 samedi à Coire. Le verrat s'est échappé d'une remorque, a annoncé la police grisonne. L'animal a été capturé contre son gré et l'autoroute a pu être rouverte à la circulation après une vingtaine de minutes.
Le cochon a été un peu étourdi, mais il se porte bien, précise la police. Il a été chargé dans la remorque et a poursuivi son voyage.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
L'agence anticorruption ukrainienne (NABU) a accusé samedi plusieurs députés d'avoir accepté des pots-de-vin en échange de leur vote au Parlement et tenté de perquisitionner des bureaux gouvernementaux à Kiev.
Ce nouveau scandale a été révélé juste après le départ du président Volodymyr Zelensky pour les Etats-Unis.
Le NABU a indiqué sur Telegram avoir "mis au jour un groupe criminel organisé comprenant des membres actuels du Parlement" qui "recevaient systématiquement des avantages illégaux pour voter à la Rada".
Des enquêteurs ont tenté de perquisitionner des locaux de comités parlementaires à Kiev mais en ont été empêchés par les forces de sécurité, a précisé cette instance. "Entraver les actions d'enquête constitue une violation directe de la loi", a-t-elle averti.
Le NABU n'a pas précisé si des arrestations dans cette affaire ont pu être réalisées.
Ce nouveau scandale de corruption au sein de l'Etat ukrainien éclate juste après le départ de Volodymyr Zelensky pour la Floride, où il doit rencontrer son homologue américain Donald Trump dans le cadre des négociations sur le plan visant à mettre fin à la guerre avec la Russie.
Présidence déstabilisée
La présidence ukrainienne avait déjà été déstabilisée par un vaste scandale de corruption portant sur le détournement de près de 100 millions de dollars dans le secteur énergétique impliquant un proche ami de M. Zelensky qui se trouve aujourd'hui en fuite à l'étranger.
Cette affaire avait poussé à la démission deux ministres et le puissant chef de l'administration présidentielle Andriï Iermak, également cité, qui était le négociateur privilégié avec Washington.
La corruption est un mal endémique en Ukraine depuis de nombreuses années. Depuis le début de l'invasion russe en 2022, de multiples affaires ont été révélées, y compris dans l'armée et le secteur de la défense.
Si l'Ukraine est dotée d'une agence anticorruption, le NABU, et d'un parquet spécialisé, le SAP, les affaires dévoilées se traduisent rarement par des condamnations en justice.
Les militants anticorruption se plaignent de faire l'objet de pressions politiques et d'un harcèlement judiciaire visant à entraver leur travail.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Sept personnes soupçonnées d'avoir participé au financement du mouvement islamiste Hamas ont été arrêtées en Italie, a indiqué samedi la police. Deux autres, impliquées dans la même enquête, sont visées par un mandat d'arrêt international et se trouvent à l'étranger.
Trois associations, officiellement de soutien au peuple palestinien mais servant en réalité de couverture pour les financement au Hamas, sont également concernées par l'enquête, a précisé la police dans un communiqué.
Les neuf personnes sont accusées d'avoir financé, "pour un total d'environ sept millions d'euros", des "associations ayant leur siège à Gaza, dans les territoires palestiniens ou en Israël (...) appartenant, contrôlées ou liées au Hamas". Ce soutien financier a été offert, entre autres, à "des membres de familles de personnes impliquées dans des attentats terroristes".
Alors que l'objectif officiel des trois associations était de recueillir des dons "à des fins humanitaires pour le peuple palestinien, une partie importante, plus de 71%, a été destinée au financement direct du Hamas" ou d'entités proches du mouvement islamiste, selon la police.
Cellules à l'étranger
Parmi les personnes arrêtées figure Mohammad Hannoun, président de l'association des Palestiniens en Italie, selon les médias.
Les autorités italiennes estiment que les trois associations font partie d'un "projet stratégique de l'organisation-mère, le Hamas, qui s'est dotée d'une structure complexe, donc également de cellules oeuvrant à l'étranger, en mesure de contribuer aux objectifs du mouvement".
"C'est une opération très importante", s'est félicité sur X le ministre de l'Intérieur Matteo Piantedosi, car elle a permis de "lever le voile sur des comportements et activités, qui, sous couvert d'initiatives en faveur des populations palestiniennes, cachaient le soutien et la participation à des organisations ayant des terroristes".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Emmanuel Macron a promulgué la loi spéciale qui permet de pallier l'absence d'un budget en bonne et due forme pour 2026. Cet outil législatif avait déjà été utilisé l'an dernier après la censure du gouvernement Barnier.
La loi a été promulguée samedi dans le Journal officiel. Elle permet de financer provisoirement l'Etat en 2026 avant la reprise en janvier des débats au Parlement autour de la loi de finances. Elle reconduit temporairement le budget de 2025.
Cette loi garantit la possibilité d'emprunter et limite les dépenses aux services votés l'année précédente et jugés indispensables pour poursuivre l'exercice des services publics. Elle ne comprend pas de dépenses nouvelles, y compris sur la défense.
Contrairement aux Etats-Unis, la loi spéciale en France permet d'éviter une paralysie budgétaire: les fonctionnaires sont payés, les retraites versées, les soins remboursés.
Déjà l'an dernier, la France y avait recouru après la chute en décembre 2024 du gouvernement du Premier ministre Michel Barnier. Il avait fallu attendre février 2025 pour que les textes budgétaires soient approuvés par le Parlement.
Mettre de côté les calculs politiques
Le Premier ministre Sébastien Lecornu, pressé dans son camp de recourir à l'article 49.3, s'est dit mardi "persuadé" de parvenir à un accord au Parlement sur une loi de finances. "Si les calculs politiques sont mis de côté, le Parlement prendra ses responsabilités, le gouvernement aussi", a-t-il estimé.
Le dialogue privilégié engagé par Sébastien Lecornu avec le Parti socialiste a certes permis l'adoption du budget de la Sécurité sociale pour 2026, au prix de concessions du gouvernement notamment sur les retraites. Mais les profondes divergences entre l'Assemblée nationale et le Sénat, hostile à tout impôt supplémentaire, ont empêché l'approbation du texte budgétaire sur le financement de l'Etat.
Les parlementaires se retrouveront en début d'année pour de nouvelles joutes sur ce texte. La France est confrontée à un endettement croissant et les discussions n'ont pas permis de dessiner une trajectoire de réduction du déficit.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp