Rejoignez-nous

Genève

Genève: les restaurateurs sous une épée de Damoclès

Publié

,

le

@Fernando Martins

Les bars et les restaurants peuvent rester ouverts jusqu'à 23 heures et non 19 heures comme prévu par Berne. Le Conseil d'Etat genevois a décidé de faire valoir l'exception prévue par le Conseil fédéral. Plusieurs paramètres conditionnent cette exception.

Le Canton de Genève a fait valoir son droit à l'exception auprès de Berne. Afin de bénéficier d'une telle exception, le canton doit pouvoir justifier d'un taux de reproduction (RO)  inférieur à 1 pendant au moins une semaine mais aussi d'une incidence inférieure à la moyenne suisse calculée sur une semaine. A ces deux conditions s'ajoutent la garantie du traçage des contacts ainsi que d'une garantie du bon fonctionnement du système de soins.

Conditions draconiennes

Ces conditions sont actuellement remplies puisque le RO genevois s'établit à 0,88. L'incidence sur les 7 derniers jours s'établit à 188/100'000 habitants contre 318/100'000 pour la Suisse. Le diagnostic de traçage est à même de poursuivre les mises en isolement et en quarantaine. Le système de soin est préservé. Sur cette base, le Conseil d'Etat a permis cette ouverture moyennant une distance d'un mètre 50 ou de protections en plexiglas si l'espace est trop restreint. Le Canton annonce d'ores et déjà des contrôles.

Chiffre d'affaires en souffrance

Une décision saluée par les restaurateurs genevois mais avec des bémols. Outre le fait que la situation  épidémiologique pourrait changer rapidement, le chiffre d'affaires est déjà bien compromis, quelle que soit l'heure de fermeture nocturne. C'est le cas pour Fernando Martins, le patron du restaurant "Le Portugais", pour qui 23 heures ou 19 heures ne changera pratiquement rien.

Fernando MartinsPatron du restaurant Le Portugais

Le restaurateur rappelle que deux des trois meilleurs mois de l’année sont perdus, soit octobre et novembre.

Fernando MartinsPatron du restaurant Le Portugais

Les dimanches et jours fériés sont considérés comme des jours normaux à Genève comme dans tous les cantons romands.

1 commentaire

1 commentaire

  1. John Witt

    14 décembre 2020 à 11 h 51 min

    Remercier vos clients qui en ne respectant aucune règle vous ont tué en répandant les COVID.

    Si demain il n'y a plus ni bars, boites ou restaurant, ça sera la faute des vos clients, et personnes d'autres...

    L'abrutissement globale de l'humanité a atteint un stade qui défie tout sens commun !!!

    Vous voulez sauvez vos emplois ? prenez-vous en à vos client et demander leur à eux de payer pour vos pertes !!! Ils sont capables de donner des millions à des gens de faibles intelligence sur internet qui ne produisent rien d'utile pour la société, ils sauront sauver leurs précieuses "Boites de nuit" dont ils ne peuvent se passer quelques semaines !!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Genève

Le feu ravage un appartement dans le quartier des Pâquis

Publié

le

Le Service d'incendie et de secours (SIS) est intervenu avec 10 véhicules pour maîtriser ce feu d'appartement aux Pâquis (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un incendie s'est déclaré vendredi, en fin d'après-midi, dans un appartement du quartier des Pâquis, à Genève. Le feu s'est propagé aux combles de l'immeuble. Les trois occupants du logement, incommodés par les fumées, ont été emmenés à l'hôpital.

Les locataires de l'appartement en feu, deux adultes et un enfant, se sont réfugiés sur le toit de l'immeuble. Ils ont été secourus et évacués grâce à une grande échelle, a indiqué le porte-parole du Service incendie et secours (SIS) de Genève, le lieutenant Nicolas Millot, confirmant une information de la Tribune de Genève.

Les pompiers sont intervenus avec 10 véhicules et 40 hommes. Outre les 3 occupants de l'appartement détruit par les flammes, les secours ont pris soin de 7 personnes, qui ont été contrôlées au nid de blessés qui avait été aménagé par le SIS. Une enquête de police a été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie.

En début de soirée, vendredi, l'incendie était sous contrôle. Les pompiers ont démonté le toit du bâtiment pour dénicher d'éventuels foyers cachés qui auraient permis au feu de redémarrer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Un feu impressionnant dans un immeuble aux Pâquis

Publié

le

Un important feu d'appartement s'est déclaré ce vendredi après-midi aux Pâquis. 

Un feu d’appartement à Genève.

Les flammes sont parties au 4e étage d’un immeuble aux Pâquis, rue du Docteur Alfred Vincent, 21. L’alerte a été donnée vers 16h. Les pompiers ont été confrontés à un important dégagement de fumée à leur arrivée. Sept personnes ont été impliquées, trois qui se trouvaient sur le toit ont été évacuées par les soldats du feu. Il s’agit de deux adultes et d’un enfant. Ils ont été transportés aux HUG, aucun pronostic vital n’est engagé. 

Trois ambulances, 40 pompiers, 10 véhicules et deux lances incendies sont mobilisés. Le feu n’est toujours pas maîtrisé.

Développement suit.

Continuer la lecture

Genève

Le patinage artistique à roulettes à l'honneur à Genève

Publié

le

Le Trophée du Léman se déroule ce week-end à la Queue d'Arve.

C’est un sport peu connu en Suisse: le patinage artistique à roulettes. Une compétition est organisée ce dimanche à Genève.  

Connaissez-vous le patinage artistique à roulettes?

Si ce n’est pas le cas, vous pourrez le découvrir ce dimanche lors de la deuxième édition du Trophée du Léman. Un événement qui va regrouper une centaine de jeunes de 5 à 20 ans venant de toute la suisse, et d’un club italien. 21 patineurs issus du Geneva Roller Skating, le club organisateur y participeront. Chaque danseur doit présenter une chorégraphie individuelle entre une et trois minutes suivant les catégories.

Reportage lors d'un entraînement:

Et dimanche 21 avril marquera un jour historique pour les sports à roulettes, car il y a 100 ans naissait à Montreux la Fédération Internationale de Patinage à Roulettes (FIPR).

Le Trophée du Léman se déroule ce week-end à la Queue d'Arve.

Continuer la lecture

Genève

Le nouveau concept de la fête des mères à l’école de Lully fait des vagues

Publié

le

Photo d'illustration (KEYSTONE/Martial Trezzini)

A Bernex, la fête des mères à l’école de Lully tourne à la polémique suite à l’annonce d’un nouveau concept mis en place par le personnel de l’établissement scolaire. 

 Le pot de fleurs en poterie ou la carte dessinée que les écoliers réalisent habituellement en classe pour la fête des mères tournent à la polémique politicienne à Bernex. En cause : un nouveau concept de la fête des mères souhaité par le directeur de l’école primaire de Lully.

Dans un courrier adressé jeudi aux parents d’élèves, le chef d’établissement explique que dans un souci d’inclusion et d’égalité homme-femme, le concept de fêtes mères va changer cette année. Ainsi, les enfants prépareront désormais des cadeaux pour les “gens qu’ils aiment” et non plus spécifiquement pour leurs parents. Avec une date fixée au 24 mai.

L'équipe enseignante de l'école de Lully précise dans la lettre avoir pris la décision, "au vu de la mouvance actuelle traitant de l'inclusion des genres et de l'égalité femme/homme, de ne plus fêter exclusivement les mamans durant le mois de mai, mais, de manière plus globale, les gens qu'on aime."

Il n’en fallait pas plus pour que l’UDC Genève ne dénonce aussitôt “la nouvelle mission woke du DIP”, assurant même que la conseillère d’Etat Anne Hiltpold avait déclaré la guerre avec les parents. Inquiétude aussi dans les rangs du MCG qui a déposé une question écrite au Grand Conseil.

Sauf que la conseillère d’Etat en charge du DIP parle, elle, d’une  erreur de la part de la direction de l’école et lui demande de revenir sur sa décision.

 

 

Continuer la lecture

Genève

Restrictions sur les parcours et les horaires des manifestations

Publié

le

Photo d'archives (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
A Genève, le Conseil d'Etat a décidé d'agir face à la multiplication des manifestations à caractère politique au centre-ville. Une hausse qui provoque l'exaspération des commerçants. Désormais, il ne sera plus possible de défiler quand on veut et où on veut.

Ces restrictions concernant les parcours et les horaires ont été annoncées par la conseillère d'Etat Carole-Anne Kast sur les ondes de la télévision locale Léman Bleu. L'idée est de faire une pesée entre trois libertés: la liberté d'expression, la liberté de manifester et la liberté de commercer.

Ce changement de cap prendra un peu de temps avant de se concrétiser. Les autorisations déjà délivrées ne sont pas remises en cause. Seules les nouvelles demandes seront soumises au nouveau régime. La manifestation pour Gaza samedi aura ainsi lieu comme prévu, selon le parcours qui a été validé.

Depuis le début de l'année, il existe une hausse importante des demandes des organisateurs de manifestation de faire passer leur cortège d'une rive à l'autre, relève vendredi le porte-parole du département des Institutions et du numérique (DIN) Laurent Paoliello. Les défilés sont presque devenus hebdomadaires.

Ces manifestations génèrent des coûts collatéraux, souligne encore M. Paoliello. Elles bloquent par exemple les transports publics. De leur côté, les commerces du centre-ville se plaignent d'un manque à gagner, surtout lorsque les manifestations ont lieu le samedi, jour de grande affluence pour eux.

Projet de loi

Cette question n'a pas échappé au monde politique. Le PLR Genève a ainsi déposé un projet de loi pour que "les manifestations n'entravent pas les principaux axes de circulation et ne péjorent pas les commerçants". Le parti veut empêcher les défilés d'emprunter les tracés dévolus aux trams et le périmètre du "U Lacustre".

Interrogée par la Tribune de Genève, Clémence Jung, une juriste travaillant pour la campagne de boycott contre Israël BDS dit craindre une violation des libertés d'expression et de manifestation. "Si des refus par principe devaient être signifiés, la justice serait saisie", avertit-elle.

Continuer la lecture