L’alternative monte au créneau à l’occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Elle a déposé quatre lois pour améliorer leurs conditions de travail.
A l’occasion de la journée des femmes, l’alternative genevoise - socialistes, ensemble à gauche et verts – ont déposé quatre projets de lois pour améliorer l’égalité salariale.
Un bouquet de lois féministes qui vise notamment à faire accepter la pénibilité psychologique dans les métiers santé-social au même titre que la pénibilité physique est appliquée dans les métiers du bâtiment.
L’idée : ces métiers génèrent une charge mentale qui justifie un traitement différencié. Les précisions de Françoise Nyffeler, député d’Ensemble à gauche au Grand Conseil.
Ces deux lois souhaitent modifier la loi sur le traitement des salaires de l'Etat et la loi qui régit la Caisse de prévoyance de l’Etat de Genève. François Nyffeler.
La pénibilité psychologique aura une influence sur la grille des salaires, mais aussi sur l’âge de la retraite. Selon l’alternative, les arrêts maladie dans la santé-social sont presque aussi important que dans la construction. Ils seraient de 4% dans le santé-social et de 4,3% dans la construction.
Rente-pont
Une autre loi souhaite verser une rente-pont entre 64 et 65 ans pour les femmes qui souhaiteraient prendre leur retraite anticipée. Une rente qui serait financée par l’Etat. Jocelyne Haller, députée d’Ensemble à gauche.
Coût de la rente-pont pour l’Etat : environ 30 millions de francs si la moitié des femmes prenaient cette rente.
Revalorisation salariale
Dernier texte, une loi qui introduit une revalorisation salariale dans la fonction publique le secteur subventionné pour les métiers de la santé, du social et du nettoyage, en attendant la nouvelle grille de l’Etat, G’EVOLUE. En passant par un mécanisme salarial déjà existant. Caroline Marti, députée socialiste au Grand Conseil.
Inégalités salariales
La santé et le social emploient environ 4600 personnes à Genève. Les inégalités salariales perdurent malgré la consécration du principe de l’égalité décidé en 1981. Et pour Caroline Marti, il est urgent d’agir.
Les quatre lois ont été déposées ce mardi au Grand Conseil.