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Genève sans voiture : nos reporters racontent

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A l'occasion de la semaine de la mobilité, les centres urbains européens et suisses organisent de nombreux événements pour sensibiliser les citoyens aux alternatives à l'automobile. Quelques jours après l'annonce du Grand Conseil de supprimer 4000 places de stationnement dans l'espace public genevois, les automobilistes ont toutes les raisons de réfléchir à leur mode de déplacement.

Radio Lac a choisi de vous faire partager ce matin, le trajet quotidien de nos reporters Sebastien Telley et Tadeusz Roth. Comment se déroule un déplacement court à vélo électrique ou avec l'offre des TPG ?

Sebastien Telley part de Carouge, Tadeusz Roth de Chêne-Bougeries en direction du quartier des Bains aux studios de Radio Lac.

Ils partagent leur expérience dans Radio Lac Matin avec Fabien Brizard

Départ de la maison - 6h48Nos envoyés spéciaux en vadrouille

Tadeusz Roth - Chêne-Bougeries -> Plainpalais, à vélo électrique

Témoignage : L’heure du départ est fixée à 6h50.  A vélo, il y a toujours un stress lié au matériel, puisqu’il faut des gants, des lumières pour la sécurité et dans la mesure du possible un casque, même si ce n’est pas obligatoire. Et puis il ne faut pas oublier la batterie, puisque ma petite reine est électrique. Le trajet prend entre 10 et 15 minutes.

Peu avant 7h, les premiers ralentissements sont déjà là. Les premiers klaxons également alors que la plupart des routes sont vides, mais pas le chemin de Grange-Canal sur lequel je suis à cette heure-ci. Je bifurque sur la route de Chêne puis sur l’avenue de l’Amandolier avant de rejoindre la route de Malagnou qui le matin est baignée par le soleil. De là, un petit détour par le quartier de Contamines et de son joli parc, ensuite un crochet par le parc du Muséum d’histoire naturelle. De là, j’emprunte le boulevard des Philosophes jusqu’à Plainpalais

Sur un vélo, peu d’interaction. Les cyclistes s’expriment surtout à coup de sonnette ou parfois à coup d’insultes, notamment contre les automobilistes. Oui car le vélo est un moyen de transport dangereux. Il faut surtout prendre garde aux voitures, mais aussi aux scooters, aux piétons et même aux autres cyclistes qui font bien souvent preuve d’incivilité. Bref, il faut être vigilant.

Si on compare au tram, le vélo réclame donc d’être actif. Contrairement aux transports en communs, dans lesquels on peut être plus passif.

Le vélo reste un moyen individualiste. Peu pratique toutefois pour tenir un micro et un appareil photo en même temps.

Récit du voyage - 8h14Nos envoyés spéciaux en vadrouille

Sébastien Telley - Carouge -> Plainpalais, en tram

Le trajet je le connais, je le fais tous les jours mais pas à des heures si matinales. Les bouchons viennent jusque devant chez moi et je suis bien content de marcher jusqu’à l’arrêt Carouge-Rondeau. Ces 5 minutes de marche permettent de se réveiller encore un peu mais aussi de profiter de la lune.

Cet été, le tram était toujours bondé puisque le 12 ne circulait plus jusqu’à Carouge en raison de travaux. Les utilisateurs devaient donc prendre le 18.
Depuis septembre, le tram 12 et le tram 18 offrent une cadence d’un tram toutes les 3-4 minutes. Les gens sont encore dans leur “mood” matinal. Musique sur les oreilles où les yeux plongés sur leur smartphone ou leur journal, le quai est silencieux mais bien rempli.

Prendre le tram 12, c’est aussi voyager un peu. Le Vieux-Carouge, le Pont-Neuf avec l’Arve et le Salève, le paysage change chaque jour. Un paysage garni en ce lundi 16 septembre de la pleine lune qui se termine gentiment. Une lune qui fascine une voyageuse “je m’amuse à chasser la lune, à la trouver le plus rapidement possible, c’est mon petit jeu le matin”, nous déclarera-t-elle.

Une autre voyageuse s’occupe en repérant les gens qui montent à la même heure au même arrêt, “j’arrive presque à dire s’ils ont un nouveau manteau”, dira-t-elle en rigolant.

Douze minutes plus tard, je descends du tram à Plainpalais. Toujours sur l’oeil de la lune qui s’aligne à la perfection sur l’exposition installée sur la plaine. Le tram 12 possède cet avantage de ne presque pas partager ses voies avec le trafic, le monde n’influence donc pas le trajet, même lorsqu’il pleut ! Le tout avec un billet à 3 francs pris par sms.

L'exposition de l'UNIGE dit "A la recherche de la petite soeur de la terre". Le hasard fait que c'est la lune qui est pointée en ce lundi matin.

 

 

Sorties

Fitnesspark Malley ferme soudainement ses portes

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Le Fitnesspark Malley mettra la clé sous le paillasson le 30 septembre, dix jours après avoir annoncé sa fermeture (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Fitnesspark Malley à Prilly (VD) met la clé sous le paillasson au 30 septembre. Le personnel et les membres en ont été informés mercredi dernier. Le site représentait "depuis plusieurs années un défi financier important", selon son propriétaire movemi, appartenant au groupe Migros. La chaîne Let's Go reprend le flambeau.

"Nous avons décidé de renoncer à l'emplacement actuel du Fitnesspark Malley", écrit movemi sur le site internet du club. En cause notamment, "des coûts d'entretien et d'infrastructures disproportionnés ainsi que les conséquences de la pandémie".

"En outre, par rapport à d'autres studios, le nombre de membres à Malley n'a cessé de diminuer au lieu de croître. Malgré diverses mesures d'optimisation, nous n'avons pas réussi à obtenir des résultats permettant de maintenir une situation économique viable", justifie l'entreprise, qui réunit depuis 2022 sous un même toit les marques Activ Fitness et Fitnesspark.

Créé en 2001, le studio de Malley, doté d'une piscine et d'espaces bien-être, se présentait comme la "plus grande salle d'entraînement de Romandie". Il emploie 55 collaborateurs et compte quelque 1800 membres.

Vives réactions

L'annonce de la fermeture à court terme du lieu a fait l'effet d'une bombe auprès du personnel. "Nous avons été convoqués pour une séance mercredi dernier. Nous sommes sous le choc, on est perdu quant à notre futur", a déclaré dimanche un collaborateur à Keystone-ATS. La nouvelle a également provoqué de vives réactions sur les réseaux sociaux. Beaucoup estiment la méthode "inacceptable" et s'inquiètent pour les employés.

Interrogé par Keystone-ATS sur la soudaineté de l'annonce, movemi explique notamment que "les contrats entre Let's Go et le bailleur ont été signés à très court terme, de sorte que nous n'avons malheureusement pas eu la possibilité de communiquer avec une plus grande anticipation".

L'employeur affirme soutenir "activement les collaborateurs concernés dans la recherche d'une solution de succession. Nous évaluons notamment les possibilités au sein de movemi, comme par exemple un passage au format Activ Fitness".

"En outre, les entreprises Migros environnantes ont été informées en conséquence, afin que le plus grand nombre possible de nos collaborateurs puissent être réemployés au sein de Migros et dans des entreprises partenaires".

Plus en Suisse romande

Fitnesspark Malley était le seul club de la marque en Suisse romande, les seize autres se situant Outre-Sarine. "Si l'on considère un horizon à court terme, nous nous concentrons actuellement en Suisse romande sur le format Activ Fitness. Toutefois, nous sommes constamment à la recherche de sites potentiels dans la région, et cela vaut pour les deux formats", précise movemi.

À partir du 1er octobre 2023, Let's Go reprend l'installation et la gère de manière autonome.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

3e édition des Cuves ouvertes des brasseurs indépendants

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Douze brasseries indépendantes du canton de Genèven participeront à la 3e édition des Cuves ouvertes le 7 octobre. Objectif: faire découvrir la production locale de bière (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les brasseurs indépendants du canton de Genèven organisent leur 3e édition des Cuves ouvertes le 7 octobre. Douze brasseries participent à cette journée de découverte du monde brassicole, de Confignon à Meinier, en passant par la Ville de Genève.

Sur le modèle des caves ouvertes des vignerons, l'Association des brasseries indépendantes de Genève (ABIG) veut faire connaître et mettre en valeur la production locale de bière. Ces petites structures produisent entre 250 et 4000 hectolitres de bière par année.

Dès 11h00 et jusqu'à 23h00, des dégustations et des visites seront organisées. Il sera possible d'acheter des produits sur place, de la petite restauration sera aussi proposée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Plus de 15'000 visiteurs à la Nuit des musées de Lausanne et Pully

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L'espace d'exposition "La Muette" à Pully, consacré à Ramuz, était l'une des trois nouvelles institutions à participer à la Nuit des musées (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La 22e édition de la Nuit des musées de Lausanne et Pully (Ndm) a connu un grand succès, rassemblant samedi quelque 15'400 visiteurs sur le thème "un musée, des museaux". De 14h00 à 2h00, les noctambules ont suivi la piste des 26 institutions partenaires qui ont totalisé 52'000 visites.

Ateliers de bricolage, visites guidées, expériences uniques: il y en a eu pour tous les goûts et pour tous les âges. Avec pas moins de 153 animations originales au programme, les 26 musées partenaires ont fait preuve de créativité pour accueillir un public nombreux venu de toute la région, se réjouissent les organisateurs dimanche dans un communiqué.

Ayant rejoint la manifestation en 2023, les trois nouveaux "museaux", à savoir Naturéum, EPFL Pavilions et La Muette – espaces littéraires, ont connu un succès notable pour leur première participation à la Ndm. Installée au coeur de l’ancien centre de tri postal de la Rasude, l’after des musées a attiré près de 1400 noctambules pour la traditionnelle "silent party".

Intitulée "Un musée, des museaux", la thématique 2023 a fait la part belle aux compagnons à crocs et à griffes. L’Espace des inventions a reçu le titre d’institution muséale la plus bestiale de l’année.

La prochaine édition de la Nuit des musées aura lieu le 21 septembre 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Séisme de magnitude 2,6 près de Porrentruy

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Près de Porrentruy JU, un petit séisme de magnitude d'environ 2,6 s'est produit dimanche matin. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un petit séisme d'une magnitude de 2,6 sur l'échelle de Richter s'est produit dimanche matin près de Porrentruy. Il a vraisemblablement été ressenti de manière assez forte à proximité de l'épicentre, selon le Service sismologique suisse (SED) de l'EPFZ.

La secousse s'est produite à 7h07 à 14 kilomètres au sud-ouest de Porrentruy (JU), a indiqué le SED. Dans un premier temps, l'annonce automatique du service avait indiqué une magnitude de 3,1.

Mais plus tard en matinée, après vérification, un sismologue a corrigé l'ampleur à 2,6. En règle générale, on ne s’attend pas à des dégâts pour une secousse de cette magnitude.

Le Service sismologique suisse enregistre entre 1000 et 1500 séismes chaque année. La population n'en ressent que 10 à 20. Ces tremblements de terre présentent en général des magnitudes de 2,5 ou plus.

Deux petites répliques, plus faibles, ont encore été enregistrées à 07h15 et 07h44. A noter que la première secousse a été ressentie jusqu'à Häfelfingen (BL), à 72 km de l'épicentre.

L'Ajoie, dont Porrentruy est le chef-lieu, est régulièrement touchée par ce type de phénomènes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Abus sexuels: l'évêque de Bâle reconnaît des erreurs

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L'évêque de Bâle Felix Gmür admet avoir accordé au début de son mandat épiscopal plus d'importance à l'exécution juridiquement correcte des cas d'abus sexuels (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le président de la Conférence des évêques suisses (CES), Felix Gmür, reconnaît des erreurs dans l'enquête sur les abus sexuels au sein de l'Eglise catholique. "Les personnes concernées n'ont pas été assez prises en considération. J'en suis vraiment désolé".

"La perspective des victimes n'a pas été suffisamment prise en compte", ajoute l'évêque de Bâle dans un entretien diffusé dimanche par la NZZ am Sonntag. Il admet avoir accordé au début de son mandat épiscopal plus d'importance à l'exécution juridiquement correcte des cas d'abus. "J'ai changé de perspective avec le temps", assure-t-il.

Mgr Gmür dit être favorable à un accompagnement externe de l'enquête de l'Eglise sur les cas d'abus sexuels, comme l'a demandé la Conférence centrale catholique romaine de Suisse. L'évêque de Coire Joseph Bonnemain, chargé d'une enquête sur des dissimulations de cas d'abus sexuels au sein de l'Eglise, "a dit qu'il serait heureux de recevoir un tel soutien. Et je trouve cela aussi super".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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