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Football Leaks: nouvelles révélations

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Le président de la Fifa, Gianni Infantino a répondu aux Football Leaks. (©KEYSTONE/AP/MARTIN RUGGIERO)

Le PSG et Manchester City, qui auraient été couverts par l'UEFA pour contourner les règles du fair-play financier; Gianni Infantino, président de la Fifa qui serait trop proche d'un procureur suisse.

Voici la nouvelle livraison des "Football Leaks", fameuses révélations sur les dessous du foot-business.

Selon cette enquête, qui s'appuie sur "plus de 70 millions de documents" analysés "pendant huit mois par 80 journalistes de quinze médias européens (regroupés dans le collectif EIC)", l'UEFA aurait "en connaissance de cause aidé les clubs (PSG et City) à maquiller leurs propres irrégularités, pour des +raisons politiques+".

Pour rappel, le fair-play financier (FPF), règle édictée par l'UEFA, interdit à un club engagé en compétition européenne de dépenser plus que ce qu'il ne gagne en propre. Les sanctions peuvent aller du simple blâme jusqu'à l'exclusion des compétitions.

L'enquête de "Football Leaks" dénonce, entre autres, un contrat "douteux" qui porterait "sur 1,075 milliard d'euros promis sur cinq ans au PSG par l'Office du tourisme du Qatar (QTA), soit 215 millions d'euros par an" alors "que deux cabinets d'audit missionnés par l'UEFA ont valorisé ce contrat à... 123.000 euros/an pour l'un, et 2,8 millions d'euros/an pour l'autre". Soit "entre 77 et 1750 fois moins que le montant affiché".

Court-circuiter l'enquête interne

Mediapart calcule ainsi que le Qatar, propriétaire du PSG, aurait injecté "1,8 milliard" dans le club depuis sept ans. Et Abou Dhabi (propriétaire de Manchester City) aurait "apporté la somme hallucinante de 2,7 milliards d'euros au club en sept ans, grâce à son actionnaire et à des contrats de sponsoring surévalués".

Gianni lnfantino, à l'époque N.2 de l'UEFA présidée par Michel Platini, aurait "négocié directement un accord avec Manchester City, en court-circuitant (...) l'organe d'enquête interne théoriquement indépendant".

Infantino aurait ainsi envoyé un mail aux dirigeants de City avec "un beau cadeau": "20 millions d'amende ferme au lieu de 60. Les 40 millions restants ne seront dus que si le club ne revient pas à l'équilibre financier à l'avenir".

Un mail dont serait en copie Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, "fervent supporter du PSG, habitué du Parc des Princes et grand ami du Qatar" mais qui aurait "aussi aidé, dans le plus grand secret, son rival, voisin et ennemi d'Abou Dhabi" dans ses démêlés avec le FPF.

"En sa qualité d'avocat, Nicolas Sarkozy n'a eu aucune activité de conseil auprès des personnes que vous mentionnez", fait savoir à Mediapart son attachée de presse.

Le PSG a au final, "eu le même traitement, très accommodant", insiste Mediapart. Aujourd'hui, le PSG est à nouveau ciblé par la FPF après les achats à l'été 2017 de Neymar et Mbappé pour plus de 400 M EUR.

Proximité avec un procureur suisse

Michel Platini, président déchu de l'UEFA, répond à Mediapart qu'il a "toujours affirmé que le fair-play financier n'avait pas vocation à tuer ou à asphyxier financièrement les clubs" mais qu'il a toujours souhaité "que des sanctions puissent être prises".

Infantino ajoute lui que l'organe d'enquête interne chargé du FPF est indépendant, mais qu'il peut être "assisté par l'administration de l'UEFA, ce qui inclut bien sûr le secrétaire général (son rôle à l'époque)".

Infantino est aussi taxé dans les Football Leaks de proximité avec le procureur suisse Rinaldo Arnold, régulièrement invité à des matches ou des manifestations de la Fifa.

"Merci beaucoup pour les billets pour la finale de la Ligue des champions. Mon plus jeune fils accompagne ma femme", écrirait par exemple, selon l'EIC, Rinaldo Arnold à Gianni Infantino dans un e-mail daté de mai 2016.

L'EIC avance en outre que le procureur Arnold décrocherait "son téléphone pour récolter des informations pour le compte de Gianni Infantino auprès du parquet fédéral suisse".

En 2016, les Football Leaks avaient mis au jour les mécanismes d'évasion fiscale mis en place dans l'univers du football, notamment pour le Portugais Cristiano Ronaldo, accusations soldées par un accord à l'amiable de "CR7" avec la justice, contre un versement de 16,7 millions d'euros.

Source ATS

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Suisse

Kudelski boucle la cession de Skidata au suédois Assa Abloy

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Cette cession vise à financer la dette de Kudelski, qui se recentre sur ses activités de base (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Kudelski a finalisé la vente de son ex-activité phare Skidata, cédée au fabricant suédois de serrures Assa Abloy, indique jeudi le spécialiste vaudois du cryptage de contenus.

La transaction, dont le montant n'avait pas été dévoilé, reflète une valeur d'entreprise de 340 millions d'euros (320,3 millions de francs).

Cette cession vise à financer la dette de Kudelski et s'inscrit dans le processus de recentrage du groupe sur ses activités de base. Skidata fabrique des systèmes d'accès pour parkings, aéroports et remontées mécaniques. Kudelski avait dévoilé en février son intention de se défaire de cette activité et annoncé le nom du repreneur à fin juillet.

Au cours des 23 dernières années, Skidata est devenu un fournisseur mondial de solutions pour le stationnement, la mobilité, le sport et le divertissement, avec un chiffre d'affaires passant d'environ 95 millions d'euros en 2002 à 305 millions d'euros en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Roche: feu vert à Tecentriq en sous-cutané aux Etats-Unis

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Cette autorisation américaine concerne tous les adultes déjà éligibles à un traitement avec Tecentriq de Roche et atteints de cancer des poumons, du foie, de la peau ou des tissus mous (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le géant pharmaceutique Roche a obtenu de l'Autorité sanitaire américaine (FDA) une homologation de son anticancéreux Tecentriq en version sous-cutanée, administrable jusqu'ici par voie intraveineuse.

Cette autorisation concerne tous les adultes déjà éligibles à un traitement avec Tecentriq et atteints de cancer des poumons, du foie, de la peau ou des tissus mous.

Cette version sous-cutanée, nommée Tecentriq Hybreza, combine l'anticorps monoclonal atezolizumab de Roche ainsi qu'une enzyme hyaluronidase brevetée par le partenaire Halozyme Therapeutics, indique le laboratoire américain dans un communiqué publié jeudi soir. L'injection peut être réalisée dans un délai de 7 minutes environ, contre 30 à 60 minutes pour la version par voie intraveineuse.

Le dossier de candidature reposait sur les résultats de l'étude clinique de phase III Imscin001, qui a démontré la non-infériorité de la version sous-cutanée par rapport à l'intraveineuse en termes de diffusion de la substance active dans le sang notamment, pour un profil d'innocuité comparable.

Mi-août, l'autorité helvétique Swissmedic a également donné son feu vert pour cette version de Tecentriq.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Un rapport indépendant conclut que l’AMA a bien géré l’affaire

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Eric Cottier a rendu son rapport final concernant la gestion par l'AMA de l'affaire des nageurs chinois (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'Agence mondiale antidopage (AMA) n'a pas favorisé la Chine dans l'affaire des 23 nageurs chinois contrôlés positifs mais non sanctionnés avant les Jeux de Tokyo en 2021.

Eric Cottier, procureur indépendant missionné par l'instance, le confirme dans un rapport publié jeudi mais observe que les règles pourraient être renforcées.

"Les informations contenues dans le dossier montrent que l'AMA a fait son travail de manière autonome, indépendante et professionnelle, et qu'il n'y a pas de preuve du contraire", a déclaré le procureur vaudois Eric Cottier, cité dans un communiqué de l'AMA.

Son rapport provisoire, publié le 9 juillet, à deux semaines de l'ouverture des JO de Paris (26 juillet - 11 août), portait déjà les mêmes conclusions.

Dans la tourmente après les révélations de la chaîne allemande ARD et du New York Times en avril, l'AMA répète depuis le début qu'elle n'a commis aucune faute en ne sanctionnant pas ces nageurs contrôlés positifs à la trimétazidine avant les JO de Tokyo en 2021, acceptant l'argument des autorités chinoises d'une "contamination alimentaire" dans un hôtel.

"Des leçons à tirer"

Les règles antidopage et les procédures administratives de l'AMA pourraient toutefois être renforcées, note cependant le rapport final, et il y a "certainement des leçons à tirer de cette situation", a reconnu le Suisse Olivier Niggli, directeur général de l'agence internationale.

Le rapport recommande par exemple d'améliorer les lignes directrices internes de l'AMA pour la gestion des cas de dopage, de mieux communiquer sur les cas présumés avec les agences nationales antidopage et les athlètes, et d'optimiser une base de données appelée ADAMS pour alerter les responsables en cas de retard dans l'analyse des tests.

Le gendarme mondial de l'antidopage a indiqué jeudi qu'un groupe de travail avait été mis sur pied pour soumettre des recommandations en décembre. Ce rapport final exonère donc l'AMA dans cette affaire alors que l'Usada, l'agence antidopage des Etats-Unis, l'accuse depuis le début de l'avoir étouffée.

Le président de l'AMA, Witold Bańka, a déclaré jeudi que le cas des 23 nageurs chinois illustrait la "difficulté inhérente de traiter les cas de contamination présumée".

Un défi

Les laboratoires sont désormais capables de détecter des traces infimes de substances interdites, a-t-il expliqué, ce qui pose à l'AMA le défi de "distinguer entre les cas de contamination réelle (accidentelle) et les tricheurs qui ont les ressources suffisantes pour fabriquer une défense fondée sur la contamination".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Mécontent, Musk qualifie le gouvernement australien de "fasciste"

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Elon Musk, le patron de X, a vivement critiqué le gouvernement australien. (© KEYSTONE/AP Invision/JORDAN STRAUSS)

Le milliardaire Elon Musk, patron du réseau social X, a qualifié jeudi soir le gouvernement australien de "fasciste", mécontent d'un projet de loi destiné à sanctionner les plateformes qui ne luttent pas contre la désinformation.

"Fascistes", a écrit en un seul mot sur Elon Musk sur X, commentant une publication sur le projet de loi présenté jeudi par le gouvernement australien.

Le texte prévoit notamment d'infliger aux géants de la technologie des amendes pouvant aller jusqu'à 5% de leur chiffre d'affaires annuel en cas de non-respect de leurs obligations en la matière.

En avril, Elon Musk avait annoncé que X ferait appel d'une injonction, émise par la justice australienne et demandée par le régulateur australien eSafety, de retirer de la plateforme tous les contenus liés à l'agression d'un évêque d'une église assyrienne dans la banlieue de Sydney.

Julie Inman Grant, commissaire d'eSafety et ancienne employée de Twitter, ancien nom de X, a déclaré que le rachat du réseau par Elon Musk coïncidait avec une augmentation de la "toxicité et de la haine" sur la plateforme.

La justice australienne a finalement décidé de lever l'injonction en mai, une décision que Elon Musk a célébrée comme une victoire de la liberté d'expression.

Le milliardaire s'est également récemment heurté à la justice au Brésil, où le juge de la Cour suprême du Brésil Alexandre de Moraes a ordonné début septembre "la suspension immédiate" de X sur tout le territoire en l'absence de représentant légal du réseau dans le pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Sport

Un nouveau piège pour le FC Sion ?

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Ne pas se prendre les pieds dans le tapis ce soir à Zurich: tel est le mot d'ordre pour Kevin Bua et les Sédunois. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Deux équipes romandes de Super League sont en lice ce vendredi en 16es de la Coupe de Suisse. Le FC Sion se déplace à Zurich pour y affronter YF Juventus. Yverdon jouera pour sa part à Emmen.

Contraint d’aller jusqu’aux tirs au but au tour précédent à Delémont, le FC Sion espère vivre une soirée plus paisible face à une autre formation de Promotion League. Nouvelle recrue du club, le Russe Anton Miranchuk ne sera pas du voyage.

Yverdon affrontera, pour sa part, une équipe de 2e ligue inter. Eliminés l’an dernier au 1er tour par Rapperswil-Jona, les Vaudois rêvent sans doute de réussir un parcours aussi brillant qu’il y a trois ans qui les avait menés jusqu’en demi-finales.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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