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Genève

Aéroport de Genève: de nombreux défis pour cet été

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@judith monfrini

La reprise est forte à Cointrin. Cet été, pas moins de 120 destinations sont desservies au départ de Genève. Mais les incertitudes sont grandes face aux retards et aux annulations, à cause de la situation en Europe.

L’aéroport de Genève s’attend à un été compliqué et les voyageurs vont devoir prendre leur mal en patience. 121 destinations sont prévues au départ de Cointrin et la reprise des voyages est forte. En juillet/août, le trafic correspond à 90% de celui de 2019, voire à 100% certains weekends. Même si l’aéroport avait anticipé cette reprise, les incertitudes planent concernant les annulations et les retards. Le directeur de Genève aéroport André Schneider.

André Schneider Directeur de Genève Aéroport

Le Covid pèse encore sur les voyages puisque selon les destinations, les restrictions sont encore nombreuses. Port du masque FFP2, vaccination etc. Les consignes : il s’agit de bien préparer son voyage pour éviter toute surprise.

Genève a pourtant engagé 50 agents supplémentaires pour améliorer les contrôles de sécurité cet été mais les difficultés européennes ont un effet en cascade. Les centres de contrôle aérien que sont Reims Prague et Karsruhe affrontent des problèmes d'effectifs et la planification devient très difficile.

André Schneider Directeur de Genève Aéroport

Genève ne devrait pas connaître les temps d'attente enregistrés ces derniers jours à Amsterdam.

Annulations chez EasyJet

Easy jet prévoit 65 vol en juillet et août au départ de Genève, pratiquement comme en 2019. Des nouvelles destinations, comme La Canée en Grèce et Antalya en Turquie. En Tunisie, une liaison directe pour Hammamet.  Des annulations ont été annoncées hier, lundi, aux passagers. Les précisions de Jean-Marc Thévenaz, directeur général d'EasyJet Switzerland.

Jean-Marc ThévenazDirecteur d'EasyJet Switzerland

Le passager va être redirigé sur un autre vol dans la journée, il ne sera pas annulé mais modifié assure le directeur général. De huit heures à 11 heures par exemple. Un vol journalier est davantage susceptible d'être modifié qu'un vol hebdomadaire. Jean-Marc Thévenaz.

Jean-Marc ThévenazDirecteur d'EasyJet Switzerland

Situation délicate en Angleterre

Le personnel d'EasyJet a été mis au chômage partiel durant la pandémie. Ce qui n'est pas le cas de l'Angleterre qui connaît une situation catastrophique. Jean-Marc Thévenaz.

Jean-Marc ThévenazDirecteur d'EasyJet Switzerland

Plusieurs capitales ont annoncé des regulations de vols pour palier le manque de personnel.

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Genève

Après une semaine d'occupation, le bâtiment UniMail a été évacué

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Les occupants d'UniMail ont été interpellés au saut du lit par des policiers en civil avant d'être conduits au poste pour y être interrogés. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'occupation de l'Université de Genève (UNIGE) par des étudiants propalestiniens aura duré une semaine. Elle a pris fin mardi matin. La police est intervenue aux aurores pour déloger la cinquantaine de protestataires qui campaient à UniMail.

Une vingtaine de policiers en uniforme et en civil ont pénétré dans le bâtiment vers 05h00, a indiqué la porte-parole de la police genevoise Aline Dard. Les agents ont procédé à des contrôles d'identité et ont embarqué les jeunes gens dans des fourgons. Les interpellations se sont déroulées "dans le calme".

Au poste, les étudiants propalestiniens ont été entendus l'un après l'autre par la police. Au total, 49 personnes ont été auditionnées avant d'être libérées, a indiqué le porte-parole du pouvoir judiciaire Olivier Francey. Elles font l'objet d'une plainte du rectorat de l'UNIGE pour violation de domicile.

Plus de traces

Mardi matin, UniMail avait retrouvé une atmosphère studieuse. Il ne restait plus aucune trace de l'occupation du bâtiment. Les banderoles et les drapeaux palestiniens qui tapissaient les murs et les galeries ont été retirés. Les divans, les tables, les fauteuils, ont disparu du grand hall.

UniMail a été remis en état, a fait savoir le porte-parole de l'UNIGE Marco Cattaneo. Mardi matin, des agents de sécurité continuaient à filtrer les entrées dans le bâtiment. Seuls les membres de la communauté universitaire y ont accès. Ces contrôles ont été mis en place durant le week-end pour des raisons de sécurité.

"Notre volonté est de lever cette mesure aussi rapidement que possible, mais pour l'instant, elle est maintenue", a précisé M. Cattaneo. La question d'éventuelles sanctions académiques contre les fauteurs de troubles n'a pas encore été abordée par la direction de l'université.

Menottés

Des étudiants qui ont participé à l'occupation et des sympathisants du mouvement en faveur de la Palestine se sont rassemblés mardi matin sur le parvis d'UniMail. Une jeune femme a raconté son arrestation quelques heures plus tôt par des policiers au visage dissimulé, qui l'ont réveillée et menottée.

Dans un courrier adressé lundi à la communauté universitaire, le rectorat de l'UNIGE disait comprendre "le soutien et la solidarité" que la coordination étudiante pour la Palestine a manifestés envers les victimes du conflit de Gaza. Il lui avait toutefois demandé de "respecter les règles de sécurité" et les limites légales.

Le rectorat, depuis le début de l'action il y a une semaine, avait souligné l'illicéité de l'occupation d'UniMail en dehors des heures d'ouverture du bâtiment. Il avait aussi exigé le retrait d'une banderole qui proclamait la libération de la Palestine du Jourdain à la mer Méditerranée. Un message qui peut être interprété comme un appel à la destruction de l'Etat d'Israël.

Les étudiants propalestiniens, de leur côté, demandaient notamment que l'UNIGE prenne position pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza et qu'elle cesse ses collaborations avec les universités et les instituts de recherche israéliens. Ils dénoncent un "génocide" commis par Tsahal à Gaza et qualifient Israël d'Etat "colonisateur et d'apartheid".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un ramen au sésame remporte le Chef Festival

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Le ramen du Yukiguni qui a remporté le Chef Festival. Crédit photo: Gema Meana

Le Chef Festival a dévoilé le nom du restaurant qui propose le meilleur ramen de Genève. Comme l’année passée, c’est le même établissement qui a remporté les deux prix, celui du public et du chef.

Il a remporté les deux prix du Chef Festival: le restaurant Yukiguni à Genève!

Son ramen au sésame noir et miso a été plébiscité par le public et le chef Mitsuru Tsukada du Sachi au mandarin oriental de Genève.

Le restaurant a fêté ses 10 ans cette année. C’est le chef de d'origine japonaise, Yuhei Miura, qui crée les recettes. 

Une belle reconnaissance pour Vincent Rivest, le gérant de l’établissement depuis 4 ans: 

Les retours du chef  Mitsuru Tsukada les ont particulièrement touchés:

Quelle était la recette du ramen gagnant? Vincent Rivest:

Qu'est-ce que le miso, l’une des pièces maîtresses du plat?:

Ce concours a permis de faire découvrir ce plat traditionnel japonais à de nouveau clients, Vincent Rivest:

Pour rappel, huit restaurants ont participé au concours sur trois semaines. Presque 4 000 ramens ont été vendus.

Ils ont dû proposer une recette inédite uniquement pour le festival au prix de 26 francs.

 

 

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Genève

Les dernières heures d'occupation d'UniMail se dessinent

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Les étudiants propalestiniens qui occupent UniMail depuis près d'une semaine s'attendent à être évacués. Ici un rassemblement de soutien devant l'entrée principale lundi. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, l'occupation nocturne d'UniMail par des étudiants propalestiniens vit ses dernières heures. Lundi, le rectorat de l'Université de Genève (UNIGE) a indiqué avoir déposé une plainte pénale pour violation de domicile, prélude à une évacuation.

Dans un courrier adressé à la communauté universitaire, la rectrice de l'UNIGE Audrey Leuba espère que la force ne sera pas nécessaire pour déloger les occupants. La coordination étudiante pour la Palestine est invitée à respecter l'ultimatum qui lui a été fixé et à libérer les locaux dans le calme. UniMail ferme à 22h00.

L'UNIGE comprend "le soutien et la solidarité que le collectif manifeste envers les victimes du conflit de Gaza". Le rectorat précise toutefois que ce mouvement "doit respecter les règles de sécurité" et les limites légales. Le rectorat a considéré depuis le début l'occupation nocturne d'UniMail comme illicite.

Rencontre de la dernière chance

Lundi, Audrey Leuba a discuté avec une délégation de la coordination étudiante pour la Palestine. L'échange n'a pas permis d'accorder les points de vue. Une étudiante ayant participé à la rencontre a déclaré que la rectrice leur avait annoncé qu'une évacuation des lieux serait ordonnée dans la soirée.

En fin de journée, un rassemblement a débuté sur le parvis d'UniMail, organisé par la coordination étudiante pour la Palestine. Entre 300 et 400 personnes ont répondu à l'appel. Des slogans ont été entonnés, dont l'un demandant la démission de Mme Leuba, car la rectrice refuserait dorénavant tout dialogue.

Les étudiants propalestiniens demandent notamment que l'UNIGE prenne position pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza et qu'elle mette fin à ses collaborations avec les universités et les instituts de recherche israéliens. Ils veulent aussi que l'institution mette en place une politique proactive d'accueil des étudiants palestiniens.

Accès filtrés

Après une série d'incidents mineurs et pour éviter tout dérapage grave, l'UNIGE a décidé depuis samedi soir de limiter l'accès au bâtiment UniMail aux seuls membres de la communauté universitaire. Des agents de sécurité filtrent maintenant les entrées. La nuit dernière, environ 80 personnes se trouvaient encore à UniMail.

Le rectorat de l'UNIGE avait formulé deux exigences à l'égard des étudiants. Il demandait que cesse l'occupation des locaux en dehors des heures d'ouverture d'UniMail. Il réclamait aussi qu'une banderole proclamant, en anglais, que la Palestine devait être libérée "du Jourdain à la mer" ("from the river to the sea"), soit enlevée. Une expression associée par certains à la destruction de l'Etat d'Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le dialogue reprend entre la rectrice et les étudiants pro-palestiniens

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Des étudiants et militants pro-palestiniens occupent toujours le hall principal du bâtiment d'Uni-Mail de l'Université de Genève (KEYSTONE/Martial Trezzini)

Au 7ème jour d'occupation d'UniMail, la rectrice Audrey Leuba a proposé une réunion avec la Coordination étudiants Palestine ce lundi midi.

Une séance de discussion qui fait suite à la proposition des étudiants de rencontrer la rectrice. "On a décidé d'y aller pour continuer à porter nos revendications et exiger qu'elle rouvre les bâtiments universitaires à tour le monde", explique le comité estudiantin. Le collectif s’était dit prêt à négocier au sujet de l’occupation nocturne du bâtiment et de la banderole polémique “From the river to the sea”.

La restriction d'accès d'UniMail à la seule communauté universitaire devrait aussi être à l'ordre du jour. Après un week-end de tensions, des agents de sécurité contrôlaient ce lundi matin l'identité des personnes a l'entrée du bâtiment.

Les étudiants ont également appelé à un grand rassemblement citoyen à 17h sur le parvis d’UniMail. La rectrice a également été invitée à y participer.

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Environnement

Meyrin a ouvert sa légumerie

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Des carottes bio - KEYSTONE - CHRISTOF SCHUERPF

Une légumerie a vu le jour à Meyrin. Il s’agit d’un lieu où sont préparés des légumes bio et de la région. 

Des plats préparés avec des légumes bio et locaux.

C’est la mission principale de la légumerie qui a ouvert ses portes le 15 avril dernier à Meyrin. Située dans la ferme des Vergers, c’est là que sont lavés, découpés et emballés les légumes qui sont ensuite vendus aux restaurants scolaires et aux crèches de la commune. 

Reportage:

 

Le laboratoire de la légumerie. Crédit photo: François_de_Limoges

La phase-test se poursuit donc, l’objectif pour Marie Ortega est de trouver les bons ajustements en vue de la rentrée de septembre.

Cette légumerie est le résultat d’une collaboration entre la ville de Meyrin, propriétaire de la Ferme de la Planche, la coopérative de la Ferme des Vergers, exploitante des lieux et Eldora, prestataire externe qui fournit les restaurants collectifs.

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