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International

Pour Macron, la France "aurait pu arrêter le génocide" rwandais

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"Le 27 mai 2021, le président de la République a reconnu, à Kigali, la responsabilité de la France dans le génocide des Tutsi, établie par la commission d'historiens et de chercheurs dirigée par le professeur Vincent Duclert sur le rôle et l'engagement de la France au Rwanda", a rappelé l'Elysée. (© KEYSTONE/AP/Yoan Valat)

Le président français Emmanuel Macron estime que la France "aurait pu arrêter le génocide" de 1994 au Rwanda "avec ses alliés occidentaux et africains". Mais "n'en a pas eu la volonté", a rapporté jeudi l'Elysée en amont du 30e anniversaire du début des massacres.

Emmanuel Macron, qui avait déjà reconnu en 2021 les "responsabilités" de la France dans le génocide, s'exprimera dimanche "par une vidéo qui sera publiée sur ses réseaux sociaux", a dit son entourage à l'AFP.

"Le chef de l'État rappellera notamment que, quand la phase d'extermination totale contre les Tutsi a commencé, la communauté internationale avait les moyens de savoir et d'agir, par sa connaissance des génocides que nous avaient révélée les survivants des Arméniens et de la Shoah, et que la France, qui aurait pu arrêter le génocide avec ses alliés occidentaux et africains, n'en a pas eu la volonté", a ajouté la présidence.

Responsabilité établie par les historiens

"Le 27 mai 2021, le président de la République a reconnu, à Kigali, la responsabilité de la France dans le génocide des Tutsi, établie par la commission d'historiens et de chercheurs dirigée par le professeur Vincent Duclert sur le rôle et l'engagement de la France au Rwanda", a encore expliqué l'Elysée.

"Ce 7 avril 2024, le chef de l'État réaffirmera que la France est au côté du Rwanda, du peuple rwandais, en souvenir d'un million d'enfants, de femmes et d'hommes martyrisés parce que nés Tutsi. Il redira l'importance du devoir de mémoire mais aussi du développement des savoirs de référence et de leur diffusion, en particulier par l'éducation des jeunes générations en France", a-t-il poursuivi.

Invité par le président rwandais Paul Kagame aux commémorations du 30e anniversaire du génocide dimanche, Emmanuel Macron ne s'y rendra pas. Il sera représenté par son ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné et le secrétaire d'Etat chargé de la Mer Hervé Berville, né au Rwanda.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les émissions de CO2 en Chine sont restées stables au 3e trimestre

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Les émissions de CO2 provenant des carburants dans les transports en Chine ont reculé de 5% au troisième semestre grâce au développement des véhicules électriques (archives). (© KEYSTONE/EPA/ROLEX DELA PENA)

Les émissions de CO2 en Chine sont restées stables au troisième trimestre par rapport à l'an dernier selon un rapport, à la faveur du développement des véhicules électriques. Cela laisse présager une année 2025 à l'équilibre en matière d'émissions totales.

Les émissions de CO2 provenant des carburants dans les transports ont reculé de 5% grâce au développement des véhicules électriques, est-il indiqué dans cette estimation réalisée par le chercheur Lauri Myllyvirta du Centre for Research on Energy and Clean Air, publiée mardi dans le média spécialisé Carbon Brief.

La production de ciment et d'acier a aussi affiché une baisse de ses émissions de CO2, précise le rapport, qui note dans le même temps une forte hausse dans l'industrie chimique et une stabilisation dans l'électricité grâce au développement très fort de l'électricité d'origine solaire (+46%) et éolienne (+11%).

Les émissions chinoises de CO2 sont ainsi stables ou en baisse depuis mars 2024, précise le rapport dont les statistiques proviennent surtout de données nationales.

"Importance symbolique"

Pour l'année 2025 seule, les émissions sont "à l'équilibre entre une légère baisse ou une légère hausse, selon ce qui se passera au cours du dernier trimestre".

"Si une augmentation ou une diminution des émissions de 1% ou moins peut ne pas faire une grande différence d'un point de vue objectif, elle revêt une importance symbolique accrue", relève le rapport, "car les décideurs politiques chinois ont laissé une marge de manoeuvre pour une augmentation des émissions pendant plusieurs années encore".

La Chine est à la fois le pays au monde qui émet le plus de gaz à effet de serre en plein changement climatique (15,6 milliards de tonnes en équivalent CO2), mais aussi celui qui se dote le plus en voitures électriques et infrastructures d'énergies renouvelables.

Le moment précis du pic des émissions chinoises reste incertain. Il constitue toutefois une donnée essentielle pour mesurer les avancées de Pékin qui a rendu public en septembre un objectif chiffré en matière de réduction de ses émissions nettes de gaz à effet de serre: 7 à 10% d'ici à 2035.

Ces ambitions sont jugées modestes par la plupart des analystes, mais seront, selon eux, atteintes et même légèrement dépassées. Pékin n'a cependant pas défini d'année de référence à partir duquel comparer les chiffres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le Britannico-Hongrois David Szalay remporte le Booker Prize 2025

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David Szalay est le premier auteur britannico-hongrois à recevoir le Booker Prize. (© KEYSTONE/AP/Kirsty Wigglesworth)

Le Booker Prize, prestigieux prix littéraire qui récompense des oeuvres de fiction en anglais, a été attribué au Britannico-Hongrois David Szalay, pour son sixième roman "Flesh", lundi lors d'une cérémonie à Londres. Il reçoit 50'000 livres sterling (53'000 francs).

Il est le premier auteur britannico-hongrois à recevoir cette prestigieuse récompense, équivalent au Goncourt français. Né en 1974, il succède à la Britannique Samantha Harvey, qui avait été primée l'année dernière avec "Orbital", oeuvre courte empreinte de lyrisme qui suit six astronautes à bord d'une station spatiale.

Un extrait du livre, interprété par le rappeur Stormzy, a été diffusé lors de la cérémonie. Qualifié d'oeuvre singulière par le président du jury, l'Irlandais Roddy Doyle, lauréat du prix en 1993, "Flesh" retrace la vie d'un Hongrois, István, depuis son adolescence troublée dans son pays natal jusqu'à son retour dans celui-ci à un âge avancé, l'essentiel de l'histoire se déroulant à Londres, où il a émigré.

Auteurs confirmés bredouilles

Ce texte à l'écriture très ciselée s'inscrit dans la continuité d'un de ses précédents ouvrages, "All That Man Is", publié en français en 2018 sous le titre "Ce qu'est l'homme" (éditions Albin Michel). Succès critique, il avait été dans la "shortlist" du Booker 2016.

David Szalay s'impose au terme d'une sélection qui a fait la part belle à des auteurs confirmés, dont trois avaient déja été finalistes du prestigieux prix. Il a surtout déjoué les pronostics qui penchaient en faveur de l'Indienne Kiran Desai et de son impressionnante saga familiale, "The Loneliness of Sonia and Sunny".

Décerné depuis 1969, le Booker Prize a contribué au succès d'écrivains comme Salman Rushdie, Margaret Atwood ou Arundhati Roy. Il est aussi la promesse d'une renommée internationale synonyme de succès en librairie.

Nouveauté de l'année 2025: les organisateurs ont récemment annoncé le lancement du Booker Prize pour enfants, qui vise à récompenser les oeuvres de fiction destinées aux lecteurs de 8 à 12 ans, écrites ou traduites en anglais et publiées au Royaume-Uni. Le premier prix sera décerné en 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump instaure une "semaine de l'anti-communisme"

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Donald Trump a lancé lundi une semaine de l'anti-communisme aux Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/EPA/SHAWN THEW / POOL)

Donald Trump a publié une proclamation établissant une semaine de "l'anti-communisme" aux Etats-Unis. Un texte qui attaque au passage ses adversaires progressistes.

Ces proclamations, par lesquelles les présidents américains mettent en valeur des thématiques qui leur sont chères pour une journée ou une semaine, ont surtout une valeur de signal politique. La "semaine de l'anti-communisme" a ainsi eu lieu du 2 au 8 novembre, sur la base d'une proclamation signée le 7 novembre, alors qu'elle était donc presque finie.

Dénonçant "l'une des idéologies les plus destructrices de l'histoire", le républicain de 79 ans écrit, dans ce texte diffusé par la Maison Blanche: "Aujourd'hui de nouvelles voix répètent de vieux mensonges, en les déguisant sous des expressions telles que 'justice sociale' ou 'socialisme démocratique'", le courant dont se revendique Zohran Mamdani, élu maire de New York mardi dernier, le 4 novembre.

"Leur message reste le même: renoncez à vos libertés, faites confiance au pouvoir du gouvernement, et échangez l'espoir de la propriété pour le confort vide de la surveillance", affirme encore Donald Trump. Le président américain a déjà qualifié Zohran Mamdani de "communiste", et déclaré dans un discours, après l'élection de ce dernier, que les Américains faisaient face à un "choix entre le communisme et le bon sens".

Le futur maire de New York l'a défié publiquement le soir de sa victoire à l'élection municipale, en lançant: "Donald Trump, puisque je sais que vous regardez, hé bien: 'montez le son!'".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

COP30: Lula reçoit le monde en Amazonie, bataille en vue entre pays

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Le président brésilien Lula s'est montré offensif lundi lors de son discours d'ouverture à la COP30 à Belem en Amazonie. (© KEYSTONE/EPA/Antonio Lacerda)

La 30e conférence sur le climat de l'ONU s'est ouverte lundi à Belém en Amazonie brésilienne. Une bataille est déjà en vue entre pays sur l'urgence et les moyens de contenir le réchauffement climatique.

"Il est temps d'infliger une nouvelle défaite aux négationnistes", a déclaré Luiz Inacio Lula da Silva en entamant deux semaines de conférence, sans les Etats-Unis, par une vigoureuse défense de l'action multilatérale.

Le président brésilien a répété qu'investir pour le climat - point éternel de dispute dans cette enceinte - coûtait "beaucoup moins cher" que les guerres. Avec une volonté d'éviter le fatalisme: "Nous allons dans la bonne direction, mais à la mauvaise vitesse."

Les Etats-Unis, premier producteur mondial de pétrole et deuxième émetteur de gaz à effet de serre, sont absents pour la première fois de l'histoire de ces réunions. "C'est mieux que d'envoyer des gens tout bloquer, non?", dit à l'AFP la cheffe de Greenpeace au Brésil, Carolina Pasquali.

Cette COP, la première en Amazonie, rassemble moins que lors des éditions précédentes, avec 42'000 personnes accréditées. Au premier jour, les délégués présents ont pu entendre la pluie tropicale cogner violemment contre le toit du centre de conventions, et même sentir des gouttes s'infiltrer dans l'enceinte.

Solutions

"Se lamenter n'est pas une stratégie, nous avons besoin de solutions", a lancé Simon Stiell, chef de l'ONU Climat, qui coorganise la COP30 avec le pays hôte.

Il s'est félicité d'une petite avancée: en incluant les toutes dernières feuilles de route climatiques déposées par certains pays, la baisse des émissions d'ici 2035 sera de 12%. Toujours loin du compte mais un peu mieux que les 10% annoncés dernièrement sur une base plus limitée.

"Chaque fraction de degré de réchauffement évitée sauvera des millions de vies et évitera des milliards de dollars en dommages climatiques", a souligné Simon Stiell. Mais il demande que les tractations produisent plus de concret: davantage d'engagements pour sortir des énergies fossiles, pour développer les renouvelables, et pour envoyer l'argent promis aux pays pauvres pour les aider dans un climat plus violent.

Le temps presse, rappellent les scientifiques. Jim Skea, président du Giec, le groupe de chercheurs qui travaille sur le climat sous l'égide de l'ONU, a jugé "presque inévitable" de dépasser à court terme le seuil de 1,5°C de réchauffement, l'objectif le plus ambitieux fixé par l'accord de Paris en 2015.

"Question de survie"

Un groupe de petites îles bataille pour que soit inscrit à l'ordre du jour le besoin de formuler une réponse à cet échec, mais le groupe des pays arabes et d'autres refusent, craignant une nouvelle attaque contre pétrole. La position de l'Arabie saoudite est "toxique", déplore un diplomate occidental.

Un échec à maintenir la limite de 1,5°C "scelle notre perte", a dit à l'AFP Maina Vakafua Talia, ministre du Tuvalu, petit archipel du Pacifique menacé par la montée des eaux. "Je garde espoir. On doit garder un certain optimisme", a-t-il toutefois dit.

"1,5°C n'est pas qu'un chiffre ou un objectif, c'est une question de survie", abonde auprès de l'AFP Manjeet Dhakal, conseiller du groupe des pays les moins développés à la COP. "Nous ne pourrons cautionner aucune décision qui n'inclue pas de discussion sur notre échec à éviter 1,5°C."

Mais il n'y aura pas de bras de fer d'emblée sur l'ordre du jour officiel de la conférence: les discussions les plus tendues sur ce sujet ainsi que la taxe carbone européenne et les mesures commerciales unilatérales ont été reportées à mercredi.

"Sujet sensible"

D'ici là, la présidence brésilienne organise des consultations entre pays, après de premiers échanges "assez tendus", selon un participant. "Personne ne veut bouger de ses positions", regrette un représentant d'un pays d'Amérique latine.

L'un des mystères de ces deux semaines de négociation concerne la "feuille de route" sur les énergies fossiles mise sur la table par Lula lors du sommet de chefs d'Etat, la semaine dernière à Belem.

La sortie du pétrole, du gaz et du charbon fera-t-elle l'objet d'une nouvelle décision négociée et contraignante - après une première étape il y a deux ans à Dubaï - ou, plus probablement, d'engagements volontaires de certains pays?

"On sait que c'est un sujet sensible pour un certain nombre de nos partenaires, que pour certains, c'est plus simple d'en discuter, pas sous un format de négociation, mais sous un format de coalition", reconnaît-on dans la délégation française.

La Suisse est présente à l'événement. Sa délégation sera menée par l'ambassadeur helvétique pour l'environnement Felix Wertli. Le conseiller fédéral Albert Rösti participera à la COP30 lors de la deuxième semaine de la conférence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le club de foot Atlético de Madrid racheté par un fonds américain

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Le fonds d'investissement américain Apollo Global Management, via sa branche sportive Apollo Sports Capital, est devenu l'actionnaire majoritaire de l'Atlético de Madrid. (archive) (© KEYSTONE/EPA EFE/ANDREU DALMAU)

Le fonds d'investissement américain Apollo Global Management, via sa branche sportive Apollo Sports Capital, est devenu l'actionnaire majoritaire de l'Atlético de Madrid, a annoncé lundi le club madrilène, dont la direction reste inchangée.

"Dans le cadre de cet accord, Miguel Angel Gil Marin et Enrique Cerezo continueront à diriger l'Atlético de Madrid, respectivement en tant que directeur général et président, et resteront actionnaires, ce qui garantira la continuité et la vision du projet ainsi que son leadership", a déclaré l'Atlético de Madrid dans un communiqué.

Le fonds Apollo Sports Capital (ASC), qui est récemment devenu actionnaire des tournois de tennis Masters 1000 ATP et WTA de Madrid et Miami, indique que ce rachat de l'Atlético de Madrid "ne fait pas partie d'une stratégie de contrôle multi-clubs", précise le communiqué.

L'Atlético de Madrid, évalué selon la presse espagnole à 2,5 milliards d'euros (2,3 milliards de francs), garde comme autres actionnaires principaux son directeur général Miguel Ángel Gil, son président Enrique Cerezo, le Quantum Pacific Group et le fonds Ares Management.

"L'investissement d'ASC renforcera la position de notre club parmi l'élite du football et soutiendra notre ambition de fournir des résultats à long terme à nos millions de supporters dans le monde entier", a assuré le club madrilène dans son communiqué.

L'Atlético de Madrid pointe actuellement à la 4e place de la Liga, à six points du Real Madrid, leader du championnat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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