La citation célèbre dit: "Les seules limites que l’on a sont celles que l’on se fixe". De cette citation, Francisco Taboada en a fait son slogan de vie.
Il est Genevois, il est papa de 3 enfants, et il est un sportif exigent avec lui-même. Francisco Taboada, 45 ans, non-voyant, espère aussi être l'un des coureurs dans les starting-block du 1500 mètres à Paris l'année prochaine. Cisco, comme ses proches l'appellent, force l'admiration. Autour de son cou, plusieurs médailles déjà: la quatrième place des Championnats du Monde de Marathon à Athènes en 1997 ou la médaille d'argent du Marathon de Paris en 2003.
"J'ai dit plus jamais de course et finalement, je n'ai plus jamais arrêter."
À l'âge de 2 ans, Francisco reçoit une casserole d'eau bouillante. Après 6 mois aux soins intensifs, quelques 6 greffes de cornée plus tard, et une erreur médicale, il perd partiellement la vue.
Résilient et interdit de sport, il deviendra mélomane avant d'être sportif. Puis à 17 ans, quand les médecins lui disent qu'il peut désormais "mener une vie normale", Francisco, diplômé du Conservatoire de Lausanne en piano, décide d'enfiler des baskets et de se mettre au sport.
D'abord en tandem, en passant par les arts martiaux, puis à vélo, puis en course à pied, Francisco est un champion reconnu. Il est aujourd'hui titulaire de plusieurs titres dont le record Suisse du Marathon de Zurich catégorie T11 qu'il termine en 3:02’20’.
Pour ce nouveau défi de résilience, Cisco veut une médaille au 1500 mètres des JO. Cisco est entouré des meilleurs: l'entraineur suisse connu et reconnu Jean-Pierre Egger et l'expérimenté Willy Hofer. Cela fait 6 mois qu'il s'entraîne deux - parfois trois - fois par jour. De la musculation en salle à Veyrier, ou de la course sur piste à Onex avec le même objectif: réduire le temps sur le chrono.
Le portrait de Francisco par Léna Ailloud
Le portrait de Francisco par Léna Ailloud
Le portrait de Francisco par Léna Ailloud
Pour Francisco, les Jeux Paralympiques 2024 à Paris sont véritablement "les jeux de l'inclusion". Depuis 2016 qu'il s'est remis progressivement à la course à pied, il décide de s'y consacrer de manière professionnelle, afin de participer aux Jeux.
Francisco,
athlète
Francisco, athlète
Francisco, athlète
Francisco continue de s'entraîner avec motivation, énergie et l'admiration de l'un de ses coachs, Willy. "C'est le jour J qu'il faudra être bien prêt" dit-il. "J'aurais la chair de poul mais j'espère prendre du plaisir et me dire que j'ai fais tout mon possible." ajoute-il.
Willy Hofer et Francisco lors d'une session d'entrainement en salle.
"Tout le monde me dit que c'est incroyable ce que je fais. Mais je voudrais justement que ce soit plus si incroyable que ça et juste normal."
Francisco,
athlète
Francisco, athlète
Francisco, athlète
Pour sa course aux Paralympiques 2024 à Paris, Cisco sera dans les starting-blocks avec un autre athlète qui sera son guide. Ils seront ensemble, accrochée par une petite cordelette d'à peine 4 cm. On ne connait pas encore le nom de celui qui accompagnera Cisco dans l'aventure. La seule règle: ne pas dépasser la ligne avec Cisco mais avec lui.
Exemple d'une cordelette, capturée au Meyrin Run.
Pour soutenir ce projet, l'association Francitius recueille des dons et recrute des membres. Elle lui permet de financer sa préparation et la compétition de 2024.
Près de 40 acteurs de la Genève internationale s'engagent à réduire d'environ un tiers en moyenne leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030. Un an après avoir signé la Charte 2050Today, ils ont approuvé mercredi soir une feuille de route à Genève.
Au total, ces institutions, des missions diplomatiques aux organisations internationales en passant par des entités académiques ou des ONG, emploient près de 20'000 personnes. Elles ont approuvé plus de 1000 initiatives en ligne avec les politiques climatiques fédérale et locales.
Cet effort atteint une diminution de 53'000 tonnes d'équivalent de CO2, soit les émissions annuelles de 4100 habitants en Suisse. Il passe par des bâtiments plus économes en énergie, la mobilité douce, des systèmes alimentaires responsables, la protection de la biodiversité, des technologies durables ou encore une meilleure gestion des déchets.
Des étapes sont prévues pour 2025, 2028 et 2030. Le changement climatique a des effets grandissants sur la santé, les droits humains et les déplacements de populations, a aussi estimé le Forum climatique de Genève qui est derrière ce dispositif.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Décédée en 2005, la prostituée Grisélidis Real, qui s'est notamment fait connaître à travers son combat inlassable en faveur des droits des travailleuses du sexe, a désormais une place qui porte son nom dans le quartier des Pâquis, à Genève. Le Conseil d'Etat genevois a validé la proposition mercredi.
La Ville de Genève voulait depuis longtemps rendre hommage à cette femme en lui attribuant un nom de rue ou de place. Mais les emplacements sélectionnés par la municipalité avaient tous été refusés, car ils impliquaient notamment des changements d'adresse. L'endroit déniché aux Pâquis ne pose pas ce problème.
La place Grisélidis-Real est située à l'angle de la rue Philippe-Plantamour et de la rue du Léman, indique le Conseil d'Etat dans un communiqué. Grisélidis Real a marqué l'histoire du quartier des Pâquis et de Genève. La notoriété de celle qui fut aussi écrivaine et peintre a dépassé les frontières suisses.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Soulagement pour les frontaliers résidant en France. La réforme de l’indemnité de l’assurance chômage tombe à l’eau.
Le gouvernement de Michel Barnier, dont les heures sont comptées, n’appliquera pas la mesure controversée. L’abandon du projet d’accord a été confirmé mardi soir par la ministre du Travail. Un rétropédalage, dont se réjouit le sénateur de Haute-Savoie, Cyril Pellevat auteur d'une proposition de résolution européenne qui excluait de toucher au montant du chômage des frontaliers. Le sénateur propose, à la place, de réviser le règlement européen qui donne la charge du versement au pays de résidence plutôt qu'au pays d'exercice qui perçoit les cotisations chômage.
Cyril Pellevat
Sénateur de la Haute-Savoie
Cyril PellevatSénateur de la Haute-Savoie
Cyril PellevatSénateur de la Haute-Savoie
Satisfaction également des associations de défense de ces travailleurs à l’image de René Deléglise, président du Groupement transfrontalier européen.
René Deléglise
Président du groupement Transfrontalier Européen
René DeléglisePrésident du groupement Transfrontalier Européen
René DeléglisePrésident du groupement Transfrontalier Européen
Le GTE indique dans un communiqué qu'il reste vigilant face aux éventuels ajustements futurs de la législation qui pourraient concerner les travailleurs frontaliers. Le Groupement Transfrontalier Européen appelle, aussi, à négocier un accord bilatéral entre la France et la Suisse, notamment afin de régler définitivement les questions liées à l'équilibre du système d'indemnisation chômage des frontaliers.
Quel avenir pour le Rhône à Genève? La question qui préoccupe 13 associations locales de protection de l'environnement. Elles publient, mardi, un manifeste sur le Rhône dans lequel figurent 6 objectifs prioritaires.
Les associations demandent de produire de l'électricité sans éclusées, de mettre fin aux abaissements partiels du fleuve, de limiter les nouvelles infrastructures, gérer les déchets sauvages, notamment les plastiques dans l'eau et sur les rives ou encore de gérer l’accueil du public. Les précisions de Julie Gyger, coordinatrice de la PNPGE.
Julie Gyger
Coordinatrice de la PNPGE
Julie GygerCoordinatrice de la PNPGE
Julie GygerCoordinatrice de la PNPGE
Selon la Plateforme nature et paysage de Genève, l'écosystème du Rhône subit une lourde pression qui menace sa biodiversité.
Julie Gyger
Coordinatrice de la PNPGE
Julie GygerCoordinatrice de la PNPGE
Julie GygerCoordinatrice de la PNPGE
Les associations demandent aussi de produire de l'électricité au fil de l'eau et de stopper définitivement les éclusées qui perturbent fortement les milieux naturels. Les précisions de Louis Zesiger, vice-président de la Fédération des Sociétés de Pêche Genevoises.
Louis Zesiger
Vice-président de la Fédération des sociétés de Pêche Genevoises
Louis ZesigerVice-président de la Fédération des sociétés de Pêche Genevoises
Louis ZesigerVice-président de la Fédération des sociétés de Pêche Genevoises
Avec ce document, les associations espèrent ainsi peser sur les futures discussions autour de l'avenir du fleuve, notamment lors de la révision, prochainement, du Plan Directeur cantonal. Jean-Pascal Gillig, Secrétaire général du WWF Genève.
Jean-Pascal Gillig
Secrétaire général du WWF Genève
Jean-Pascal GilligSecrétaire général du WWF Genève
Jean-Pascal GilligSecrétaire général du WWF Genève
Les commerces genevois qui voudront ouvrir le dimanche 22 décembre devront solliciter une autorisation exceptionnelle d'employer du personnel. La Chambre administrative de la Cour de justice de Genève a donné raison sur ce point aux syndicats SIT et Unia qui l'avaient saisie.
Dans un communiqué publié mardi, les deux syndicats ont indiqué avoir obtenu gain de cause auprès de la justice genevoise contre le projet du Département de l'économie et de l'emploi (DEE) visant à accorder une ouverture généralisée des magasins le dimanche qui précède Noël sans devoir passer par une autorisation spécifique de l'Inspection du travail.
Selon le SIT et Unia, la Cour a jugé que cette validation contrevenait aux dispositions fixées par la loi. La règle veut que l'emploi de personnel le dimanche soit encadré. Le secteur doit bénéficier d'une convention collective de travail étendue ou doit obtenir une autorisation exceptionnelle.
Or, les conditions prévues par la loi sur le travail sont très restrictives pour accorder une telle autorisation, soulignent les deux syndicats. Ceux-ci demandent donc que l'Office cantonal de l'inspection et des relations du travail ne délivre aucune autorisation d'ouverture exceptionnelle le 22 décembre.
Le monde syndical salue cette décision de justice. Il rappelle que toute ouverture supplémentaire des magasins le dimanche "devrait passer par l'amélioration des conditions de travail dûment négociée" avec les représentants des intérêts des vendeurs et vendeuses dans le cadre d'une convention collective de travail étendue.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats