Avec la fermeture de la caserne des Vernets, le dispositif d'hébergement d'urgence de la Ville de Genève se concentre désormais sur trois site. Ces lieux totalisent 330 places, soit 37 plus que l'an dernier à la même époque.
Suite à la restitution ce lundi de la caserne des Vernets aux services cantonaux, la Ville de Genève tire un bilan plutôt positif de son dispositif d'hébergements d'urgence. Pour rappel, ce dispositif a été mis en place par la Ville de Genève pour faire face à une situation de crise sanitaire inédite due au coronavirus. Pour compenser la fermeture de la caserne, dès le 1er septembre de nouveau projets vont voir le jour. Le détail avec Christina Kitsos, conseillère administrative en charge de la cohésion sociale et de la solidarité.
Le Centre d'hébergement Franck-Thomas et les abris PC de Châtelaine et de Richemont totalisent 330 places, contre 293 en automne 2019.
Le social, priorité politique
La crise sanitaire du Covid-19 a eu des conséquences sociales sur la population. Du 1er avril au 31 août, la caserne des Vernets et le centre Franck-Thomas ont hébergé 1224 personnes différentes pour un total de 44'014 nuitées. Les services sociaux de la Ville de Genève ont par ailleurs détecté et suivi 18 cas confirmés d'infection au Covid-19. Un dispositif qui a été assumé entièrement par la Ville de Genève. La municipalité doit maintenant assurer la continuité de la prise en charge des personnes en grande précarité, sans pouvoir compter sur l'ex-caserne. Pour Christina Kitsos, afin d'atténuer les effets de la crise et remédier à la situation actuelle, il faut mettre le social au centre des priorités politiques à tous les échelons.
Pour le conseillère administrative il est fondamental d'agir en amont et de prévenir la perte de logement. C'est pourquoi, le Département de la cohésion sociale et de la solidarité a décidé de soutenir la toute nouvelle association pour la Sauvegarde du logement des précaires, qui s'est constituée pour prévenir les expulsions. Cette Association fournit des conseils, un accompagnement des personnes concernées dans leur démarches et de la médiation auprès des logeurs, grâce à la contribution de l'ASLOCA.
Par ailleurs, la Ville de Genève veut mieux connaître cette population précarisée. Elle a demandé une étude complète sur le sans-abrisme à un groupe d'experts, avec pour objectif d'avoir des statistiques fiables sur le nombre de personnes concernées, afin de la comparer à l'offre disponible à Genève.
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