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Éteindre l'éclairage public à Genève: des raisons biologiques et astronomiques

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La nuit est belle, ce jeudi soir on éteint la lumière dans toute la région franco-valdo genevoise et la nuit risque effectivement de vous étonner.

Ce soir, jeudi, on éteint l’éclairage public de 149 communes des deux côtés de la frontière, du côté suisse, à Genève et dans le canton de Vaud, et du côté français, pour que la nuit soit belle. Pourquoi éteindre la lumière ? Pour plusieurs raisons, à la fois biologiques et philosophiques. L’idée, un peu folle, est née dans la tête de deux scientifiques, un astronome et un biologiste aux Assisses énergétique organisées par le Grand Genève en janvier 2018.

Eric Achkar, président de la société astronomique de Genève et Pascal Moeschler, le conservateur du Muséum d’histoire naturelle, voulaient permettre au million de personnes qui habitent la région franco-valdo-genevoise de voir ou de revoir la voie lactée et les paysages nocturnes. Toutes les lumières de la ville ne permettent plus d’observer notre ciel étoilé, les cinq milliards d’étoiles qui composent notre voie lactée. Et pour l’astronome Eric Achkar, il y a une portée philosophique de voir l’infiniment grand, nous nous rendons compte de notre petite place dans l’univers.

La date du 26 septembre n’a d’ailleurs pas été choisie au hasard. Eric Achkar.

Eric AchkarPrésident de la société d'astronomie genevoise

Mais il y a une seconde raison qui pousse à éteindre la lumière...

C’est la raison chère à Pascal Moeschler, le conservateur du Museum à Genève: le respect de la nature. «La pollution lumineuse», comme on l’a nommée pour la première fois en 2013, nuit à la biodiversité, à la faune et à la flore. Comprenez aux animaux et aux plantes. Les lumières de la ville modifient le cycle jour/nuit et elles ont un impact sur les rythmes biologiques des petites bêtes, comme les insectes, mais aussi sur ceux des grandes bêtes, que nous sommes.

La lumière intrusive, les panneaux lumineux ont un effet néfaste sur notre organisme, sur la production de mélatonine, l’hormone qui règle nos rythmes biologiques et notre sommeil. Pour les petites bêtes, les lampadaires sont autant de pièges et de barrières écologiques. Tout le monde a déjà observé des insectes se coller à un lampadaire la nuit, désemparés. Les papillons de nuit sont très touchés. Le Conservateur du Muséum d'histoire naturelle, Pascal Moeschler.

Pascal MoeschlerConservateur du Muséum

Les lumières modifient également le rapport proie/prédateur. Enfin pour les plantes, trop de luminosité leur fait perdre les feuilles et empêche leur  pollinisation par les insectes nocturnes.

Les organisateurs espèrent que "La nuit est belle" fera des émules et que d'autres villes vont suivre. Pour Sylvain Ferretti, le Directeur général de l’office de l’urbanisme, réunir deux régions frontalières dans un même événement est aussi une preuve de solidarité.

Sylvain FerrettiDirecteur général de l'Office de l'urbanisme

Une motion souhaite que l'initiative soit plus pérenne. La député PDC au Grand Conseil, Christina Meissner a déposé un texte en 2017 en ce sens qui a été accepté par le Conseil d'Etat. L'idée: que l'éclairage public soit diminué dans les villes pour perturber dans une moindre mesure les animaux.

Sachez encore que La nuit est belle est une première mondiale. Une foule d’animation sont prévues ce soir, observation, balade nocturne. Retrouvez tout le programme sur notre site internet Radio Lac.ch et sur le site officiel de lanuitestbelle.org.

 

2 Commentaires

2 Comments

  1. Tanya

    26 septembre 2019 à 22 h 37 min

    C’est horrible. Je n’étais Pas au courant, du coup ça fait peur de marcher dans le noir , on ne voit rien du tout. Si il y a un trou ou une saleté sur le chemin on voit même pas.
    Pourquoi penser aux petites bêtes et pas aux gens ?
    Espérons qu’il y n’en aura plus d’expériences pareilles...

    • Ilona Berisha

      14 août 2023 à 1 h 49 min

      Danger pour les gens. Je voire rien de tout quand je marche. Pas bonne idée

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Culture

Le MCBA célèbre l'oeuvre de l'artiste et sculpteur André Tommasini

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Le MCBA à Lausanne célèbre l'oeuvre du sculpteur lausannois André Tommasini (1931-2011). (© Etienne Malapert/MCBA)

Le MCBA célèbre l'oeuvre du sculpteur lausannois André Tommasini (1931-2011). Présentée à l'Espace Focus jusqu'au 5 janvier 2025 et rendue possible grâce à ses archives déposées en 2023 à l'Institut suisse pour l'étude de l'art (SIK–ISEA), l'exposition offre une large palette de son univers et dont le travail a marqué le paysage artistique romand de la seconde moitié du 20e siècle.

Né à Lausanne dans une famille de marbriers d'origine italienne installés au cimetière de Montoie, André Tommasini étudie la sculpture sur pierre avant de se former à l'Ecole cantonale de dessin et d'art appliqué et dans l'atelier de Casimir Reymond au début des années 1950, indique le Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) dans un dossier de presse.

Il travaille d'abord dans l'entreprise familiale, qu'il reprend au décès de son père en 1964, et s'engage en parallèle dans une carrière artistique. Il maintiendra sa vie durant une triple activité partagée entre une pratique d'atelier, la réalisation de commandes publiques et la production de monuments funéraires.

Visibles au quotidien

Refusant de choisir entre son statut d'artiste et d'artisan, il acquiert une virtuosité technique dans le domaine de la pierre. Cette spécificité donne à son oeuvre un caractère quasi anachronique dans le champ de la sculpture des années 1970 et 1980, largement dominée par l'utilisation du métal et l'expérimentation avec de nouveaux matériaux comme le plastique, explique le MCBA.

Grand admirateur de la sculpture d'Henry Moore ou de Constantin Brancusi, André Tommasini est cependant réfractaire à tout symbolisme. Son oeuvre témoigne avant tout d'une recherche formelle sur la tension entre des formes contradictoires: l'organique et le géométrique, le plein et le vide, la contrainte et l'expansion.

Aspect essentiel de son oeuvre, ses réalisations dans l'espace public le conduisent à innover, tant dans le domaine des matériaux employés que dans celui du dialogue avec l'architecture environnante. Du mobilier des chapelles du centre funéraire de Montoie à Lausanne à la sculpture-fontaine d'Epalinges en passant par de multiples interventions en milieu scolaire, elles font partie de la vie quotidienne des Vaudois sans pour autant qu'ils en soient conscients.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La restructuration de La Poste pas remise en cause (Cirillo)

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Pas question de revenir en arrière, déclare le CEO de La Poste Roberto Cirillo. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Poste suisse poursuit comme prévu la réduction de son réseau, indépendamment des oppositions politiques. Les décisions prises s'inscrivent dans la stratégie de l'entreprise qui a été définie et qui reste valable, relève le dirtecteur général Roberto Cirillo.

Dans une interview au SonntagsBlick, M. Cirillo met en avant le principe de la sécurité du droit, qui implique de tenir le cap sans quoi il serait impossible de continuer le développement d'une société de cette taille, qui compte 46'000 employés. Il était interrogé en lien avec des interventions parlementaires demandant de renoncer à la restructuration, soumises au Parlement durant la session d'automne en cours.

Roberto Cirillo juge "juste et important" que la politique débatte de La Poste. Cependant, ajoute-t-il, les 170 bureaux de poste concernés par le redimensionnement ne "seront pas simplement supprimés", mais transformés en filiales gérées par des partenaires.

Au cours des quatre prochaines années, La Poste investira 100 millions de francs dans la modernisation de ses filiales et dans de nouveaux formats.

Comme annoncé en mai, l'entreprise s'apprête à supprimer environ un cinquième de ses bureaux de poste d'ici 2028. Dans quatre ans, elle disposera encore de 600 offices exploités en propre et de 2000 sites desservis partout en Suisse. Il n'y aura pas de licenciement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le candidat de l'opposition a quitté le Venezuela pour l'Espagne

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Edmundo Gonzalez Urrutia, 75 ans, qui avait accepté de remplacer au pied levé comme candidat la cheffe de l'opposition Maria Corina Machado, déclarée inéligible, était visé depuis le 3 septembre par un mandat d'arrêt pour ne pas s'être présenté à trois convocations du parquet (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/HENRY CHIRINOS)

Le candidat de l'opposition qui revendique la victoire à la présidentielle du 28 juillet face à Nicolás Maduro, Edmundo Gonzalez Urrutia, a quitté samedi à la surprise générale le Venezuela pour l'Espagne. Madrid lui a accordé l'asile.

Les autorités vénézuéliennes lui ont délivré un sauf-conduit "dans l'intérêt de la paix" du pays. Le Venezuela est plongé dans une crise politique depuis le scrutin qui a vu officiellement Nicolás Maduro être reconduit pour un troisième mandat de six ans. L'opposition conteste cette réélection.

"Aujourd'hui, 7 septembre, Edmundo Gonzalez Urrutia [...] a quitté le pays. Après s'être réfugié volontairement à l'ambassade d'Espagne à Caracas il y a quelques jours, il a demandé l'asile politique au gouvernement espagnol", a écrit la vice-présidente Delcy Rodriguez sur les réseaux sociaux.

"Je confirme qu'il est parti vers l'Espagne", a déclaré l'avocat de M. Gonzalez Urrutia, indiquant qu'il ne pouvait pas faire d'autres commentaires. Selon une source proche de l'opposition, il a quitté le Venezuela avec sa femme, Mercedes.

Avion de l'armée espagnole

"A sa demande, Edmundo Gonzalez vole vers l'Espagne à bord d'un avion de l'armée de l'air espagnole. Le gouvernement espagnol s'engage à respecter les droits politiques et l'intégrité physique de tous les Vénézuéliens", a précisé le ministre espagnol des affaires étrangères José Manuel Albares sur les réseaux sociaux.

Ancien ambassadeur, M. Gonzalez Urrutia, 75 ans avait accepté de remplacer au pied levé comme candidat la cheffe de l'opposition, María Corina Machado, déclarée inéligible.

L'opposant, qui vivait depuis plus d'un mois dans la clandestinité, était visé depuis le 3 septembre par un mandat d'arrêt pour ne pas s'être présenté à trois convocations du parquet concernant une enquête sur le site en ligne de l'opposition qui le donne vainqueur. Il n'avait pas été vu en public depuis le 30 juillet.

L'enquête porte notamment sur des accusations de "désobéissance aux lois", "conspiration, "usurpation de fonctions" et "sabotage". L'opposition et de nombreux observateurs considèrent la justice aux ordres du pouvoir.

Des milliers de personnes arrêtées

Nicolás Maduro, dont la victoire a été validée par la cour suprême le 22 août, a été proclamé vainqueur avec 52% des voix par le conseil national électoral (CNE), qui n'a pas rendu publics les procès-verbaux des bureaux de vote, se disant victime d'un piratage informatique. Selon l'opposition, qui a publié les procès-verbaux fournis par ses scrutateurs, M. Gonzalez Urrutia a obtenu plus de 60% des voix.

Les États-Unis d'Amérique, l'Union européenne et plusieurs pays d'Amérique latine ne reconnaissent pas la réélection de M. Maduro. Une grande partie de la communauté internationale n'avait déjà pas reconnu sa réélection en 2018 lors d'un scrutin boycotté par l'opposition qui avait crié à la fraude.

Après l'annonce de sa réélection le 28 juillet dernier, des manifestations spontanées ont éclaté. Elles ont fait 27 morts et 192 blessés, tandis que quelque 2400 personnes ont été arrêtées, de source officielle.

"Maduro pense qu'il peut tuer des gens, les faire disparaître, les placer en détention, et que rien ne se passera", avait dénoncé jeudi la cheffe de l'opposition, Mme Machado. "Ce n'est pas vrai [...] Il doit être tenu pour responsable des crimes qu'il a commis".

La Cour pénale internationale (CPI) avait ouvert une enquête contre le Venezuela pour de possibles crimes contre l'humanité après la répression de manifestations de 2017 qui avaient fait quelque 200 morts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Deux morts et des blessés dans une frappe russe à Soumy

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L'attaque russe a été menée par les airs (archives). (© KEYSTONE/AP)

Une frappe aérienne russe a tué deux personnes et en a blessé plusieurs dans la ville de Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, ont annoncé dimanche matin les autorités ukrainiennes. La région de Soumy est frontalière à celle de Koursk, où Kiev mène une opération.

"Cette nuit [...] l'ennemi a lancé une attaque aérienne sur la ville de Soumy. Deux personnes sont mortes, quatre autres ont été blessées, dont deux enfants", a indiqué l'administration militaire de la région de Soumy sur le réseau Telegram.

Le maire de Soumy, Oleksiy Drozdenko, a fait état sur Telegram de maisons et de voitures détruites ou endommagées, tout comme l'administration militaire, qui a posté des photographies des destructions.

Depuis le 6 août, l'Ukraine mène une incursion dans la région frontalière russe de Koursk, en face de la région de Soumy, dans l'espoir notamment d'y créer une zone tampon pour protéger sa population frontalière des attaques aériennes de Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sport

La Suisse pour une première

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Manuel Akanji avait été l'un deux buteus suisses avec Breel Embolo il y a deux ans à Saragosse. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Deux ans après un succès 2-1 à Saragosse, la Suisse défie à nouveau l’Espagne. Ce dimanche à Genève, elle rêve de battre la Roja pour la troisième fois de son histoire, la première sur son sol.

Battue 1-0 par le Danemark jeudi lors de son entame dans cette Ligue des Nations dont... l’Espagne est la tenante du titre, la Suisse est condamnée à l'exploit.

Sans son capitaine Granit Xhaka suspendu et avec des joueurs qui accusent un réel déficit sur le plan du rythme, Murat Yakin n'aborde pas vraiment cette rencontre avec les meilleures cartes dans les mains. Et en face il y a une Espagne qui a été sacrée cet été Championne d'Europe en Allemagne et Championne olympique à Paris, et qui possède avec Lamine Yamal un prodige de 17 ans capable de forcer la décision à tout instant.

Mais avec l'appui du public dans un Stade de Genève à guichets fermés, la Suisse se croit capable de renverser la Roja. Un succès lui permettrait de gommer la défaite de Copenhague. Seulement, les Espagnols, tenus en échec par la Serbie jeudi à Belgrade (0-0), ont perdu l'habitude d'enchaîner deux rencontres sans la moindre victoire...

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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