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Genève

La Maison de l'enfance et de l'adolescence ouvre ses portes

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Déstigmatiser la psychiatrie, offrir une médecine plus accueillante. Voilà la promesse des HUG avec la MEA, la Maison de l'enfance et de l'adolescence. Cet "Hôpital autrement" est inauguré officiellement ce lundi.

Un concept unique en Europe, selon les Hôpitaux universitaires de Genève. En plus d'offrir une chaîne de soins complète en un seul lieu pour les patients de 0 à 25 ans, en regroupant onze lieux aujourd’hui dispersées sur le canton, la particularité de cette Maison est qu'elle intègre la culture, les arts et les sciences.

Une partie du bâtiment y est consacré avec notamment un espace de médiation, des salles de spectacle, un studio radio, un hall d’exposition, une cuisine, etc. L'idée avec ces rendez-vous culturels étant d’utiliser différents moyens pour aider l’enfant et l’adolescent dans leur guérison. La Docteure Nathalie Nanzer, médecin cheffe de service ad intérim pour la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent.

Nathalie NanzerMédecin cheffe de service ad intérim pour la psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent

Objectif: offrir une médecine plus accueillante et déstigmatiser la psychiatrie.

Nathalie NanzerMédecin cheffe de service ad intérim pour la psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent

Cette Maison a été construite de manière à ce que chacun se sente "comme à la maison"  avec beaucoup de bois pour donner un aspect chaleureux et des grandes baies vitrées qui amènent un maximum de lumière naturelle. Explications avec Patrick Longchamp, architecte au cabinet CLR architectes.

Patrick Longchamp Architecte au cabinet CLR architectes

Le nouveau bâtiment de six étages pourra absorber jusqu'à 14'000 consultations par année. 25 lits d'hospitalisation sont aussi mis à disposition. Est-ce que ce sera suffisant? Oui, selon la Docteure Isabelle Golard, responsable des soins du Département de la femme de l'enfant et de l’adolescent. Elle explique que l'accent sera mis sur les consultations ambulatoires.

Isabelle Golard Responsable des soins du Département de la femme de l'enfant et de l'adolescent

Cette maison a été imaginée et rêvée il y a dix ans par le professeur François Ansermet, qui était chef de service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'époque.

Professeur François Ansermet Ancien Chef de service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent

Le budget pour la construction s'élève à 82 millions de francs, dont 40 millions proviennent de la Fondation Hans Wilsdorf, 5 millions de la Fondation Children Action et 7 millions de dons et de legs.

Roger Federer était présent lors de l'inauguration en tant qu'ambassadeur de la Laver Cup. En effet une grande salle polyvalente d'activités physiques a été construite à la MEA afin de mettre en avant le sport dans le cadre de la prise en charge des jeunes. Tous les équipements ont été financés par l'organisation Laver Cup. Le bâlois a expliqué ce que le sport lui a apporté toutes ces années.

Roger Federer

La Maison ouvrira ses portes au public le 10 juin. Les premiers patient sont attendus début juillet et la MEA sera pleinement opérationnelle fin août.

Laurie Selli avec ATS

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Genève

Des sacs de recyclages pour éviter de jeter les puffs n'importe où

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DR Radio Lac

Si les puffs font un tabac auprès des jeunes, trop peu savent comment les recycler. Elles se retrouvent fréquemment dans la nature. Pour remédier au problème, une filière de recyclage a vu le jour il y a quelques semaines en Suisse.

Goût exotique, design coloré et faciles d’utilisation, les puffs sont un véritable phénomène chez les jeunes entre 13 et 25 ans. En marge des discussions sur les risques que posent ces vapoteuses pour la santé publique, leur impact environnemental reste, quant à lui, peu abordé.

En plastique et avec une batterie au lithium, les cigarettes électroniques jetables sont très polluantes et jonchent de plus en plus les trottoirs et les caniveaux du canton. Le détail avec Zoé Cimatti, ingénieure en gestion des déchets à l'Office cantonal genevois de l'environnement.

Zoé CimattiIngénieure en gestion des déchets à l'Office cantonal genevois de l'environnement

Composées de métaux lourds, ces puffs représentent un danger pour les filières de recyclage traditionnelles si elles ne sont pas correctement recyclées.

Zoé CimattiIngénieure en gestion des déchets à l'Office cantonal genevois de l'environnement

Ces dispositifs contenant des batteries, doivent être éliminés via la filière réglementée par l’ordonnance sur la restitution, la reprise et l’élimination des appareils électriques et électroniques (OREA). En d’autres termes, cela signifie que les puffs hors d’usage doivent être retournées au point de vente ou dans un espace de récupération cantonal.

Sacs de recyclages

Face à ce problème, les consciences s'éveillent. L'entreprise zurichoise Sens eRecycling, spécialisée dans le recyclage électronique, a décidé d'agir. En partenariat avec les fabricants et les importateurs, elle propose des sacs de recyclages pour les puffs. Une solution qui se veut simple et efficace comme l'explique Sabrina Bjöörn, directrice adjointe de l'entreprise.

Sabrina BjöörnDirectrice adjointe de Sens eRecycling

Comme c’est le cas pour d’autres appareils électriques et électroniques usagés, les consommateurs en Suisse paient déjà une contribution pour le recyclage ultérieur auprès de partenaires de la branche lors de l’achat de cigarettes électroniques. Cette contribution anticipée de recyclage (CAR) s’élève à 15 centimes pour les cigarettes électroniques jetables. En échange, Sens eRecycling s'occupe de tout le processus, de la collecte jusqu'au recyclage.

Objectif de recyclage: 5 millions de puffs

En 2022, dix millions de puffs ont été importées en Suisse. L'entreprise se fixe un objectif de 50% de recyclage.

Sabrina BjöörnDirectrice adjointe de Sens eRecycling

Ce chiffre de 50% ne satisfait pas Zoé Cimatti. "Cela signifie que Sens eRecycling se satisfait d'avoir 5 millions de puffs qui ne sont pas éliminées correctement. En tant que représentante de l'Office cantonal de l'environnement, je ne peux pas m'en satisfaire". Pour autant, elle salue l'initiative de l'entreprise.

Zoé CimattiIngénieure en gestion des déchets à l'Office cantonal genevois de l'environnement

En Europe, certains pays comme l'Allemagne, la Belgique ou encore l'Irlande ont d'ores et déjà interdits les puffs. La France devrait prochainement rejoindre cette liste. En Suisse, plusieurs élus fédéraux ont tenté de leur emboiter le pas, mais en vain. Le dossier n'est pas clos pour autant. En mars dernier, le conseiller national vert valaisan Christophe Clivaz a déposé une motion pour les faire interdire à cause de leur impact environnemental. Elle est en attente de traitement par le Parlement

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Environnement

Une lessive pour le linge et la vaisselle bientôt fabriquée à Genève

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La corde à linge

Une entreprise genevoise récompensée pour sa bonne idée:  une lessive à double usage pour le linge et la vaisselle.  

 

Il fallait y penser: une lessive à double usage pour le linge et la vaisselle.

C’est l’idée de l'entreprise genevoise Eco-libre. Elle a reçu la bourse du 22e concours cantonal du développement durable avec, à la clé, la somme de  30'000 francs.

Eco-libre a déjà créé une lessive écologique et entièrement biodégradable, baptisée "La Corde à linge". Son prochain objectif est donc de développer un nouveau produit qui serait aussi utilisable pour le lave-vaisselle.

Solène Revillard s’est rendue dans leur locaux à Plan-les-Ouates:

ReportageUne lessive pour la lessive et la vaisselle bientôt fabriquée à Genève

Les produits ménagers représentent les deuxièmes plus gros polluants domestiques dans nos lacs et rivières.

Infos sur www.lacordealinge.ch

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Genève

3e édition des Cuves ouvertes des brasseurs indépendants

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Douze brasseries indépendantes du canton de Genèven participeront à la 3e édition des Cuves ouvertes le 7 octobre. Objectif: faire découvrir la production locale de bière (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les brasseurs indépendants du canton de Genèven organisent leur 3e édition des Cuves ouvertes le 7 octobre. Douze brasseries participent à cette journée de découverte du monde brassicole, de Confignon à Meinier, en passant par la Ville de Genève.

Sur le modèle des caves ouvertes des vignerons, l'Association des brasseries indépendantes de Genève (ABIG) veut faire connaître et mettre en valeur la production locale de bière. Ces petites structures produisent entre 250 et 4000 hectolitres de bière par année.

Dès 11h00 et jusqu'à 23h00, des dégustations et des visites seront organisées. Il sera possible d'acheter des produits sur place, de la petite restauration sera aussi proposée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Une maire hors parti élue à la présidence de l'ACG, une première

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Pour la première fois, un magistrat hors parti va présider l'Association des communes genevoises. La maire d'Hermance Karine Bruchez succède à cette fonction à Gilbert Vonlanthen, maire de Bernex (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Pour la première fois, un magistrat hors parti va présider l'Association des communes genevoises (ACG) pour deux ans. La maire d'Hermance Karine Bruchez, deuxième femme à accéder à cette fonction, a été élue par près de trois quarts des communes réunies samedi en assemblée générale ordinaire.

La présidence de l'ACG était disputée, une situation inédite dans l'histoire de l'association. Selon le tournus décidé au début de la législature en 2020, elle aurait dû revenir aux Verts. Laurent Jimaja, conseiller administratif au Grand-Saconnex, aurait ainsi dû succéder au PLR Gilbert Vonlanthen, maire de Bernex, qui avait lui-même succédé au centriste Xavier Magnin, de Plan-les-Ouates.

La candidature de Mme Bruchez portait une revendication indirecte: l'intégration des candidats hors parti dans la rotation. Une demande formulée à maintes reprises par le passé et appuyée samedi par 32 des exécutifs sur les 44 communes votantes. Il s'avère que la moitié des 137 maires, conseillers administratifs et adjoints des 45 communes genevoises sont hors parti.

"Apparaître unie"

La candidature de Mme Bruchez, qui est membre du comité de l'ACG, était conforme aux statuts. "Elle crée un certain nombre de problèmes", a toutefois relevé Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève qui dispose d'un siège permanent à la coprésidence. "Il est important de respecter la parole donnée pour maintenir entre nous cette façon collégiale de fonctionner", a-t-il plaidé.

Un avis partagé par d'autres magistrats de gauche. "Pendant des années, la présidence n'a pas été un enjeu entre nous. L'ACG doit apparaître unie face au canton", a avancé la maire de Carouge Stéphanie Lammar. La conseillère administrative d'Onex Maryam Yunus Ebener a, elle aussi, lancé un appel à former "un bloc soudé face au transfert des charges du canton aux communes."

"Un équilibre fragile"

"Les traditions doivent évoluer", a déclaré le maire, hors parti, de Collex-Bossy Ricardo Munoz, regrettant qu'il n'y ait pas plus de candidatures. De plus, les hors parti dirigent 24 communes sur 45: "Est-ce normal d'exclure cette force? Est-ce normal d'exclure une belle candidature?" Pour l'élu, l'équilibre de l'ACG "est fragile, car six communes contribuent à la péréquation financière et 39 reçoivent."

"Je travaillerai dans un esprit de respect, d'écoute et de tolérance", a assuré la nouvelle présidente Karine Bruchez. Jugeant légitime la demande des hors parti d'intégrer le tournus de la présidence, la Ville de Genève avait déposé une résolution dans ce sens, mais à partir de la prochaine législature, en 2025. Cette résolution a été retirée après l'élection.

"Une troisième présidence"

Dans un communiqué, les Verts rappellent qu'un consensus avait été trouvé au début de la législature pour faire entrer pour la première fois l'un des leurs dans le tournus de la présidence. Cette élection est donc "un véritable camouflet". Elle ouvre une période d'instabilité au sein de l'ACG, dont le fonctionnement se voit ébranlé et l'unité, affaiblie, écrit le parti.

Les Verts s'interrogent sur la légitimité d'une présidence hors parti qui représente "moins d'un tiers de la population des communes", alors que la majorité des Genevois vit en milieu urbain. Ils regrettent aussi "l'attitude des élus du Centre et du PLR qui s'offrent une troisième présidence de droite de suite" et qui "ont mis fin à un système qui fonctionnait."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Davantage de places de stationnement pour les deux-roues motorisés

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Afin de répondre à la demande croissante, le Grand Conseil genevois veut davantage de places de stationnement en surface pour les deux-roues motorisés (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil genevois veut davantage de places de stationnement en surface pour les deux-roues motorisés. La majorité de droite a adopté vendredi une motion invitant le Conseil d'Etat à agir dans ce sens.

Il faut adapter les infrastructures aux besoins croissants des deux-roues motorisés, a plaidé le PLR Murat-Julian Alder. "Un deux-roues prend moins de place qu'une voiture transportant une seule personne. Il faut faciliter la vie" aux personnes qui effectuent ce transfert modal, a renchéri Jacques Jeannerat, de Libertés et justice sociale.

"On ne crée pas assez de places de stationnement, mais il n'y a aucune tolérance, alors que les vélos sur les trottoirs ne sont pas amendés, car on ne sait pas qui en sont les détenteurs", a critiqué le MCG Mauro Poggia. En 2017, le canton avait été remis à l'ordre par le procureur général qui lui rappelait que le stationnement des deux-roues motorisés sur le trottoir n'est pas toléré.

Le socialiste Thomas Wenger a proposé de transformer des places pour les voitures en places pour les deux-roues motorisés, une voiture équivalant à quatre scooters et motos. Reste que ce type de véhicule "est polluant, parfois même plus que la voiture" et qu'il est bruyant.

Voirie pas extensible

Pour le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge des Mobilités, le problème du manque de places est lié aux pendulaires qui laissent leur véhicule toute la journée sur la voie publique. "Il faut les pousser à se parquer dans les ouvrages ou à prendre les transports publics", a-t-il indiqué.

Les voiries étant municipales, les communes doivent être partie prenante à la création de nouvelles places de stationnement, a relevé le magistrat, tout en précisant que "la voirie n'est pas extensible." A ses yeux, ces espaces doivent être conçus en priorité pour les piétons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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