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Des remboursements ont pesé sur la rentabilité de Banque Migros

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Quelque 37'000 clients ayant investi dans les fonds de Banque Migros vont percevoir un remboursement total de 60 millions de francs. L'établissement zurichois a perçu indûment des rétrocessions durant près de huit ans, une "erreur" qu'il compte corriger. (archives) (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

Banque Migros a connu une année 2021 favorable en termes opérationnels, les volumes et les recettes ayant nettement progressé.

Comme lors l'exercice précédent, des effets uniques ont cependant pesé sur la rentabilité de l'établissement détenu par le géant de la distribution Migros.

La banque basée à Zurich a joué la carte de la dissolution de provisions pour risques bancaires généraux, ce qui lui a permis d'améliorer son bénéfice de 24,4% à 240,1 millions de francs, selon les indications fournies lundi.

L'évolution est moins engageante pour le résultat opérationnel, qui a stagné (-0,9%) à 234,3 millions de francs. Cet indicateur a pâti du remboursement de 60 millions de rétrocessions indûment perçues, une mesure annoncée en novembre dernier. Quelque 37'000 clients sont concernés. Pour financer cette mesure, la banque a prélevé 7,6 millions des opérations de commissions et 52,4 millions du poste Provisions/pertes, précise le communiqué.

En 2020, des correctifs de valeur de 771 millions de francs avaient plombé les résultats, malgré une bonne évolution des affaires.

L'année dernière, les revenus totaux ont gonflé de 14,0% à 652,5 millions de francs. Principales contributrices aux recettes, les opérations d'intérêt ont dégagé un résultat net de 482,5 millions de francs, en hausse de 15,2%. Les commissions ont pris 7,9% à 115,5 millions et les activités de négoce ont généré un produit de 46,1 millions, amélioré d'un quart (+25,5%).

Banque Migros revendique une hausse de plus de moitié (+53%) des mandats de gestion de fortune, contre une croissance de quelque 23% l'année précédente.

Les charges d'exploitation se sont alourdies de 9,1% à 342,2 millions de francs en raison d'un volume d'affaires plus élevé et des investissements consentis. Banque Migros a par ailleurs engagé une centaine de personnes, surtout dans le domaine du conseil. A fin 2021, l'effectif s'élevait à 1484 équivalents plein temps, contre 1406 douze mois auparavant.

Pression continue sur la marge d'intérêt

Affecté également par les remboursements, le rapport entre les charges et les revenus s'est détérioré de 3 points de pourcentage à 51,5%. Pour chaque franc gagné, la banque a ainsi déboursé 51,5 centimes pour couvrir ses dépenses.

Les créances hypothécaires ont nettement augmenté (+6,5%) à 42,65 milliards de francs grâce à la "combinaison des canaux directs et du conseil personnel". La banque assure que le partenariat avec la société CSL Immobilien et l'offre hybride liée ont dopé les services aux clients immobiliers.

La clientèle entreprise, très demandeuse en financements d'acquisitions et de successions, a porté les prêts à la clientèle, tous domaines confondus, qui ont progressé de 2,8 milliards. Les dépôts clientèle atteignaient 16,81 milliards (+19,6%) à fin décembre.

La somme au bilan a progressé de 7,6% à 54,65 milliards, selon le bras financier du géant orange, qui exploite 70 filiales et compte plus de 796'000 clients.

La direction de Banque Migros s'attend à une nouvelle année difficile en 2022, en raison de la pression persistante sur la marge d'intérêt. Aucune prévision chiffrée n'est fournie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

International

Singapore Airlines passe commande de carburant durable à Neste

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Singapore Airlines compte mélanger ce carburant dit durable avec du kérosène (archives). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Singapore Airlines va être le premier client de la compagnie pétrolière finlandaise Neste, qui a construit la plus grande usine de production de carburant d'aviation durable (SAF) du monde sur l'aéroport de Singapour, ont annoncé lundi les deux entreprises.

Le premier transporteur asiatique a signé un accord avec Neste pour acheter et mélanger 1000 tonnes de SAF avec du kérosène, qu'il utilisera avec sa branche low-cost Scoot, selon un communiqué.

Numéro un du secteur, Neste a agrandi l'an dernier une raffinerie sur l'aéroport de Singapour-Changi, pour en faire, selon ses dires, la plus importante unité de production de SAF au monde, avec une capacité d'un million de tonnes par an.

Le carburant d'aviation durable est fabriqué à partir de déchets et résidus de matières premières renouvelables, permettant de réduire de 80% des émissions de CO2 par rapport au kérosène classique sur l'ensemble de leur cycle d'utilisation.

Cité dans le communiqué Alexander Kueper, vice-président pour l'aviation durable chez Neste, dit espérer que cet accord encouragera "une plus grande utilisation adoption des SAF dans toute la région Asie-Pacifique".

Singapour a déclaré en février vouloir demander progressivement à partir de 2026 aux compagnies desservant la cité-Etat d'utiliser des carburants bas carbone. Les compagnies devront utiliser du carburant mélangé avec 1% de SAF en 2026, une teneur qui devra augmenter graduellement jusqu'à 3 à 5% d'ici 2030.

Le SAF est utilisable directement dans les avions actuels, certifiés pour accepter des mélanges à 50% dans le kérosène fossile, et 100% d'ici à 2030. Mais ce carburant bas carbone reste 3 à 5 fois plus cher, et les autorités singapouriennes doivent instaurer une surtaxe sur les billets pour amortir le différentiel de coût.

L'aviation est responsable de 2 à 3% des émissions totales de CO2 mais reste un des secteurs les plus difficiles à décarboner. L'utilisation de carburants durables est vue comme une solution incontournable, mais sans doute insuffisante pour couvrir les besoins de tous les avions.

L'objectif de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), est d'atteindre la neutralité carbone en 2050.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

UNIL: les étudiants pro-palestiniens poursuivent leur mobilisation

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Les étudiants sont venus en nombre lundi soir dans le hall du bâtiment Géopolis de l'UNIL. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L'occupation pro-palestinienne se prolonge à l'Université de Lausanne (UNIL). Les étudiants ont refusé lundi soir de céder au délai fixé par le rectorat, qui exige désormais une évacuation du bâtiment Géopolis.

La direction de l'UNIL et le collectif étudiant n'ont pas réussi à s'entendre lundi sur les modalités d'une rencontre. La première souhaitait discuter en comité restreint au siège de l'UNIL, tandis que le second voulait négocier dans le hall de Géopolis, occupé depuis jeudi dernier et où des centaines d'étudiants et sympathisants (1300 selon le collectif) s'étaient amassés lundi en début de soirée.

Se sentant "trahi" par la direction, le collectif a affirmé que l'occupation durerait tant que la direction ne viendrait pas négocier à Géopolis et n'apporterait pas de "réponses concrètes" à ses revendications. Il a fixé un nouveau rendez-vous au rectorat, mardi à 18h00, toujours à Géopolis.

Revendication principale écartée

Ces revendications, la direction y a apporté une réponse par écrit lundi après-midi. Comme demandé, elle a listé les accords (trois en tout) actuellement en vigueur entre l'UNIL et des universités israéliennes. Mais elle a refusé d'instaurer "un boycott académique", comme l'exigent les étudiants en tête de leurs revendications.

L'UNIL assure que ces trois programmes de collaboration "ne contribuent pas à l'effort de guerre israélien" dans les domaines technologiques et économiques, en lien avec l'industrie d'armement.

L'UNIL ajoute que ces collaborations ne contreviennent pas à ses principes. A savoir: "offrir un environnement qui favorise et garantit l'émergence et la transmission de savoirs fondés sur des méthodes critiques et rigoureuses, la confrontation des idées, la réflexion éthique et le respect de la déontologie scientifique."

Le rectorat considère ainsi "qu'il n'y a pas de raison d’interrompre" ses relations académiques avec Israël.

Demande d'évacuation

La direction de l'UNIL demande désormais aux étudiants de quitter les lieux. Elle dit vouloir "éviter le recours à une intervention policière", mais affirme qu'elle ne peut plus autoriser "l'installation jour et nuit du collectif dans des bâtiments conçus pour une activité de recherche et d'enseignement."

Elle se dit prête à mettre à disposition "un espace" permettant au collectif de poursuivre son action, aux heures d'ouverture des bâtiments. Ceci pourrait se faire uniquement si le collectif reste composé de membres de l'UNIL, précise-t-elle.

Décision collective

Les étudiants devaient tenir une nouvelle assemblée générale lundi soir pour discuter de la position de l'UNIL. "Nos revendications sont claires et on y tient", a relevé une représentante du mouvement, précisant toutefois que la suite à donner à la mobilisation se prendrait de manière "collective".

Les étudiants se disent toujours ouverts au dialogue et décidés à poursuivre leur action de manière pacifique. Ils affirment que le rectorat s'est "engagé" à venir négocier à Géopolis et espèrent toujours qu'il le fera. "S'il ne vient pas mardi, il sera indigne des engagements qu'il a pris devant nous", a affirmé une autre porte-parole.

Lettre de soutien

Les représentants du collectif se sont aussi réjouis "d'une mobilisation qui prend de l'ampleur", de plus en plus d'étudiants affluant dans le hall de Géopolis au fil des jours et des nuits.

Cette mobilisation ne se limite d'ailleurs pas uniquement au corps étudiant. Une lettre de soutien, qui circule depuis le week-end, avait réuni lundi soir plus de 200 signatures de professeurs, chercheurs et divers membres du personnel de l'UNIL.

Parti mi-avril des campus américains, le mouvement estudiantin contre l'offensive israélienne dans la bande de Gaza s'est propagé dans le monde entier. En Suisse, seule l'UNIL a connu jusqu'ici une telle mobilisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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la journée finit bien

"Tu t'en sors?" ou comment s'amuser en toute sécurité la nuit

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La Prévention suisse de la criminalité (PSC) organise jusqu'au 28 juin une campagne de prévention nationale pour que la fête se déroule en toute sécurité (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

Comment faire la fête le soir et rentrer chez soi en toute sécurité. C'est le thème de la campagne nationale de prévention lancée lundi à l'attention des jeunes amateurs de sorties nocturnes. Cette sensibilisation se décline en trois conseils: "think, stay, help".

 

Les fêtes de la nuit sont souvent un "must" pour les jeunes. Mais souvent, elles sont le théâtre d'insultes, de harcèlement, de menaces et de violences physiques pouvant aller jusqu’à de graves infractions comme des viols ou des coups de couteau, souligne dans un communiqué la Prévention suisse de la criminalité (PSC).

La campagne "Tu t’en sors?" vise à ce qu'aucun soir de fête ne vire au cauchemar. Menée en collaboration avec les corps de police cantonaux et municipaux, elle s'adresse à tous ceux qui aiment sortir, soit aux auteurs potentiels, victimes, tiers et témoins.

La campagne donne trois conseils, formulés en anglais: "You better think" (Réfléchis bien), "Stay together" (Restez ensemble) et "Help if you can" (apporte ton aide si tu peux). Concrètement, il s'agit de garder dans la mesure du possible le contrôle sur soi-même, éviter d'être complètement ivre, garder un oeil sur les boissons des uns et des autres, organiser les retours ou aider une personne harcelée ou en détresse. Face à un risque d'escalade, il ne faut pas hésiter à appeler la police au 117.

Sur sa page d'accueil, la PSC rappelle que l'unique responsable d'un acte de violence est celui qui le commet. La victime n'est pas coupable. La campagne nationale sera visible sur des affiches et des dessous de verre. Les actions auront lieu dans des lieux bien fréquentés, jusqu’au 28 juin.

Avec Keystone-ATS

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Genève

Genève assumera son devoir de mémoire sans déboulonner des statues

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Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève, a présenté lundi le plan d'action "Monuments et héritage raciste dans l'espace public". (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève a présenté lundi son plan d'action par rapport aux monuments qui rendent hommage à des personnalités ayant encouragé le racisme, le colonialisme ou encore l'esclavagisme. La priorité va à la contextualisation.

"Aucun retrait de statues ou de monuments n'est prévu et aucun lieu controversé ne sera renommé", a indiqué Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève. La Municipalité privilégie le dialogue et la recontextualisation sur le lieu même de l'hommage, a précisé le magistrat.

Cinq figures historiques ont été retenues pour cette première phase du plan d'action qui devra être réalisée d'ici 2025. Parmi ces personnalités, le controversé Carl Vogt. Ce scientifique et politicien, qui a un boulevard à son nom et un buste à son effigie, a combattu pour les libertés individuelles tout en soutenant des thèses racistes.

Son buste pourrait être déplacé. Mais la décision sera prise en concertation avec l'Université de Genève. Un nouvel emplacement n'a pas encore été défini.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Joël Monteiro blessé à la cheville

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Joël Monteiro: une blessure qui tombe mal. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Coup dur pour les Young Boys et peut-être pour l'équipe de Suisse ! Touché à la cheville, Joël Monteiro est sur le flanc pour quelques semaines.

Meilleur buteur des Young Boys en championnat avec ses 12 réussites, l'attaquant de 24 ans s'est blessé dimanche à Zurich lors des ultimes instants d'une rencontre remportée 2-0 par les Bernois. Le club précise que Joël Monteiro ne devra pas subir une intervention pour soigner cette blessure.

Les Young Boys espèrent que Joël Monteiro pourra encore jouer cette saison. En instance de naturalisation, il entre, par ailleurs, dans les plans de Murat Yakin pour l'Euro au mois de juin. Avec la possibilité de retenir 26 joueurs pour le tournoi, Murat Yakin est sans doute très tenté de le sélectionner s'il reçoit son passeport suisse dans les temps. Cette blessure peut toutefois tout remettre en question.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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