Le DIP veut lutter contre la violence dans les couples de jeunes gens
La violence en couple est aussi une affaire de jeune.
Si, chez les adultes, une femme sur cinq est victime de violence dans sa vie de couple, les adolescent-e-s sont aussi touchés. C’est ce que révèle une récente étude neuchâteloise menée auprès de 1600 jeunes âgés de 15 à 16 ans. Plus de deux tiers d’entre eux se disent victimes de violences ou d’abus de leur partenaire. D’où l’idée du Département de l’instruction publique genevois de lancer, avec ses partenaires, une campagne de sensibilisation. L’idée: former les élèves et les enseignants à la problématique. Plusieurs clips sur la violence en couple ont été réalisés par les élèves de l’école d’arts appliqués de Genève. Des exemples avec Béatrice Cortellini, directrice d’AVVEC, l’association d’aide aux victimes de violence en couple.
Une exposition présente les clips au collège de Staël à Carouge. Ils sont accompagnés de photos prises par les élèves eux-mêmes.
Parallèlement, le DIP veut lutter contre les ségrégations liées au genre dans les écoles primaires.
Un guide à l’attention des enseignants a été édité par le Deuxième Observatoire romand, partenaire du département dans ces actions de sensibilisation pour davantage d'égalité hommes-femmes. « Le Ballon de Manon et la corde à sauter de Noé » est destiné à lutter contre les discriminations à l’école primaire. Dans les classes, les garçons auraient davantage la parole que les filles. Les explications de la chargée de projet du Deuxième Observatoire, Bulle Nanjoud.
A l'école primaire, l'espace public et sonore serait davantage occupé par les garçons selon l'Observatoire. La nouvelle école de Champdieu a pris des dispositions pour permettre aux filles d'être plus présentes dans la cour de récréation. La Conseillère d'Etat chargée de l'instruction publique, Anne Emery-Torracinta.
Le guide Le ballon de Manon et la corde à sauter de Noé est disponible sur internet.