L’automne social s’annonce tendu, à Genève. Le Cartel intersyndical va déposer un préavis de grève pour le 12 octobre prochain, pour s’opposer au projet de budget de l’Etat de Genève. C'est ce qu’a annoncé, sur Radio Lac, le président du SSP Genève, Vincent Bircher. Une décision qui doit encore être entérinée, par une Assemblée générale du personnel, le 4 octobre. Les fonctionnaires s’associent donc au mécontentement des salariés des TPG qui ont déjà déposé un préavis de grève pour le 12 octobre. Ils réclament, eux, une indexation totale de leur salaire et une prime de 400 francs.
La tension sociale monte à Genève. Le Cartel intersyndical va déposer un préavis de grève pour le 12 octobre prochain, pour s’opposer au projet de budget de l’Etat de Genève. C'est ce qu’a annoncé, sur Radio Lac, le président du SSP Genève, Vincent Bircher:
"Un préavis de grève sera déposé certainement ce mercredi pour une grève le 12 octobre. Ce n'est pas un hasard. Le but est de faire la convergence avec les salariés des TPG qui seront, eux aussi, ce jour-là, en grève. On appelle à une grève le 12 octobre prochain!".
Nous ne demandons pas la lune: une indexation de rattrapage liée à l'inflation, l'obtention de l'annuité et que les créations de postes promises ne soient pas impactées lors du vote du budget par le Grand Conseil.
Cette grève doit encore être entérinée, par une Assemblée générale du personnel, le 4 octobre. Mais Genève se prépare déjà à un automne social, avec une convergence des luttes, et donc mettre la pression sur le Conseil d'Etat?
"Nous souhaitons obtenir gain de cause sur nos revendications. Nous ne demandons pas la lune: une indexation de rattrapage liée à l'inflation, l'obtention de l'annuité et que les créations de postes promises ne soient pas impactées lors du vote du budget par le Grand Conseil. La demande principale, c'est bien sûr l'augmentation des salaires car le personnel, et pas seulement celui de la fonction publique, va voir ses revenus baisser avec l'inflation mais aussi la hausse des primes maladies".
Parmi les 300 plus grandes fortunes de Suisse, il y en a une dizaine à Genève qui cumule, au bas mot, une fortune de 23 milliards de francs
Le budget du canton de Genève affiche, pourtant, un déficit de 420 millions de francs, pour 2023 et 12,4 milliards de francs de dette. Le canton peut-il vraiment se permettre de dépenser davantage?
"Les moyens, ils existent. Parmi les 300 plus grandes fortunes de Suisse, il y en a une dizaine à Genève qui cumule, au bas mot, une fortune de 23 milliards de francs. C'est quand même le double de la dette de Genève! Les deux dernières années, on a assisté à une explosion de la fortune des plus riches et nous, nous exigeons un impôt de solidarité vu la situation qui devient de plus en plus compliquée pour la population".
Un impôt de solidarité ne ferait pas fuir les grandes fortunes
Cet impôt de solidarité pourrait, pourtant, faire fuir ces grandes fortunes:
"C'est toujours le chantage au départ. Il y a déjà eu des hausses d'impôt, notamment dans le canton de Zurich. Les riches ne sont pas partis! Ils ne restent pas seulement pour les conditions fiscales, quand bien même elles sont très extraordinairement bonnes pour eux. Ils restent aussi pour la qualité de vie et la condition des infrastructures. Le service public participe à cette qualité de vie.
Certains coûts liés aux réseaux thermiques structurants des Services industriels de Genève (SIG) vont diminuer en 2026. Les tarifs de la chaleur vont baisser de 0,5 centime le kilowattheure à un tarif moyen de 17,3 cts/kWh et les frais de raccordement pour les petites installations de 30%.
Les tarifs du froid restent inchangés à 21,9 cts/kwH, alors que la commission ad hoc voulait qu'ils baissent aussi, a indiqué mercredi après-midi devant les médias la conseillère d'Etat Delphine Bachmann, en charge du Département de l'emploi, de l'économie et de l'énergie (DEE). Le gouvernement genevois a approuvé dans la matinée les tarifs proposés par les SIG.
Ces tarifs ont reçu un préavis favorable de la commission consultative sur les réseaux thermiques structurants et du surveillant fédéral des prix, a précisé la magistrate. Ceux de 2025 avaient été critiqués par les partis de droite qui demandaient leur révision, conformément aux recommandations de la surveillance des prix.
Ces tarifs doivent permettre de poursuivre les investissements pour développer des infrastructures de chauffage et de rafraîchissement à partir d'énergies renouvelables locales. La baisse des frais de raccordement l'an prochain vise par ailleurs à faciliter l'accès volontaire à cette énergie, selon le gouvernement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Si des collecteurs de dons du bioparc viennent frapper à votre, prudence!
L’institution alerte en précisant qu’elle ne pratique pas le porte à porte pour demander des dons et que ces personnes n’ont aucun lien avec le bioparc qui rappelle qu’il ne faut pas payer ni transmettre ses données personnelles.
Dans un communiqué, le bioparc précise que "de telles pratiques portent atteinte non seulement aux citoyens concernés, mais également à la confiance envers les organisations engagées pour des causes d’intérêt public. Le Bioparc ne réalise aucune collecte de fonds à domicile. Les dons sont effectués exclusivement par le biais de nos canaux officiels. (...) Le Bioparc se désolidarise fermement de ces pratiques frauduleuses et remercie le public pour son attention et son soutien."
Depuis les dénonciations de propos racistes le 20 août, les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) ont pris plusieurs mesures pour "rétablir le climat de confiance". Ils ont aussi déposé une dénonciation pénale auprès du Ministère public pour le tag raciste apposé sur la porte d'une cadre.
La direction des HUG a réuni mercredi le Département de réadaptation et de gériatrie de l'Hôpital des Trois-Chêne pour faire un point sur la situation, a-t-il indiqué. Les propos racistes tenus en son sein avaient été confirmés par une enquête externe. Les HUG ont mené depuis une dizaine d'entretiens de service, déployé un dispositif d'accompagnement auprès des employés et lancé une campagne de sensibilisation contre "toute forme de discrimination".
"Face à un climat d’accusations délétère ne garantissant pas la protection de la personnalité de deux de ses cadres, la direction a décidé de leur confier des fonctions de nature similaire au sein des HUG", précise par ailleurs le communiqué. La responsabilité des soins du département et celle des ressources humaines seront transférées à deux nouvelles responsables à partir de février.
En parallèle, une enquête interne aux HUG a été menée auprès du personnel dudit département jusqu'au 11 décembre. Ses résultats seront publiés en début d'année. Les HUG annoncent étendre cette démarche à l'ensemble de l'institution en 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Les douaniers suisses ont pu interrompre à Landecy (GE) une livraison de plus d'une centaine de kilos d’huîtres non réfrigérées importées de France. La marchandise qui devait vraisemblablement approvisionner des stands sur des marchés de Noël en Suisse romande n’avait pas été déclarée comme il se devait dans le trafic commercial. Impropres à la consommation, les mollusques ont été détruits.
Le 11 décembre en fin de matinée, lors d’une patrouille mobile à Landecy (GE), les collaborateurs de l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF) ont intercepté une voiture de tourisme immatriculée dans le canton de Vaud. Elle transportait 127 kilos d’huîtres, a communiqué l'OFDF mercredi.
A son volant se trouvait un Français de 30 ans. Le conducteur a déclaré qu’il importait les huîtres dans le trafic touristique puisqu'elles allaient être consommées à l’occasion d’un repas d’entreprise. Or il a été constaté lors du contrôle que du matériel publicitaire d’une société suisse d’importation d’huîtres au nom du conducteur se trouvait dans l’habitacle.
Sans réfrigération
Après vérification, il s’avère que la marchandise aurait pu être destinée à la vente sur divers marchés de Noël en Suisse romande. Les coquillages provenant de l’île d’Oléron étaient transportés à même le coffre, sans aucun dispositif de réfrigération. La température de surface mesurée était comprise entre 10 et 12 degrés.
La personne a déclaré vouloir se rendre dans le canton de Vaud pour un trajet d’une heure environ. Informé de l’importation irrégulière, l’Office vaudois de la consommation a ordonné la destruction totale de la marchandise. La sécurité alimentaire ne pouvait pas être garantie, en raison du non-respect des conditions de transport et de la chaîne du froid.
L’homme a été amendé pour infraction à la loi sur les douanes et à la loi sur la TVA. Il lui a également été demandé de s’acquitter des frais de dédouanement et de destruction de la marchandise.
Plus de six mois après le début de la législature, la composition du Conseil municipal de Vernier (GE) est connue. Les résultats du second scrutin ont été constatés mercredi par le gouvernement genevois, au vu de l'impact limité des 177 bulletins remplis par de mêmes personnes.
Le Conseil d'Etat a effectué une pesée d'intérêts entre la nécessité pour la Ville de Vernier d'avoir un délibératif, l'impact des bulletins suspects sur les résultats et le principe de proportionnalité, a expliqué mercredi devant les médias son président, Thierry Apothéloz. "Cette décision n'a pas été prise à la légère", a-t-il précisé.
Alors que l'élection du 23 mars a été annulée par la justice pour fraude, les résultats du second scrutin du 30 novembre n'ont pas été publiés le jour même en raison de nouveaux soupçons d'irrégularités. "L'objectif du Conseil d'Etat était de garantir l'intégrité des résultats et de maintenir la stabilité des institutions, d'autant plus que le taux de participation était bas", a rappelé M. Apothéloz.
Annulation disproportionnée
Il ressort de l'expertise graphologique mandatée par la Chancellerie que 189 bulletins, dont douze nuls, ont été écrits par 79 mains différentes. Dans la majorité des cas, des personnes ont rempli deux bulletins et en aucun cas plus de six. "Il n'y a pas eu captation de suffrages, mais des bulletins ont été remplis dans un cadre familial ou de confiance, ce qui n'est pas réprimable sur le plan pénal", a souligné le magistrat.
Les 177 bulletins valables à prendre en compte n'ont aucun impact sur le nombre de sièges de chaque parti, seulement sur l'ordre de certains élus. La loi ne permettant pas de retrancher ces bulletins, le Conseil d'Etat considère qu'il serait disproportionné d'annuler ce scrutin. Selon l'expertise menée sur l'élection de mars, neuf personnes avaient rempli 278 bulletins. Une procédure pénale est en cours.
Quatre sièges LED
Il ressort des résultats publiés mercredi que le PS reste le premier parti de Vernier (10 sièges), suivi par le MCG (7), les Verts (5) et l'UDC (5). Cette deuxième élection permet à la liste Le Centre-Vert'libéraux, qui n'avait pas atteint le quorum en mars, de conserver deux sièges.
Lors de l'élection annulée, le mouvement Libertés et justice sociale (LJS) avait décroché six sièges, une première dans une commune genevoise. Alors que la nouvelle formation de Pierre Maudet a renoncé à déposer une liste pour le second scrutin, quatre de ses membres qui se sont représentés sur une nouvelle liste intitulée Egalité & Diversité (LED) sont élus.
A moins d'un recours, le nouveau Conseil municipal pourra s'installer durant la première quinzaine de février, a indiqué la chancelière d'Etat, Michèle Righetti El-Zayadi. Et d'expliquer que la Chancellerie travaille sur des outils numériques visant à augmenter ses capacités de contrôle.