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Genève

Le moustique-tigre progresse sur le territoire lémanique

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Photo ©Keystone/DPA zb/PATRICK PLEUL

Le moustique-tigre continue sa progression dans le bassin lémanique.

Cinq nouvelles communes suisses sont concernées: Nyon et Cully (VD), Thônex et Meyrin (GE) et Brigue (VS). Au total, la présence de l'insecte a été enregistrée dans douze communes et pour la première fois dans le canton de Vaud.

Côté France, le moustique tigre continue sa progression sur le département de la Haute-Savoie. Trois nouvelles communes y ont été colonisées, ainsi que treize dans le département de l’Ain, annonce le Conseil du Léman jeudi dans un communiqué.

Une première vaudoise

Dans le canton de Vaud, les actions de monitorage menées cette année ont permis d'en détecter pour la première fois dans trois endroits: au restoroute de La Côte ainsi qu'à Nyon et à Cully.

L'insecte indésirable était déjà présent dans les pays et cantons voisins (Genève et Valais), rappelle le canton dans un communiqué. Dès 2019, Vaud a anticipé sa venue en mettant en place une campagne de prévention visant à freiner son installation sur son territoire.

Ces mesures qui combinent la surveillance de zones stratégiques, l'intervention rapide et la vigilance de la population ont montré leur efficacité cet été. Lors des retours positifs, les autorités ont inspecté les trois zones concernées pour détecter d'éventuels lieux de ponte. Elles ont recherché des larves dans toutes les collections d'eau des environs.

Des pièges supplémentaires ont été posés et un traitement biologique larvicide effectué immédiatement. Ce traitement sélectif n’est pas nocif pour la faune aquatique, précise le canton qui va réitérer sa campagne en 2022.

Quatre communes surveillées

En parallèle, les autorités vaudoises ont mené des actions de monitorage dans quatre villes situées soit près de zones déjà contaminées (Nyon, Aigle, Bex) ou proches des axes routiers (Yverdon).

Des pièges pondoirs, analysés toutes les deux semaines, ont été placés dans des lieux stratégiques pour attirer d’éventuelles femelles prêtes à pondre. Le monitorage a eu lieu durant la période active du moustique tigre, de juin à mi-octobre. Sur les quatre communes, sept stations avec un total de 42 pièges pondoirs ont été relevées, chacune à 9 reprises.

Près de 450 signalements

De plus, une surveillance du réseau autoroutier suisse est réalisée par le réseau suisse des moustiques. Effectuée dans la majorité des restoroutes, elle vise à détecter les mouvements de cette espèce qui utilise les transports motorisés pour se déplacer.

La plate-forme mise en place pour identifier les spécimens(www.moustiques-suisse.ch) a elle reçu 447 signalements provenant de Suisse romande. S'y ajoutent 185 demandes adressées à l'Université de Lausanne et à la Direction générale de la santé, détaille l'Etat de Vaud.

Repéré à la douane

Du côté du Valais, les autorités ont annoncé, également jeudi, avoir repéré l'insecte à rayures blanches et noires dans la zone de la plateforme douanière de Gamsen, à Brigue (VS). L'espèce avait été signalée pour la première fois en 2019 à Monthey.

Sa présence sur ce site a été détectée grâce à des dispositifs de piégeage installés en 2019. Elle n'est pas une surprise dans une zone considérée comme porte d'entrée dans le canton depuis le sud des Alpes.

L'insecte se déplace en effet très peu par lui-même, mais s'invite sur les camions et les voitures pour s'installer ensuite là où le véhicule s'arrête et partir à la recherche d'une zone favorable à son implantation.

Risque sanitaire limité

Devant son avancée régulière, il est important que chacun garde à l’esprit les bons gestes pour ralentir sa propagation, souligne le Conseil du Léman. Il est notamment primordial de vider chaque semaine tous les récipients pouvant accumuler de l'eau en plein air (coupelles, bâches, gamelles, etc.) ou les couvrir de façon hermétique. Mais aussi de signaler sans délai aux autorités de référence la présence du moustique tigre, soit en le photographiant ou en envoyant le spécimen.

Les autorités rappellent que le risque sanitaire reste très limité en Suisse. Le moustique-tigre est indésirable, car il peut transmettre certaines maladies tropicales comme la dengue, le virus zika et le chikungunya, dans les zones où ces maladies sont endémiques. La probabilité qu’un moustique pique une personne malade puis une seconde non porteuse de ces maladies est très basse.

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Culture

Les murs reconstitués de Burhan Doğançay exposés au MAH de Genève

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Cette oeuvre intitulée "Make Love, not War" (1975) est exposée au MAH de Genève dans le cadre de l'exposition "Les Murs de Buhran Doğançay". (© Succession de Buhran Doğançay Musée d'art et d'histoire de Genève)

Le Musée d'art et d'histoire (MAH) de Genève présente 55 dessins de la série "Walls of Israel" réalisée par l'artiste turco-américain Burhan Doğançay. Ces oeuvres, à mi-chemin entre la peinture, le dessin et le collage, sont exposées pour la première fois en Suisse.

"Burhan Doğançay (1929-2013) a eu un choc esthétique en observant le pan d'un mur en 1963 à Manhattan", explique Bénédicte de Donker, commissaire de l'exposition "Les Murs de Burhan Doğançay". L'artiste a vu dans ce mur la révélation d'une peinture abstraite. Depuis, il a reconstitué des murs dans son atelier new-yorkais en utilisant des photos, des affiches, des esquisses ou même des morceaux de murs.

Les oeuvres ont été données en 2018 au MAH par Angela Doğançay, la veuve de l'artiste. Elle a choisi Genève, où elle a vécu deux ans, pour son aspect international. Son mari voulait que certaines oeuvres soient conservées dans un endroit où elles seraient préservées, en dehors des circuits commerciaux, a-t-elle expliqué.

mahmah.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Une soirée pour mieux connaitre les requins et les raies

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Raies Mobula ©Christopher Leon

Pour protéger notre planète, il faut protéger les requins et les raies.

C’est en substance le message que veut faire passer la fondation “Save our seas”, basée à Genève. 

L'organisation est spécialisée dans la préservation de ces espèces et de leur environnement, elle soutient de nombreux projets scientifiques ou d’éducation dans le monde. A l’occasion de son vingtième anniversaire, elle a organisé deux évènements gratuits. Le premier remonte à cet été 2023, avec une exposition photos sur la rotonde du Mont-Blanc, de Thomas Peschak qui travaille pour le National Geographic.

Le deuxième a lieu ce samedi 23 septembre. Il s'agit d'une soirée gratuite et ouverte à tous, au Théâtre du Léman. Au programme, des échanges avec des experts et la diffusion de films, dont "Older than trees" de la réalisatrice oscarisée Pippa Ehrlich. Un événement placé sous le signe de l’optimisme.

Aurélie Grospiron, en charge de la communication pour la Fondation “Save our seas” espère que cette soirée va donner des idées aux jeunes:  

Aurélie GrospironEn charge de la communication pour la Fondation “Save our seas”

Principale menaces pour les requins: la surpêche mais aussi le réchauffement climatique. Ils sont pourtant vitaux pour la bonne santé de notre planète:

Aurélie GrospironEn charge de la communication pour la Fondation “Save our seas”

L'événement est gratuit, il faut juste s’inscrire en amont.

Les informations complémentaires ici.

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Genève

Pour un contreprojet à l'initiative "J'y vis, j'y paie!"

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Le Grand Conseil genevois ne veut pas de l'initiative législative cantonale de l'UDC "J'y vis, j'y paie!" (illustration). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le Grand Conseil genevois ne veut pas de l'initiative législative cantonale de l'UDC "J'y vis, j'y paie!". Mais il estime qu'une réforme de la fiscalité des communes est nécessaire, raison pour laquelle il a adopté jeudi soir le principe d'un contreprojet dans ce sens.

"A Genève, le système d'imposition communale des personnes physiques est le plus compliqué de Suisse", a dénoncé le centriste Sébastien Desfayes, rapporteur de majorité. L'initiative vise à transférer l'intégralité de l'impôt communal au lieu de domicile. Ce faisant, elle porte atteinte à la solidarité entre les communes, a-t-il déploré: "La Ville de Genève perdrait 50 millions de francs."

Actuellement, l'impôt communal est partagé, selon des calculs très complexes, entre la commune de domicile et la commune de travail lorsque ces communes sont différentes, une pratique unique en Suisse. S'y ajoutent les mécanismes de péréquation financière intercommunale, un millefeuille tout aussi complexe "qui arrive en bout de course", selon M. Desfayes.

"Temps considérable"

Pour le Centre et à sa suite Libertés et justice sociale (LJS) et le MCG, il faut réformer le système, mais l'initiative pose problème. Ils se sont déclarés en faveur d'un contreprojet. "Les discussions sur une refonte du système de péréquation prendront un temps considérable. Le contreprojet parlera des principes de la réforme.", a expliqué le rapporteur de majorité.

"Les années de discussions vont engendrer des blocages. C'est hasardeux", a mis en garde le Vert Julien Nicolet-dit-Félix, rapporteur de deuxième minorité. Rejetant l'initiative, il a plaidé pour le statu quo. Un avis partagé par le socialiste Grégoire Carasso, rapporteur de troisième minorité, pour qui "la redistribution d'une part de l'impôt sur le lieu de travail est juste."

De leur côté, le PLR et l'UDC sont favorables à l'initiative et au principe d'un contreprojet. Au final, l'initiative a été refusée par 63 non (le Centre, MCG, LJS, Verts et PS) et 32 oui (PLR et UDC). Le principe d'élaborer un contreprojet a, lui, été accepté par 63 oui (le Centre, MCG, LJS, PLR et UDC) et 33 non (Verts et PS).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Baignade fortement déconseillée dans l'Arve et le Rhône

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La baignade est fortement déconseillée dans l'Arve ainsi que dans le Rhône à partir de la Jonction à cause du déversement accidentel d'une grande quantité d'eaux usées à Annemasse, en France voisine (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

La baignade est fortement déconseillée dans l'Arve ainsi que dans le Rhône à partir de la Jonction, ont indiqué jeudi les Départements genevois du territoire et de la santé dans un communiqué commun. Le déversement accidentel d'une grande quantité d'eaux usées dans l'Arve à Annemasse (F) a entraîné une contamination bactérienne "très élevée".

Le déversement a eu lieu à la suite de l'obstruction d'un collecteur d'eaux usées du réseau d'assainissement de l'agglomération d'Annemasse dans la nuit de mercredi à jeudi, ont précisé les autorités genevoises.

Jusqu'à nouvel avis, toutes les activités impliquant un risque d'ingestion d'eau du fleuve ou de la rivière - notamment baignade, kayak, rafting, paddle - sont "fortement déconseillées" dans ces zones. La baignade et la consommation d'eau sont également déconseillées aux animaux de compagnie. L'eau potable genevoise n'est pas concernée par cet incident.

Les travaux de réparation du collecteur d'eaux usées bouché sont en cours, indiquent les autorités. La canalisation défectueuse devrait fonctionner à nouveau normalement "dans les prochaines heures". Les autorités suivent la situation et continueront d'informer la population.

Les bactéries présentes dans les eaux usées et déversées dans l'Arve peuvent provoquer des nausées, des vomissements ou des diarrhées de quelques jours, préviennent les autorités. En cas de symptômes, il est recommandé de boire de l'eau en suffisance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Pictet pose la première pierre de son nouveau campus carougeois

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© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

Le groupe bancaire Pictet a posé jeudi sous un ciel menaçant la première pierre du nouveau campus Pictet de Rochemont à Carouge. La future tour de 90 mètres de haut, dont les travaux dureront environ deux ans, accueillera à terme quelque 2500 employés.

La cérémonie présidée par Renaud de Planta, associé senior de Pictet, a eu lieu en présence notamment d'Antonio Hodgers, président du Conseil d'Etat genevois, de Stéphanie Lammar, maire de Carouge, et d'Inès Lalumière, architecte en charge du projet.

"Nous prévoyons d'emménager au second semestre 2025", a déclaré M. de Planta. Les travaux de terrassement sont terminés et le gros peut désormais commencer, avec comme objectif une cérémonie du bouquet dans une année. La tour sera réalisée sans échafaudages et dépassera de 30 mètres celle de la télévision. Elle sera la plus haute du canton, en attendant la réalisations d'autres projets dans le périmètre d'aménagement Praille-Acacias-Vernets (PAV).

Outre les 55'000 mètres carrés de bureaux, l'édifice abritera 96 appartements répartis sur 11'500 mètres carrés, développés et gérés par la caisse de retraite de Pictet. Un auditorium public, des arcades commerciales, un restaurant et des espaces verts accessibles à tous figurent également au programme.

Dans son discours, Antonio Hodgers a salué une réalisation architecturale s'inscrivant dans un projet de densification urbaine soigné, dans le cadre de l'aménagement du PAV, le plus grand chantier de mutation urbaine d'Europe.

Volonté de créer de nouvelles places de travail

Le nouvel immeuble sera relié au siège actuel de Pictet par une passerelle et un passage souterrain. Le groupe rassemblera sur son nouveau site les bureaux qui se trouvent aujourd'hui dispersés dans d'autres bâtiments externes, a expliqué à AWP une porte-parole. A terme, la banque aura par ailleurs la possibilité de créer 1000 postes de travail supplémentaires par rapport à ses effectifs actuels.

Pour mémoire, Pictet employait fin août 2023 un peu moins de 3000 collaborateurs en équivalents plein-temps dans le canton de Genève. Seules trois entreprises du bout du lac comptaient plus de 2000 collaborateurs à fin juin 2023, selon les chiffres du Département de l'économie et de l'emploi: Migros, Pictet et Rolex.

Au chapitre de l'environnement, Pictet a prévu entre autres de faire appel à la géothermie en installant 99 sondes verticales de 350 mètres chacune, qui exploiteront les ressources du sous-sol sous forme de chaleur et de fraîcheur. L'aérothermie, l'énergie solaire et la récupération de chaleur sur le réseau des eaux usées seront également utilisées.

Enfin, le campus sera bordé par la Drize, qui s'écoule actuellement dans une galerie souterraine. Les travaux de remise à ciel ouvert démarreront cet automne et seront suivis d'une opération de renaturation.

Source ATS

 

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