Ce crime a secoué le canton de Genève, ébranlé le Conseil d’Etat genevois de l’époque. Il y a dix ans, jour pour jour, le corps d’Adeline, sociothérapeute à La Pâquerette, est retrouvé dans un bois, au lendemain de sa disparition suite à une sortie avec un de ses détenus dangereux. Retour sur ce drame dix ans après.
Affaire Adeline
Affaire Adeline
Affaire Adeline
12 septembre 2013: Fabrice A, condamné deux fois pour viols aggravés et détenu à La Pâquerette, est censé effectuer une sortie thérapeutique dans un centre équestre avec son accompagnatrice. Problème: le prévenu et Adeline ne se sont jamais présentés au manège. Et malgré des grandes battues mises en place, Adeline reste introuvable.
Son corps sera finalement découvert le lendemain dans un bois de la commune de Bellevue, à proximité du centre équestre. La sociothérapeute, attachée à un arbre, a été égorgée.
A Genève c’est le choc, le Conseil d’Etat, affecté, exprime ses profondes condoléances.
(KEYSTONE/MARCIN BIELECKI)
Trois jours de traque
Fabrice A est, lui, toujours recherché. Il sera arrêté trois jours plus tard à la frontière germano-polonaise. En 2017, il est condamné à la prison à vie et à l’internement ordinaire, après un premier procès avorté en 2016.
(KEYSTONE/Frederic Bott)
Après ce drame beaucoup de questions se posent : comment en-est-on arrivé là? Comment le prévenu a pu commander un couteau depuis sa prison? Comment est-ce que l'établissement a pu autoriser sa sortie? Une enquête parlementaire confirmera plus tard les dysfonctionnements de la Pâquerette.
Auparavant les sanctions tombent : la directrice de l'établissement écope d'un blâme, celle du Service de l'application des peines et mesures sera sanctionnée par le Conseil d'Etat pour avoir mal évalué la dangerosité de Fabrice A. et donné son autorisation pour la sortie. Cette dernière sanction sera finalement annulée par la Cour de justice.
Quand l’IA permet d’accompagner les personnes souffrant de maladies chroniques. Le canton de Genève et les HUG ont présenté lundi une application pilote. SOFIA, c’est son nom, permettra d’aider les patients à mieux gérer leur santé et leur maladie. L'objectif est de réduire les complications et les hospitalisations.
Cette appli sera dotée d’un chatbot, comprenez un agent conversationnel en ligne. Elle s'adressera aux personnes qui viennent de recevoir un diagnostic pour une maladie chronique. Le Professeur Idris Guessous, médecin-chef du service de médecine de 1er recours aux HUG.
Le Professeur Idris Guessous
Médecin-chef du service de médecine de 1er recours aux HUG
Le Professeur Idris Guessous Médecin-chef du service de médecine de 1er recours aux HUG
Le Professeur Idris Guessous Médecin-chef du service de médecine de 1er recours aux HUG
L'objectif est de réduire les complications et les hospitalisations. L’application, en cours de développement, permettra d’accompagner les patients souffrant de diabète, d'hypertension et de dyslipidémie. Exemple sur son fonctionnement pour une personne diabétique avec le Professeur Idris Guessous.
Professeur Idris Guessous
Médecin-chef du service de médecine de 1er recours aux HUG
Professeur Idris Guessous Médecin-chef du service de médecine de 1er recours aux HUG
Professeur Idris Guessous Médecin-chef du service de médecine de 1er recours aux HUG
Il s'agit aussi de réduire les erreurs médicamenteuses, voire même diminuer les traitements à terme.
Professeur Idris Guessous
Médecin-chef du service de médecine de 1er recours aux HUG
Professeur Idris Guessous Médecin-chef du service de médecine de 1er recours aux HUG
Professeur Idris Guessous Médecin-chef du service de médecine de 1er recours aux HUG
Cette application devrait être disponible d'ici début 2027. Plus de 400 patients devraient l'utiliser au départ, avec à plus long terme un objectif de 1600 utilisateurs. Les HUG bénéficient d’un financement de l’Etat d'1,34 millions de francs pour la période 2025-2026.
Programme de prévention de la démence
Un deuxième projet lié à la prévention de la santé a ainsi été présenté lundi. Porté par le Centre de la mémoire des HUG, ce programme vise à prévenir ou à retarder l'apparition de la démence chez les personnes de plus de 50 ans identifiées comme étant à haut risque. Ce projet a obtenu 2,1 millions francs de la part du canton pour la période 2025-2028.
Les personnes saines, mais qui sont susceptibles de développer la maladie d'Alzheimer, sont identifiées notamment sur la base de biomarqueurs. Le programme propose ensuite un accompagnement individualisé qui comprend une prise en charge avec des activités physiques adaptées, une alimentation ciblée et des stimulations cognitives qui ont fait leurs preuves.
Il est prévu d'accompagner un millier de patients dans cette démarche proactive. Une étroite collaboration entre les différents acteurs de la santé sera nécessaire pour la réussite de ce programme.
Selon une enquête de la Fondation Modus publiée lundi, à Genève, la voiture est "de loin" le mode de transport le plus soutenu financièrement par les entreprises. A l'échelle du Grand Genève, 23% des actifs disposent d'une prise en charge complète de stationnement sur leur lieu de travail par leur employeur.
Ces chiffres ressortent d'une enquête réalisée auprès de 3105 habitants du Grand Genève. Outre ces 23% de personnes qui jouissent d'une place de parc, 8% des sondés ont dit avoir un véhicule entièrement payé par leur entreprise et 6% ont leurs frais de déplacement entièrement couverts.
Par comparaison, l'incitation des employés à utiliser les transports en commun pour se rendre au travail est bien moindre. La prise en charge complète d'un abonnement de transport public ne concerne que 8% des actifs qui ont répondu à l'enquête, relève dans un communiqué la Fondation Modus.
Désirs d'alternatives
Pourtant, beaucoup aimeraient être moins dépendants de la voiture. Ainsi, 65% des actifs qui travaillent en France souhaiteraient réduire leur temps passé au volant, mais ils constatent que l'offre en alternatives est insuffisante. En Suisse, seuls 43% des sondés voudraient diminuer leur usage de la voiture.
Parmi les alternatives envisagées pour se rendre à son travail, le covoiturage organisé en entreprise et le covoiturage entre collaborateurs suscitent pas mal d'intérêt, tout comme les transports publics et le vélo électrique. Mais les problèmes de sécurité freinent les ardeurs pour la bicyclette.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
A Genève, un homme de 45 ans est décédé après être parti en embardée au guidon de son vélo électrique, vendredi, dans le quartier de l'ONU. Le malheureux a été grièvement blessé. Il est décédé samedi à l'hôpital.
L'accident s'est produit sur le chemin de l'Impératrice en direction de la route de Lausanne, précise la police genevoise, lundi, dans un communiqué. Peu avant le passage sous les voies du chemin de fer, le cycliste a perdu le contrôle son vélo électrique et a chuté. Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons de cette sortie de route.
Il s'agit du troisième décès sur les routes genevoises cette année, relève encore la police genevoise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève, qui fait face à plusieurs jours de fortes chaleurs, élève son niveau de vigilance par rapport au risque d'incendie en forêt et lance un appel à la prudence. Les feux en plein air ne sont pas totalement interdits, mais ils doivent faire l'objet d'une surveillance accrue.
L'indicateur utilisé est basé sur l'analyse de données objectives relatives à la température, l'humidité relative, la vitesse du vent et aux dernières précipitations. Il passe au statut "danger marqué", soit le niveau de danger 3 sur une échelle de 5.
Les règles en vigueur doivent donc être strictement respectées, notamment par les pique-niqueurs, indique lundi le Département du territoire. En dehors des emplacements aménagés et dotés de foyers fixes, les feux sont interdits dans les espaces forestiers et dans tous les sites protégés à moins de 10 mètres des lisières.
Les personnes qui allument un feu de plein air sur un lieu autorisé doivent prendre toutes les précautions requises. Il faut surveiller en permanence les feux allumés et éteindre immédiatement les flammèches et veiller à bien éteindre le feu et sécuriser ses alentours avant de partir. En cas de forts vents, mieux vaut renoncer totalement à faire du feu.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lors d'une manoeuvre, un tracteur viticole a terminé sa course sur la voie ferrée, à Russin (GE), et a été percuté par un TGV qui circulait à une vitesse de 95 km/h. Le conducteur de l'engin a été éjecté avant la collision. Sa vie n'est pas en danger. Aucun des quelque 200 passagers du train n'a été blessé, a indiqué le Service d'incendie et de secours (SIS) de Genève, lundi, dans un communiqué.
Le train a, en revanche, subi d'importants dégâts. En collaboration avec les sapeurs-pompiers du train d'Extinction et de Sauvetage (TES) des CFF, les hommes du SIS ont sécurisé le convoi et découpé les tôles de carénage qui menaçaient de se détacher. Le TGV a ensuite été acheminé à la gare de Genève-Cornavin.
Le tracteur viticole (enjambeur) qui était coincé sur la ligne de chemin de fer a été dégagé à l'aide d'un train des CFF équipé d'une grue. L'intervention des secours a duré trois heures.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats