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La disparition de l'ancien patron d'UBS Marcel Ospel

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MARCEL OSPEL-Archives (KEYSTONE/Edi Engeler)

L'ancien président de la banque UBS Marcel Ospel est décédé à 70 ans des suites d'un cancer. Hanspeter Hammel, un proche, a confirmé à Keystone-ATS l'information donnée par la veuve. Le Bâlois fut le président du conseil d'administration d'UBS de 2001 à avril 2008.

Marcel Ospel, fut le président du conseil d'administration (chairman) d'UBS entre 2001 et avril 2008. Sa direction à la tête de la banque est caractérisée par une course à la taille dont les effets se révéleront lors de la crise des subprimes.

M. Ospel s'est hissé au sommet de la grande banque. Né à Bâle le 8 février 1950, il arrive à la Société de Banque Suisse (SBS) en 1977 et ne la quitte qu'une fois entre 1984 et 1987, pour rejoindre la banque d'investissement Merrill Lynch. Il contribue ensuite à la fusion de la SBS avec l'Union de Banques Suisses pour former UBS en 1998.

Son entrée en fonction fut marquée par l'implication de UBS lors de la faillite de Swissair en automne 2001. UBS ayant refusé d'allouer un prêt supplémentaire à Swissair, Marcel Ospel fut accusé d'avoir activement contribué au "grounding" de la flotte de Swissair. Le "procès Swissair" de 2007 mit un terme à ces accusations, UBS n'ayant pas été jugée coupable de la faillite de la compagnie aérienne.

Salaire mirobolant

Décrit comme ambitieux et déterminé, Marcel Ospel fut fréquemment l'objet de critiques en raison de sa rémunération jugée trop élevée, faisant de lui l'un des dirigeants les mieux payés de Suisse (18 millions de francs suisses en 2004, 21 millions en 2005). Son déménagement pour des raisons fiscales dans le canton de Schwyz contribua à renforcer cette image auprès de l'opinion publique.

En 2006, sa rémunération annuelle est montée à 24 millions de francs suisses, soit 300 fois le salaire d'un employé de base d'UBS. C'est le deuxième patron le mieux payé de Suisse après le patron de Novartis Daniel Vasella, qui a enregistré un salaire de 30 millions en 2006.

Tourmente des "subprimes"

En 2007, UBS est prise dans la tourmente des "subprimes" américaines. La banque annonce quelques difficultés, sans gravité, à la fin de l'été 2007. Les révélations se succèdent et à la veille de l'assemblée générale extraordinaire de février 2008, le montant des pertes se monte à plus 20 milliards de francs suisses.

Marcel Ospel est vivement critiqué par les actionnaires. La banque est contrainte de lancer une nouvelle augmentation de capital de 9,53 milliards d'euros. Finalement, la banque fait appel à l'aide de la Confédération et transfère 39,1 milliards de francs suisses d'actifs toxiques à la Banque nationale suisse.

Après avoir refusé une commission de contrôle spécial qui aurait été une première dans l'histoire d'UBS, l'assemblée générale accepte que le fonds souverain GIC de Singapour prenne une participation d'un peu moins de 10% au capital d'UBS. L'Etat de Singapour, place financière concurrente de la Suisse, devient ainsi le plus grand actionnaire de l'UBS.

Le 23 avril 2008, Marcel Ospel quitte le conseil d'administration d'UBS. Il est remplacé avec effet immédiat par Peter Kurer. En avril 2010, l'Assemblée générale refuse d'accorder une décharge pour le Conseil d'administration de 2007.

Jusqu'à la crise des "subprimes", le travail de Marcel Ospel était considérés comme impeccable: UBS était considérée comme une banque solide gérée avec prudence.

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International

Hyundai va investir un montant record en Corée du Sud

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L'investissement du constructeur coréen Hyundai portera notamment sur l'IA et la robotique (archives). (© KEYSTONE/EPA/MARTIN DIVISEK)

Le géant automobile sud-coréen Hyundai Motor Group a promis un investissement sans précédent de 85,8 milliards de dollars (68,2 milliards de francs) dans le pays au cours des cinq prochaines années.

Cette décision constitue "l'engagement d'investissement domestique le plus important de l'histoire de l'entreprise", annonce lundi Hyundai dans un communiqué de presse.

"Une part significative de l'investissement sera consacrée à de nouvelles activités basées sur des technologies avancées d'IA, telles que la robotique, contribuant au développement de l'écosystème d'innovation en IA et robotique de la Corée", ajoute l'entreprise.

La feuille de route "met en évidence l'agilité du groupe à répondre activement à l'environnement commercial mondial en rapide évolution", ajoute la même source.

Environ 40% des dépenses totales seront destinées à développer "l'IA, les SDV (des véhicules qui fonctionnent sur logiciel, ndlr), l'électrification, la robotique et l'hydrogène", a précisé l'entreprise, qui ajoute que cet investissement contribuerait à augmenter les exportations de véhicules fabriqués en Corée du Sud de 13% pour atteindre 2,47 millions d'unités d'ici 2030.

Le groupe Hyundai Motor, qui inclut le constructeur automobile Kia, a vendu plus de 7,2 millions de véhicules l'année dernière en Corée du Sud et à l'étranger.

Ces engagements d'investissement font suite à la conclusion par Séoul d'un nouvel accord commercial avec Washington, selon lequel les exportations sud-coréennes, y compris les véhicules Hyundai, bénéficieront d'un tarif réduit de 15%, contre 25% auparavant.

Le nouveau taux reste encore nettement supérieur au précédent taux de 2,5% appliqué dans le cadre d'un pacte de libre-échange.

Le groupe Samsung, un autre grand conglomérat dont l'entreprise phare est Samsung Electronics, a également promis dimanche d'investir 310 milliards de dollars sur la même période, principalement dans les technologies liées à l'IA.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Bangladesh: l'ex-Première ministre Sheikh Hasina condamnée à mort

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Sheikh Hasina a été reconnue coupable d'avoir ordonné la répression meurtrière des émeutes qui ont causé la chute de son gouvernement à l'été 2024. (© KEYSTONE/AP/Rajesh Kumar Singh)

L'ex-Première ministre en exil du Bangladesh Sheikh Hasina, 78 ans, a été condamnée lundi à mort pour avoir ordonné la répression meurtrière des manifestations qui ont causé sa chute pendant l'été 2024. Elle a aussitôt dénoncé un verdict "politiquement motivé".

Au terme de cinq mois de procès, un tribunal de la capitale Dacca a estimé que la "bégum de fer" était coupable de crimes contre l'humanité, notamment pour avoir incité et ordonné des meurtres.

"Tous les éléments (...) constitutifs du crime contre l'humanité sont réunis", a déclaré le juge Golam Mortuza Mozumder en rendant son verdict, "nous avons décidé de lui infliger une seule peine, la peine de mort".

"Tribunal illégal"

Depuis son exil en Inde, Mme Hasina, qui a toujours nié les accusations portées contre elles, a aussitôt dénoncé un jugement "politiquement motivé", ordonné par "un tribunal illégal, nommé et présidé par un gouvernement non élu et sans mandat démocratique".

"Ce verdict de culpabilité était préétabli", a-t-elle ajouté dans un communiqué. "Je n'ai pas peur d'être confrontée à mes accusateurs devant un tribunal impartial où les preuves seront entendues honnêtement".

En juillet et août 2024, les manifestations antigouvernementales qui l'ont contrainte à quitter le pays après quinze ans de règne ont fait au moins 1400 morts, selon l'ONU, pour la plupart des civils.

Dans un pays sous fortes tensions politiques déjà tourné vers les élections législatives prévues dans trois mois, la décision était très attendue.

"Bouc-émissaire"

La police de la capitale avait été placée en alerte et déployée en nombre pour procéder à des contrôles stricts autour du tribunal et dans tous les points névralgiques de la ville, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Au terme des débats, le représentant de l'accusation, Tajul Islam, avait requis le mois dernier la condamnation de Sheikh Hasina à la peine capitale.

"Pour un simple meurtre, la peine de mort est la règle. Pour 1.400 meurtres, elle la mérite 1.400 fois", avait-il déclaré devant les juges. "Elle est une criminelle endurcie et n'a fait preuve d'aucun remord pour sa brutalité".

Dans le communiqué qu'elle a publié lundi, Sheikh Hasina a rejeté les éléments retenus contre elle par l'accusation, notamment des enregistrements suggérant qu'elle avait autorisé le recours aux "armes létales" contre la foule.

Ces enregistrements sont "fragmentaires et ont été sortis de leur contexte", a argué l'ex-cheffe du gouvernement. "Les dirigeants du Bangladesh ont agi de bonne foi et avec le souci de minimiser les pertes en vies humaines".

Mme Hasina en a également profiter pour dénoncer le gouvernement provisoire mené par le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus qui a pris sa succession jusqu'aux élections prévues en février prochain.

Ella a notamment dénoncé sa décision d'interdire son parti, la Ligue Awami, d'y participer. "Leur but consiste à faire de la Ligue Awami des bouc-émissaires pour détourner l'attention du monde de (leurs) échecs", a-t-elle lancé.

Ex-ministre condamné

Dans l'opposition sous le règne de Mme Hasina, le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) est considéré comme le grand favori du prochain scrutin.

Après ce verdict, "la perspective de voir Sheikh Hasina organiser un retour au Bangladesh apparaît extrêmement mince", a commenté Thomas Kean, analyste à l'ONG International Crisis Group (ICG).

Le tribunal a également condamné à mort lundi l'ancien ministre de l'Intérieur, Asaduzzaman Khan Kamal, lui aussi en fuite. L'ex-chef de la police, Chowdhury Abdullah Al Mamun, en détention et qui a plaidé coupable, s'est vu lui infliger une peine de cinq ans d'emprisonnement.

Le parcours judiciaire de Sheikh Hasina ne se limite pas à ce procès. Elle fait également l'objet de multiples plaintes pour les meurtres, enlèvements et séquestrations dont l'ont accusé, tout au long de ses mandats, ses adversaires politiques et les ONG.

Une commission d'enquête a récemment chiffré à plus de 250 le nombre de disparitions d'opposants ordonnées par son gouvernement.

Mme Hasina a une nouvelle fois balayé ces accusations lundi. "Je suis très fière du bilan de mon gouvernement en matière de respect des droits humains et de développement", a-t-elle insisté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

L'économie suisse en recul au troisième trimestre

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La contraction observée entre juillet et fin septembre est notamment attribuée à l'important secteur chimique et pharmaceutique. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

L'économie suisse a visiblement subi de plein fouet au troisième trimestre les répercussions de l'instauration de droits de douane américains de 39% en août et le ralentissement de la conjoncture mondiale.

Le PIB s'est réduit de 0,5% entre juillet et fin septembre, selon le Secrétariat d'Etat à l'économie, qui a publié lundi une estimation, corrigée des variations saisonnières et réalisée environ 45 jours après la fin d'un trimestre. Au deuxième trimestre, le pays avait affiché une croissance de seulement 0,1% comparé au partiel précédent et hors retombées des événements sportifs, après une croissance de 0,7% entre janvier et mars.

L'économie helvétique a donc produit encore moins de richesses qu'anticipé par les économistes consultés par AWP, qui tablaient sur une évolution entre -0,3% et +0,2% au troisième trimestre 2025 par rapport au précédent

"Plombée par un important recul de la création de valeur dans le secteur chimique et pharmaceutique, l'industrie dans son ensemble a connu une évolution négative", ont souligné les économistes fédéraux dans le document. La croissance dans le secteur des services a été inférieure à la moyenne.

En octobre, le Seco tablait sur une croissance du PIB de 1,3% en 2025, contre 1,2% lors de sa précédente estimation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Industrie: production en hausse, recettes en baisse

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Si la production industrielle helvétique a pris l'ascenseur au troisième trimestre, les recettes n'ont pas suivi. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

L'industrie helvétique a subi au troisième trimestre un tassement marqué de ses revenus, nonobstant une production en hausse. La construction, elle, a vu ses chiffres d'affaires s'éroder moins vite que sa production.

Le secteur secondaire dans son ensemble a accusé une contraction de 4,8% de ses recettes, quand la production a progressé de 1,9%, indique lundi l'Office fédéral de la statistique.

La production manufacturière s'est enrobée de 2,4% et celle dans la construction s'est étiolée de 1,8%. Les chiffres d'affaires dans ces deux catégories d'activités ont reculé de respectivement 5,7% et 1,3%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Le revenu moyen des ménages suisses était de 7186 francs en 2023

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Les ménages suisses dépensent en moyenne 14% de leur revenu brut pour le logement et l'énergie (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le revenu disponible moyen des ménages suisses était de 7186 francs par mois en 2023. Ce chiffre est stable par rapport à l'année précédente, indique lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

En 2023, les ménages ont consacré en moyenne 5049 francs par mois, ou 48,8% de leur revenu brut, aux dépenses de consommation. Les dépenses les plus lourdes concernent le logement et l'énergie (14% du revenu brut), indique l'OFS.

Ce poste de dépenses a connu une augmentation significative par rapport à 2022, passant en moyenne de 1374 à 1449 francs par mois. Au final, il restait en moyenne aux ménages 1736 francs par mois pour épargner, soit 16,8% du revenu brut.

Le revenu disponible d'un ménage correspond à son revenu brut après déduction des dépenses obligatoires, explique l'OFS. Il est formé du revenu de chacun des membres du ménage, qui comprend les salaires et les allocations, mais aussi les prestations sociales, les transferts provenant d'autres ménages et les revenus de la fortune.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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