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Elections américaines à Genève: démocrates et républicains au sein d'une même famille

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Au sein d'une même famille d'expatriés, on peut être démocrates et républicains. Avec ces élections américaines très disputées cette année, les discussions sont allées bon train depuis des mois chez les Flaherty, à Anières. Parents et enfants y ont participé.  

A la veille de l’élection américaine présidentielle, ça chauffe chez les Flaherty à Genève. La famille vit depuis plus de 20 ans dans le canton, à Anières plus exactement. La mère est démocrate et le père est républicain. Ils sont tous deux américains. Lui est avocat et elle est dans le business du développement durable.

Comme c'était le cas déjà lors de la dernière élection en 2016, les deux parents échangent sur leurs points de vue politique devant leurs deux enfants, Abaigh, la fille de 20 ans et le garçon Eamonn âgé de 21 ans. La discussion est animée mais toujours respectueuse. Ecoutez le témoignage d’Abaigh.

Abaigh Flahertyétudiante en économie à l'Université de Genève

Démocrate comme sa mère

Née en Suisse, Abaigh passe tous ses étés aux Etats-Unis. Elle a déjà voté démocrate, comme sa mère. Joe Biden était pour elle une évidence cette année

Abaigh Flahertyétudiante en économie à l'Université de Genève

Son frère, lui, est plutôt républicain, comme son père. Mais il a voté pour Biden cette année. Chaque soir, il y a des discussions animées au sein de la famille.

Abaigh Flahertyétudiante en économie à l'Université de Genève

Leurs deux enfants participent tous les soirs à la discussion animée de leurs parents. Abaigh souhaite ardemment que Donald Trump ne soit pas reconduit. Pour elle, son succès politique se nourrit de la haine de l'autre.

Abaigh Flahertyétudiante en économie à l'Université de Genève

Les élections débutent ce mardi 3 novembre. Les premiers résultats devraient tomber dans la nuit de mardi à mercredi en Suisse.

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Suisse Romande

Lausanne: rassemblement en solidarité "avec nos soeurs assassinées"

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Les violences conjugales sont un enjeu sociétal (Image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Entre 120 et 150 personnes se sont rassemblées mercredi soir à Lausanne pour dire stop aux féminicides. La semaine dernière, en l'espace de quatre jours, deux femmes de 23 et 37 ans ont été poignardées à mort par leur compagnon à Lausanne et Vevey.

Au pied des escaliers de l'église Saint-Laurent, une grande pancarte rose proclame: "Solidarité avec nos soeurs assassinées à Lausanne et Vevey". "On ne naît pas femme, mais on en meurt", ajoute une autre.

"En Suisse, une femme est tuée toutes les deux semaines par son mari, son compagnon, son frère ou son fils, parfois par un inconnu. Mais aucune politique d'ensemble n'est mise en place pour combattre ce fléau. C'est une honte. La volonté politique manque", a lancé au micro Tamara Knezevic, du collectif vaudois de la Grève féministe, qui réclame de véritables moyens et mesures pour combattre les violences sexistes et sexuelles.

Enjeu sociétal

La militante souhaite qu'on éduque "dès le plus jeune âge". Et elle ne veut plus que les médias parlent de "drame familial", au lieu de nommer un féminicide. "Les violences conjugales ne s'arrêtent pas à la porte de l'appartement. C'est un enjeu sociétal. Les médias ont un rôle à jouer dans la formation de l'opinion", a-t-elle ajouté.

"Fières, vénères et pas prêtes de nous taire" ont ensuite scandé les manifestantes et manifestants. S'adressant aux autorités vaudoises, l'oratrice a réclamé un Observatoire cantonal des violences sexistes et sexuelles, comme il en existe un à Genève depuis plusieurs années.

Mardi, devant le Grand Conseil vaudois, la présidente Christelle Luisier a annoncé que le canton avait mandaté l'Université de Lausanne pour mener une étude sur le suivi des violences domestiques en terres vaudoises. Elle doit démarrer cet été pour un rapport attendu en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les sept membres du Conseil d'Etat genevois prêtent serment

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Les sept membres du Conseil d'Etat accompagnés de la chancelière d'Etat ont prêté serment mercredi. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, les sept conseillers d'Etat fraîchement élus ont prêté mercredi serment devant le Grand Conseil, réuni à la cathédrale Saint-Pierre, comme l'exige la cérémonie. Le nouveau gouvernement en a profité pour esquisser les grandes lignes de son action.

Dans son discours, le président de l'exécutif, le Vert Antonio Hodgers, a insisté sur les grands défis qui attendent le canton, non seulement pour la prochaine législature, mais pour les décennies à venir. En résumé, il faudra réussir "la transition écologique, la transition démographique et la transition numérique".

Concernant le dérèglement climatique, dont "le futur portera l'empreinte", le canton de Genève s'est fixé des objectifs ambitieux que le nouveau Conseil d'Etat entend tenir. "Nous visons une réduction de 60% des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030" et la neutralité carbone pour 2050, a rappelé M.Hodgers.

Une politique qui peut être aussi créatrice d'emplois locaux. Un programme de rénovation des bâtiments, de sobriété énergétique et de développement des énergies renouvelables a ainsi été mis sur les rails avec l'aide des Services industriels de Genève (SIG). Six milliards de francs seront investis sur dix ans.

Penser aux séniors

Le Conseil d'Etat devra en parallèle réfléchir au vieillissement de la population genevoise. "En 2040, les résidents de plus de 65 ans représenteront une personne sur quatre", a souligné M.Hodgers. Il s'agira alors de lutter contre l'isolement, de créer des espaces de socialisation, de renforcer la politique en faveur des proches aidants.

Enfin, le nouveau gouvernement tient à s'accrocher au wagon de la transition numérique, sans laisser personne sur le bord de la voie, afin que cette révolution soit au service de tous. "Nous prévoyons des investissements ambitieux de près d'un milliard de francs pour les systèmes d'information et les services numériques".

Au niveau économique, le gouvernement défendra des mesures destinées à soutenir les entrepreneurs. "Nous pensons ici à un allègement de la fiscalité sur leur outil de travail et à une diminution des lourdeurs administratives qui pèsent souvent sur les indépendants et les petites entreprises", a encore noté le conseiller d'Etat.

Sur le plan budgétaire, le nouvel exécutif entend poursuivre une politique de maîtrise des dépenses de fonctionnement "afin de dégager des capacités d'investissement supplémentaires". Enfin, si les résultats le permettent, l'exécutif envisagera un allègement de l'impôt dans le but de redonner du pouvoir d'achat aux gens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Expositions et spectacles

Une thune pour une œuvre d'art ? C'est le pari de cette expo au profit des troubles psychiques

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image d'illustration

L'exposition "De l'art à l'action" invite en ce début juin à venir à la rencontre de familles et de personnes souffrant de troubles psychiques.  Benjamin Smadja et Elsa Duperray invite pour l'occasion Nino Della Luce, membre de l'association Relais, à l'origine de l'expo. 

 

Les associations Le Relais et Port d'Attache organisent en ce début juin une exposition de tableaux intitulée « De l’Art à l’Action » et réalisés par des membres ou des proches, souffrant de troubles psychiques. Au cours de cette exposition, il sera proposé aux visiteurs d'acheter une œuvre ou de participer à une tombola, pour une thune - 5.- CHF-, qui permettra de repartir avec une toile de chaque artiste ! Les bénéfices de la vente sont destinées au développement des activités des associations organisatrices.

Des ateliers pour enfants sont organisés durant les 3 jours de l'exposition. L'occasion de pouvoir échanger avec des personnes pouvant connaître les mêmes situations et partager des conseils.

Oser parler des troubles mentaux

Parmi les objectifs , apporter du soutien et libérer la parole de maladies trop souvent cachées, stigmatisées. "Les gens en ont souvent honte, mais il faut au contraire en parler pour mieux comprendre et avancer, même si l'on avance toujours lentement, dans ce genre de maladies" confie Nino Della Luce.

De l'art à l'action

L'exposition est à voir à l'Espace Nouveau Vallon, Route du Vallon 8, Chêne-Bougeries, (tram 12 ou bus 25 et 5), du 1er au 4 juin 2023. L'association Le Relais sera présente, notamment au vernissage du 1er juin dès 18h00.

Pour plus d'informations les sites des associations Le Relais et Port d'Attache peuvent vous aider

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Suisse

Une large alliance appelle à la grève féministe

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Les partis de gauche appellent à manifester le 14 juin. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Des collectifs féministes régionaux, des syndicats derrière la faîtière USS ainsi que le PS, les Jeunes socialistes, les Verts et les Jeunes Verts appellent à une grande grève féministe le 14 juin. Ils se mobilisent en faveur d'une plus grande égalité femmes-hommes.

Des actions auront lieu dans toutes les grandes villes du pays et dans de nombreuses entreprises. Plusieurs actes symboliques sont prévus. A 10h46, les grévistes feront du bruit pour alerter face à "l'énorme déficit des rentes des femmes". A 13h33, ils croiseront les bras, en raison des différences de salaire, et à partir de 15h24, tout s'arrêtera au titre de "l'Equal Pay Gap". En fin de journée, de grandes manifestations sont prévues, a indiqué l'Union syndicale suisse (USS) devant les médias mercredi à Berne.

Des collectifs féministes ont rédigé un appel commun à l'échelle nationale. Pour Jacqueline Lavanchy, du collectif Femmes Valais, "il y a de nombreuses raisons de faire grève. Notamment: l'augmentation de l'âge de la retraite pour les femmes, la baisse prévue des pensions ou la poursuite des violences sexuelles et domestiques". Le collectifs trans, intersexe et non-binaires batteront également le pavé, le 14 juin.

Discriminations au travail

Les syndicats se concentrent, eux, sur les situations rencontrées sur le lieu de travail, où de nombreuses discriminations se produisent encore. " Les femmes sont toujours aux prises avec des salaires inférieurs, des retraites peu élevées, un mauvais équilibre entre vie professionnelle et vie privée, la violence et la discrimination", déclare Aude Spang, coprésidente de la Commission des femmes de l'USS.

Sous la devise "Salaire, Temps, Respect", les travailleurs de nombreuses entreprises défileront le 14 juin en déclamant ou chantant ce slogan.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Accord de Dublin: l'Italie donne un signal d'ouverture

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En visite à Rome, Elisabeth Baume-Schneider s'est dite rassurée par la volonté italienne de trouver des solutions dans le dossier de la migration. (© KEYSTONE/GABRIEL MONNET)

La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider ne s'attendait pas à un miracle, selon ses propres dires, mercredi à Rome. Sa rencontre avec le ministre italien de l'intérieur à propos du blocage par l'Italie des réadmissions des réfugiés l'a rassurée.

"Avec Matteo Piantedosi, nous nous sommes dit les choses de manière très pragmatique. La discussion a été très positive. L'Italie n'a pas de position dogmatique dans ce dossier", a dit Mme Baume-Schneider à Keystone-ATS.

Selon la cheffe du Département fédéral de justice et police, les autorités transalpines travaillent "à créer les conditions-cadre qui permettront à l'Italie d'accepter à nouveau les transferts Dublin, "dans quelques mois." Elisabeth Baume-Schneider s'est dite réjouie de "ce signal d'ouverture".

Depuis décembre, l'Italie refuse de reprendre les réfugiés dont la demande d'asile relèverait de sa compétence en vertu de l'accord de Dublin. Selon cet accord, le pays de premier accueil doit mener la procédure d'asile. L'Italie a suspendu unilatéralement cet accord.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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