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Actualité

La loi Covid-19 sera prolongée jusqu'en juin 2024

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Les dispositions légales sur le certificat Covid seront prolongées jusqu'à la mi-2024 (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Plusieurs dispositions qui ont fait leurs preuves dans la lutte contre le Covid-19 doivent être prolongées en cas de nouvelle vague. Le Conseil des Etats a approuvé mardi le projet, mais diverge encore sur la prise en charge des tests.

La loi Covid-19, en vigueur depuis bientôt deux ans, arrive à son terme le 31 décembre 2022. Le Conseil fédéral veut donc maintenir au-delà de la fin de l'année certaines dispositions pour les deux prochains hivers jusqu'au 30 juin 2024. Le National est d'accord sur le principe et a donné son feu vert à l'unanimité.

Le coronavirus a tendance à devenir endémique en Suisse avec des pics à la mauvaise saison, a rappelé Josef Dittli (UR/PLR) pour la commission. Certaines dispositions de la loi Covid-19 restent donc nécessaires.

Parmi les dispositions que le gouvernement propose, l'une s'est attiré une salve d'oppositions. Il aurait voulu que les cantons assument dès le 1er janvier le coût des tests Covid et garantissent une offre suffisante d'analyses. Le National a déjà dit non l'automne dernier. Le Conseil des Etats n'en veut pas non plus.

Coûts des tests

Mais contrairement aux députés qui auraient voulu que la Confédération garde la main jusqu'en 2024, les sénateurs ne veulent plus puiser dans la caisse fédérale. Pour mémoire, la Confédération a dépensé 2,1 milliards de francs pour les tests en 2021, 1,6 milliard cette année.

Les coûts devront être pris en charge par les personnes qui se font tester dès le 1er janvier, sauf si l'état de situation particulière est réactivé. La proposition de Peter Hegglin (Centre/ZG) a obtenu 30 voix contre 15.

Le ministre de la santé Alain Berset a plaidé pour une sortie ordonnée du régime de tests avec les cantons. Selon lui, la proposition Hegglin dispense ceux-ci de toute responsabilité. Il y a alors le risque de ne plus disposer d'assez de capacités de tests au moment d'un pic, ce qui remettrait en question le suivi épidémiologique. La question reviendra au National.

Patients extracantonaux

Les Chambres sont également divisées sur les capacités de réserve en lits pour affronter les pics d'activités en hôpital. Le National a modifié le projet du Conseil fédéral pour la prise en charge de patients extracantonaux.

Il argumentait que certains avaient pris des mesures notamment pour les lits en soins intensifs, tandis que la situation n'était pas encore optimale dans d'autres. Pour assurer une indemnisation juste, il suggérait l'établissement de convention pour un financement proportionnel. La Chambre des cantons a rejeté tacitement cet ajout. La commission préparatoire a estimé que ce dispositif va trop loin et n'est pas approprié.

Certificats Covid

Le Conseil des Etats a sinon adopté le reste du projet sans changement. Les dispositions sur le certificat Covid seront ainsi prolongées. Si le certificat n'est plus utilisé en Suisse, il continue d'être requis à l'étranger, en particulier dans l'UE. Sa compatibilité internationale doit être garantie.

Les bases légales de l'application de traçage SwissCovid resteront aussi en vigueur. Le logiciel pourra ainsi être réactivé durant l'hiver 2023/2024 en cas de nécessité.

La prolongation concerne également la promotion du développement des médicaments contre le coronavirus et la réglementation pour protéger les personnes vulnérables. De même que des dispositions concernant les étrangers et les frontaliers en cas de fermeture des frontières.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Economie

La BNS a dégagé 58,8 milliards de francs de gains au 1er trimestre

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La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères de la BNS, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La BNS a dégagé entre janvier et fin mars un bénéfice net de 58,8 milliards de francs, après avoir bouclé 2023 sur une perte de 3,2 milliards. L'institut d'émission avait aussi entamé 2023 sur un gain de 27 milliards, avant de glisser dans le rouge.

La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs. Le stock d'or a généré une plus-value de 8,9 milliards, tandis que les positions en francs ont accusé une perte de 2,4 milliards, énumère jeudi la Banque nationale suisse (BNS).

Les économistes d'UBS évoquaient cette semaine un bénéfice trimestriel de 50 à 60 milliards de francs, alimenté notamment par des effets de devises estimés entre 35 et 40 milliards. La performance du portefeuille d'actions devait représenter un gain de 15 milliards et celle du dépôt d'or de 8 milliards. Les experts du mastodonte bancaire aux trois clés prévenaient toutefois aussi que l'explosion du bénéfice sur les trois premiers mois de l'année pourrait bien n'être qu'un feu de paille.

La délicate question des reversements des bénéfices de la BNS aux collectivités publiques helvétiques ne se posera que sur la fin de l'exercice, compte-tenu de la forte volatilité des résultats d'un trimestre à l'autre. Il faudra pour un retour de cette manne que l'institution boucle l'année sur des excédents de plus de 65 milliards, de manière à pouvoir au préalable combler les déficits accumulés ces deux dernières années et renflouer la provision pour les réserves monétaires.

Le montant de la dotation pour lesdites réserves sera déterminé en fin d'exercice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Ventes en baisse pour Ems-Chemie au 1er trimestre

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Pour l'ensemble de 2024, Ems-Chemie laisse toujours entrevoir un chiffre d'affaires comparable à celui de l'année dernière, assorti d'un excédent d'exploitation (Ebit) en modeste progression (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le chimiste grison Ems-Chemie s'est maintenu sur une pente descendante entre janvier et fin mars, son chiffre d'affaires trimestriel se contractant de 11,3% à 545 millions de francs. L'entreprise assure avoir étoffé ses volumes.

La force du franc a coûté près de 7 points de pourcentage à l'évolution des ventes.

Les polymères ont généré des recettes de 493 millions et les spécialités chimiques de 52 millions, détaille un compte-rendu diffusé jeudi.

Les analystes consultés par AWP avaient vu tout juste.

Sans s'avancer sur le terrain des estimations quantifiées, la firme indique avoir dégagé un excédent d'exploitation (Ebit) supérieur à celui de l'an dernier à pareille époque.

Pour l'exercice en cours, la direction laisse toujours entrevoir un chiffre d'affaires comparable à celui de l'année dernière, assorti d'un excédent d'exploitation (Ebit) en modeste progression.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Holcim a accru sa rentabilité, malgré la vigueur du franc

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Exprimé à taux de change constants, l'Ebit récurrent de Holcim a progressé de 17,1% sur un an, sa croissance organique s'inscrivant elle à 16,3% (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Holcim a accru sa rentabilité au 1er trimestre, malgré le déclin de ses ventes, sur lesquelles la vigueur du franc a pesé. Le géant zougois des matériaux de construction a vu son résultat d'exploitation (Ebit) récurrent bondir de 7,8% à 532 millions de francs.

Exprimé à taux de change constants, le résultat d'exploitation avant intérêts et impôts ('Ebit) récurrent a progressé de 17,1% sur un an, sa croissance organique s'inscrivant elle à 16,3%, écrit jeudi Holcim.

Le chiffre d'affaires a lui diminué de 2,4% à 5,59 milliards de francs, affichant toutefois une progression de 3,4% en devises locales et demeurant stable en termes organiques.

Alors que le chiffre d'affaires s'est révélé inférieur aux attentes des analystes, l'Ebit récurrent les a dépassées. Sondés par l'agence AWP, les analystes avaient anticipé des revenus de 5,65 milliards de francs et un Ebit récurrent de 510 millions.

Evoquant la suite de l'exercice, la direction confirme ses attentes pour 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Malgré des ventes en repli, Nestlé confirme ses attentes

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De janvier à fin mars, Nestlé a vu son chiffre d'affaires se contracter de 5,9% à 22,1 milliards de francs. La croissance organique s'est affichée à 1,4%, contre 9,3% un an plus tôt (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le géant alimentaire Nestlé a enregistré une baisse de ses ventes au premier trimestre 2024. La direction du groupe veveysan a confirmé ses objectifs pour l'année en cours.

De janvier à fin mars, le chiffre d'affaires a baissé de 5,9% à 22,1 milliards de francs, indique un communiqué paru jeudi. La croissance organique s'affiche à 1,4%, contre 9,3% un an plus tôt.

La croissance interne réelle (RIG) est restée en terrain négatif à -2,0%, contre -0,5% au premier trimestre 2023. Quant aux prix, ils ont augmenté de 3,4%.

Ces résultats sont inférieurs aux attentes du consensus AWP dont les analystes tablaient en moyenne sur un chiffre d'affaires à 22,3 milliards, une croissance organique de 2,8% et une croissance interne réelle de -0,7%.

Pour la suite de l'exercice, Nestlé a confirmé ses objectifs avec notamment une croissance organique de 4% avec une forte croissance RIG au second trimestre et table sur une performance stable pour le reste de l'année. Le bénéfice récurrent par action à taux de change constants devrait connaître une augmentation comprise entre 6% et 10%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Malala critiquée pour une comédie musicale produite avec Clinton

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La militante des droits des femmes, Malala Yousafzai, 26 ans, est louée à travers le monde (archives). (© KEYSTONE/AP Invision/VIANNEY LE CAER)

La Pakistanaise Malala Yousafzai, prix Nobel de la paix, est sous le feu des critiques dans son pays natal après une publicité réalisée pour une comédie musicale sur les suffragettes qu'elle produit avec Hillary Clinton.

Sur X, anonymes et commentateurs lui reprochent d'être apparue à Broadway aux côtés de l'ex-secrétaire d'Etat américaine - sous le mandat de laquelle des frappes de drones ont tué des civils au Pakistan - et de ne pas se prononcer sur la guerre à Gaza, y voyant un "deux poids, deux mesures".

Si Malala Yousafzai, 26 ans, est une militante obstinée des droits des femmes louée à travers le monde, les cercles islamistes et une partie importante de l'opinion publique pakistanaise voient en elle un "agent des Etats-Unis" créé pour corrompre la jeunesse. Après la première représentation de "Suffs", le cercle des critiques semble s'être élargi à des figures du féminisme au Pakistan.

"J'ai défendu bec et ongle Malala toutes ces années mais, là, je ne la suis pas. C'est vraiment difficile de la défendre depuis six mois", écrit ainsi la militante Leena Ghani, en référence à la guerre lancée par Israël à Gaza en réponse à l'attaque meurtrière du Hamas sur son sol le 7 octobre.

"J'admire Malala depuis 2011", affirme l'éditorialiste Mehr Tarar sur X, mais "sa collaboration théâtrale avec Hillary Clinton -qui défend le soutien infaillible de l'Amérique au génocide des Palestiniens- est un vrai coup à sa crédibilité comme défenseuse des droits humains".

"Tu nous as laissés tomber"

Mme Clinton a dit soutenir la guerre contre le Hamas et rejeté des appels au cessez-le-feu à Gaza. Elle a aussi réclamé la protection des civils dans le petit territoire contrôlé par le mouvement islamiste depuis 2007.

"Quelle déception Malala, tu nous as laissés tomber", écrit de son côté la professeure et militante féministe Nida Kirmani. De nombreuses voix au Pakistan ont accusé Malala Yousafzai de ne pas avoir exprimé sa solidarité avec les Palestiniens. La jeune femme avait pourtant précédemment publiquement condamné la mort de civils à Gaza et réclamé un cessez-le-feu.

Le New York Times rapporte qu'elle portait un pin's rouge et noir pour la première représentation de "Suffs", un signe de soutien au cessez-le-feu. Après ces critiques, la jeune femme a affirmé mardi sur le réseau social X son soutien aux habitants de Gaza et condamné la guerre menée par Israël.

"Je veux qu'il n'y ait aucune confusion quant à mon soutien à la population de Gaza", a écrit Malala Yousafzai. "Nous n'avons pas besoin de voir davantage de cadavres, d'écoles bombardées et d'enfants affamés pour comprendre qu'un cessez-le-feu est urgent et nécessaire".

"J'ai condamné et je continuerai à condamner le gouvernement israélien pour ses violations du droit international et ses crimes de guerre", a-t-elle ajouté. La jeune fille originaire de la verdoyante vallée de Swat, dans le nord-ouest du Pakistan, avait été blessée par balle au visage en 2012 par des islamistes.

Soignée en urgence en Grande-Bretagne, elle est ensuite devenue un symbole mondial de résistance à l'extrémisme religieux et la porte-voix des filles privées d'instruction, puis en 2014 la plus jeune prix Nobel de la Paix de l'histoire. Depuis qu'elle a été attaquée, elle n'est revenue que deux fois dans son pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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