Rejoignez-nous

Actualité

L'audit sur les notes de frais du personnel entraîne une plainte et un blâme

Publié

,

le

L'Exécutif de la Ville de Genève s'apprête à porter plainte. L'objet de son courroux: la fuite du rapport portant sur les frais professionnels du personnel de la Ville. Des extraits de cet audit réalisé par le contrôle financier ont été transmis à la presse. Le Courrier, la Tribune de Genève et la RSR s'en sont fait l'écho.

Ledit rapport avait été distribué aux membres du Conseil administratif, aux directeurs des Départements ainsi qu'au président de la Cour des comptes. Quant aux quinze membres de la Commission des finances, ils ont été avertis par mail vendredi peu après 17h de la possibilité de venir chercher ce document confidentiel soit avant 19h, soit cette semaine.

C'est Eric Bertinat, président du Conseil municipal, qui a demandé au Conseil administratif, seul habilité à représenter juridiquement la Ville, de porter plainte. Le maire Sami Kanaan confirme le dépôt de plainte.

"Dégoutée" 

Des conseillers municipaux se sont aussi offusqués de ces fuites. A l'image de la socialiste Albane Schlechten. Cette dernière a écrit aux membres de la commission des finances et au président du Conseil municipal afin d'exprimer son "dégoût vis-à-vis de certaines méthodes employées par l'un de nos collègues de la commission des finances".

Albane SchlechtenMembre de la commission des finances

La socialiste estime que "la commission des finances peut décider dans sa majorité de rendre public un rapport qui contiendrait des informations essentielles, dignes d'être rendues publiques au plus vite", mais que cette décision doit être prise collectivement par l'instance.

Un blâme

Sur le fond, l'audit a porté sur un échantillon de 262 écritures comptables pour un montant avoisinant les 216 000 francs et représentant 524 pièces justificatives. "48 % sont conformes au Règlement ou aux autres règles applicables en Ville de Genève", conclut le rapport.

Les 123 écritures non conformes sont principalement dues "au manque d'éléments probants", soit des tickets perdus ou illisibles. Le Contrôle financier relève aussi que, concernant certains frais de repas, manque l'indication des participants ou du motif de l’invitation. L'audit met aussi en avant l'usage des abonnements téléphoniques professionnels à des fins privées pour une vingtaine de collaborateurs. L'utilisation de SMS surtaxés pour payer un billet TPG a notamment entraîné des surcoûts.

Concernant l'usage de la carte de crédit à des fins privées, un cas a été identifié. Le montant des dépenses injustifiées pour ce cadre s'élève à près de 24 000 francs sur les quatre dernières années. Cette personne a écopé d'un blâme.

Un règlement unique en gestation

Dans ses conclusions, le Contrôle financier précise que "les causes principales des exceptions identifiées résident dans la mauvaise compréhension des règles, des règles peu claires ainsi que des processus de validation et de contrôles défaillants". Il ajoute que "le Contrôle financier n'a cependant pas audité la légitimité des dépenses et ne conclut donc pas, dans ce rapport, si certaines dépenses, en lien avec les exceptions identifiées, n'ont pas été engagées dans le meilleur intérêt de la Ville de Genève ou si elles sont sans lien avec l'activité professionnelle".

Le Conseil administratif a accepté toutes les recommandations de l'audit. Parmi lesquelles une révision complète du processus d'attribution, d'utilisation et de contrôle des cartes de crédit. Mais aussi des abonnements de téléphonie. Ou encore une redéfinition de la notion de forfait de représentation. Ainsi qu'un renforcement du contrôle interne. Est aussi recommandée la mise en place d'une formation obligatoire sur les valeurs clés de la Ville de Genève et sur les règlements.

La commission des finances devrait, elle, déposer une demande pour qu'un règlement unique, valable pour tous les départements, soit instauré.

Au sujet de cet audit, le conseiller municipal PLR Simon Brandt était l'invité d'Olivier Francey à 7h20.

@marie_prieur

Suisse

La Finma considère Comparis comme un intermédiaire d'assurance

Publié

le

La Finma considère que Comparis est un intermédiaire d'assurance, ce que la société constestait jusqu'ici. (Archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Finma rappelle Comparis à l'ordre. Au terme d'une enquête (procédure d'enforcement), le gendarme financier est arrivé à la conclusion que le comparateur en ligne doit être considéré comme un intermédiaire d'assurance non lié.

La Finma ordonne à la société zurichoise de s'enregistrer dans le registre public prévu à cet effet. Comparis conteste depuis le début de cette procédure d'être un intermédiaire d'assurance.

Comparis devra également remplir "les obligations d'information prescrites envers les consommateurs", souligne vendredi l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma).

Les compagnies d'assurance rémunèrent Comparis au moment où une demande d'offre leur est transmise par le biais du comparateur en ligne. Afin d'éviter le statut d'intermédiaire d'assurance, le groupe zurichois a chargé une filiale - enregistrée dans le registre public - de cette partie de l'activité.

"Le processus reste toutefois fondamentalement le même, dans la mesure où il est possible de commander des offres sur le site Internet de Comparis sur la base d'un comparatif d'assurance", argumente le régulateur. La décision de la Finma peut faire l'objet de recours devant la justice.

Selon la définition du gendarme financier, un intermédiaire d'assurance désigne toute personne ou société qui "agit pour des entreprises d'assurance ou d'autres personnes en vue de la conclusion de contrats d'assurance ou conclut de tels contrats". Les intermédiaires non liés n'ont pas d'attaches juridiques ou économiques avec un assureur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

UBS: bénéfice de deux milliards pour Credit Suisse au 1er semestre

Publié

le

Credit Suisse,rachetée par UBS, a enregistré un bénéfice grâce à l'annulation des emprunts AT1 par la Finma. (Archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Credit Suisse, désormais intégrée au sein d'UBS, a dégagé sur les six premiers mois de l'année un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 2,21 milliards de francs, grâce à un effet unique.

La performance doit toutefois beaucoup à l'amortissement intégral en mars des obligations AT1 par l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), qui a généré à lui seul un gain de 14,11 milliards de francs, indique le fleuron bancaire helvétique déchu dans un communiqué vendredi.

Ce bénéfice extraordinaire a toutefois été rogné par l'inscription d'un écart d'acquisition de 2,35 milliards, la constitution de provisions pour litige à hauteur de 1,48 milliard, des ajustements de valorisations pour 2,20 milliards ou encore une dépréciation de 1,84 milliard sur des logiciels développés à l'interne.

L'établissement souligne que sa comptabilité étant tenue en francs suisses, des variations existent avec ses résultats publiés par son nouveau propriétaire, qui tient la sienne en dollars.

Le rapport rappelle en outre qu'UBS a constitué une division de défaisance, comprenant une part non négligeable des activités de Credit Suisse dans la banque d'affaires ainsi que dans la gestion de fortune et d'actifs.

Les actifs pondérés au risque de l'unité de défaisance étaient estimés au 30 juin à environ 55 milliards de dollars, dont 3 milliards en provenance d'UBS, qui doivent être réduits de moitié à l'horizon 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Genève

Quel sera le meilleur burger de Genève?

Publié

le

KEYSTONE Byline ENNIO LEANZA

Quel sera le meilleur burger de Genève?

C’est ce que l’on saura dans 10 jours, après la première édition du Chef Festival!

Ce concours débute vendredi et et se déroule jusqu’au 8 octobre. 15 restaurants se sont pris au jeu de proposer une recette originale qui n’est pas à la carte, au prix imposé de 17 francs. Tout le monde peut participer grâce à un code. 

Cette idée est née dans les esprits de deux amis, Xavier et Valentin, qui ne sont pas du monde de la gastronomie. Pourquoi cette idée? La réponse de Xavier Lacroix:

Xavier LacroixCo-fondateur du Chef Festival

Comment sont-ils parvenus à convaincre les restaurateurs:

Xavier LacroixCo-fondateur du Chef Festival

A la fin du concours, le Chef Festival remettra deux trophées, un prix du public et le deuxième le prix du chef.

C’est Danny Khezzar, finaliste de Top Chef, et chef du Bayview à Genève qui choisira parmi les trois meilleurs burgers ayant reçu les meilleures notes du public.

Toutes les infos sur le site.

Continuer la lecture

Genève

Une journée pour la santé de votre cœur à l'hôpital de la Tour

Publié

le

Mobilisation à Genève pour la Journée mondiale du cœur. L’hôpital de la Tour organise une Journée de dépistage gratuit des facteurs de risque cardiovasculaire.

Un questionnaire différencié est remis à chaque personne à l’arrivée: homme, femme. Après analyse, la personne est orientée vers les différents spécialistes avec une vue d’ensemble de ses facteurs de risque cardiovasculaires, pour des conseils personnalisés. Et si nécessaire, des examens additionnels seront recommandés.

Les maladies cardiovasculaires représentent la deuxième cause de mortalité chez les hommes et la première chez les femmes. Pourtant elles sont encore trop souvent sous-diagnostiquées. Les explications de la Docteure Daniela Georgescu, cardiologue à l’Hôpital de la Tour.

La Docteure Daniela Georgescu Cardiologue à l'hôpital de la Tour

Les femmes souffrant d’un malaise cardiaque ont aussi plus de risque d’être mal diagnostiquées par rapport aux hommes. La faute notamment à des symptômes moins connus.

La Docteure Daniela Georgescu cardiologue à l’Hôpital de la Tour.

La Docteure Daniela Georgescu Cardiologue à l'hôpital de la Tour

Pour vous inscrire rendez-vous ici 

Continuer la lecture

Sport

Genazzi: "On perd la bataille des unités spéciales"

Publié

le

Lausanne, à l'image de son attaquant Tim Bozon, a tenté mais cela n'a pas marché contre Zurich (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Lausanne s'est incliné 3-1 face à Zurich à Malley. Sans être flamboyants, les Alémaniques ont su frapper au bon moment, comme le rappelle le défenseur du LHC, Joël Genazzi.

"J'ai eu l'impression que c'était un bon match, mais après on perd les unités spéciales 2-0, analyse le numéro 79. Il ne faut pas réfléchir trop loin. De notre côté, on a eu de la peine en avantage numérique avec un puck qui sautait beaucoup. L'exécution n'était pas idéale, un peu comme lors des derniers matches."

Forcément déçu et frustré de cette défaite, l'expérimenté défenseur ne voit pourtant pas tout en noir: "On savait que Zurich est en gros la meilleure équipe de Suisse actuellement. On a accepté le challenge et on voulait bien jouer. Je pense que notre jeu à 5 contre 5 était plutôt bon. On tire davantage qu'eux et on se crée plus de chances."

Plus de chances, des occasions à la pelle, des montants touchés et au final une victoire adverse. "Zurich ne fait pas beaucoup de fautes et protège bien le milieu de la glace, poursuit Genazzi. Quand on a réussi à gagner le momentum, on s'est tiré une balle dans le pied. On a par exemple donné la chance à l'arbitre de siffler une pénalité contre nous. Une fois aussi Zurich était très fatigué et on n'a pas réussi à être assez agressif pour garder leurs joueurs sur la glace. Ce sont deux ou trois détails où l'on peut faire mieux. Mais ça se corrige."

Il y a aussi ce sentiment que certains joueurs ont voulu en faire un peu trop, comme s'ils voulaient "sauver la bande". "C'est classique, conclut le défenseur lausannois. Tu veux tellement bien faire que des fois tu en fais trop. Sur un match comme celui-ci, tu vas marquer sur un rebond, on l'a vu avec Pilut. Ce soir, on perd un match qu'on aurait pu gagner et je pense que c'est le cas de toutes nos défaites cette saison. C'est plutôt positif."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture