Rejoignez-nous

International

Les combats entre Israël et le Hamas ont fait près de 1000 morts

Publié

,

le

Le bilan des victimes des combats entre Israël et le Hamas s'est agravé dimanche. Tel Aviv annonce plus de 600 morts, tandis qu'on dénombre quelque 370 tués côté palestinien. Pour l'heure. Tsahal continue de traquer les combattants palestiniens infiltrés.

Pour Israël, cette escalade est la plus meurtrière dans le conflit israélo-palestinien depuis des décennies. De plus, le Hamas détient de nombreux otages civils, une centaine selon un média. On dénombre en outre plus de 1000 blessés israéliens et quelque 2200 palestiniens, selon les autorités respectives des deux camps.

Les forces israéliennes traquaient dimanche des centaines de combattants palestiniens infiltrés en Israël et bombardaient la bande de Gaza. Le premier ministre Netanyahu a évoqué une guerre longue contre le Hamas, à l'origine d'une offensive inédite lancée la veille.

L'armée israélienne a annoncé qu'elle évacuerait dans les prochaines 24 heures tous les habitants résidant dans des localités proches de Gaza, territoire sous contrôle du Hamas, ennemi juré d'Israël.

Cherchant à reprendre la main après l'offensive surprise lancée samedi à l'aube en plein Shabbat, le repos hebdomadaire juif, les forces israéliennes traquaient dimanche les combattants infiltrés dans le sud d'Israël et poursuivaient leurs frappes aériennes contre des cibles à Gaza où des bâtiments ont été aplatis.

"Des dizaines de milliers de soldats" sont déployés dans le secteur sud où des "combats héroïques sont en cours pour libérer des otages" et "nous allons (...) tuer chaque terroriste présent en Israël", a déclaré le porte-parole de l'armée, le général Daniel Hagari.

Les forces israéliennes ont indiqué avoir repris le commissariat de police à Sdérot, après avoir "neutralisé 10 terroristes qui s'y trouvaient".

"La première phase est en train de s'achever [...] par l'élimination de la grande majorité des forces ennemies qui se sont infiltrées sur notre territoire", a déclaré M. Netanyahu en avertissant que "la guerre sera longue et difficile".

Sous le couvert d'un déluge de roquettes tirées sur Israël, les combattants du Hamas, à bord de véhicules, de bateaux et même de parapentes motorisés, se sont joués samedi de l'imposante barrière autour de Gaza, attaquant des positions militaires et des civils en pleine rue.

Soutien de l'Iran réitéré

De nouveau dimanche, les combattants palestiniens ont tiré des roquettes sur Israël.

Le Hamas a reçu dimanche le soutien réitéré de l'Iran, qui soutient la légitime défense de la nation palestinienne, ajoutant qu'Israël devait "être tenu pour responsable" de la situation". Et le président Ebrahim Raïssi de préciser, selon la télévision iranienne, que "les gouvernements musulmans devraient se joindre à la communauté musulmane pour soutenir la nation palestinienne".

Ce dernier s'est entretenu dimanche par téléphone séparément avec les chefs des mouvements armés palestiniens Hamas et Jihad islamique. Dans un premier temps, l'agence Irna n'a donné aucun détail sur la teneur des deux entretiens téléphoniques du président Raïssi, qui avait reçu séparément MM. Nakhala et Haniyeh à Téhéran en juin.

L'autorité palestinienne a pour sa part demandé une réunion d'urgence auprès de la Ligue arabe. La concertation devrait être initiée par les ministres des Affaires étrangères conformément à la requête, précise l'agence de presse WAFA. La Ligue arabe comporte 22 membres, dont de plus en plus établissent des relations avec Israël, au grand dam notamment du Hamas.

"Beaucoup de corps"

Israël a été en outre attaqué à sa frontière nord avec le Liban. Le Hezbollah libanais, un allié du Hamas et de l'Iran, a tiré des obus sur un secteur contesté à la frontière, entraînant une frappe de drone israélienne sur une cible du Hezbollah dans le sud du Liban.

En Egypte, deux touristes israéliens ont été tués par un policier qui a tiré sur eux à Alexandrie, selon un média.

En Israël, les autorités n'ont pas précisé le nombre de civils et militaires israéliens enlevés par les combattants palestiniens, mais le site d'information israélien en ligne Ynet avance "une estimation d'une centaine de personnes".

Certains des Israéliens à la recherche de leurs proches, interrogés sur les radios et télévisions, ont dit les avoir vus sur des vidéos d'otages du Hamas à Gaza circulant sur les réseaux sociaux.

Le Hamas et le Jihad islamique, un autre groupe palestinien armé, ont affirmé avoir capturé de "nombreux soldats".

"Ce qui s'est passé est sans précédent en Israël", a reconnu Benjamin Netanyahu, en commentant l'offensive du Hamas.

Réunion du Conseil de sécurité

L'offensive du Hamas a été lancée 50 ans et un jour après la guerre israélo-arabe de 1973 qui avait pris Israël totalement par surprise, entraînant la mort de 2600 Israéliens en trois semaines de combats.

Les Brigades Al-Qassam, branche militaire du Hamas, ont annoncé avoir déclenché samedi l'opération "déluge d'Al-Aqsa" contre Israël et avoir tiré plus de "5000 roquettes" pour "mettre fin aux crimes de l'occupation". Israël occupe depuis 1967 la Cisjordanie, un territoire palestinien, et la partie orientale de Jérusalem, et impose un blocus à Gaza depuis plus de 15 ans.

L'armée israélienne, qui a compté plus de 3000 tirs palestiniens, a déclenché l'opération "Sabres de fer", détruisant des bâtiments présentés comme des "centres de commandement" du Hamas à Gaza.

Selon Médecins sans frontières, une frappe a touché un hôpital, causant des décès.

Israël a suspendu les livraisons d'électricité, de nourriture et de biens d'Israël vers le territoire palestinien.

Les écoles sont restées fermées dimanche, début de la semaine en Israël.

L'attaque du Hamas a été condamnée par les Occidentaux et le président américain Joe Biden a assuré Israël de son "soutien inébranlable".

Le Conseil de sécurité de l'ONU doit tenir dimanche une réunion d'urgence sur la situation.

Cette offensive a été lancée alors que des négociations entre Israël et l'Arabie saoudite sous l'égide des Etats-Unis, semblaient s'accélérer en vue d'une normalisation, un rapprochement majeur condamné par le Hamas et son allié iranien. L'Iran s'est félicité de l'offensive du Hamas.

Le pape François a demandé que "les attaques cessent" en Israël, disant que "le terrorisme et la guerre ne conduisent à aucune solution".

Avec Keystone-ATS

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

La ville de Berlin prête à offrir l'ancienne villa de Goebbels

Publié

le

La villa abritait une salle de cinéma privée et de spacieux séjours avec vue sur le lac de Bogensee, où Joseph Goebbels recevait stars, personnalités et maîtresses (archives). (© KEYSTONE/DPA/PATRICK PLEUL)

Chère à entretenir, difficile à détruire, difficile à vendre... L'ancienne villa du ministre de la propagande de Hitler, Joseph Goebbels, est un fardeau pour la municipalité de Berlin. Celle-ci se dit désormais prête à en faire cadeau.

La ville-Etat de Berlin peine depuis des années à trouver une seconde vie à cette propriété autrefois luxueuse construite près d'un lac, sur une vaste propriété de 17 hectares, dans la campagne qui entoure la capitale allemande.

"Je fais don du terrain à quiconque voudrait le récupérer, c'est un cadeau du Land de Berlin", a déclaré le responsable chargé des finances, Stefan Evers, lors d'une discussion jeudi à la chambre des députés de Berlin, espérant ainsi mettre fin à ce débat interminable.

La propriété est située à une quarantaine de kilomètres de Berlin, dans le land du Brandebourg, mais ni ce dernier ni le gouvernement fédéral ne sont intéressés par un "cadeau aussi généreux", a-t-il ajouté.

Salle de cinéma privée

Joseph Goebbels s'était vu offrir le terrain en 1936. Il y avait fait édifier la vaste demeure grâce aux financements de l'UFA, la puissante société de production cinématographique sur laquelle il régnait en maître absolu. L'édifice en U abritait une salle de cinéma privée, de spacieux séjours avec vue sur le lac de Bogensee, où Goebbels recevait stars, personnalités et maîtresses.

La "villa Goebbels" est d'autant plus encombrante qu'elle vient empêcher toute nouvelle utilisation d'un autre vestige local de l'histoire tumultueuse de l'Allemagne: un vaste complexe érigé après guerre par les autorités de l'ancienne RDA sur le même terrain que la maison du ministre d'Hitler, au milieu de la forêt.

Cet ensemble de bâtiments construit dans le style stalinien du début des années 50 abritait le centre de formation des cadres de la Jeunesse allemande libre (FDJ), l'organisation de jeunesse du parti communiste est-allemand (SED).

Au sein de cette université communiste, la "villa Goebbels" avait été reconvertie notamment en supermarché pour les étudiants et en crèche.

Démolition envisagée

Faute de repreneur ou de subvention, Berlin envisage désormais de tout démolir et de rénover les terrains, car les coûts annuels de sécurité et d'entretien se chiffrent en millions, selon les médias allemands Bild et RBB. Il faudrait pour cela retirer aux bâtiments le statut de monument historique.

En 2016, le Fonds immobilier de Berlin avait renoncé à vendre "la villa Goebbels", déjà très délabrée. Il craignait "qu'elle ne tombe entre de mauvaises mains" et ne "devienne un lieu de pèlerinage pour les nazis".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

La police évacue les militants pro-Gaza à Sciences Po Paris

Publié

le

Le mouvement de protestation à Sciences Po Paris s'inspire de la situation aux Etats-Unis, où les campus d'une quarantaine d'universités connaissent une vague de mobilisation, avec des interventions musclées de la police. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Les forces de l'ordre sont entrées vendredi avant midi à Sciences Po Paris pour évacuer les militants pro-Gaza qui l'occupaient depuis la veille: l'établissement de renom et ses campus restent l'épicentre en France d'une mobilisation en faveur des Palestiniens.

Le mouvement de protestation s'inspire de la situation aux Etats-Unis, où les campus d'une quarantaine d'universités connaissent une vague de mobilisation, avec des interventions musclées de la police. "La fermeté est et restera totale", a fait savoir vendredi le gouvernement français.

"S'agissant de la situation dans les établissements, certaines ont pu être réglées par le dialogue. Pour d'autres, des réquisitions par les présidents d'université ont été faites et les forces de l'ordre sont intervenues immédiatement. Cette fermeté paie: 23 sites perturbés ont été évacués hier", a-t-on indiqué de même source.

A Lyon aussi

Selon un étudiant de Sciences Po qui s'est exprimé auprès de la presse, "une cinquantaine d'étudiants étaient encore présents dans les locaux de la rue Saint-Guillaume", dans le centre de Paris, au moment où les forces de l'ordre sont entrées vendredi dans l'école, une semaine après une mobilisation émaillée de tensions à Sciences Po Paris.

Depuis le début de la matinée, la rue était bloquée par les forces de l'ordre. "Une réponse disproportionnée et sécuritaire", ont estimé deux étudiantes du Comité Palestine, qui regrettent par ailleurs l'absence d'"aide médicale" auprès des sept étudiants ayant entamé la veille une grève de la faim.

Les actions menées par des étudiants en soutien à Gaza ont lieu principalement dans des établissements Sciences Po à travers la France, mais peu au sein des universités.

Comme à Paris, les forces de l'ordre sont intervenues vendredi pour évacuer des manifestants pro-palestiniens du site de Sciences Po Lyon, où un amphithéâtre était occupé depuis la veille, a constaté une journaliste de l'AFP.

"Table du dialogue" par des étudiants juifs

Place de la Sorbonne, à quelques centaines de mètres de Science Po Paris, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) devait tenir pendant une bonne partie de la journée une "table du dialogue", avec plusieurs invités, dont le dessinateur de BD Joann Sfar ("Le chat du rabbin").

"Nous voulons prouver qu'il n'est pas vrai qu'on ne peut pas parler du conflit israélo-palestinien. Pour cela, il faut mettre de côté ceux qui pointent du doigt les étudiants juifs comme complices du génocide", a déclaré le président de l'UEJF, Samuel Lejoyeux, sur Radio J.

Jeudi soir, la direction de Sciences Po Paris - qui accueille dans la capitale 5000 à 6000 étudiants - avait annoncé la fermeture de ses principaux locaux et invité étudiants et salariés à faire du télétravail.

Après un débat interne sur le Proche-Orient organisé jeudi par la direction, que les étudiants du Comité Palestine ont jugé "décevant", ces derniers effectuent un "sit-in pacifique" dans le hall de l'école et six d'entre eux ont entamé une grève de la faim, "en solidarité avec les victimes palestiniennes".

A l'issue de ce débat de deux heures, auxquels ont participé professeurs et étudiants, l'administrateur provisoire de l'école, Jean Bassères, a répété qu'il n'était pas question, comme le réclament certains étudiants, d'"investiguer" les relations de Sciences Po avec des universités israéliennes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Intempéries: le sud du Brésil sous les eaux, 29 morts et 60 disparus

Publié

le

Les inondations se concentrent dans la région centrale du Rio Grande do Sul, où 154 localités ont été frappées. Selon le dernier bilan de la Défense civile, plus de 10'000 personnes ont dû quitter leur domicile, dont quelque 4600 ont été accueillies dans des lieux d'hébergement. (© KEYSTONE/EPA/MARCELO OLIVEIRA/SANTA MARIA CITY COUNCIL/HANDOUT)

Le bilan des pluies torrentielles qui ont touché le sud du Brésil ces derniers jours, avec leur cortège d'inondations et de glissements de terrain, a atteint jeudi au moins 29 morts. 60 personnes sont toujours portées disparues.

A travers l'Etat du Rio Grande do Sul, auquel le président Luiz Inacio Lula da Silva venu sur place a promis l'aide du gouvernement, ce sont des scènes dantesques: coulées de boue gigantesques, maisons et voitures noyées à perte de vue, évacuations d'habitants et d'animaux réalisées dans des conditions extrêmement risquées par les secours.

Pour le gouverneur Eduardo Leite, il s'agit du "pire désastre climatique" jamais vu dans cet Etat frontalier avec l'Uruguay et l'Argentine.

"Je veux déplorer profondément toutes les vies perdues. Il y a 29 morts recensés actuellement, et avec la douleur la plus profonde je sais qu'il y en aura davantage", a-t-il dit en fin de journée, en annonçant aussi 60 disparus.

Le précédent bilan faisait état de 13 morts et 21 disparus. Trente-six blessés ont été enregistrés.

"Jamais rien vu de tel"

"Je n'ai jamais rien vu de tel. Tout est sous l'eau et ça va encore s'aggraver. C'est impossible de dormir, on ne sait pas à quel point le niveau de l'eau va continuer à monter", dit à l'AFP Raul Metzel, 52 ans, habitant de la commune de Capela de Santana.

Des vues aériennes prises par l'AFPTV montrent des secteurs entiers de cette localité envahis par les flots, d'où émergent seulement les toits de maisons.

Mercredi soir, l'"état de calamité publique" a été déclaré dans le Rio Grande do Sul, atteint depuis plusieurs jours par des tempêtes et des orages dévastateurs.

Lula promet "des moyens"

Lula, qui a rencontré le gouverneur jeudi à Santa Maria, une des villes les plus touchées, a promis que le Rio Grande do Sul "ne manquera pas de moyens" humains ou matériels pour faire face à cette tragédie. Plus de 600 militaires devaient être envoyés en renfort pour les opérations de secours et la distribution de vivres aux sinistrés.

Accompagné notamment de la ministre de l'Environnement Marina Silva, le chef de l'Etat a assuré que le gouvernement fédéral était mobilisé "à 100%" pour "atténuer la souffrance due à cet événement naturel extrême".

Les inondations se concentrent dans la région centrale du Rio Grande do Sul, où 154 localités ont été frappées. Selon le dernier bilan de la Défense civile, plus de 10'000 personnes ont dû quitter leur domicile, dont quelque 4600 ont été accueillies dans des lieux d'hébergement.

De nombreuses routes sont inaccessibles et l'approvisionnement en eau et électricité est compromis pour des centaines de milliers de personnes, selon les autorités locales. Des villes sont totalement isolées, sans internet ni signal de téléphonie mobile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Continuer la lecture

International

Portés par les élections locales, le Labour exige des législatives

Publié

le

Les résultats, qui vont tomber peu à peu vendredi et samedi, s'annoncent serrés. Selon les observateurs, ils sont de nature à jauger la capacité de Rishi Sunak de redresser la barre avant les législatives. (© KEYSTONE/AP/Kin Cheung)

L'opposition travailliste britannique a appelé vendredi le Premier ministre conservateur Rishi Sunak à convoquer des élections législatives. Elle a remporté un nouveau siège de député et des dizaines d'autres victoires dans des élections locales de jeudi.

Le travailliste Chris Webb s'est largement imposé lors d'une législative partielle à Blackpool (nord-ouest de l'Angleterre), avec 58,9% des voix. Ce scrutin s'est tenu quelques mois avant des élections dans tout le pays, attendues au second semestre, où les sondages annoncent une défaite cuisante pour les Tories, au pouvoir depuis 14 ans.

"Ca n'était pas juste un petit message", "pas juste un murmure", mais "un cri de Blackpool, 'nous voulons le changement'", a déclaré le chef du parti travailliste Keir Starmer. "Blackpool parle pour tout le pays en disant 'nous en avons assez, après 14 ans d'échec, 14 ans de déclin, nous voulons tourner la page et un nouveau départ avec le Labour", a-t-il ajouté.

Et d'invoquer l'aspiration du pays au "changement". "Il est temps pour le Premier ministre de laisser le pays l'exprimer lors d'élections législatives", a-t-il lancé.

"Evidemment décevant"

Les électeurs étaient appelés aux urnes jeudi pour cette élection partielle qui se tenait à la suite de la démission du député conservateur sortant Scott Benton en raison d'un scandale de lobbying, en même temps que les élections locales pour renouveler une partie des milliers d'élus locaux en Angleterre et au Pays de Galles.

Pour les élections locales, la plupart des sièges soumis au vote avaient été disputés pour la dernière fois en 2021, au sommet de la popularité des conservateur sous Boris Johnson, alors Premier ministre.

Selon les résultats disponibles à la mi-journée, le Labour a remporté une cinquantaine de sièges, les conservateurs en perdant plus de 120.

Rishi Sunak a concédé qu'il est "évidemment décevant de perdre de bons élus locaux" et mis en avant les réalisations récentes de son gouvernement, comme l'expulsion volontaire vers le Rwanda d'un demandeur d'asile débouté.

Sunak sur la sellette

Néanmoins, le Labour a échoué à remporter la municipalité de Tees Valley (nord-est de l'Angleterre), qui figurait parmi les points chauds de ces élections locales, tout comme les West Midlands. Conserver ces deux collectivités locales donnerait une bouffée d'air à Rishi Sunak et lui permettrait de rassurer quant à son éventuelle capacité à redresser la barre avant les législatives.

Selon des médias britanniques, les adversaires du premier ministre au sein de son propre camp sont à la manoeuvre et envisagent de tenter de le remplacer d'ici aux législatives en cas de débâcle lors de ces élections locales.

Les électeurs étaient appelés jeudi aux urnes pour élire onze maires, plus de 2500 conseillers locaux et l'ensemble de l'Assemblée de Londres. Dans la capitale, le maire travailliste Sadiq Khan brigue un troisième mandat. Il est donné favori face à la conservatrice Susan Hall.

11e défaite

Les sondages estiment que les conservateurs risquent de perdre la moitié du millier de sièges qu'ils défendent en Angleterre. "Nous allons probablement assister à ce qui est certainement l'une des pires performances des conservateurs, si ce n'est la pire, à des élections locales ces 40 dernières années", a déclaré sur la BBC le spécialiste des études d'opinion John Curtice.

La défaite à Blackpool sud constitue la 11e élection partielle perdue par les conservateurs depuis les élections de décembre 2019, marquées par le triomphe des tories alors menés par Boris Johnson. Il s'agit d'un record depuis les années 1960. Sept de ces défaites sont survenues sous M. Sunak, au pouvoir depuis octobre 2022.

Signe inquiétant pour le premier ministre, à Blackpool, les Tories n'ont devancé que de peu le parti nationaliste et populiste Reform UK, fondé par le champion du Brexit Nigel Farage, qui menace de priver les conservateurs de précieuses voix lors des législatives. Un scrutin où les conservateurs font de l'immigration un sujet central.

Mercredi, le gouvernement a ainsi annoncé l'arrestation des premiers migrants en situation irrégulière susceptibles d'être expulsés vers le Rwanda. Le ministère de l'Intérieur a vanté un "élément clé" du plan visant à faire décoller de premiers vols vers le pays d'Afrique de l'Est dans les semaines qui viennent, pour concrétiser une mesure phare et hautement controversée érigée en priorité par Rishi Sunak.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

RSF: pressions politiques sur les médias et propagande accrue

Publié

le

Reporters sans frontières dénonce en particulier l'"absence manifeste de volonté politique de la communauté internationale à faire appliquer les principes de protection des journalistes" à Gaza. Plus de 100 reporters palestiniens y ont été tués par l'armée israélienne. (© KEYSTONE/AP/HATEM ALI)

Les pressions politiques sur la presse augmentent dans le monde, alors même que la moitié de la planète vote cette année. C'est l'alerte lancée par Reporters sans frontières (RSF) dans son classement 2024 publié vendredi.

La Norvège reste en tête de ce 22e classement de la liberté de la presse, tandis que l'Erythrée arrive en dernière position, 180e, après la Corée du Nord les deux années précédentes. La Suisse se classe neuvième.

Globalement, les conditions d'exercice du journalisme sont mauvaises dans les trois quarts des pays.

L'ONG dénonce en particulier l'"absence manifeste de volonté politique de la communauté internationale à faire appliquer les principes de protection des journalistes" à Gaza. Plus de 100 reporters palestiniens ont été tués par l'armée israélienne, dont au moins 22 dans l'exercice de leurs fonctions, rappelle RSF.

Plus largement, cette édition 2024 met en exergue une moindre protection du journalisme par les Etats, quand ce n'est pas un rôle actif de ceux-ci dans la désinformation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture