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Procès d'Harvey Weinstein: il ne témoignera pas

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Harvey Weinstein à son procès à New York le mardi 11 février 2020

Le producteur de cinéma Harvey Weinstein a confirmé mardi qu'il ne témoignerait pas lors de son procès pour agressions sexuelles. Sa décision met fin aux dépositions et ouvre la voie aux plaidoiries finales et à des délibérations du jury qui s'annoncent compliquées.

Depuis le 22 janvier, six femmes ont témoigné pour l'accusation dans ce procès emblématique du mouvement #MeToo. Elles affirment que l'ex-magnat d'Hollywood de 67 ans les avait sexuellement agressées.

Si M. Weinstein a été accusé de harcèlement ou d'agression sexuelle par plus de 80 femmes, dont les actrices Ashley Judd, Angelina Jolie ou Léa Seydoux, il n'est jugé que pour deux agressions supposément commises à New York: un viol présumé sur une aspirante actrice, Jessica Mann, en 2013, et un cunnilingus forcé sur une ex-assistante de production, Mimi Haleyi, en 2006.

Consentement ?

Mais dans ces deux cas, la notion-clé de consentement s'avère plus floue que dans la plupart des procès pour agressions sexuelles, selon des experts en droit interrogés par l'AFP. Les deux femmes ont en effet reconnu devant les jurés avoir eu avec M. Weinstein au moins un rapport sexuel consenti après l'agression supposée.

Jessica Mann, en particulier - dont les accusations font risquer à M. Weinstein la perpétuité en cas de condamnation - a reconnu une relation intime de plusieurs années avec M. Weinstein après le viol présumé. Lors du contre-interrogatoire de la défense, elle s'est effondrée, reconnaissant avoir eu une relation "dégradante" et "compliquée" avec le producteur.

Doutes

Les avocats de la défense ont eux cité sept témoins, dont une amie de Mme Mann, qui a affirmé lundi que la victime présumée considérait M. Weinstein comme son "âme soeur spirituelle" et qu'elle ne lui avait jamais dit que le producteur l'avait agressée.

Même si une psychiatre citée par l'accusation a témoigné que les victimes d'agressions sexuelles gardaient souvent des relations avec leur agresseur, les douze jurés pourraient dans ces conditions avoir du mal à déterminer si M. Weinstein est coupable "au-delà du doute raisonnable".

La défense maintient que tous les rapports sexuels de M. Weinstein étaient consentis par des femmes qui acceptaient finalement d'en passer par là dans l'espoir que le magnat d'Hollywood fasse décoller leur carrière.

L'avocate Donna Rotunno, qui doit prononcer sa plaidoirie finale jeudi, a même laissé entendre que c'était elles qui manipulaient le producteur, en lui envoyant des messages aimants ou des compliments, pour s'attirer ses faveurs.

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Politique

Vaud: la Coges adresse 24 observations au Conseil d'Etat

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La Commission de gestion du Grand Conseil vaudois a adressé 24 observations au Conseil d'Etat dans son rapport 2023 (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Dysfonctionnements dans des écoles du canton (HEP, HEMU, Eracom), manque de places en EMS et en prison, sous-effectifs dans certains secteurs de l'administration, outils informatiques dépassés ou mal utilisés. Telles sont quelques-unes des grandes lignes du rapport 2023 de la Commission de gestion du Grand Conseil vaudois (Coges).

Dans ce rapport, "les problématiques RH reviennent très régulièrement", a reconnu Monique Ryf, présidente de la Coges, jeudi devant la presse. Et de rappeler les crises traversées ces derniers mois par la Haute école de musique (HEMU), la Haute école pédagogique (HEP) et l'Ecole romande d'arts et communication (Eracom), mais aussi par d'autres entités comme le groupe Impact, l'organe chargé d'enquêter sur les conflits de travail et le harcèlement au sein de l'administration.

Si chaque cas est spécifique, les problèmes se situent "le plus souvent au niveau des directions", a relevé Nathalie Jaccard, vice-présidente de la Coges. Elle a remarqué que si le Conseil d'Etat avait eu le mérite de "ne pas laisser pourrir" ces affaires, il lui revenait désormais de veiller à ce que la situation s'améliore.

"La marge de manoeuvre du Conseil d'Etat reste néanmoins limitée", a-t-elle ajouté, rappelant que, dans le cas des hautes écoles, c'est un conseil de fondation qui chapeautait ces institutions.

La Coges a aussi questionné "l'adéquation des moyens utiles au bon fonctionnement de l'administration". Pour Mme Ryf, si le Grand Conseil "parle beaucoup" actuellement du nombre d'employés de l'Etat, "trop élevé selon certains députés", des secteurs demeurent en "sous-effectifs". C'est le cas, par exemple, au sein des secrétariats des établissements scolaires ou encore auprès des tutelles et curatelles professionnelles, a constaté la Coges.

Prisons et EMS

Comme chaque année, le rapport de la Coges mentionne aussi des prisons surchargées. Monique Ryf a notamment mis en lumière les retards des travaux à la prison pour femmes de la Tuilière à Lonay. "Une réponse urgente" du Conseil d'Etat est exigée pour connaître l'avancement de ces travaux, la situation actuelle en matière de sécurité et de conditions de détention restant "toujours problématique".

Les places continuent aussi de manquer en EMS, le programme d'investissements 2017-2021 ayant été "sous-estimé", a indiqué un autre membre de la Coges, Jacques-André Haury. Le programme 2022-2027 vise en partie à combler cette pénurie, mais toujours sans englober les EMS non reconnus d'intérêt public. "Pourquoi se priver de ces EMS privés ?", a-t-il demandé.

Pour la Coges, l'Etat de Vaud doit aussi améliorer l'accessibilité à certaines prestations de l'Etat. Sur ce volet, c'est un autre commissionnaire, Arnaud Bouverat, qui a cité en exemple le moyen d'identification électronique (MIE). Celui-ci, utile notamment pour remplir une déclaration d'impôt, devrait "être mieux expliqué et valorisé" auprès de la population, a-t-il dit.

Réponses attendues fin mai

D'autres députées membres de la Coges sont venues présenter quelques-unes des observations adressées au Conseil d'Etat. Oriane Sarrasin a appelé à "mieux anticiper" les communications au sujet des PFAS ("polluants éternels"), sachant que ce sont bientôt des normes européennes qui s'imposeront en Suisse.

Quant à Céline Misiego, elle a abordé la question des clubs sportifs amateurs, pour lesquels la Coges aimerait savoir ce que le Conseil d'Etat a prévu pour les inciter à favoriser les déplacements en transports publics.

Long de 106 pages, le rapport 2023 de la Coges recense 24 observations (ainsi que plusieurs remarques), sur lesquelles le Conseil d'Etat devra se positionner d'ici la fin mai. Ces réponses seront ensuite discutées et votées par le Parlement avant fin juin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Orbe: point d'entrée unique et trois périmètres de sécurité prévus

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A l'horizon 2025, une porte d'entrée unique, véritable "check-point" central, viendra améliorer la sécurisation de l'ensemble du Pôle pénitentiaire du Nord vaudois (PPNV) à Orbe (archives). (© Keystone/DOMINIC FAVRE)

L'Etat de Vaud a donné jeudi des précisions sur le projet de sécurisation du Pôle pénitentiaire du Nord vaudois (PPNV) à Orbe. Son choix s'est porté sur un point d'entrée unique et trois périmètres de sécurité. Cette variante s'appuie sur les nouvelles technologies et renforce l'acceptabilité sociale du projet de Poste de contrôle avancé (PCA), indique le gouvernement dans un communiqué.

Situé à l'entrée ouest du site, le projet prévoit la construction d'un bâtiment centralisant tous les accès et abritant les fonctions d'accueil, de contrôle ainsi que la nouvelle centrale de vigie et d'engagement. "La sécurisation du périmètre à l'aide du PCA, point d'entrée unique à accès restreint, est nécessaire alors que le site accueillera à terme plus de 1000 personnes détenues", note le Canton.

L'entrée sera ainsi la même pour tous les établissements actuels du site (Bochuz, Colonie ouverte et fermée, prison de la Croisée) ainsi que pour les installations planifiées (prison des Grands-Marais, nouvelle Colonie ouverte, futur pôle alimentaire). La réalisation de ce "check-point" central et unique est devisé à un peu plus de 17 millions de francs, dont près de 15 millions à charge du Canton, avec une mise en service courant 2025.

Surveillance par drones

Il s'appuiera sur un découpage du site en trois zones de sécurité distinctes. Un premier périmètre, dit "périmètre contrôlé ", englobera l'ensemble des parcelles et des infrastructures du PPNV, à l'exception du parking principal. Ce périmètre délimite ainsi la zone et aura comme fonction d'empêcher l'intrusion de piétons en les maintenant à distance des établissements et des champs exploités par les personnes détenues, explique le Conseil d'Etat.

L'activité sur les 362 hectares agricoles sera surveillée à l'aide de technologies permettant de créer un maillage sécuritaire adapté aux risques encourus par une zone pénitentiaire de telle taille. Longtemps pensé pour être grillagé, ce périmètre étendu sera équipé de dispositifs technologiques de pointe - tels des drones par exemple - pour éviter la pose d'une clôture sur l'ensemble du domaine agricole des Etablissements de la plaine de l'Orbe.

Un second périmètre de sécurité plus restreint, dit "périmètre anti-intrusion véhicules ", intégrera de manière plus efficace les contraintes liées à la mobilité des personnes et aux déplacements de la faune sur le site. Equipé d'un grillage renforcé, il répond ainsi à l'exigence de sécurisation élevée du PPNV.

Enfin, le troisième périmètre, dit "périmètre haute sécurité", est défini par les murs et enceintes propres à chaque site pénitentiaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Musée Ariana à Genève donne la parole à ses donateurs

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Dans sa nouvelle exposition, le Musée Ariana s'intéresse à ses donateurs et mécènes (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la nouvelle exposition du Musée Ariana "Faire don, une affaire de c½ur ou de raison ?" donne la parole à ses mécènes. Dès vendredi et jusqu'au 2 mars 2025, douze propositions mettent en lumière histoires et récits de donations qui représentent la majorité de ses collections.

Au fil des décennies, plus de 1000 donateurs ont façonné les collections du Musée suisse de la céramique et du verre à Genève. Les trois quarts de ses ½uvres sont issus de dons, de legs ou d’aide à l’acquisition.

A commencer par celles du fondateur du musée, Gustave Revilliod (1817-1890), qui lui a légué plus de 4700 oeuvres en céramique, verre et vitrail. Des contemporains de Revilliod – hommes de science, conservateurs de musée, marchands, artistes ou autres - nourriront également ce groupe originel.

Dédié à la céramique dès 1934, le Musée Ariana accueillera progressivement toutes les collections publiques de ce domaine, à l’exception des pièces archéologiques. Il s'enrichira en qualité et quantité grâce au mécénat, aux sociétés d'amis, aux dons de céramistes, d'artistes, aux héritages ou collections.

Nouvelle acquisition

Tous ces dons permettent de raconter, d’exposer et de valoriser les histoires infinies des techniques, des formes, des décors et de leurs usages. Le public peut également se régaler d'anecdotes quant à la vie des objets et de leurs propriétaires.

Le Musée Ariana invite par ailleurs ses visiteurs à participer à l’achat d’une nouvelle oeuvre. L'institution souhaite acquérir une sculpture monumentale du céramiste Torbjørn Kvasbø. Les "mécènes" seront invités à une rencontre avec cet artiste norvégien qui jouit d’une renommée internationale depuis plusieurs décennies.

www.musee-ariana.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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SeaCleaners présente son nouveau bateau de dépollution à Genève

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L'association SeaCleaners a présenté son nouveau bateau Mobula 8.2 dans la rade genevoise. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'association SeaCleaners a présenté jeudi à Genève le nouveau modèle de son bateau de dépollution polyvalent. Construit en Bretagne, ce Mobula 8.2, qui va être envoyé en Malaisie, peut nettoyer une surface de 15'000 m2 par heure.

"Le bateau doit son nom à la raie Mobula qui filtre l'eau pour se nourrir", explique Antoine Iché, coordinateur projet aux opérations chez SeaCleaners. Une fois la bouche ouverte à l'avant du bateau, deux bras concentrateurs ratissent sur une largeur de 4 mètres, aspirant les déchets flottant jusqu'à 40 cm de profondeur.

Une vieille bouée qui dérive le long de la Plage des Eaux-Vives est ainsi engloutie pour cette première sortie de démonstration du Mobula 8.2 hors Bretagne. Les déchets finissent dans un panier au milieu du bateau. Cette nasse est ensuite levée et vidée sur place pour un premier tri. Jusqu'à 2,3 tonnes de déchets peuvent être stockés sur le bateau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Des livres rares également volés dans les bibliothèques suisses

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Dans certains cas, les escrocs se sont simplement introduits dans les bibliothèques et se sont servis, en visitant au préalable les bâtiments pour se préparer (image symbolique). (© KEYSTONE/AP/FRANCOIS MORI)

Europol, en collaboration avec d'autres polices, a interpellé mercredi quatre voleurs présumés de livres anciens et rares en Géorgie et en Lettonie. Le gang aurait dérobé au moins 170 ouvrages dans différentes bibliothèques d'Europe, notamment en Suisse.

Europol évalue la valeur de la marchandise volée à quelque 2,5 millions d'euros (environ 2,4 millions de francs), a indiqué jeudi l'agence européenne de police. Certains des artéfacts volés auraient été vendus lors de ventes aux enchères à Saint-Pétersbourg et à Moscou. Ils sont désormais pratiquement impossibles à récupérer.

Lors des arrestations menées mercredi, 150 livres ont pu être saisis. Europol et ses partenaires avaient auparavant interpellé cinq suspects dans différents pays. Au total, neuf personnes ont été arrêtées. L'Office fédéral de la police (fedpol) a participé aux enquêtes.

Des originaux contre des copies

La bande criminelle a volé des livres entre 2022 et 2023 dans des bibliothèques en République tchèque, en Estonie, en France, en Allemagne, en Lettonie, en Lituanie, en Pologne et en Suisse. Les voleurs s'en sont pris à des livres rares et généralement russes. Les premières éditions des auteurs Alexandre Pouchkine et Nicolas Gogol ont par exemple été dérobées.

Dans certains cas, les malfrats se présentaient dans les bibliothèques en tant qu'universitaires pour accéder aux livres. Dans un premier temps, ils photographiaient et mesuraient les ouvrages afin d'en faire des copies. Lors d'une deuxième visite, ils remplaçaient alors les originaux par des copies, jugées "d'excellente qualité" par les spécialistes.

Dans d'autres cas, les escrocs se sont simplement introduits dans les bibliothèques et se sont servis, en visitant au préalable les bâtiments pour se préparer. En raison du mode opératoire répétitif des vols, Europol a pu établir un lien entre les différents cas et convoquer un réseau d'enquête transnational.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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