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Escalade : l’impossible jour férié

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Quatre cent ans de célébrations de l’Escalade, c’est toute une histoire. Avec des enjeux économiques permanents: ne pas distraire la population de son travail. Ne pas favoriser non plus les troubles ni l’incertitude.

C’est quelque chose qui revient au cours des siècles et des périodes. Jusqu’à aujourd’hui, d’ailleurs. Au XVIIe, le 12 décembre est d’abord un jour férié bourgeois et solennel avant de devenir un rendez-vous de liesse populaire. Au XVIIIe, ça commence à devenir une sorte de charivari avec des troubles dans les rues. Des hommes abusent de déguisements pour commettre des larcins, voire des pillages.

En 1782, la période révolutionnaire commence à Genève. Là, c’est l’interdiction pure et simple des festivités pendant plus de dix ans. Ensuite la restauration des monarchies au XIXe. Par opposition, la Restauration de la République fait encore aujourd’hui l’objet d’un jour férié à Genève. Le 31 décembre. Pour célébrer la fin de l’occupation française. L’Escalade, elle, reste un jour ouvrable.  

Il y eut ensuite la Révolution industrielle. Là, tout le monde est au travail. Comme aujourd’hui. Et l’Escalade devient progressivement une sage célébration patriotique.   

C’est surtout pour des raisons économiques que le 12 décembre n’est pas férié ?

Pas seulement. Il ne faut pas tout réduire à cela. Ou alors au sens large. Les autorités ont toujours eu le souci de ménager la Savoie. Parce qu’il y avait un rapport de force, tout simplement. Mais aussi parce que les liens économiques étaient très étroits. Ça n’a pas changé. Un jour férié à Genève perturberait inutilement les échanges. La Fête de la Restauration le 31 décembre, c’est autre chose. C’est la Saint-Sylvestre. L’économie tourne de toute manière au ralenti. A Genève comme en France. Mais les velléités politiques de faire de l’Escalade un jour férié n’ont jamais disparu.

C’est vrai que Genève n’en a pas tant que cela, des jours fériés.

Neuf tout de même. C’est même un de plus que ce la Loi fédérale sur le travail autorise aux cantons. Mais l’Escalade pourrait être fériée sans être assimilable à une dimanche. Les salariés seraient alors payés, mais sans compensations coûteuses à ceux qui doivent quand même travailler. La police au hasard. Mais pas seulement. Et pas seulement non plus dans les services publics.

Les syndicats, par exemple, n’ont jamais demandé que l’Escalade devienne un jour férié ?

Non. C’est apparemment une fête bien trop patriotique pour les syndicats. Les syndicats, c’est le 1er mai. Et même le 1er mai n’est pas un jour officiellement férié. En fait, la dernière tentative en date de faire de l’Escalade un jour férié, c’était celle du MCG, le Mouvement des citoyens. Ça remonte à tout juste dix ans. Avec un Eric Stauffer au sommet du soulèvement oratoire.  

Le Grand Conseil avait massivement refusé. Avec pas mal d’arguments économiques. Et puis, signe des temps, les arguments sociaux les ont rejoints. Ils venaient de la gauche en fait. Et des syndicats : un vrai jour férié défavoriserait celles et ceux qui ne sont pas soumis à la loi sur le travail, tout simplement. La boucle était bouclée. Il faudra donc encore attendre.

EcographieFrançois Schaller

Sport

Un Mondial sans Josi, Suter, Kurashev et peut-être Hischier

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Nico Hischier emmènera-t-il l'équipe de Suisse au Danemark ? La question est ouverte. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Roman Josi, Pius Suter et Philipp Kurashev ne disputeront pas le prochain Championnat du monde. Prévisible, cette nouvelle du forfait des trois joueurs de NHL a été officialisée par Patrick Fischer.

Au cours d'un point presse à Kloten, le sélectionneur a précisé que Roman Josi, qui a été victime d'une commotion cérébrale, "doit prendre le temps pour revenir à 100 %". Pour sa part, Pius Suter ne veut prendre aucun risque avant de finaliser un nouveau contrat en NHL. Enfin Philipp Kurashev a été opéré au poignet la semaine dernière pour guérir d'un mal qui le gênait depuis un certain temps.

Patrick Fischer espère, par ailleurs, la venue de Timo Meier et de Jonas Siegenthaler après l'élimination de New Jersey mardi soir en play-off. L'Appenzellois et le Zurichois ont exprimé le souhait de rejoindre l'équipe nationale. Il ne reste plus qu'à obtenir l'accord de leur club.

Capitaine de New Jersey, Nico Hischier pourrait, en revanche, faire l'impasse sur ce championnat du monde. Au début mars, Patrick Fischer et le joueur ont toutefois évoqué l'idée d'une pause pour aborder la saison 2025/2026, celle des Jeux olympiques et du Championnat du monde en Suisse, dans les meilleures dispositions. "Nico veut toujours jouer", sourit le sélectionneur. Une décision quant à la présence du Valaisan sera prise ces prochains jours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La Suisse poursuivra le programme de réinstallation de réfugiés

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La Suisse va reprendre le programme de réinstallation de réfugiés vulnérables du HCR (illustration). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La Suisse poursuivra le programme de réinstallation de réfugiés, actuellement suspendu, jusqu'à fin 2027. Le Conseil fédéral en a décidé ainsi mercredi. Un maximum de 400 réfugiés jugés vulnérables sont concernés pour 2026 et 2027.

Les réfugiés accueillis à des fins de réinstallation seront avant tout des personnes particulièrement vulnérables qui fuient les conflits et les persécutions au Proche et au Moyen-Orient et le long de la route de la Méditerranée centrale en direction de l'Europe.

Au vu des retours des cantons, des villes et des communes, le Département fédéral de justice et police envisage dans un premier temps d'accueillir 45 réfugiés durant la deuxième moitié de 2025. Des contingents annuels allant jusqu’à un maximum de 400 personnes sont ensuite prévus pour 2026 et 2027.

La Confédération avait suspendu le programme actuel en 2023, le système suisse de l’asile ayant dû faire face à une forte pression ces trois dernières années.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Vaud: une commission adresse 24 observations au gouvernement

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Le fonctionnement de l'Etat de Vaud en 2024 a été passé au peigne fin par la Commission de gestion (COGES) du Grand Conseil (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La Commission de gestion (COGES) du Grand Conseil a dévoilé mercredi son habituel rapport annuel sur le fonctionnement de l'Etat de Vaud. Il contient 24 observations, dont plusieurs portent sur un manque de transparence et de transversalité. Ses quinze membres réservent leurs constats et remarques sur l'affaire Dittli et le bouclier fiscal pour l'enquête spécifique du Grand Conseil.

Si la COGES a relevé devant la presse à Lausanne "des échanges globalement satisfaisants avec l'administration", elle constate "dans certains cas des difficultés gênant sa mission, allant d'informations incomplètes à des réponses imprécises, en passant par des omissions ou mécompréhensions, volontaires ou non". Dans ses conclusions, elle réaffirme "la nécessité d'une transparence totale" pour mener à bien sa mission de surveillance.

Il aura fallu attendre le moment des questions des journalistes pour sortir du cadre formel du passage en revue général des sept départements vaudois et revenir sur une année 2024 ébranlée par l'affaire Dittli, le remaniement ministériel et les révélations sur le bouclier fiscal. "On aurait évidemment apprécié que l'information d'un rapport Studer (sur les dysfonctionnements au sein du département des finances, ndlr) remonte à la COGES plutôt que dans la presse", a dit Oriane Sarrasin, la présidente de cette commission.

"Phase compliquée"

Par-delà le rapport 2024, la députée socialiste a reconnu que le Conseil d'Etat avait traversé une "phase compliquée", mais que des décisions avaient été prises, évoquant désormais une "phase de reprise en main". "Nous suivrons le remaniement des départements de très près", a-t-elle assuré.

Son collègue de commission, le vert'libéral Jacques-André Haury est allé un peu plus loin. "La gestion des départements et de l'administration est sans doute temporairement affaiblie", a-t-il affirmé. Certains réajustements et redistributions d'offices ou de services prendront du temps à trouver leur marque, a-t-il expliqué en substance.

Mme Sarrasin a aussi affirmé que la COGES réservait certains constats, remarques, critiques, documents et éventuelles nouvelles preuves ou révélations sur le département des finances (ex-DFA de la ministre centriste Valréie Dittli) à la délégation des commissions de surveillance du Grand Conseil, créée à la suite de la publication du rapport Studer et qui devra produire son propre "rapport spécifique" en complément d'ici la fin de l'année.

La COGES ne voulait pas "doubler" le travail de cette délégation. Sa présidente a rappelé que le périmètre de sa mission doit être encore précisé et qu'il pourrait être élargi, notamment sur les questions du mécanisme du bouclier fiscal. Selon deux experts, le canton de Vaud aurait sous-taxé de riches contribuables durant treize années.

Prison, Plan climat, HEP, préfets ciblés

S'agissant du rapport annuel 2024, plusieurs membres de la COGES ont répondu par la négative à la question posée sur d'éventuelles rétentions d'informations, comme soulevées par le rapport Studer au sein de la Direction de la fiscalité. Ils évoquent tout au plus "un manque de connaissances".

Parmi les observations saillantes, le rapport pointe le chantier de la prison de la Tuilière, plusieurs fois cité et marqué par "des retards, des erreurs de coûts et des problèmes de gestion". Le Plan climat, notamment sa 2e version présentée avec du retard, a aussi été ciblé.

"Eminemment transversal, il souffre d'une gouvernance complexe impliquant plusieurs départements et d'un pilotage politique composite par quatre membres du Conseil d’État", note la COGES. Un des membres, le socialiste Arnaud Bouverat, s'est dit "peu rassuré" par des "problèmes de communication et de coordination mal gérés".

La formation des préfets, acteurs-clés de la coordination avec les communes, suscite également des préoccupations. Actuellement limitée au droit du bail, elle ne couvre pas des compétences essentielles telles que le management ou la gestion des conflits, pourtant centrales à leurs missions, selon la COGES.

Autre souci, la formation dispensée à la Haute école pédagogique (HEP): "inadaptée aux besoins du terrain, elle contribue à fragiliser le personnel et à accroître le besoin en remplacements", s'inquiètent les membres de la commission.

Vote au plénum

Celle-ci relève enfin "l'importance d'une meilleure collaboration entre services et directions, voire entités autonomes et externes, afin de renforcer la cohérence et l'efficacité des actions de l'Etat.

Toutes les observations de la COGES sont contraignantes et le gouvernement devra répondre à chacune d'entre elles d'ici la fin mai. Ses réponses seront ensuite discutées et votées par le Parlement avant la fin juin 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Accords avec l'UE: le Conseil fédéral pour un référendum facultatif

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Le Conseil fédéral penche pour un référendum facultatif au sujet du paquet d'accords avec l'UE (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Dans les urnes, le paquet d'accords avec l'UE ne devrait être adopté qu'à la majorité du peuple, et non à la double majorité du peuple et des cantons. Le Conseil fédéral s'est prononcé mercredi en faveur d'un référendum facultatif. Le Parlement aura le dernier mot.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Accords avec l'UE: le Conseil fédéral pour un référendum facultatif

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Le Conseil fédéral penche pour un référendum facultatif au sujet du paquet d'accords avec l'UE (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Dans les urnes, le paquet d'accords avec l'UE ne devrait être adopté qu'à la majorité du peuple, et non à la double majorité du peuple et des cantons. Le Conseil fédéral s'est prononcé mercredi en faveur d'un référendum facultatif. Le Parlement aura le dernier mot.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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