Les “Saints de glace”, une croyance populaire qui dure (KEYSTONE/Andree-Noelle Pot)
Pas de “Saints de glace” cette année. Les traditionnelles gelées du mois de mai n’ont pas eu lieu, du moins pour le moment. Mais ces “Saints de glace” reviennent-ils vraiment chaque année?
C’est l’une des discussions que vous avez peut-être eu à la machine à café cette semaine…
A t-on eu ou pas les fameux "Saints de glace" cette année? La réponse est non, les "Saints de glace" ont commencé dimanche dernier, le 11 mai et se terminent ce jeudi 15 mai. Mais le mercure n’a pas chuté dans le négatif, loin de là.
Ces gelées de printemps sont des traditions qui datent du Moyen-âge mais ne sont plus vraiment véridiques aujourd’hui.
Les explications d'Aude Untersee, météorologue à Météo Suisse à Genève:
Aude Untersee
Météorologue à Météo Suisse à Genève
Aude UnterseeMétéorologue à Météo Suisse à Genève
Aude UnterseeMétéorologue à Météo Suisse à Genève
Cette croyance populaire est encore forte, notamment pour certains jardiniers. Mais, rappelons-le, les gelées au sol restent toujours possibles car nos saisons traversent parfois des moments extrêmes:
Aude Untersee
Météorologue à Météo Suisse à Genève
Aude UnterseeMétéorologue à Météo Suisse à Genève
Aude UnterseeMétéorologue à Météo Suisse à Genève
Est-il encore possible d’avoir des gelées avant cet été? Aude Untersee:
Aude Untersee
Météorologue à Météo Suisse à Genève
Aude UnterseeMétéorologue à Météo Suisse à Genève
Aude UnterseeMétéorologue à Météo Suisse à Genève
Les noms de "Saints de glace" sont Mamert, Pancrace, Servais et Boniface. Cet épisode de froid se termine la veille de la Sainte-Sophie en référence à «Sophie la froide», fêtée le 15 mai.
A Genève, l'Association transport et environnement (ATE), Pro Vélo et Actif-trafic recourent contre l'annulation du 30 km/h généralisé par la justice. Pour ces associations, il en va de la protection de la population contre le bruit routier.
Le recours a été déposé lundi devant la Chambre administrative de la Cour de justice. Il vise à défendre le compromis de fin 2023 du Département de la santé et des mobilités (DSM) avec les associations représentant les milieux économiques et les automobilistes "que nous avons accepté tacitement" et à ce qu'il entre en vigueur rapidement, a indiqué mercredi devant les médias Caroline Marti, présidente de l'ATE Genève.
Les opposants à l'arrêté initial, promulgué en 2022 par le Conseil d'Etat, avaient accepté ce compromis politique, mais un policier avait poursuivi le combat. Dans son arrêt du 26 mars, le Tribunal administratif de première instance (TAPI) lui a donné raison, estimant que le canton aurait dû justifier l'abaissement de la vitesse à 30 km/h par une expertise pour chacun des 280 tronçons concernés.
"Vision globale"
Dans leur recours, la coalition d'associations conteste principalement la qualité pour agir de ce recourant individuel face à l'intérêt général. "Si on ne recourt pas, on repart de zéro d'un point de vue juridique, avec la promulgation de nouveaux arrêtés secteur par secteur et la possibilité de recours pour chacun d'entre eux", a déclaré la présidente de l'ATE Genève, défendant une "vision globale".
Les données du cadastre montrent que 120'000 habitants souffrent d'un bruit routier excessif dans le canton. "Le Tribunal fédéral considère que la première mesure pour lutter contre ce bruit est le 30 km/h", a relevé Thibault Schneeberger, coordinateur romand d'Actif-trafic. Coûteuse et pas durable, la pose de revêtements phonoabsorbants est insuffisante, selon les associations.
Le fait que le DSM renonce à recourir contre la décision du TAPI pour défendre son compromis "est difficilement justifiable", a souligné Olivier Gurtner, président de Pro Vélo. Sur le fond, le TAPI a reconnu que le bruit routier est un problème face auquel l'Etat doit agir et que l'abaissement de la vitesse est une mesure adéquate, a rappelé Caroline Marti.
Le Prix de l’Artisanat 2025 récompense une couturière genevoise (Photo: Laurence Imstepf Fuentes)
Une couturière mise à l’honneur lors du Prix genevois de l’Artisanat 2025. Laurence Imstepf Fuentes est créatrice et enseignante, elle produit seule ses propres collections.
Une couturière remporte le Prix genevois de l’Artisanat 2025!
Cette couturière-créatrice est également enseignante à la HEAD et donne des cours de couture loisirs. Celle qui a commencé sa première formation il y a presque 30 ans a déjà remporté plusieurs prix et a travaillé dans le cinéma avant de lancer en 2008 sa propre marque “Mademoiselle L”.
En quelques années, Laurence Imstepf Fuentes a vu son métier de couturière évoluer:
Laurence Imstepf Fuentes
Lauréate du Prix genevois de l'artisanat 2025
Laurence Imstepf FuentesLauréate du Prix genevois de l'artisanat 2025
Laurence Imstepf FuentesLauréate du Prix genevois de l'artisanat 2025
Laurence Imstepf Fuentes travaille seule et produit ses propres créations:
Laurence Imstepf Fuentes
Lauréate du Prix genevois de l'artisanat 2025
Laurence Imstepf FuentesLauréate du Prix genevois de l'artisanat 2025
Laurence Imstepf FuentesLauréate du Prix genevois de l'artisanat 2025
Laurence Imstepf Fuentes apporte une attention particulière aux matières qu’elle utilise, ce qui est primordiale, selon elle pour une marque de mode aujourd’hui:
Laurence Imstepf Fuentes
Lauréate du Prix genevois de l'artisanat 2025
Laurence Imstepf FuentesLauréate du Prix genevois de l'artisanat 2025
Laurence Imstepf FuentesLauréate du Prix genevois de l'artisanat 2025
Du 15 au 27 mai, les berges du Rhône genevois seront inaccessibles. La raison? Une opération de gestion des sédiments au barrage de Verbois, orchestrée notamment par les SIG. Elle vise à protéger Genève des crues, tout en ménageant l’environnement. Pour aller plus loin, Gilles Garazi, directeur de la transition énergétique aux SIG a répondu à mes questions.
C’est une opération spectaculaire qui se déroule tous les trois à quatre ans. Les Services industriels de Genève (SIG), en partenariat avec la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) et la Société des Forces Motrices de Chancy-Pougny (SFMCP), abaissent le niveau du Rhône au barrage de Verbois. Objectif: permettre l’évacuation d’environ 1,5 million de mètres cubes de sédiments, soit l’équivalent de 600 piscines olympiques.
« Ces sédiments s’accumulent naturellement en amont du barrage, ce qui, en cas de crue, pourrait provoquer des inondations dans des quartiers comme la Jonction ou Plainpalais », explique Gilles Garazi, directeur de la transition énergétique aux SIG. « Cette opération n’a aucun intérêt économique pour nous, elle est exclusivement menée pour garantir la sécurité. »
Une manœuvre aux impacts contrôlés
Concrètement, l’abaissement se fait par ouverture progressive des vannes. Le Rhône retrouve alors temporairement son lit originel, emportant avec lui les sédiments en direction de la France, jusqu’à la Méditerranée. « Autrefois, on procédait par des "vidanges" brutales qui relâchaient un véritable torrent de boue. Aujourd’hui, on limite volontairement le taux de matière en suspension à 5 grammes par litre, soit l’équivalent d’une cuillère à café, pour protéger la biodiversité », souligne Gilles Garazi.
Le processus mobilise plus de 400 personnes sur tout le tronçon transfrontalier. Poissons et castors sont suivis de près, des pêches de sauvetage sont organisées, et certains animaux sont même surveillés par drone. Une coordination étroite a été mise en place avec les associations environnementales et de pêche, jusqu’à celles dédiées… aux castors.
Sécurité renforcée pour les humains aussi
Sur les rives genevoises, la prudence est de mise. La baignade, la pêche, la navigation et même la promenade sont interdites dans le lit du Rhône et dans l’Arve en aval du pont de Saint-Georges, et ce jusqu’au 6 juin au plus tard.
« Il y a chaque année des morceaux de berge qui s’effondrent. Le courant est extrêmement fort, et la présence de branches ou d’obstacles rend la baignade très dangereuse. On ne plaisante pas avec ces interdictions », rappelle le directeur de la transition énergétique des SIG.
Ceux qui auraient envisagé une descente en bouée ou une sortie en kayak à la Jonction sont donc priés de patienter. « Nous ne sommes pas en plein été, mais avec le retour du beau temps, mieux vaut se tourner vers la plage des Eaux-Vives ou les piscines. »
Après 2026
Cette opération s’inscrit dans un protocole qui court jusqu’en 2026. Des ajustements sont envisagés pour la suite, mais la nécessité de maintenir ces actions ne fait aucun doute. « On aimerait pouvoir s’en passer, mais sans cela, la ville de Genève serait à la merci d’une crue violente. »
Les sédiments évacués rejoignent progressivement la mer, en passant par les barrages français de Génissiat à Sault-Brénaz. En parallèle, les SIG assurent que l’énergie fournie aux Genevois reste 100% renouvelable, même lorsque la production locale est interrompue.
Un homme a été abattu mardi après-midi dans le quartier des Pâquis à Genève par plusieurs coups de feu tirés par la police. L'homme visé se tenait debout sur un véhicule de la police municipale et brandissait un grand couteau, a indiqué en soirée le Ministère public.
Les premiers éléments de l'enquête indiquent que l'homme a soudainement sauté à terre et s'est mis à courir, entraînant l'intervention des policiers, explique la justice genevoise. Au cours de l'intervention, aux alentours de 14h00, un policier a été amené à faire usage de son arme à feu à quatre reprises, précise-t-elle.
Les premiers secours prodigués n'ont pas permis de réanimer l'individu, lequel n'a pas encore été identifié à cette heure, selon le Minsitère public. Les circonstances qui ont conduit un policier à faire usage de son arme font l'objet d'une enquête par l'inspection générale des services sous la conduite du procureur général Olivier Jornot.
Le Ministère public dit ne vouloir faire aucun autre commentaire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats