Les coûts de la construction ont connu une hausse inédite à Genève ces derniers mois. Des données qui influencent les investissements des communes.
Comment les communes genevoises gèrent-elles la hausse des coûts de construction ? Selon les chiffres de l’office de la statistique reçus aujourd’hui, les prix ont grimpé de manière inédite en avril dans le canton de Genève. En six mois, l’indice des prix de la construction a progressé de 4,2%. Cette hausse concerne le secteur du bâtiment et du génie civil. Particulièrement touchés le prix du bois et de l’aluminium. La Ville de Vernier a décidé de maintenir ses investissements et de ne pas les repousser comme l’explique Mathias Buschbeck, Conseiller administratif chargé des constructions.
Gros œuvre particulièrement touché
Dans le bâtiment, les prix du gros œuvre 1 ont augmenté de 5,4 % en six mois et de 10,7% en un an. Le prix de l’acier d’armature a pris l’ascenseur, tout comme celui de l’aluminium. Les matériaux de construction en bois ont augmenté de 21%. Les prix fenêtres et les stores en aluminium ont aussi pris 10% en un an. Ces augmentations impactent fortement la construction des bâtiments administratifs. Les fenêtres en bois-métal impacte la construction de maisons individuelles.
La Ville de Vernier a pris les devants déjà quand les premières hausses se sont fait sentir.
L’enveloppe d’investissement en 2022 pour Vernier est de 25 millions et de 25 à 30 millions de francs en 2023. Pour le Conseiller administratif écologiste verniolan, les causes de ces augmentations sont multiples.
Pour le Magistrat, il est également important de soutenir les artisans locaux qui, eux aussi, subissent la hausse des prix.
Construction d’une école retardée à PLO
A Plan-les-Ouates, la Commune a donné plusieurs réponses à ces augmentations, comme l’explique Xavier Magnin, le Conseiller administratif chargé des écoles.
Le but est d’attendre que les prix se stabilisent. Xavier Magnin.
Le quartier de Cherpines-Charroton a pris du retard, les premiers habitants ne prendront possession de leurs logements qu’en 2026.